opéra contemporain

6 femmes, 3 opéras et une belle soirée de création

par Frédéric Cardin

La création féminine est foisonnante et ratisse large, si l’on se fie aux trois nouvelles œuvres lyriques présentées (partiellement) à la salle Bourgie hier soir. Trois opéras qui, ensemble, couvrent un large spectre du langage musical contemporain et savant. En effet, la soirée de création, intitulée Fables et légendes – Opéra d’aujourd’hui, était parfaitement équilibrée entre une œuvre rigoureusement atonale, une autre fondamentalement mélodique et consonante, et une troisième quelque part à mi-chemin. Chaque opéra est le fruit de la collaboration entre deux femmes, une compositrice et une librettiste. Les trois œuvres étaient partiellement mises en scène, la salle Bourgie (et probablement aussi les moyens financiers des organisatrices) ne permettant pas de scénographie complète. 

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C’est le duo formé d’Analia Llugdar, compositrice et d’Emné Nasereddine, librettiste (à qui on peut ajouter Alice Ronfard à la dramaturgie), qui avait l’honneur de lancer la soirée. Je suis fille de la fille est la mise en musique d’extraits du recueil La danse du figuier de Nasereddine, prix Émile-Nelligan en 2021. Je me permets de citer un commentaire du jury qui a accordé le prix à Emné Nasereddine, à propos de La danse du figuier

Dans une méditation sur ses origines, la poète Nasereddine évoque trois figures de femmes : celle de la grand-mère, Téta, celle de la mère, Fadwa, ainsi que celle de la fille, Emné. Après la mort de sa mère, Emné dresse un constat lapidaire : « les femmes de mon pays meurent avant d’écrire ». Ce terrible constat motive sans nul doute la poète à désobéir à sa grand-mère, qui l’invitait à se trouver un mari. En choisissant plutôt de devenir écrivaine, n’en déplaise à la grand-mère, Nasereddine connaît plusieurs défis. Une fois arrivée à Montréal, la poète évolue sur un territoire où il n’y a pas de « senteurs familières ». C’est la poésie qui lui permettra de tracer son propre chemin dans son pays d’accueil, afin d’y semer les parfums du Liban.

La musique de Llugdar ne se veut pas descriptive de quelques origines ethnoculturelles que ce soit. Elle est rigoureusement atonale, faite d’écartèlements timbraux et de rythmes morcelés. Accompagnée uniquement d’une flûte (Josée Poirier) et de percussions (Krystina Marcoux), la soprano Andréanne Brisson Paquin a offert une prestation bien incarnée et, surtout, vocalement impressionnante. La partition de Llugdar est exigeante : envolées lyriques abruptement interrompues, onomatopées variées et roucoulements qui doivent être projetés puissamment. Un passage m’a particulièrement marqué : celui où le personnage principal semble retourner dans sa mémoire pour évoquer sa grand-mère, Téta, qui prépare le thé. Les sonorités percussives sur les mots thé, théière, Téta, tasse, etc. sont amusantes et très bien articulées par Andréanne. Une parenthèse (définie ostentatoirement en entrée et en sortie par des attaques d’une rare violence des percussions – Krystina Marcoux, excellente) qui faisait du bien dans un produit total plutôt sévère. Tel qu’indiqué plus haut, il s’agissait d’un extrait de quelque vingt minutes d’une œuvre totale qui doit en faire une quarantaine. Aucune date n’a été évoquée pour la création complète. 

Je passe maintenant au deuxième opéra de la soirée, une sorte de fable symbolique à la fois loufoque et sérieuse : Raccoon Opera, des frangines Rebecca et Rachel Gray. Oui, un opéra mettant en scène un… raton laveur comme l’un des personnages principaux. En vérité, l’animal ressemble plutôt à un symbole, celui d’une force qui nous attire vers le conformisme, un peu comme le rhinocéros de Ionesco. Mais, le livret de Rachel (Rebecca est la compositrice), ne lévite pas dans la métaphysique pour autant. Il s’agit d’une histoire assez plébéienne d’une millénariale qui en arrache dans un appart miteux de Toronto et qui en arrache encore plus avec le proprio, de toute évidence une personne viscéralement insensible. La jeune femme qui s’appelle Erin n’est pourtant pas rancunière. Elle désespère sur l’état de sa vie, mais demeure résignée, apathique. Puis, le raton laveur arrive et l’amène à se révolter, à être fâchée! L’extrait présenté hier s’est arrêté au moment où Erin, gonflée à bloc par l’animal, se crinque et se transforme émotionnellement. 

