Nuits d’Afrique : Romain Malagnoux au Club Balattou
par Rédaction PAN M 360
On sent, dans la musique de Romain Malagnoux, le souffle du blues du désert. Sa passion pour les rythmes ouest-africains a amené cet auteur-compositeur-interprète et guitariste à passer 4 ans au Mali. Il y a rencontré le joueur de djeli n’goni Moustafa Kouyaté, fils de Bassekou, et le balafoniste Kélétigui Diabaté, avec lesquels il a enregistré le magnifique album “Nos frontières imaginaires”, dont un titre a été repris sur la compilation Putumayo “World Cafe 2021”. Les mélodies de Romain Malagnoux, parfois tendres, parfois mélancoliques, parfois festives, ouvrent sur un monde de possibilités.
Romain Malagnoux’s music brings us a hint of desert blues. The singer-songwriter-composer’s passion for West-African rhythms led him to Mali, where he spent four years. There, he met djeli n’goni player, Moustafa Kouyaté, son of Bassekou, and balafon master, Kélétigui Diabaté, with whom he recorded the magnificent album, Nos frontières imaginaires, from which a track was included on the 2021 Putumayo World Café compilation. At times tender or melancholic, other times festive, Romain Malagnoux’s melodies open onto a world of possibilities.
Fasciné par son théâtre, Berlioz voyait en Shakespeare une sorte de répondant, d’alter ego, à deux siècles de distance. La grande actrice Harriet Smithson, vue sur scène dans Hamlet, allait devenir sa muse, puis sa femme, objet d’une flamme dévorante, qui lui inspira notamment sa Symphonie fantastique, métaphore éternelle de l’artiste créateur. Un concert sous le signe du romantisme le plus pur, occasion des débuts chez nous des jeunes prodiges du NYO-USA et du violoniste vedette Gil Shaham, sous la direction experte de Sir Andrew Davis.
Berlioz was captivated by Shakespeare’s plays and saw the bard as a kind of advocate and alter ego two centuries his elder. The composer was utterly consumed with passion for the famous English actress Harriet Smithson, whom he saw on stage in Hamlet and who soon became his muse, and then his spouse. It was Smithson who inspired the Symphonie fantastique, an enduring metaphor for the artist-creator. Indulge in a concert imbued with the purest expression of Romanticism, as the prodigies of the NYO-USA make their debut with us alongside star violinist Gil Shaham, masterfully conducted by Sir Andrew Davis.
Backwater Township est basé à Montréal, au Québec. Le groupe remet en question un genre musical entaché par l’élitisme intellectuel et le cloisonnement. Backwater Township n’est pas un groupe, c’est un collectif de misfits et de marginaux qui se frayent un chemin sur la scène du jazz.
Backwater Township is based out of Montreal, QC. They are challenging a musical genre marred by intellectual elitism and gatekeeping. Backwater Township isn’t a band, it’s a collective of misfits and outliers pushing their way into the jazz music scene.
Il a été l’un des pionniers de la musique du Maghreb à Montréal. Au fil des ans, il a exploré les rythmes ghiwane, sahraoui, berbère et gnawa, a ouvert le dialogue avec le rock, le reggae, le blues ou le jazz, sans jamais sacrifier l’authenticité. 2023 est l’année de parution de son nouvel album, «Al Maddloum (L’Opprimé)».
Mesnaoui was among the first musicians to introduce North African music to Montreal. Over the years, he has explored a variety of music styles, such as Ghiwane, Sahraoui, Berber and, of course, Gnawa, incorporating their rhythms into rock, blues and jazz without ever comprising their authenticity. His new album, Al Maddloum (L’Opprimé), was launched in 2023.
Nuits d’Afrique : Jah Observer invité par Worldwide Soundsystem au Ministère
par Rédaction PAN M 360
Le concept est en voie de devenir une tradition au Festival. L’an dernier ils recevaient Iration Steppas. Cette année, ils s’offrent Jah Observer, une autre légende des sound systems britanniques, pour une session à plus de 12kW, qui promet de dégager une vibe incroyable!
