jazz / post-bop

Festival International de Jazz de Montréal : Avishai Cohen Trio with symphony orchestra à la Maison symphonique

par Rédaction PAN M 360

Un spectacle mettant en scène le dynamique trio d’Avishai Cohen — contrebasse, batterie et piano —, enrichi par l’intégration sophistiquée et légitime d’un orchestre symphonique qui ajoutera une dimension additionnelle à sa sonorité distinctive.
Vous pourrez entendre des compositions de jazz contemporain et de musique du monde, des chansons traditionnelles hébraïques et ladino orchestrées, ainsi que des œuvres classiques, le tout, avec des arrangements qui couvrent des configurations pour solo, trio et orchestre complet.
Le résultat sera une expérience musicale exaltante, à la fois intime et percutante. Laissez-vous emporter par la beauté de la musique et perdez-vous dans le monde qu’Avishai Cohen et tous les musiciens ont créé pour vous.

A performance featuring the dynamic core trio of Avishai Cohen — double bass, drums, and piano — enhanced by the sophisticated, legitimate integration of a symphonic orchestra that lends an added dimension to their distinctive sound.
You will hear contemporary jazz and world music compositions, orchestrated traditional Hebrew-Ladino songs, as well as classical works — with all arrangements covering configurations for solo, trio, and full orchestra.
The result is an exhilarating musical experience, intimate yet with high impact! Let yourself be carried away by the beauty of the music and lose yourself in the world that Avishai Cohen and all the musicians have created for you.

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chant lyrique / classique occidental

Fleuranne Brockway, grande lauréate de Voix 2025 au CMIM

par Alexandre Villemaire

Ils étaient 348 à avoir appliqué l’automne dernier. De ce nombre, 24 concurrents ont été sélectionnés pour au terme de 11 jours d’épreuves vocales, pour n’être que dix demi-finalistes, puis cinq à tenter de rafler les grands honneurs. Devant un parterre à la Maison symphonique bien remplie, c’est la mezzo-soprano australienne, originaire de Perth, Fleuranne Brokcway qui a remporté les grands honneurs de l’édition Voix 2025 du Concours musical international de Montréal.

Après avoir débuté son épreuve avec l’air « Près des remparts de Séville » extrait de l’opéra Carmen de Bizet, qui avait commencé avec un léger grain dans la voix, c’est surtout dans sa musicalité et sa forte présence scénique que la jeune chanteuse originaire de Perth s’est illustrée. L’air des lettres de Werther de Massenet a été dressé tout en finesse et avec émotion alors que l’air de Roméo « Se Romeo t’uccise un figlio » tiré de l’opéra bel cantiste I Capuleti e Montecchi a mis en évidence l’étendu de son registre avec des graves appuyés et des aigus agiles et lyriques, comme en témoignent la cavatine concluant l’air. D’une valeur de plus de 75 000$, le 1er prix comprend un montant en argent de 30 000 $ offert en partenariat avec la Ville de Montréal, une bourse de développement de carrière Joseph-Rouleau d’une valeur de 40 000 $ offerte en partenariat avec la Fondation Azrieli; le Prix Aria de l’Opéra de Montréal d’une valeur de 5 000 $ offert en partenariat avec l’Opéra de Montréal et le Prix de l’Opéra de Montréal, soit un engagement pour un rôle dans un opéra dans la programmation subséquente de l’Opéra de Montréal.

Fortement ovationné, à la fois pour son programme audacieux et son timbre puissant, le seul ténor de cette finale, le Sud-Coréen Junho Hwang a entre autres livré l’air de Rodolfo de La bohème « Che geliba manina » avec un caractère incarné et un impressionnant contre-ut ainsi que l’air « Il était une fois à la cour d’Eisenach » fameux numéro des Contes d’Hoffmann plein d’espièglerie. Il s’est mérité la deuxième prix Pierre-Péladeau et Raymonde-Chopin d’une valeur de 25 000 $, comprenant un Prix en argent de 15 000 $ offert en partenariat avec Québecor et une bourse de développement de carrière Joseph-Rouleau d’une valeur de 10 000 $ offerte en partenariat avec la Fondation Azrieli.