La musique de Rebecca oscille entre un lyrisme affirmé qui contraste fortement avec l’œuvre précédente. L’orchestre, de loin le plus étoffé des trois opéras de la soirée (six musiciens et un chef), offre souvent un contrepoint pointilliste et grinçant, mais pas que. À certains moments, il prend des atours plus chaleureux. C’est Raccoon qui stimule cette dualité, car c’est un personnage à la fois rassurant pour Erin, mais aussi, on le sent, dangereux et manipulateur. À quelles fins? On le saura si jamais l’œuvre a la chance d’être créée dans son entièreté. Des projections vidéo de taches de café, de spaghettis métamorphosés en visage à la chevelure ébouriffée, et autres incongruités apportent un complément visuel associé à la vie spartiate de jeune adulte en appartement (beaucoup trop cher). 

J’ai beaucoup aimé ce mariage de commentaire social actuel (la crise du logement) et de réflexion plus large sur ses répercussions émotionnelles, matérialisées par la symbolique absurdiste du raton, facteur de conformisme rageur (là aussi, très actuel) et héritier d’une riche tradition littéraire. 

La soirée s’est terminée avec la dernière des trois propositions, probablement aussi l’œuvre la plus accrocheuse et la plus attractive. Nanatasis, d’Alejandra Odgers à la musique et Nicole O’Bomsawin au livret, peut même être qualifié d’opéra ‘’pour toute la famille’’. Au programme, trois légendes abénakises, dont, on le comprendra, une seule était présentée hier. 

L’histoire est celle d’un guerrier abénaki (Kl8sk8mba) qui part vers le Grand Nord afin de résoudre l’énigme d’un hiver qui ne finit plus et qui empêche le peuple de semer et récolter de quoi survivre. Le personnage sera amené à rencontrer Pebon (l’Hiver) et à le convaincre, avec l’aide de Niben (l’Été), de lâcher prise une partie de l’année, engendrant ainsi le cycle des saisons. 

Des trois, Nanatasis est l’opéra qui a bénéficié des plus belles largesses en termes de costumes. Pebon et Niben sont très beaux, caractérisés par d’immenses visages fait de papier colorés, de rubans et autres artifices, harnachés au-dessus des chanteurs qui les interprètent. Pebon est chanté par la basse William Kraushaar, magnifique et parfaitement campé avec ce timbre riche et profond, d’une irrésistible rondeur. Odéi Bilodeau est bonne, également, en Niben. Le ténor Mishael Eusebio incarne vocalement Kl8sk8mba, qui est également doublé dans ses déplacements par une marionnette. 

La musique d’Alejandra Odgers est tonale, mélodique et accessible. Elle fait appel, adéquatement et même habilement, à des tropes associés à la musique autochtone, mais aussi à ceux de son pays d’origine, le Mexique (le personnage de Niben lui permet cela). L’orchestration est économe (une flûte et des percussions), mais bien colorée. On imagine sans mal Nanatasis partir en tournée et plaire à un très large public. D’ailleurs, c’est le seul des trois ouvrages lyriques qui possède une date de création complète, en 2025 à Montréal. J’ai très hâte et, d’après les commentaires entendus après la soirée, le public présent aussi. 

On doit remercier chaleureusement toutes les équipes derrière cet important travail de renouvellement de la chose opératique : l’organisme Musique 3 femmes, à l’origine du projet, Le Vivier et Sixtrum percussions. 

