classique / jazz / pop / pop orchestrale / trad québécois

Scintillante magie de Noël, de l’OM… et d’Antoine Gratton!

par Frédéric Cardin

Loin de moi l’idée, par ce titre, de diminuer la qualité des prestations offertes hier par les artistes invités lors du (désormais) classique concert de Noël éclectique de l’Orchestre métropolitain et Yannick Nézet-Séguin. Mélissa Bédard en impose dans Glory Alleluia et le Minuit, chrétiens. Sa voix de contralto ample et très juste, sans fioritures inutiles, s’est agréablement démarquée. Kim Richardson fait de même avec d’autres classiques comme Noël blanc ou I’ll be Home for Christmas. Et puis la sensation lyrique de l’heure, Élizabeth St-Gelais nous a offert les Anges dans nos campagnes et un Sainte Nuit (en innu) plutôt réussis. Un très beau duo avec Michel Rivard aussi, avec un Gens du pays bien senti. Ce dernier a également offert C’est dans la famille, initialement un peu fragile, mais authentique. 

Taurey Butler, M. Charlie Brown Christmas à Bourgie, avec les excellents Wali Muhammad à la batterie et Morgan Moore à la contrebasse, y est allé de jolies envolées jazz au piano (pas de Charlie Brown, cela dit. C’est réservé pour l’autre salle) dans quelques titres traditionnels du répertoire, et le violoniste trad David Boulanger nous a lancé un très agréable Petit concerto pour Carignan et orchestre d’André Gagnon, avec Oleg Larshin, premier violon de l’OM. Contrastes bien maîtrisés entre les solos ‘’classiques’’ de Larshin et trad de Boulanger, échos modernes de Yehudi Menuhin et de Jean Carignan, pour qui l’œuvre a été composée. Un vrai chef-d’œuvre miniature, qui était accompagné par un autre incontournable de Dédé : un extrait de son album Noël de 1992, la chaleureuse et doucement mélancolique Ronde des bergers. Je n’avais jamais porté attention à ce détail auparavant, mais les solos de cor y sont redoutables! Même le toujours parfait Louis-Philippe Marsolais l’a appris à ses dépens (Oh, à peine un accroc. Mais dans son cas, c’est rarissime). Bien entendu, la finale a été assurée par tout le monde en même temps, communion indispensable qui s’est incarnée par le classique de Beau Dommages/Michel Rivard : 23 décembre. Grande réussite rassembleuse écuménique à l’image du Québec à la fois ‘’de souche’’ et coloré par sa diversité moderne. Bravo. 

Bref, tout le monde était à la hauteur, et plus encore. La bonne humeur régnait, Yannick dirigeait avec son habituel pep, les musiciens de l’OM souriaient amplement, la scène et la Maison symphonique dans son ensemble brillaient de mille couleurs, dans une ambiance molletonnée et invitante. Chapeau bas, donc. Mais, la raison pour laquelle je tenais à inscrire le nom d’Antoine Gratton dans mon titre, c’est que le lien suprême entre tous les morceaux, toutes les prestations, tous les styles musicaux évoqués dans cette messe laïque et musicale, l’unifiant qui a permis de passer presque deux heures, sans entractes et sans véritables longueurs, bien accrochés au déroulement, cet indispensable secret de la réussite, ce sont les arrangements d’Antoine Gratton.

L’auteur-compositeur-interprète qui s’est un temps fait appeler A Star, est également depuis quelques années un très habile arrangeur pour des concerts pop symphoniques. Hier, il a fait flèche de tout bois grâce à l’originalité des partitions qu’il a réalisées pour l’orchestre et le chœur qui accompagnaient ainsi avec brio les prestations ci-haut mentionnées. Peu importe que les airs soient archi connus, Gratton sait parsemer ses arrangements de multiples surprises pour les oreilles, qu’elles soient harmoniques, coloristiques ou rythmiques. Je prends un exemple parmi d’autres : ce contrepoint entre les clochettes de l’orchestre et les clappements de mains des choristes dans un passage de My Favourite Things. Réjouissant. 