Theodore Platt, baryton originaire du Royaume-Uni s’est quant a lui vu décerné le troisième prix comprenant un montant en argent de 10 000 $ offert en partenariat avec Stingray Classica et une bourse de développement de carrière Joseph-Rouleau d’une valeur de 10 000 $ offert en partenariat avec la Fondation Azrieli, pour un total de 20 000$.

Notons que Platt a été celui chez qui on pouvait déceler et un programme conçu de manière organique. Après « O vin dissipe la tristesse » du Hamlet d’Ambroise Thomas, il a enchainé avec une œuvre pour orchestre «  Ich atmet’einen linden Duft » extrait du cycle Rückert-Lieder de Gustav Mahler. Cette délicate mélodie a offert un moment de plénitude et de calme avant d’interpréter la très exigeante chanson d’amour « Ja vas lyublyu » (Je t’aime) extrait de l’opéra Pique Dame de Tchaïkovski. 

Comparable à Fleuranne Brockway  en termes de présence scénique, la soprano russe Julia Muzychenko-Greenhalgh, à offert un programme avec des traits virtuoses qui mettaient en valeur son agilité vocale, notamment dans l’air de Marfa « Ivan Sergeich, khochesh’, v sad poydyom? » tirée de La Fiancée du Tsar de Rimski-Korsakov ou encore le fameux Sempre Libera de La traviata de Verdi. Elle s’est cependant battue à un certain moment, surtout dans les passages le plus aigus, avec une certaine tension dans la voix. Ceci ne l’ a pas empêché de bien performer, mais a certainement freiné son potentiel expressif. Yewon Han de la Corée-du-Sud c’est quant à elle illustré dans une fine exécution de « Chacun le sait, chacun le dit » de La Fille du régiment de Donizetti, « Una voce poco fa » d’Il barbiere di Siviglia Rossini et « Ah! non credea mirarti » de La sonnambula de Bellini.

Malgré des performances honorables, les deux sopranos n’ont pas été retenus au classement final. Elles ont chacune reçu une bourse de 3000$.

Parmi les prix spéciaux à avoir été remis lors de cette soirée, la soprano française Fanny Soyer s’est vue octroyé le Prix du public ICI Musique d’une valeur de 5000$ ainsi que le Prix de la Résidence UdeM-McGill en piano -art vocal d’une valeur de 7500$. Avec ce prix, la jeune chanteuse sera amenée à travailler avec six jeunes étudiant·es de ce programme en accompagnement d’art vocal, en plus de présenter un récital dans le cadre de la résidence.

La soprano canadienne Arianne Cossette s’est quant à elle vu remettre le Prix André-Bourbeau de la meilleure artiste canadienne d’une valeur de 5 000 $ ainsi que le Prix de l’Observatoire québécois d’art lyrique d’une valeur de 1 000 $.

Le jury international.qui a évalué les performances de chacun est chacune des concurrents·es durant ces onze jours de concours était composé de membres reconnus mondialement pour leur expertise et leur expérience : Harolyn Blackwell, Iain Burnside, Étienne Dupuis, Anthony Freud, Roberto Mauro, Christina Scheppelmann et Delores Ziegler. Il était présidé par la soprano canadienne Adrianne Pieczonka.

Après une édition Voix 2025 haute en couleur, l’invitation est déjà lancée par le dynamique duo qu’est Chantal Poulin et Shira Gilbert, respectivement directrice générale et directrice artistique du CMIM, pour la prochaine édition 2026 qui sera dédiée au violon. La semaine du 27 mai au 4 juin 2026 est, assurément, déjà inscrite à notre agenda.

crédit photo : Tam Photography

chant lyrique / classique

Concours musical international de Montréal : Demi-finale du CMIM

par Rédaction PAN M 360

La compétition s’intensifie et le niveau de performance s’élève! À l’issue d’une première épreuve intensément disputée, les dix demi-finalistes se retrouvent sur la scène de la Maison symphonique de Montréal pour la demi-finale. Retrouvez vos airs favoris chantés par les meilleurs interprètes de la nouvelle génération aux côtés de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), l’orchestre officiel du CMIM, sous la direction du chef de renommée mondiale, Patrick Summers.
À cette étape, les concurrents et les concurrentes doivent présenter un programme de trois airs d’une durée maximale de 18 minutes de musique. Celui-ci doit comprendre un air d’oratorio, deux airs d’opéra ou d’œuvres avec orchestre. Le tout doit être interprété dans au moins deux langues différentes.
Venez découvrir qui sont les talents qui se rendront jusqu’à cette étape captivante!