Bravo, bravo, et merci.

avant-garde / musique contemporaine

Plongée surréaliste chez Innovations en concert

par Frédéric Cardin

La Sala Rossa était assez bien garnie mardi soir (28 mai) pour la présentation du dernier concert de la saison d’Innovations en concert. Un concert aux allures de buffet dadaiste et d’art conceptuel. Quatre compositrices, trois Montréalaises et une Torontoise, présentaient autant de nouvelles œuvres conçues pour instruments acoustiques, traitement numérique et projection vidéo. La seule exception a été la pièce d’introduction de Keiko Devaux, qui s’est jouée dans l’obscurité (presque) complète. Celle-ci, écrite pour trompette à double pavillon (oui, une trompette avec deux sorties, l’une normale et droite, l’autre à angle ascendant) a constitué une fort belle entrée en matière. Devaux fait bon usage des contrastes timbraux très rapides pouvant être exécutés par cet instrument. Par exemple, l’un des pavillons peut être muni d’une sourdine et l’autre non, si bien que l’interprète peut passer d’une sonorité voilée à une autre brillante en l’espace d’une seule note. Pas besoin de changer d’instrument. La pièce qui s’intitule SADA (écho) évoque de grands espaces frappés par des résonances amplement réverbérées, évoquées autant par l’écriture instrumentale que par les manipulations numériques live. Une belle entrée en matière, empreinte d’une étrange noblesse mais aussi d’un sentiment de grandeur panoramique, soutenue en cela par les harmonies consonantes utilisées par la compositrice, et très bellement rendues par la soliste Amy Horvey.

La soirée s’est poursuivie avec une proposition radicalement différente, celle de Terri Hron, intitulée Out Loud, un opéra féministe pour interprète solo, électronique live et vidéo, d’une vingtaine de minutes – ish et divisé en deux parties. Chaque partie présente un personnage issu de l’imaginaire connu : la Titania du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, puis la Sirène du conte d’Andersen. Costumée sur scène de manière simple mais évocatrice, chaque soliste (Helen Pridmore et Jennifer Beattie, excellentes dans leurs rôles respectifs) est mise comme en abîme avec son double pré-filmé et projeté sur écran. S’ensuit un dialogue ouvert, chanté dans une langue inventée faite de clics, de roulements, de murmures et de quelques envolées lyriques de bon aloi. Sur l’écran, la ‘’traduction’’ du texte renforce l’impression d’étrangeté de ces personnages ironiquement plus ‘’réels’’, malgré leur caractère imaginaire. Le traitement de Terri Hron est résolument féministe. On comprend bien que la Titania si mal traitée par Shakespeare devient ici une femme qui réclame son droit à habiter pleinement son espace vital nocturne. Cette Reine de la Nuit version univers parallèle est appuyée par de beaux aigus perçant de l’interprète et un texte (celui de la traduction bien sûr) invitant à embrasser la poésie des ténèbres. Certains dandinements lascifs de l’interprète dans la vidéo laissent perplexes et sont pauvrement chorégraphiés, mais le propos de base est bien exprimé. 

Jennifer Beattie, mezzo-soprano dans/in Out Loud de Terri Hron (La sirène/The Siren) – cr.: Nick Jewell

La Sirène, en deuxième partie, assume elle aussi sa féminité et ne souhaite pas devenir humaine pour les yeux d’un prince insignifiant, mais plutôt parce qu’elle ‘’ne se sent pas à sa place’’ dans le monde aquatique. La musique de Hron, ni franchement atonale ni consonante, est truculente dans son utilisation d’onomatopées en partie improvisées par l’interprète. Je pense qu’une plus franche distinction sonore entre les deux contes (timbres, couleurs, rythmes, textures, peu importe) aurait été de mise, afin de mieux différencier et incarner la plongée dans deux univers narratifs bien campés dans leurs contrastes décoratifs. Reste qu’il s’agit d’une proposition très stimulante et j’irai explorer plus en profondeur la musique de cette jeune compositrice. 

La troisième proposition nous a, elle aussi, imposé un revirement à 180 degrés. La Torontoise Olivia Shortt, munie de son sax baryton et de pédales d’effets, a garroché son Makwa au public, une sorte de rage martelée sur fond de vidéo ou s’entremêlaient films de chat cabotin, de personnages maquillés, de couple queer en situations incongrues et d’animations psychédéliques. Dali et Bunuel auraient aimé. Les vociférations saxophoniques, renforcées par des loops et de la réverb’ sans ménagement, n’étaient pas aussi violentes que l’artiste l’avait laissé entendre dans son ‘’avertissement’’ au public. Une performance intense, certes, mais très dynamique et narrativement cohérente grâce aux folies surréalistes de la vidéo (ce qui est très ironique, non?). En effet, sans le côté souvent ludique de la vidéo, l’ensemble aurait pu être ennuyeux.