L’arrangeur est trop souvent oublié dans ce genre d’événement, mais il ne le faut pas, et surtout pas dans le cas de ce concert qui aurait pu virer à la litanie de mélodies sirupeuses enchaînées interminablement, s’il eut été d’autres plumes moins créatives. Des milliers de soupers de dinde, de tourtière et d’atocas se ressemblent un peu partout au Québec pendant les fêtes. Mais il y a parfois un.e chef.fe en cuisine, caché.e derrière ses chaudrons, qui réussit à réinventer la sauce et unifier le tout de façon assez originale pour qu’on la remarque. Et cela sans tomber dans une témérité exagérée qui laisserait un goût amer à l’expérience. Dans des cas comme celui-là, invitons cette personne à la table et honorons-la (ce qui a d’ailleurs été fait sur scène hier). 

Ne doutons pas un seul instant qu’il y aura une édition 2025.

chanson keb franco / classique

OSM : Charlebois symphonique, une célébration grandiose avec l’OSM – Supplémentaires

par Rédaction PAN M 360

Après l’immense succès rencontré par le concert Charlebois symphonique au mois d’août dernier, l’OSM vous propose de retrouver Robert Charlebois et ses invités pour des supplémentaires de ce concert mémorable. Charlebois, ce géant de la musique, revisitera ses plus grandes chansons en version symphonique, dont Ordinaire, Je reviendrai à Montréal et quelques trésors cachés.

After the immense success of the Charlebois symphonique concert last August, the OSM invites you to join Robert Charlebois and his guests for additional performances of this memorable concert. Charlebois, a giant in music, will revisit his greatest songs in a symphonic version, including Ordinaire, Je reviendrai à Montréal, and a few hidden gems.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique

OSM : Ravel et Prokofiev par Weilerstein et Payare

par Rédaction PAN M 360

Le ballet Daphnis et Chloé est l’évocation poétique d’une nature idyllique et d’une Grèce rêvée par Ravel. Les couleurs chatoyantes de l’orchestre et la finesse de l’écriture confèrent à cette partition une délicate sensualité. Autre joyau au programme : la Sinfonia concertante de Prokofiev. Cette œuvre de caractère, teintée d’un humour sarcastique, sera servie par l’immense talent de la violoncelliste Alisa Weilerstein.

The ballet Daphnis et Chloé poetically conjures an idyllic natural setting combined with elements of Greek Antiquity as imagined by Maurice Ravel, to the orchestra’s glistening hues and subtle inflections, that endow this work with graceful sensuality. The program’s other precious gem is Prokofiev’s Sinfonia Concertante, a colourful piece tinged with sarcasm and humour, brought to life through Alisa Weilerstein’s powerful artistry.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique / jeunesse

OSM : Mon beau concerto!

par Rédaction PAN M 360

Plongez dans l’univers du concerto, une forme musicale intemporelle qui continue d’enchanter les mélomanes de tous âges. Qu’il soit interprété au piano, au violoncelle ou au trombone, découvrons ensemble les secrets de cette forme musicale captivante en compagnie de trois solistes exceptionnels, lauréat.es du prestigieux Concours OSM. Un concert riche en découvertes, idéale pour éveiller la curiosité et la passion des jeunes mélomanes!

Dive into the world of the concerto, a timeless musical form that continues to captivate music lovers of all ages. Whether brought to life on the piano, cello, or trombone, let’s uncover the secrets of this fascinating genre together with three exceptional soloists, prize winners of the prestigious OSM Competition. A concert rich in discoveries, perfect for sparking curiosity and passion in young music enthusiasts!

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

chant choral / classique occidental / musique contemporaine

Schulich | La grandeur de Duruflé à la Maison Symphonique

par Judith Hamel

La Maison Symphonique a vibré ce dimanche après-midi sous les archets, les embouchures et les voix des étudiant·es de l’Orchestre symphonique de McGill, du Chœur de chambre Schulich et du Chœur universitaire de McGill. Pour faire résonner ce programme impressionnant traversant le XXe siècle et des esthétiques diverses, pas moins de 230 musicien·nes se sont réuni·es sur scène pour rendre honneur à cette musique remarquable. 