The competition is heating up and the performance standard is rising even higher! After an intensely contested first round, the ten semifinalists will take to the stage at the Maison symphonique de Montréal for the Semifinal. Enjoy the thrill of your favourite arias performed by the finest singers of the new generation alongside the Orchestre symphonique de Montréal (OSM), the official orchestra of the CMIM, under the direction of world-renowned conductor Patrick Summers.
At this exciting stage of the competition, singers must present a program of three arias lasting no more than 18 minutes. The program must include one oratorio aria and two opera arias or orchestral works, and be performed in at least two different languages. Reserve your place or one of our packages now for an unforgettable musical and emotional experience in the company of exceptional singers.
Enjoy an unforgettable musical and emotional experience in the company of exceptional singers.

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classique moderne / classique occidental / musique traditionnelle sud-africaine

L’OSM et Abel Selaocoe : de ces soirées où l’on aimerait suspendre le temps

par Judith Hamel

L’OSM nous offre parfois des cadeaux. Des moments de communion inattendue comme c’était le cas le 22 mai dernier. Le programme du concert mettait avant tout de l’avant la pièce conclusive Roméo et Juliette, mais c’est surtout le voyage pour s’y rendre qui fut porteur de sens. 

Le concert s’est ouvert avec Ma mère l’Oye de Maurice Ravel, sous la direction expressive et précise de la cheffe Xian Zhang. Cette suite de contes musicaux a permis à plusieurs musicien·nes d’être mis de l’avant en tant que solistes. Dans Les entretiens de la Belle et de la Bête, le fameux solo de contrebasson, incarnant la Bête maladroite, a été brillamment interprété par Michael Sundell avant que le glissando désenchanteur de la harpe le transforme en prince. 

Puis, est entré en scène Abel Selaocoe pour interpréter Four Spirits qui évoque la communauté de Sebokeng où il a grandi, accompagné de l’orchestre et du multipercussionniste Bernhard Schimpelsberger. Selaocoe est un violoncelliste et chanteur d’origine sud-africaine apportant avec lui un bagage musical impressionnant. 

Par un recours inventif aux techniques de jeu étendues, il explore en profondeur les potentialités rythmiques, mélodiques, mais surtout timbrales de l’instrument qu’il met au service de l’expressivité. Avec son violoncelle, Selaocoe parvient à convoquer une pluralité de timbres et de fonctions : l’instrument devient tour à tour l’écho rythmique de sa voix, un double vocal, ou se rapproche d’un luth ou d’une guitare. Il se fait tantôt accompagnateur, tantôt porteur d’envolées lyriques, et assure le prolongement sensible de son corps. 

Pour sa voix, que dire… Déjà, que l’amplification bien dosée dans la Maison Symphonique met de l’avant l’étendue de ses jeux vocaux et permet d’assurer la grandeur de sa créativité et de ses expressions dynamiques. Encore là, il mélange plusieurs traditions, en insérant dans un solide contrôle vocal des doux chants de langues sotho du sud et en zulu et des chants gutturaux qui emplissent acoustiquement la salle. Ensemble, le violoncelle et la voix permettent d’exprimer les textes inspirés avec une gamme d’émotions dédoublée. 