On peut difficilement être plus passionnés que le sont les gars de WWSS ! Depuis une quinzaine d’années, ils peaufinent leur sound system dans la plus pure tradition jamaïcaine. Les caissons faits maison, les équipements analogiques, les sirènes et autres effets sonores, les vinyles, le MC: tout contribue à cette authenticité. Mais leur originalité s’exprime surtout dans leurs mix, transcendés par les basses, de pépites musicales africaines et antillaises et de pièces rares de Reggae et Dub.
Pendant très longtemps, Jah Observer a été l’un des piliers du célèbre Carnaval de Notting Hill, à Londres, lancé par la communauté caribéenne comme une réponse pacifique aux tensions raciales. Fondé en 1973 et devenu un véritable mythe, le sound system mené par Spiderman incarne encore aujourd’hui l’esprit roots et chaleureux de cet événement, prônant la conscience sociale et la paix. Célébrant 50 ans de carrière, Jah Observer, depuis retourné en Jamaïque, continue à animer “à l’ancienne”, faisant tourner des valises de 45 tours remontant aux origines du reggae.
The concept is on the way to becoming a Festival tradition. Last year, WWSS welcomed Iration Steppas; this year it will feature another British Sound System legend, Jah Observer, for a 12kW+ run, promising to let loose a sensational vibe.
It would be hard to be more enthusiastic than the guys who launched WWSS! For almost fifteen years, they have been perfecting their sound system in the purest of Jamaican traditions. Homemade speakers, analogue equipment, dub sirens and other sound effects, vinyl records, MCs: it all comes together to create a truly authentic experience. But what makes them really stand out are their bass-enhanced mixes that combine African and Caribbean musical nuggets with rare reggae and dub recordings.For the longest time, Jah Observer was a mainstay at London’s now-famous Notting Hill Carnival, which was launched by the Caribbean community in the 1960s as a peaceful response to ongoing racial tensions.
Jah Observer Sound System, founded in 1973 by Spiderman, has become legendary and it still epitomizes the Carnival’s spirit and warmth, fostering social conscience and peace. Now back in Jamaica and celebrating 50 years in the music business, Jah Observer continues to be a bastion of sound system culture, spinning 45s that hark back to the roots of reggae.
Nuits d’Afrique : Kaleta & Super Yamba Band au Club Balattou
par Rédaction PAN M 360
Si depuis 2017 il s’est posé à New York et s’est joint au Super Yamba Band, le chanteur et guitariste béninois Leon Ligan-Majek, alias Kaleta, a toute une feuille de route! Après avoir été repéré par nul autre que King Sunny Ade, il a tourné de nombreuses années avec Egypt 80, le groupe de Fela Kuti, et collaboré avec Lauryn Hill. Héritier de la culture pop des années 60-70, Kaleta & Super Yamba Band propose un son touffu, aux accents psychédéliques, en équilibre entre Afrobeat, Juju, Soul et Funk, porté par une instrumentation dense composée de guitares, basse, batterie, claviers, cuivres et percussions diverses.
Although he has lived in New York since 2017, where he joined up with Super Yamba Band, the Beninese singer/guitarist Leon Ligan-Majek, AKA Kaleta, has followed an impressive career path. After being discovered by none other than King Sunny Adé, he toured several years with Fela Kuti’s band, Egypt 80, and later collaborated with the likes of Lauryn Hill. With a rich sound reminiscent of 60s and 70s pop culture, complete with psychedelic undertones, Kaleta & Super Yamba Band achieve a perfect blend of Afrobeat, Juju, soul and funk, carried by a selection of guitars, bass, drums, keyboards, brass and a variety of percussion instruments.
Le jour, Colin Hunter est le président fondateur du groupe de voyage Sunwing. Le soir, il s’adonne à sa passion pour la musique. Grand amateur du répertoire crooner-jazz des années 1950, il a lancé quelques CD et s’est produit à maintes reprises avec la chanteuse Kim Richardson, sans oublier ses prestations enlevantes à la Salle Astral, au House of Jazz, au Upstairs Jazz Bar et au Capitole de Québec. Cet entrepreneur-crooner prouve que suivre sa passion peut mener n’importe où !