Pendant la fermeture de leur salle de concert Pollack, les ensembles en profitent pour jouer dans plusieurs salles de la ville. Cette fois-ci, direction la Maison Symphonique. 45 minutes avant le début du concert, le public a été accueilli en musique par une prestation du Chœur de chambre Schulich dans le Foyer de la salle. Sous le sapin et auprès d’un public très attentif, ils nous ont offert une belle entrée en matière portée par 6 chef·fes de chœur. 

En guise de prélude au Requiem, le concert a débuté tout en douceur avec la pièce chorale Ubi Caritas. Puis, l’orchestre de 90 instrumentistes, les 140 choristes et l’orgue Pierre-Béique de la Maison Symphonique, sous la direction de Jean-Sébastien Vallée, ont enchaîné avec une interprétation remarquable du Requiem de Maurice Duruflé. 

Malgré certains passages où l’on aurait apprécié un peu plus d’assurance de la part du chœur, il s’est tout de même distingué par une solidité impressionnante, alternant entre des passages mélodiques d’une grande finesse et des fortissimos déchirants. Et lorsque le chœur, l’orchestre et l’orgue s’unissent, l’impact sonore dans la salle est renversant. La puissance de l’ensemble submerge littéralement l’auditoire. Le quatrième mouvement, Hosanna, s’est entre autres démarqué par son intensité spectaculaire, mettant en valeur l’acoustique de la salle. Dans le cinquième mouvement, Pie Jesu, l’orchestre a magnifiquement mis en valeur la mezzo-soprano Javiera Zepeda, particulièrement dans ses passages aigus où sa maîtrise vocale se conjuguait parfaitement avec le timbre des alti et des violoncelles. Le Requiem a été un moment fort du concert. 

Puis, au retour de l’entracte, la prestation du Thème et variations de Schoenberg a été portée par des cuivres d’une solidité remarquable. Dès les premières expositions du thème principal, les articulations étaient nettes et précises, mettant en lumière une caractéristique essentielle de l’œuvre. Chaque section a offert des espaces sonores distinctifs, permettant à l’orchestre de dévoiler toute la finesse du contrepoint et l’élégance de l’orchestration. 

Le concert s’est achevé sur les Variations Enigma d’Edward Elgar, nous entraînant dans un jeu subtil et mystérieux. Chacune des 14 variations esquisse un portrait sonore d’un proche du compositeur, mêlant tendresse, espièglerie et profondeur, pour culminer dans une variation finale où il se dévoile lui-même. La variation la plus marquante fut la neuvième, Nimrod, où Alexis Hauser a su insuffler aux musiciens une intensité poignante. Un autre moment impressionnant fut la variation dix, nommée Dorabella, où les cordes et le bois ont parfaitement capturé le rire espiègle de l’amie de Elgar, Dora Penny, offrant ainsi un moment de légèreté et d’humour. Finalement, peut-être que dans certains passages les trombonistes ont quelque peu abusé de la puissance de leur instrument, mais on leur pardonne. 

En somme, ce fut un concert magnifique, où les musicien·nes semblaient être pleinement inspiré·es par la grandeur du lieu. Avant de plonger dans l’esprit du temps des fêtes, cet après-midi a su mettre un baume sur notre blues du mois de novembre. 

crédit photo : Tam Photography

classique moderne / classique occidental / période romantique

OSM | Symphonie alpestre : Quand les bois deviennent des sherpas

par Alexis Desrosiers-Michaud

Ce sont les derniers concerts cette semaine de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) avant sa prochaine tournée qui l’emmènera dans les meilleures salles d’Europe au cours des prochaines semaines. Pour l’occasion, c’était au tour de la Symphonie alpestre de Richard Strauss d’être rodée, sous la direction de Rafael Payare.