Du quatrième mouvement, célébrant l’esprit de collectivité, sont sortis un timide murmure puis un chœur composé du public. Après une longue ovation, Selaocoe est revenu sur scène pour offrir un dernier air dédié à l’instant présent. Il nous rappelle que si nous n’avons pas su faire ce qu’il fallait hier, il est encore temps de le faire aujourd’hui. Et un dernier chœur se forma… 

En deuxième partie, retour aux classiques avec des extraits des deux premières suites de Roméo et Juliette de Prokofiev. Une œuvre qui on l’imagine a été jouée des centaines de fois par les musicien.nes, mais qui ne manque pas d’être agréable à entendre. Si l’interprétation n’a pas été la plus marquante de la soirée, elle n’en demeurait pas moins efficace. Entre les solides éclats de Pierre Beaudry au trombone basse et les envolées dramatiques portées par Zhang, le public y a trouvé son compte. 

Une soirée où la nouveauté et le déjà connu s’alterne et permet au public de ressentir les émotions sincères. En espérant que Selaocoe nous revienne vite ! 

Il y a des soirs comme celui-là qu’on aimerait déjà revivre bientôt. 

crédit photo : Antoine Saito

classique / post-romantique

OSM : Le chant de la terre de Mahler par Payare

par Rédaction PAN M 360

La rencontre inédite entre la musique de Mahler et la création d’une œuvre pour voix et orchestre en langues autochtones promet une fin de saison mémorable! Face à fragilité de l’existence humaine, le renouvellement perpétuel de la nature alimente le rêve d’immortalité des humains. Traitée par Mahler dans Le chant de la terre, cette thématique trouvera un écho dans une œuvre composée et écrite par des artistes autochtones, allochtones et métis rendant hommage à la vie et à la Terre. Ce concert hors du commun clôturera une saison 2024-2025 prometteuse!

An unprecedented convergence between the music of Mahler and the premiere of a work for voices and orchestra sung in Indigenous languages will make for a memorable season finale! Faced with the fragility of human existence, the perpetual renewal of nature has nurtured the dream of immortality in humans. This theme, depicted by Mahler in Das Lied von der Erde, will be echoed by a work composed and written by Indigenous, non-Indigenous, and Métis artists paying homage to life and to the Earth. An extraordinary concert that will bring a promising 2024-2025 season to a close!

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période romantique

Atteindre le ciel : le défi de Francis Choinière pour finir la 10e saison de son OPCM

par Frédéric Cardin

Il y avait finale et première d’un seul tenant hier soir à la Maison symphonique de Montréal : l’Orchestre Philharmonique et Choeur des Mélomanes (OPCM) terminait sa saison (la dixième de son existence) avec une première interprétation à vie d’une symphonie de Mahler, en l’occurrence la deuxième, ‘’Résurrection’’. Le chef Francis Choinière l’avait choisie pour sa beauté et sa magnificence, lui permettant ainsi de mettre en relief les capacités de son orchestre. La soprano Sarah Dufresne et la mezzo Allyson McHardy se joignaient à l’ensemble pour les courtes mais belles lignes lyriques des quatrième et cinquième mouvements de l’œuvre.

REGARDEZ L’ENTREVUE AVEC FRANCIS CHOINIÈRE À PROPOS DE LA SYMPHONIE RÉSURRECTION DE MAHLER. 

Francis Choinière dirige de façon posée, sans les effluves de ses collègues montréalais, Rafael Payare et Yannick Nézet-Séguin, ou encore l’historique Bernstein, un modèle en soi. Cela induit une attention à la clarté presque cristalline des lignes et des contrastes, nombreux, de la partition. Là où un Bernstein crée une viscéralité prenante, Francis dessine des portraits précis et plus réfléchis. Ce qui n’empêche pas l’atteinte de tutti impressionnants et efficaces lorsqu’ils sont nécessaires. 

J’ai particulièrement apprécié la caractérisation qu’il a donnée aux cordes, très belles et riches de tempérament. Chapeau à la première chaise de l’orchestre, la violoniste Mary-Elizabeth Brown, qui a effectué des solos vibrants et très chantants. 

Le deuxième mouvement, andante moderato, avait une belle tenue pastorale et débonnaire. Même chose pour le Scherzo (troisième mouvement), avec un ‘’allant’’ de danse bien tenu. 

Urlicht, ce moment de grâce (quatrième mouvement) nous a donné l’occasion d’apprécier la mezzo McHardy dans une projection sonore un tantinet sombre pour les besoins de la partition, mais donné dans un très agréable raffinement tonal et esthétique. 