By day, Colin Hunter is the Founding President of the Sunwing Travel Group. By night, Colin pursues his passion for music. A huge fan of the 1950s crooner-jazz repertoire, he has launched a few CDs and has hit the stage many times with the ever-talented vocal singer Kim Richardson, not to mention his upbeat performances at the Salle Astral, House of Jazz, Upstairs Jazz Bar and Capitole de Québec. This entrepreneur–crooner is proving that following your passion can indeed take you anywhere!
RÉSERVATIONS PAR TÉLÉPHONE AU 514-931-6808
Ce contenu provient du Upstairs Jazz et est adapté par PAN M 360.
Le rappeur et chanteur canadien Drake a maintenu une présence commerciale de haut niveau peu après son arrivée sur la scène en 2006, que ce soit avec ses propres albums qui se sont hissés au sommet des hit-parades ou avec une longue série d’apparitions sur des succès de Lil Wayne, Rihanna et A$AP Rocky. Grâce à son style de rap introspectif, à son crooner R&B sensible et à sa touche d’or en matière d’écriture, chacun de ses albums – de Take Care en 2011 à Scorpion en 2018, influencé par la trap – s’est hissé au sommet des classements mondiaux, tout comme des singles tels que « Hotline Bling », lauréat d’un Grammy, et bon nombre de ses mixtapes. Au fur et à mesure que son étoile montait, il aidait les autres, parrainant les premiers travaux du Weeknd, lançant le label OVO Sound et offrant des featuring sur ses disques à des artistes en devenir. Au cours de la deuxième décennie de sa carrière, la domination constante de Drake sur les palmarès, ses victoires et nominations aux Grammy Awards et sa présence culturelle digne d’un mème ont fait de lui l’un des musiciens les plus populaires au monde, et la sortie d’albums comme Honestly, Nevermind, de 2022, est devenue un événement culturel.
Canadian rapper and vocalist Drake sustained a high-level commercial presence shortly after he hit the scene in 2006, whether with his own chart-topping releases or a long string of guest appearances on hits by the likes of Lil Wayne, Rihanna, and A$AP Rocky. Thanks to his introspective rap style, his sensitive R&B crooning, and his golden touch with songwriting, each one of his albums — from 2011’s Take Care to 2018’s trap-influenced Scorpion — topped charts worldwide, and singles like the Grammy-winning « Hotline Bling » and many of his mixtapes did too. As his star rose, he helped others along, sponsoring the Weeknd’s early work, starting the OVO Sound label, and giving features on his records to up-and-coming acts. By the second decade of his career, Drake’s constant chart domination, his Grammy wins and nominations, and his meme-worthy cultural presence made him one of the world’s most popular musicians, and the release of albums like 2022’s Honestly, Nevermind became cultural events.
David James Allen & The Growing Machine à la Casa del Popolo
par Rédaction PAN M 360
En écoutant David James Allen, on a souvent l’impression qu’il canalise tous les disques cool que l’on a jamais possédés. Construites sur un funk roots qui tient à la fois de JJ Cale et de The Band, accentuées par des nuances de Daptone et de Bill Withers, ses chansons partent à la conquête de royaumes émotionnels peuplés de Bob Dylan, de Townes Van Zandt et d’Harry Nilsson. Comme pour tout grand art, la magie naît de l’alchimie et, plus important encore, d’une connexion à un niveau de conscience auquel peu d’entre nous ont accès.
Listening to David James Allen, it often feels as if he channeling every cool record you’ve ever owned. Built upon a rootsy funkiness that’s part JJ Cale and The Band, accentuated with shades of Daptone and Bill Withers, his songs spin off into emotional realms populated by the likes of Bob Dylan, Townes Van Zandt and Harry Nilsson. As with all great art, the magic is conjured through alchemy, and more importantly, through a connection to a level of consciousness few of us have the capacity to access.