En lever de rideau, l’OSM présentait également Jeden Baum spricht « Chaque arbre parle » de l’Irano-Canadien Iman Habibi. À en croire la note de programme, cette œuvre aurait eu tout à gagner à être insérée dans le Marathon Beethoven de l’OM du mois passé. Elle coche toutes les cases de comment le concours de composition a été présenté lors des concerts, soit, grosso modo, comment le compositeur peut exprimer aujourd’hui l’influence que Beethoven a eue sur sa vie. Pour pousser plus loin, il est écrit que le titre même provient d’un journal personnel de Beethoven. Et c’est ce qu’on entend ! Habibi utilise habilement les esthétiques dramatiques et campagnardes des Cinquième et Sixième symphonies, sans les citer, dans une structure tripartite, avec des cuivres et des percussions agités, mais des cordes et des bois plus calmes. Le tout mène à une finale grandiose pleine d’espoir. Bref, quelque chose de plus intéressant que les deux créations auxquelles nous avions personnellement assisté lors des concerts du dimanche 20 octobre. On ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire quand on se remémore que le concours de l’OM date d’avant la pandémie et qu’on lit que Jedem Baum spricht fut créé en 2020 en tant que commande du Philadelphia Orchestra qui est dirigé par… Yannick Nézet-Séguin !

24h avant le concert, l’OSM a annoncé que le Concerto pour piano de Scriabine sera remplacé par le Troisième concerto de Ludwig van Beethoven, mais toujours interprété par Bruce Liu. Ce dernier enfilera le concerto avec finesse et fluidité. Jamais il ne forcera, piochera, ni ne marquera exagérément. La main droite est si agile que les trilles sont quasi imperceptibles et son jeu de nuances est époustouflant. Liu a une capacité de suspendre les notes au dernier moment pour amortir une phrase ou changer de caractère. Le début du deuxième mouvement nous transporte dans un autre monde avec une main gauche réconfortante et une mélodie à peine effleurée par les doigts de la main droite. Personne n’a donné d’explication au changement d’œuvre, mais cette exécution en valait la peine.

La Symphonie alpestre a de quoi impressionner avec sa durée (45-50 min.), son instrumentation dense (abondantes sections de cuivres et de percussions, instruments inusités) et son florilège thématique, mais il faut aller fouiller dans les détails pour vraiment impressionner. À plus ou moins 130 exécutants, jouer fort est un jeu d’enfant, mais il n’est pas toujours évident de doser ses nuances. Comme Payare met en priorité la famille d’instruments la plus susceptible de se faire enterrer, nommément les bois, tout se rééquilibre. En bons guides expérimentés, ils ont été brillants, individuellement et collectivement. Dès la première note, le bassoniste Stéphane Lévesque et ses compères ont instauré l’ambiance calme de l’aube, sur fond de violons imperceptibles. Puis, le nouveau hautbois solo Alex Liedtke s’est distingué dans un solo lointain. Plus tard, ce même Liedtke, avec le clarinettiste Todd Cope et le légendaire Timothy Hutchins à la flûte, nous a littéralement mis sur le bout de notre chaise à la veille de l’orage, ne sachant pas trop quand le ciel allait nous tomber sur la tête. L’Élégie post-orage fut encore meilleure. Le fossé abyssal d’orchestration (on passe de l’orchestre complet à une formation intime, de chambre avec bois, cor et trompette solos sur pédale d’orgue) n’affecte en rien le jeu. Le piège de l’excitation et de l’agitation de la section précédente est évité et on nage en plein moment de zénitude. Tout au long de la symphonie, les cuivres ont assuré leur présence sans être trop puissants. Même qu’ils auraient pu prendre plus de place à quelques endroits, comme à chaque reprise du motif choral instauré dès le début. Le volume de la  banda était bon et les cors en ont mis plein la vue dans leur longue mélodie du Sommet, mais cela n’aurait pas été aussi excellent sans l’apport des cordes en dessous qui dictent la phrase sans relâcher la tension dans les notes longues. Bref, la Symphonie alpestre a beau raconter l’ascension seule d’un aventurier, cette magnifique exécution est l’œuvre d’un collectif parfaitement au parfum du rôle que chacun doit prendre pour atteindre le sommet.

crédit photo : Antoine Saito

classique occidental

Jason Xu, premier saxophoniste à rafler les honneurs au Concours de l’OSM

par Alexis Desrosiers-Michaud

Pour la première fois de son histoire, la finale du Concours de l’OSM mettait en vedette pas un, mais deux saxophonistes, en plus d’un trompettiste et d’une tromboniste basse. Et pour la première fois de son histoire, le premier prix est attribué à un saxophoniste, le Sino-Canadien Jason Xu.