Le mouvement final et ses nombreuses pauses dynamiques est un redoutable morceau à attacher, car il faut s’assurer que la fluidité de la ‘’montée’’ vers la lumière finale, qui s’amorce ici et se termine au mouvement suivant, ne s’en trouve pas diminuée et rendue moins pénétrante par ces fréquents arrêts. Ceux-ci doivent apparaître comme de simples respirations dans une ascension spirituellement continue, et ce malgré les changements de textures et d’affects. Je dois rapporter que, en écoutant furtivement quelques commentaires du public après le concert, cet aspect de l’œuvre n’a peut-être pas été parfaitement compris par tous. Si je n’ai pas senti, moi-même, l’irrémédiabilité de cette ascension pendant le déploiement du mouvement, la finale chorale a fini par réconcilier le propos avec l’objectif. En effet, Francis Choinière a mené ses quelque 200 musiciens à une apothéose qui a (encore des commentaires glanés dans le public) donné des frissons à bien des personnes présentes, votre humble serviteur compris. Ça valait la peine de s’y rendre car ce grand tutti avait du panache! Le ciel a été atteint, même s’il a bien failli attendre. 

Je souhaite noter, en bon critique qui doit chipoter sur des détails techniques, le manque de finition technique et esthétique des trompettes et des cors dans plusieurs passages délicats. Si on veut rejouer du Mahler, il faut absolument fignoler cet aspect. 

En tout et partout, une belle incursion chez Mahler par un très jeune orchestre qui montre son aptitude à jouer ce répertoire exigeant. Il aura tout le temps de peaufiner les détails et d’en offrir d’autres bientôt à son public, souvent nouveau venu à ce répertoire. Celui-ci, considérant sa réaction, a apprécié l’expérience et reviendra dans l’avenir.

Merci Francis et l’OCPM pour construire le public de demain de si belle façon. 

chant lyrique / classique

Concours musical international de Montréal : Grande finale du CMIM

par Rédaction PAN M 360

L’heure est venue pour les cinq finalistes sélectionnés à la demi-finale par le prestigieux jury du CMIM de se mesurer à leurs pairs.
À cette étape cruciale du Concours, les chanteurs et chanteuses doivent démontrer toute l’étendue de leur technique et de leur expressivité à travers un programme d’une durée maximale de 18 minutes incluant trois airs extraits d’opéras ou d’œuvres orchestrales, interprétés dans au moins deux langues différentes.
Pour cette ultime épreuve, les finalistes ont le privilège de se produire aux côtés de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), l’orchestre officiel du CMIM, sous la direction du renommé chef d’orchestre Patrick Summers. Ce moment décisif culminera en fin de soirée avec l’annonce des lauréats et des gagnants des prix spéciaux lors de la cérémonie de clôture.
Qui remportera le prestigieux titre de grand lauréat ou grande lauréate de Voix 2025? Venez encourager vos favoris et vivre en direct, depuis Montréal, l’émergence de futures célébrités internationales!

The time has come for the five finalists selected by the prestigious CMIM international jury during the semifinal to distinguish themselves from their peers.
At this crucial final stage of the competition, singers must demonstrate the full extent of their technique and expressiveness in a program lasting no more than 18 minutes, including three arias drawn from the opera or orchestral repertoire and performed in at least two different languages.
For this final round, the five finalists have the privilege of performing alongside the Orchestre symphonique de Montréal (OSM), under the direction of renowned conductor Patrick Summers. This decisive moment will culminate at the end of the evening with the announcement of the laureates and the winners of the special prizes at the closing ceremony.
Who will win the prestigious title of Grand Laureate of Voice 2025? Come and cheer on your favourites and experience the emergence of future international stars live from Montreal! Don’t miss this exceptional event.

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pop orchestrale

OSM | Le retour magistral de Half Moon Run à la Maison… symphonique

par Marilyn Bouchard

Les 15 mai à la Maison symphonique avait lieu la dernière de 3 représentations de ce retour de Half Moon Run auprès de l’Orchestre symphonique de Montréal sous la direction d’Adam Johnson.