Nicole Lizée dans/in Saskbient/Manitobient – cr.: Nick Jewell

Le moment final de la soirée appartenait à Nicole Lizée, qui nous présentait pour la première fois Saskbient/Manitobient (un jeu de mots avec Saskatchewan, Manitoba et ambient), une peinture expressionniste pour Amy Horvey au banjo et trompette à double pavillon (un énorme boost de répertoire pour cet instrument en une seule soirée!), avec bidouillages acoustico-numériques opérés par Lizée, sur fond de vidéo évoquant les deux provinces des Prairie à travers toutes sortes d’objets et de mises en scène. Amy Horvey pinçant une clôture de barbelés dans la vidéo répondait à la même artiste live jouant de son banjo. Lizée glissant un patin jouet sur un vinyle, façon DJ, faisait écho à son double vivant manipulant son séquenceur. Coiffées avec des chapeaux ressemblant à des gerbes de blé, les deux artistes jouaient devant tout un fatras rappelant certaines icônes symboliques des provinces du centre : une clôture en bois, une vache peluche, une petite ferme, des épis de maïs dont l’épluchage servait également d’accompagnement rythmique, telle des percussions, et même des petits ballons en forme d’extra-terrestres, ceux à grosse tête et grand yeux noirs qu’on pourrait voir sur des T-shirts ‘’I Live in Area 51, But Don’t Tell Anyone’’. Là, j’ai moins compris. Y a-t-il plus d’E.T. en Saskatchewan et au Manitoba? Il faut dire que Lizée est une passionnée de science-fiction. Mais peu importe, car la proposition musicale, sans être la meilleure de la créatrice montréalaise, est assez amusante. 

Cela dit, si Saskbient/Manitobient était la tête d’affiche de la soirée, j’en suis ressorti plus impressionné par le Out Loud de Hron, mieux brassé par le Makwa de Shortt, et plus séduit par le SADA de Devaux. 

pop / punk / techno

Little Big @ Club Soda – Montréal

par Patrice Caron

Little Big s’est fait connaitre sur internet par ses vidéoclips visuellement déjantés, son humour acerbe et sa critique sociale, disons-le, punk. Le tout enrobé dans une pop électro qui peut sembler inoffensive mais qui fait son pain et son beurre à pervertir les apparences. Et difficile de se méprendre sur le discours grâce aux vidéoclips (qui comptent plus de 70 millions de vues pour certains.)

Çeci explique la composition particulière du public pour ce concert qui affichait complet depuis quelques temps. Des étudiants clubbers aux vieux punks qui boivent de la IPA, chacun y trouve son compte, même Little Big, qui semblait surpris et heureux de l’accueil que lui a réservé Montréal.

Aucune première partie, le DJ se présente seul sur scène et ça démarre sur un 10 cenne. Ilya « Ilich » Prusikin arrive en tourbillonnant et c’est parti pour 90 minutes dans le tapis. Sonya Tayurskaya s’avance et surprise, elle est très enceinte, mais Ilich va compenser amplement en se démenant sur scène, la composition visuelle jouant sur la lascivité de Tayurskaya et l’énergie punk de Ilich, soutenu par le DJ qui vient au-devant de la scène, monte sur sa table, fait de la hype, bref, ça bouge et il y a toujours quelque chose à voir. Mais ce qui m’a le plus diverti, ce sont les chorégraphies. Judicieusement placées dans la setlist, elles n’étaient pas omniprésentes mais quand elles se passaient, l’effet sur le public était palpable. Il y a bien sûr la célèbre danse de Skibidi, mais même lors de leur reprise de Blitzkrieg Bop des Ramones, on a droit à quelques mouvements synchronisés et l’intensité de la salle a monté d’un cran.