C’est d’ailleurs avec lui que la finale du concours s’est ouverte, par une interprétation de la Rhapsodie pour saxophone alto d’André Waignien. Cette pièce ne lui a laissé aucun répit. Il n’y a pas beaucoup de passages lyriques, mais il est capable de faire chanter les lignes de manières virtuoses. Xu a un beau son expressif et velouté. On le perd cependant un peu dans les nuances douces, mais l’orchestre, dirigé par Jacques Lacombe, aurait pu jouer moins fort. Sinon, une de ses qualités est de faire un tout avec celui-ci. Rapidement, on sent qu’une chimie s’installait entre le soliste et l’orchestre.

Le deuxième candidat était le trompettiste ottavien Charles Watson dans le Concerto pour trompette de Franz Joseph Haydn. Stoïque, il prend le pari de jouer avec un son rond, sans force ni flamboyance, avec un jeu de finesse et des articulations nettes. Il manquait cependant un peu de nuance et de phrasé. Nul ne sait si la concentration fait gagner des points, mais il a été importuné à quelques reprises, notamment par des applaudissements aux mauvais endroits, malgré les avertissements, et par les cris d’un bambin. Aussi, une cadence de concerto n’est pas un solo de jazz : on n’applaudit pas à la fin de celle-ci et lorsque l’orchestre reprend ! Malgré tout, Watson est demeuré imperturbable.

Après l’entracte, c’était au tour de Malena Lorenson qui a interprété le Concerto pour tuba de John Williams (oui, oui, lui), mais adapté pour trombone basse. Malgré quelques craquements au début, elle offre une performance époustouflante. Le son est égal dans le vaste registre de l’instrument et Lorenson passe très facilement au-dessus de l’ensemble orchestral. Il ne faut pas oublier que le concerto est conçu pour être joué par un instrument à pistons, alors qu’au trombone, c’est le bras seul qui bouge pour effectuer les changements de notes. Lorenson rend cette gymnastique complexe avec une impressionnante facilité et se surpasse également dans les articulations du registre grave. Native de l’Alberta, mais étudiant à Montréal, elle a chaudement été applaudie par le public.

L’alignement de l’après-midi s’est conclu avec Bingchen He. Le deuxième saxophoniste de la soirée a choisi d’interpréter le Concerto pour saxophone alto d’Henri Tomasi. Il y a beaucoup de notes, mais il y a peu de valeur ajoutée à la virtuosité. Tout comme dans le concerto de Williams, l’orchestration y est très dense et, malheureusement, le saxophone se fait manger tout rond à plusieurs reprises. He prend plus de place sur scène que les autres et on sent qu’il y a moins de symbiose avec l’orchestre. Après une longue délibération, les résultats ont été les suivants :

1er prix : Jason Xu

2e prix : Malena Lorenson

3e prix : Bingchen He

4e prix : Charles Watson

Le jury international, placé sous la présidence de la directrice générale de l’Orchestre philarmonique royal de Liège Aline Sam-Giao, était composé de : Leone Buyse, professeure émérite en musique Ida and Joseph Kirkland Muller de la Rice University, Manon Lafrance, trompettiste et pédagogue, Louise Pellerin, hautboïste et professeure à l’Université des arts de Zurich, Rafael Payare, directeur musical de l’OSM, Jacques Lacombe, chef d’orchestre et Peter Sullivan, trombone solo à l’Orchestre symphonique de Pittsburgh.

crédit photo : Antoine Saito

classique / post-romantique

OSM : Ravel et Debussy à l’orgue

par Rédaction PAN M 360

De Couperin à Robin, découvrez la musique française pour orgue avec des pièces originales et des transcriptions. Bien que Ravel et Debussy n’aient pas écrit pour cet instrument, leur musique toute en nuances de couleurs et de timbres sonnera merveilleusement sur le Grand Orgue Pierre-Béique.