La soirée a commencé sur Everyone’s Moving Out East, richement accompagnée par la totalité de l’orchestre. La planante 9beat  a suivi au rythme des percussions brillamment enrichies, auxquelles se sont ajoutées délicatement les chœurs féminin et les violons, amplifiant la lumière de l’épopée musicale, qui s’est terminée nettement au moment du climax, sous les acclamations de la foule. 

On est redescendus pour Goodbye Cali, avec les gars qui se promenaient sur la scène avec de grandes enjambées au rythme de la promenade et qui s’est terminée sur les partitions de piano qui s’entrelaçaient, versant dans le jazz.  Crawl Back In a ensuite ouvert, tout en douceur, seulement à la guitare sèche et à la voix appuyés par les violons, évoluant rapidement vers plus de complexité. On s’est retrouvé suspendus pour un moment dans le temps avec eux.

Tout de suite après, moment fort de la soirée, How Come My Body, une de mes préférées, est devenue complètement déchaînée avec les percussions et les contrebasses qui alourdissaient l’atmosphère et les chanteuses venant densifier les refrains. 

Razorblade et Loose Ends ont été présentées de manière entraînante et rythmée où les cuivres et plus particulièrement le trompettiste solo Paul Merkelo, pouvaient investir tout leur espace.  You won’t (look me in the eyes)  était vraiment bien accompagnée par les violons, nous surprenant avec un magnifique solo de Marianne Dugal notamment, et enveloppée par les harmonies vocales féminines alors que l’atmosphérique Another Woman s’est presque rapprochée du rock progressif/alternatif de Muse avec l’orchestre et une abondance de staccatos. On a une droit à une version riche et profonde d’ It’s true, sur laquelle les contrebasses ont décuplé le potentiel dramatique de la chanson, ainsi qu’à celles de Grow Into Love et Then Again ornées de violons qui se superposaient, entre pizzicatos et legatos qui remplissaient les airs.

L’attendue Full Circle s’est amorcée au rythme des percussions savamment exécutées par Serge Desgagnés, il faut dire que c’était la chanson parfaite pour mettre en lumière cet angle de l’arrangement orchestral et a vite progressé vers une des orchestrations les plus magistrales de la soirée.Call me in the afternoon, accueillie chaleureusement par le public, s’est quant à elle distinguée par son duo de guitares électrisant au devant de la scène. Se sont ensuite enchaînées  I can’t figure out what’s going on  et She wants to know you can let go, débutant sur une introduction de flûtes et de hautbois, rapidement accompagnés par les autres vents, qui n’était pas sans rappeler Tchaïkovsky. Le rappel,  Sun leads me on ,  a terminé magnifiquement la soirée en commençant avec Devon, Conner et Dylan qui sont montés trouver le chef sur la plateforme centrale afin de livrer en choeur, autour du même micro, la dernière chanson. Ils ont progressivement été joints par les chanteuses, les flûtes, haut-bois et clarinettes pour un crescendo final qui nous a laissé avec la tête remplie de musique.
Tout au long du spectacle, les arrangements sensibles et remarquables de Blair Thompson ont délicatement fait briller les points forts des compositions d’Half Moon Run. Un spectacle senti, bien calculé et extraordinairement bien exécuté, conduit de main de maître par Adam Johnson. Si vous n’y étiez pas, vous avez manqué un MOMENT

Crédit photo : Antoine Saito

classique / folk-rock / indie pop

OSM : Le retour d’Half Moon Run à l’OSM

par Rédaction PAN M 360

La première rencontre musicale entre le célèbre groupe montréalais Half Moon Run et l’OSM fut remarquable et mémorable. Les artistes se donnent à nouveau rendez-vous sur la scène de la Maison symphonique pour une expérience musicale inédite et originale. Venez vibrer au son des harmonies vocales uniques de Devon Portielje, Conner Molander et Dylan Phillips, sous la direction d’Adam Johnson!