Pour la musique, on a droit à un genre d’euro-rave punk qui fait son effet sur le plancher de danse. À la limite du gabber par moment, on a droit à du gros beat accompagnés de saturations aux sources diverses (piano, guitare, internet), avec un groupe capable de garder le rythme jusqu’à la fin et qui, sans écran ou éléments de scène, en met plein la vue et les oreilles tout au long du concert. À part quelques changements de costumes, Little Big a su mettre le public dans sa poche avec son énergie, son humour et une setlist parfaitement dosée. Pas que des hits mais presque, qui aurait pu aller bien au-delà si le groupe avait voulu, le public en redemandait jusqu’à la dernière goutte de sueur.

Avec l’énergie déployée durant ces 90 minutes, on peut comprendre que c’était le temps d’aller se reposer. Et à voir le sourire du groupe devant l’enthousiasme du public, on devrait les revoir dans un avenir pas si lointain, dans une plus grande salle probablement.

Afrique

Dramane Konaté au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Dramane Konaté, originaire de Côte d’Ivoire, a commencé son voyage musical dans les rythmes vibrants des cérémonies traditionnelles à l’âge de 8 ans. En tant que soliste, il a collaboré avec des compagnies renommées en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Son talent l’a ensuite conduit à Bamako, au Mali, où il a enregistré avec des artistes tels qu’Ami Sacko et Bassekou Kouyatè. Par la suite, il a parcouru l’Allemagne, l’Autriche, la France et l’Italie au sein de la troupe Foteban, contribuant à l’album Taabali. Installé en Italie depuis 2007, Dramane partage son expertise à travers des cours de percussions et de danses africaines, tout en cultivant un style distinct et puissant. Aujourd’hui, il transmet sa connaissance des traditions de percussions ouest-africaines lors d’ateliers et de concerts, en solo ou avec son groupe Faso Foly.

Dramane Konaté, originally from Côte d’Ivoire, began his musical journey in the vibrant rhythms of traditional ceremonies at the age of 8. As a soloist, he collaborated with renowned companies in Côte d’Ivoire and Burkina Faso. His talent then took him to Bamako, Mali, where he recorded with artists such as Ami Sacko and Bassekou Kouyatè. He then toured Germany, Austria, France and Italy with the Foteban troupe, contributing to the album Taabali. Settled in Italy since 2007, Dramane shares his expertise through African percussion and dance classes, while cultivating a distinct and powerful style. Today, he passes on his knowledge of West African percussion traditions in workshops and concerts, both solo and with his group Faso Foly.
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pop-rock

BoBo OnO au MTelus

par Rédaction PAN M 360

En première partie de Galaxie.

BoBo OnO est le projet solo de Nicolas Beaudoin. Musicalement, il crée des mélodies aux sonorités pop-rock groovy, funk et psych. Une rumeur court qu’il serait peut-être le fils illégitime de Yoko Ono, qu’elle aurait laissé à Dolbeau…

BoBo OnO is Nicolas Beaudoin’s solo project. Musically, he creates melodies with groovy pop-rock, funk and psych tones. Rumor has it that he may be the illegitimate son of Yoko Ono, whom she left in Dolbeau…


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pop

Sara-Danielle au Quai des Brumes

par Rédaction PAN M 360

C’est au cœur de la tumultueuse scène musicale montréalaise que Sara-Danielle a découvert son inspiration. Ici, elle consacrait ses journées à perfectionner son art, s’immergeant dans le piano, la voix et les subtilités complexes de l’écriture de chansons. Sa musique se présente comme une tapisserie tissée des fils de ses expériences, chaque note reflétant son voyage introspectif ainsi que la réflexion de son humanité entrelacée avec le monde qui l’entoure. Elle est prévue pour sortir son premier album, ReRUN, à l’automne 2024, réalisé en collaboration avec Christian Sean Trudel, mixé par Warren Spicer (Plants And Animals, La Force, Unessential Oils), et masterisé par Philip Shaw Bova (Feist, Andy Shauf, Lake Street Dive). ReRUN promet d’être un bassin captivant d’exploration à la fois sonore et émotionnelle, avec Sara-Danielle se tenant fièrement parmi certaines de ses propres influences et artistes du genre (Charlotte Day Wilson, Olivia Dean, Jorja Smith).

It was in the heart of Montreal’s tumultuous music scene that Sara-Danielle discovered her inspiration. Here, she devoted her days to perfecting her craft, immersing herself in piano, voice and the intricate intricacies of songwriting. Her music is like a tapestry woven from the threads of her experiences, each note reflecting her introspective journey as well as the reflection of her humanity intertwined with the world around her.