Une atmosphère feutrée, tout en langueur. Des lumières tamisées. Un micro sur pied au centre de la scène. Une petite robe noire. Une artiste toute simple. Des cordes indolentes. Puis la voix claire et tout en douceur de Bianca Rocha qui s’élève dans la brume ambiante. La magie opère, les instruments s’animent ; les cuivres, percussions, contrebasse, basse et guitare se mettent au service de la chanteuse. La Música popular brasileira (MPB) de Bianca Rocha, inspirée par les grandes dames de la musique brésilienne comme Rosa Passos et Elza Soares, emprunte aux Bossa nova et Samba sans jamais les imiter, intègre le Jazz sans jamais trop s’y attarder, puise dans les rythmes traditionnels comme le Frevo sans jamais s’apitoyer.
Invitée spéciale : Flàvia Nascimento – Expressive et généreuse, drôle et tendre à la fois, elle donne un relief particulier à ses compositions originales inspirées tant de la musique afro-brésilienne que de la musique populaire brésilienne.
A warm, dreamy ambiance. Soft lighting. A stand-up mic at the centre of the stage. Languid chords. A simple black dress. And Bianca Rocha’s clear, gentle voice rising up out of the mist. A bona fide artist. Then magic the happens and the instruments start to awaken—the brass, drums, double bass and electric guitar—to accompany the singer. Rocha’s Música popular brasileira, or MPB, inspired by Brazilian music icons like Rosa Passos and Elza Soares, borrows from Bossa Nova and samba without ever imitating them, integrates jazz without ever dwelling on it too much, and draws on traditional rhythms like frevo, without ever overindulging.
Special guest: Flàvia Nascimento – Expressive and generous, funny and tender all at the same time, she provides a unique texture to her original compositions that are as inspired by Afro-Brazilian rhythms as by popular Brazilian music.
“Enivrant hard blues antillais” (La Presse, 2021). Les insurgés de Delgres suscitent l’enthousiasme partout où ils passent. Il faut dire que leur touche est sans pareille. L’acoustique métallisée du bottleneck qui glisse sur les cordes de la guitare Dobro, arrimée aux sons de fanfare du soubassophone et à ceux d’une batterie désinhibée, enveloppent les Biguine, Quadrille et Mazurka antillais de rythmes Blues et Rock. Tantôt brute et fougueuse, tantôt ensoleillée et planante, chantée en créole ou en français, la musique de ce groupe nommé aux Victoires de la musique 2019 pour l’album de musiques du monde de l’année ne laisse personne indifférent.
“Intoxicating West Indian hard blues” (La Presse, 2021). Delgres’ rebellious intensity inspires enthusiasm everywhere it goes. No surprise, their music has a revolutionary feel like no other. Metallic acoustics of the bottleneck slide over Dobro strings, coupled with the tuba-like sousaphone and rhythmic drumming, animate Antillean beguine, quadrille and mazurka dance rhythms with blues and rock. Nominated in 2019 for a Victoires de la Musique award—the French equivalent of a Grammy—for best world music album, they sing in French or Creole to music that is at times fiery and raw or sunny and uplifting in a way that simply can’t be ignored.
Ce contenu provient des Productions Nuits d’Afrique et est adapté par PAN M 360.
Un 12 juillet au FINA: Angélique Kidjo, Chanda & the Passsengers, Boulila & Friends, Naxx Bitota
par Rédaction PAN M 360
L’équipe de PAN M 360 est très présente au Festival international Nuits d’Afrique, nos contributeurs.trices rapportent quotidiennement ce qu’ils.elles ont vu et entendu aux concerts présentés à Montréal jusqu’au 23 juillet.
Crédit photo: Pierre Langlois
Angélique Kidjo: impériale malgré une apparente économie de moyens
Sans conteste, Angélique Kidjo demeure cette bête de scène dont l’objet permanent est de mobiliser un à un ses fans potentiels à chacun de ses concerts. Rares sont ces esprits conquérants du showbiz ayant conservé la flamme de la scène une vie durant, la diva béninoise en est un exemple probant. Insatiable, la lauréate du Prix Nuits d’Afrique pour la Francophonie a offert une performance électrisante comme elle l’a toujours fait lors de ses escales montréalaises depuis les années 90.