The celebrated Montreal band Half Moon Run’s first appearance with the OSM was an outstanding and memorable event. The band’s artists reconvene onstage at the Maison symphonique to deliver a new and inventive musical experience. Enjoy the sounds of unique harmonies as sung by Devon Portielje, Conner Molander and Dylan Phillips, under the direction of Adam Johnson!

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chant choral / classique occidental / jazz vocal / période romantique

Ensemble ArtChoral | Belles et éclectiques festivités

par Alexandre Villemaire

Le soleil avait mis ses plus beaux atours pour la fête des Mères et pour le dernier concert de saison de l’Ensemble ArtChoral, nommé de façon appropriée Summertime. Au vu de la température extérieure, c’était également sous le signe des festivités que ce concert était donné.

Fidèle à l’habitude programmatique qui a guidé l’ensemble de cette saison, Matthias Maute, proposait des œuvres qui évoquaient la belle saison, le plaisir, et la plénitude de la nature qui retrouve ses couleurs, mais avec de petits détours éclectiques, où l’on va de la musique baroque et romantique en passant par la comédie musicale et le théâtre musical. Nous disions donc que c’est sous le signe de la fête que le concert se donnait et que le public a été accueilli. D’abord à l’entrée de la Maison symphonique par la Fanfare de l’Ensemble ArtChoral puis lorsque les chanteurs et chanteuses ont fait leur apparition sur scène. Ils se sont joints à l’accord de la fanfare pour enchaîner immédiatement avec l’Hymne des chérubins de Tchaïkovski. Dans une dynamique et une esthétique plus contemporaine, les Deux études de la compositrice serbo-canadienne Ana Sokolovic étaient tout à fait emblématiques du style de celle-ci qui aime travailler les couleurs et les textures de la voix humaine. Ainsi, les pupitres entonnent différents sons et onomatopées sur des notes répétées créant des textures sonores aux timbres colorés; un exercice stylistique qui n’est pas aisé, mais qui a été exécuté avec une grande précision, amenant un fort élément de contraste dans le programme.

Également digne de mention est l’honorable performance du Grand Chœur, ensemble ad hoc composé de bons choristes amateurs, sur leurs trois pièces au programme avec ArtChoral, l’éthéré Muusika de l’estonien Pärt Uusberg, le rythmé et jazzé Love is here to stay de George Gershwin et l’élégante The Rose du norvégien Ola Gjeilo. Les choristes étaient disposés dans les extrémités des premières rangées du parterre de la Maison symphonique. En étant intégré de cette façon au public, le chœur a conféré une dimension familière au concert en plus de donner à l’auditeur à proximité l’occasion d’entendre le détail des différentes lignes vocales.

En plus de la participation du Grand Chœur, deux solistes se sont joints à la fête, toujours accompagnés par ArtChoral : le ténor Gideon Zelermyer et la soprano Karina Gauvin. Cantor de la synagogue Shaar Hashomayim, Zelermyer ont interprété les chants Michta l’David de Raymond Goldstein et Min Hametzar de Jacques Fromental-Halévy qui ont respectivement apporté avec leur interprétation sentie un esprit de recueillement et de gaieté aux accents folkloriques. Karina Gauvin a présenté un répertoire essentiellement fauréen dont les deux arrangements pour voix solo et chœur des mélodies Lydia et Mai, nous ont plu pour leur côté évanescent et serein renforcé par la présence des autres voix. Elle a conclu sa présence par un détour sur le nouveau continent, avec l’interprétation de Somewhere de West Side Story de Leonard Bernstein. Des extraits du répertoire de Bernstein et Gershwin complétaient le programme qui s’est conclu par l’éponyme Summertime de Porgy and Bess, venant ainsi boucler la boucle thématique de ce concert et de cette saison de l’Ensemble ArtChoral

Ce concert était également l’occasion de souligner et d’annoncer la création d’un capital permanent de 111 000 000$ pour la culture à travers le programme culturel Mécénat Musica. La pianiste Meagan Milatz, qui accompagne ArtChoral, et co-directrice artistique de l’organisme HausMusique ainsi que la mezzo-soprano Kristin Hoff, co-fondatrice de Musique 3 Femmes se sont chacune vues décerner le Prix Goyer Mécénat Musica 2025-2028, l’un des plus importants au monde pour musicien classique émergent collaboratif, d’une valeur de 125 000$. Une autre raison de poursuivre les festivités!