She is scheduled to release her debut album, ReRUN, in autumn 2024, produced in collaboration with Christian Sean Trudel, mixed by Warren Spicer (Plants And Animals, La Force, Unessential Oils), and mastered by Philip Shaw Bova (Feist, Andy Shauf, Lake Street Dive). ReRUN promises to be a captivating pool of both sonic and emotional exploration, with Sara-Danielle standing proud among some of her own influences and artists in the genre (Charlotte Day Wilson, Olivia Dean, Jorja Smith).


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opéra

Fables et légendes – Opéra d’aujourd’hui à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Ce concert présente trois créations contemporaines des lauréates du Prix Mécénat 2022, porté par Musique 3 Femmes.

  • Je suis fille de la fille, création d’Analía Llugdar (Montréal/Argentina) et d’Emné Nasereddine, récompensée dans la catégorie «Une œuvre en français» et qui s’inspire de la poésie d’Emné Nasereddine ; 
  • Opéra en 3 légendes, création de la compositrice Alejandra Odgers (Montréal/Mexico) et la librettiste Nicole O’Bomsawin (Odanak, QC) qui évoque les contes traditionnels abénaquis. L’œuvre a été récompensée dans la catégorie «Une œuvre par des créateurs du PANDC» ;
  • Racoon Opéra, …

This concert presents three contemporary creations by the winners of the Prix Mécénat 2022, supported by Musique 3 Femmes.

  • Je suis fille de la fille, created by Analía Llugdar (Montreal/Argentina) and Emné Nasereddine, awarded in the “A work in French” category and inspired by the poetry of Emné Nasereddine;
  • Opéra en 3 légendes, created by composer Alejandra Odgers (Montreal/Mexico) and librettist Nicole O’Bomsawin (Odanak, QC), evokes traditional Abenaki tales. The work won an award in the “A work by STDP creators” category;
  • Racoon Opéra, …


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Ce contenu provient du Groupe Le Vivier et est adapté par PAN M 360.

baroque

Concert Bourgie : Sa Majes-Théotime

par Frédéric Cardin

Si je ne m’abuse, c’était la première fois que Théotime Langlois de Swarte et son Consort s’arrêtait à Montréal, dimanche dernier à la salle Bourgie. Nous souhaitons ardemment que ce ne soit pas la dernière!

Sous le thème d’un voyage à travers l’Europe dont les étapes étaient liées entre elles par le principe de la Sonate en trio, genre majeur de l’ère baroque, le (très) jeune violoniste et ses compagnons nous ont offert un programme mixte, fait de découvertes (réjouissants Dandrieu, Reali, Eccles et Veracini) et de grands succès du répertoire (Rameau et ses Sauvages, Corelli et Vivaldi et leurs Follia, Bach).

Ce qui frappe chez de Swarte, mais aussi chez ses trois amis (Sophie de Bardonnèche, violon, Hanna Salzenstein, violoncelle, Justin Taylor, clavecin) qui forment ensemble Le Consort, c’est l’autorité avec laquelle ils infusent leurs lectures de ces pièces et l’absolue conviction dans leur démarche interprétative. Celle-ci se caractérise par un souffle énergique totalement communicatif, mais qui ne vire pas à l’esbroufe. La technique est impeccable, rendant chaque note, même les plus éparpillées dans les passages virtuoses, clairement dessinée. La musicalité et la sensibilité sont palpables. Le courant est ininterrompu entre ces jeunes musiciens qui jouent ensemble depuis presque 10 ans. Et pourtant, aucun d’eux n’a plus de 30 ans, exception faite de Justin Taylor qui a un immense 32!

Si j’utilise un terme princier dans le titre de cette chronique, c’est bien pour qualifier la prestation artistique de très haute tenue que Swarte et son ensemble nous ont donnée, et pas pour qualifier une quelconque attitude hautaine. Tout au contraire, Swarte se montre sympathique sans racolage et offre quelques commentaires simples et économes, mais qui résument adéquatement les pièces jouées. Chaque membre du Consort apporte également sa contribution au micro, toujours dans cet esprit de sobriété, mais aussi de sincérité.