Économie de moyens au demeurant : pas d’ambitieux décors de scène au programme, pas d’éclairages innovants, pas d’arrangements sophistiqués, pas de grands moyens audiovisuels, pas de contexte immersif. Mercredi soir au MTELUS, Angélique Kidjo choisissait de carburer à l’huile de bras, optant ainsi pour la vieille école des soirées afro-pop : percussions ouest-africaines, batterie, guitare, basse et une chanteuse assurément survoltée. Rien d’autre. Ce qui n’a aucunement empêché son public de danser et lui manifester bruyamment son amour et son admiration.
Une quinzaine de chansons étaient inscrites au programme : originales de Kidjo, dont Africa, One of a Kind, Do Yourself, Sahara, Meant for Me, Choose Love, Mother Nature, Free and Equal. Plusieurs titres provenaient de son plus récent album sorti en 2021, Mother Nature, mais sans le lustre des excellentes productions afrobeats, proéminentes dans cet enregistrement de fort belle tenue.
Le public a aussi eu droit aux reprises connues de l’interprète dont Bemba Colorá(Celia Cruz), Crosseyed and Painless et Once In A Lifetime (Talking Heads) ou encore Pata Pata (Miriam Makeba) en mode accéléré. Le tout fut assorti d’une apparition surprise du chanteur louisianais Zachary Richard dans une version presque rap du classique cajun L’arbre est dans ses feuilles, version prévue en duo via laquelle Angélique a visiblement éprouvé quelques difficultés d’adaptation.
Pour le reste, concert fondé exclusivement sur la seule et solide performance de sa soliste africaine, valeur sûre devant l’Éternel.
Chanda & The Passengers : funk vintage
Dans un même esprit vintage, la formation montréalaise Chanda & The Passengers, chapeautée par la soliste Chandra Holmes, a offert une performance digne des années 60 et 70, soit une approche funk à la James Brown, à la Parliament/ Funkadelic, à la Chic, à la Cameo… Cette magnifique chanteuse à la spectaculaire tignasse afro peut compter sur un puissant registre d’alto/contralto et s’exprime dans les règles de l’art d’une époque antérieure à la sienne. C’est idem pour ses musiciens férus de funk, de jazz et aussi de musique afro-latine… de la génération précédente. Les époques cohabitent au présent, force est de constater une fois de plus…
Alain Brunet
Boulila & Friends font sauter et se heurter le Club Ballatou
Boulila & Friends a offert un rythme régulier de fusion africaine, de funk, de blues et de jazz gnawan à une salle comble au Club Ballatou. En entrant, la piste de danse s’est immédiatement remplie, avec un groupe de neuf musiciens : un saxophoniste (le seul et unique Damian Jade Cyr de Montréal), une batterie, des choristes, une basse et des claviers, et le leader de Boulila, Boudouch Yassine, à la guitare et au Xalam (une guitare à deux cordes de la taille d’un gros ukelele).
Ce groupe était ridiculement soudé et bien préparé, se lançant dans des jams instrumentaux entre les numéros d’afro-fusion, et reprenant le refrain en union sans se regarder les uns les autres. Le groupe nous a emmenés dans le désert avec un blues saharien presque touareg, rappelant quelqu’un de Mdou Moctar, mais aussi le Calypso avec les rythmes. C’était une performance mystique combinant le son africain avec une fusion plus occidentale, et le public l’a adorée.
Stephan Boissonneault
Naxx Biota a une voix pour la scène
En apportant un peu de rumba congolaise et un style serein à Montréal, Naxx Biota a séduit le Club Ballatou, même si la foule commençait à s’éloigner, car il était 23 heures. Mais sa voix pleine d’âme les a convaincus de rester pendant presque toute la durée du concert. La voix et les mouvements de Naxx Biota sont à la fois enjoués et robustes. Bien que la musique soit rythmée et bien conçue, ce sont ses mouvements de danse et ses visages qui captivent le public. Il y a tant de passion dans ces chansons. Engagée mais très festive, elle poursuit son inspiration dans son style « Mutuashi-Rumba-Sebene » de grande qualité. Je n’ai jamais vu une telle performance. Whitney Houston rencontre Erykah Badu.
Stephan Boissonneault
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