crédit photo : Tam Lan Truong

classique

OSM : L’OSM joue Rachmaninov et Amy Beach

par Rédaction PAN M 360

La virtuosité pianistique de Rachmaninov était légendaire et elle transparaît particulièrement dans son Concerto no 3 avec lequel Marie-Ange Nguci, étoile montante du piano, fera ses débuts à l’OSM. S’inspirant des folklores irlandais, écossais et anglais, Beach rend hommage à la diversité des cultures étatsuniennes dans sa symphonie «Gaélique». Avec cette œuvre aux teintes orchestrales chatoyantes, Beach s’affirme comme compositrice d’envergure.

Rachmaninoff’s pianistic virtuosity was legendary, a fact he made markedly obvious in his Piano Concerto no. 3, in which rising star Marie-Ange Nguci will make her OSM debut. Drawing on Irish, Scottish, and English folklore, Amy Beach’s Gaelic Symphony celebrates an array of diverse cultural legacies in the United States, and with this sumptuously orchestrated work she established herself as a composer of stature.

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hommage / jazz

Gala du centenaire d’Oscar Peterson – Canadiana Suite à la Maison symphonique

par Rédaction PAN M 360

Gala du centenaire d’Oscar Peterson : Canadiana Suite, avec l’Oscar Peterson Centennial Quartet et Jazz Orchestra sous la direction de John Clayton.
Dans le même édifice où le grand Oscar Peterson a donné son dernier concert inoubliable à Montréal, 21 ans plus tard, le Festival International de Jazz de Montréal et les coproducteurs Jim Doxas et Céline Peterson commémoreront fièrement le 100e anniversaire de Peterson avec une soirée de musique célébrant la carrière de près de sept décennies de l’un des trésors nationaux les plus aimés du Canada.
L’Oscar Peterson Centennial Quartet – Robi Botos, Mike Downes, Jocelyn Gould et Jim Doxas – ouvrira la soirée avec des sélections tirées du vaste catalogue de musique originale de Peterson, ainsi que quelques standards de jazz que les fans d’OP écoutent depuis des décennies. Après cette prestation, l’OPCQ sera rejoint par l’Oscar Peterson Centennial Jazz Orchestra et son directeur invité spécial, le bassiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre John Clayton, lauréat d’un GRAMMY. La Maison symphonique sera ensuite remplie des sons de la bien-aimée Canadiana Suite de Peterson (arrangée par John Clayton), qui célèbre elle-même son 60e anniversaire cette année.
La soirée se terminera par un concert final très spécial et la remise du prix Oscar Peterson de cette année par Céline Peterson et un invité surprise.

Oscar Peterson Centennial Gala: Canadiana Suite, featuring the Oscar Peterson Centennial Quartet & Jazz Orchestra, directed by John Clayton.
In the same building where the great Oscar Peterson performed his last unforgettable concert in Montreal, 21 years later, the Festival International de Jazz de Montréal and co-producers Jim Doxas and Céline Peterson will proudly commemorate the occasion of Peterson’s 100th birthday with a full evening of music celebrating the nearly 7-decade career of one of Canada’s most beloved national treasures.
Featuring a performance from the Oscar Peterson Centennial Quartet — Robi Botos, Mike Downes, Jocelyn Gould, and Jim Doxas — the evening will open with selections from Peterson’s extensive catalogue of original music as well as a few of the jazz standards that OP fans have been listening to for decades. Following this performance, the OPCQ will be joined by the Oscar Peterson Centennial Jazz Orchestra and very special guest director, GRAMMY Award-winning bassist, composer, arranger, and bandleader John Clayton. Maison symphonique will then be filled with the sounds of Peterson’s beloved Canadiana Suite (arr. John Clayton), which itself is celebrating its 60th anniversary this year.
The evening will conclude with a very special finale performance and the presentation of this year’s Oscar Peterson Award from Céline Peterson and a surprise guest.

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