From Couperin to Robin, discover French organ music in original organ works as well as transcriptions. While Ravel and Debussy never composed for this instrument, their music, full of subtle colours and timbres, will resound with splendour on the Grand Orgue Pierre-Béique.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique / jazz

OSM : Les années folles avec Gershwin & Gatsby

par Rédaction PAN M 360

En compagnie de l’OSM et du pianiste Marc-André Hamelin, virtuose hors pair, improvisateur et musicien éclectique, revivez l’ambiance des années 1920. Du jazz symphonique d’Antheil à la célébrissime Rhapsody in Blue de Gershwin, en passant par le fox-trot et les évocations nostalgiques de la vie tumultueuse de Gatsby le magnifique, retrouvez l’Amérique des années folles lors d’une soirée trépidante!

Relive the atmosphere of the 1920s in the company of the OSM and pianist Marc-André Hamelin, an eclectic musician, improviser, and unrivalled virtuoso. From Antheil’s symphonic jazz to Gershwin’s legendary Rhapsody in Blue, as well as the foxtrot and nostalgic evocations of the great Gatsby’s eventful life, return to the America of the Roaring Twenties during a wild night!

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique / folk-rock / indie pop

OSM : Le retour d’Half Moon Run à l’OSM

par Rédaction PAN M 360

La première rencontre musicale entre le célèbre groupe montréalais Half Moon Run et l’OSM fut remarquable et mémorable. Les artistes se donnent à nouveau rendez-vous sur la scène de la Maison symphonique pour une expérience musicale inédite et originale. Venez vibrer au son des harmonies vocales uniques de Devon Portielje, Conner Molander et Dylan Phillips, sous la direction d’Adam Johnson!

The celebrated Montreal band Half Moon Run’s first appearance with the OSM was an outstanding and memorable event. The band’s artists reconvene onstage at the Maison symphonique to deliver a new and inventive musical experience. Enjoy the sounds of unique harmonies as sung by Devon Portielje, Conner Molander and Dylan Phillips, under the direction of Adam Johnson!

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique / Piano

OSM : Le Concerto pour piano nº 3 de Rachmaninov

par Rédaction PAN M 360

Marie-Ange Nguci, étoile montante du piano, fera ses débuts avec l’OSM dans le Concerto no 3 de Rachmaninov, une œuvre brillante, d’une redoutable virtuosité. S’inspirant du mythe d’Endymion, la compositrice canadienne Jean Coulthard réalise un somptueux fondu enchainé de couleurs orchestrales pour évoquer avec lyrisme le sommeil sans fin du jeune héros grec. Découvrez les mystères entourant ces deux œuvres en compagnie du comédien Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques.

Rising star Marie-Ange Nguci makes her OSM debut in Rachmaninoff’s Piano Concerto no. 3, a shining work of formidable virtuosity. Drawing on the myth of Endymion, Canadian composer Jean Coulthard offers a feast of orchestral colours, lyrically conjuring the young Greek hero’s eternal sleep. Unravel the mysteries surrounding these two works along with actor Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique

OSM : Payare dirige l’émouvant Requiem de Mozart

par Rédaction PAN M 360

L’intensité dramatique et la sincérité des sentiments exprimés par Mozart dans son Requiem contribuent à la fascination que cette œuvre continue d’exercer plus de 200 ans après sa composition. La thématique de la mort est également abordée par Bach avec humanité, et le climat contemplatif du motet Jesu, meine Freude offre une vision sereine de l’au-delà. Le génie de Bach et de Mozart sera magnifié par l’Orchestre et le Chœur de l’OSM.

The dramatic intensity and emotional candour expressed in Mozart’s Requiem contribute to the fascination this work continues to arouse more than 200 years after it was written. Bach similarly approaches the theme of death through an aura of contemplative humanism in the motet Jesu, meine Freude, in which a serene vision of the afterlife is offered. The genius of both Bach and Mozart will be celebrated by the Orchestra and the OSM Chorus.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

Inscrivez-vous à l'infolettre