Le public de Bourgie a très chaudement manifesté son appréciation. Je pense qu’ils l’ont sentie et il est à espérer que cela leur donnera envie de revenir très vite (et aux programmateurs d’ici de les réinviter)!!

Afrique

Guynard Mungu au Club Ballatou

par Rédaction PAN M 360

Guynard Mungu, surnommé l’Inspecteur ou Inspecto, est un artiste natif de Kinshasa, au Congo, où la musique est profondément enracinée. Issu d’une famille où la passion musicale est partagée, il est déterminé à se démarquer dans l’industrie musicale. Malgré que personne de sa famille n’ait percé dans le marché musical, Guynard poursuit inlassablement son rêve, cherchant toujours l’opportunité de faire briller son talent et d’inscrire son nom dans l’histoire de la musique.

Guynard Mungu, nicknamed l’Inspecteur or Inspecto, is an artist born in Kinshasa, Congo, where music has deep roots. Born into a family with a shared passion for music, he is determined to make his mark in the music industry. Despite the fact that no one in his family has made it in the music business, Guynard relentlessly pursues his dream, always looking for the opportunity to let his talent shine and write his name in music history.


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latino

Forró das Andorinhas au Club Ballatou

par Rédaction PAN M 360

Forró das Andorinhas, littéralement la forró des hirondelles, est un groupe qui tire son nom de la migration des hirondelles noires au Brésil lors de l’hiver et au Canada en été. C’est une réalité qui est partagée par Forró das Andorinhas qui est né de la rencontre de musiciens originaires du Brésil, du Québec et de la Colombie, passionnés du forró pé de serra, soit le forró traditionnel. Dans les soirées dansantes, le groupe présente non seulement les rythmes les plus typiques du forró, du xote, baião, forró e arrasta pé. Le groupe utilise aussi des rythmes tels que le choro et le forró sambado qui étaient très présent dans le forró traditionnel qui sont tombés hors d’usage en fin de 20e siècle.

Forró das Andorinhas, literally the forró of the swallows, is a group that takes its name from the migration of purple martins to Brazil in winter and to Canada in summer. It’s a reality shared by Forró das Andorinhas, born from the meeting of musicians from Brazil, Quebec and Colombia, passionate about forró pé de serra, or traditional forró. At dance parties, the group presents not only the most typical forró rhythms, xote, baião, forró e arrasta pé. The group also uses rhythms such as choro and forró sambado, which were very much a part of traditional forró but fell out of favor at the end of the 20th century.


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pop / R&B

KALLITECHNIS au Centre Phi

par Rédaction PAN M 360

KALLITECHNIS est une autrice-compositrice-interprète, productrice et danseuse montréalaise. Son œuvre, exprimant ses convictions, a été acclamée par Complex, Highsnobiety, Okayplayer, CBC, VICE, HYPEBAE, Clash et bien d’autres. Connue pour sa voix chaude et mélodieuse et ses textes introspectifs, le son de KALLI est tel qu’il est présenté: coloré.

KALLITECHNIS is a Montreal-based singer-songwriter, producer and dancer. Her conviction-driven work has been acclaimed by Complex, Highsnobiety, Okayplayer, CBC, VICE, HYPEBAE, Clash and many others. Known for her warm, melodious voice and introspective lyrics, KALLI’s sound is as she presents it: colorful.


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classique

L’OSM présente Bal d’une nuit d’été ÉCLATÉ – DUO à la Maison symphonique

par Rédaction PAN M 360

L’Orchestre symphonique de Montréal a le plaisir de vous convier à son événement-bénéfice annuel majeur, Le Bal d’une nuit d’été, qui se tiendra le jeudi 6 juin 2024 à la Maison symphonique de Montréal. Cette soirée prestigieuse, placée sous la présidence d’honneur de Monsieur Éric Martel, président et directeur général de Bombardier, vous réserve une expérience inoubliable.

The Orchestre symphonique de Montréal is pleased to invite you to its major annual benefit event, Le Bal d’une nuit d’été, to be held on Thursday, June 6, 2024 at the Maison symphonique de Montréal. This prestigious evening, under the honorary presidency of Mr. Éric Martel, President and CEO of Bombardier, promises an unforgettable experience.


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Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

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