jazz

Le Festival International de Jazz présente Hania Rani

par Rédaction PAN M 360

Rani a grandi à Gdansk avec ses parents, entourée de musique et de films. Initialement inspirée pour étudier la musique classique, elle a été initiée au jazz et à l’électronique à l’école de musique, ce qui a élargi ses intérêts. Elle s’inspire de compositeurs tels que Max Richter, Esbjorn Svensson, Miles Davis, Nils Frahm, Murcof, Portico Quartet, Radiohead et même les Beatles.

Rani grew up in Gdansk with her parents and surrounded by music and films. Initially inspired to study classical music, she was introduced to jazz and electronics at music school, widening her interests. Her inspirations include composers such as Max Richter, Esbjorn Svensson, Miles Davis, Nils Frahm, Murcof, Portico Quartet, Radiohead and even The Beatles.

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Ce contenu provient d’Hania Rani et du Festival International de Jazz et est adapté par PAN M 360.

Moor Mother : poésie, futurisme, féminisme afro-américain, jazz

par Alain Brunet

Jazz Codes, le tout récent opus de Moor Mother sous étiquette Anti-, est un véhicule pour la poésie et la déclamation. La musique afro-américaine, particulièrement le jazz moderne ou contemporain, est la matière sonore sur laquelle Moor Mother couche ses mots.

Il n’en fut pas toujours ainsi. La première fois qu’elle s’était pointée à Pop Montréal il y a quelques années, l’approche était fondamentalement bruitiste et hip-hop – écoutez l’album Fetish Bones. Par la suite, le langage a évolué vers le jazz déjà présent à très petites doses. On a revu Moor Mother au FIMAV en duo avec le légendaire multi-saxophoniste et clarinettiste Roscoe Mitchell, puis cette semaine au FIJM, soit en tandem avec la très grande batteure Terri Lyne Carrington et plus tard en solo.

« À travers son travail, elle met en lumière les principes de sa pratique collaborative interdisciplinaire Black Quantum Futurism, un cadre théorique permettant de créer des contre-chronologies et d’envisager des avenirs féministes quantiques noirs qui rompent les versions exclusives de l’histoire et de l’avenir par l’art, l’écriture, la musique et la performance. »

Moor Mother est aussi théoricienne et pédagogue à la Thornton School of Music de l’université de Californie du Sud.

Sa démarche fondamentale consiste à forer l’inconscient noir américain et en faire rejaillir les substrats à travers le prisme de l’art électroacoustique, de la poésie de la déclamation improvisée sous l’angle féministe d’une femme de couleur.

Pas sûr que le FIJM soit le meilleur contexte pour en absorber l’oeuvre pourtant vibrante et substantielle. Les fans de musiques exploratoires auraient fort probablement plus apprécié… à Victo, aux Suoni, à Mutek… Lundi soir, la réaction était trop polie compte tenu de la charge au programme.

Pour encore mieux saisir l’art et les concepts de Moor Mother, je vous recommande chaudement la critique de son superbe nouvel album, Jazz Codes, par notre très apprécié collègue Steve Naud.

jazz / R&B

Le Festival International de Jazz présente Terri Lyne Carrington Duo avec Aaron Parks

par Rédaction PAN M 360

Célébrant 40 ans de carrière musicale, la batteuse, productrice et éducatrice Terri Lyne Carrington a commencé sa carrière professionnelle dans le Massachusetts à l’âge de 10 ans.

Son projet actuel, Terri Lyne Carrington and Social Science (formé avec Aaron Parks et Matthew Stevens), a sorti son premier album, Waiting Game, en novembre 2019 , inspiré par les changements sismiques dans le paysage social et politique en constante évolution. Le double album exprime une vision sans faille, inclusive et compatissante des ruptures et des liens de l’humanité à travers un programme éclectique mêlant jazz, R&B, rock indé, improvisation contemporaine et hip-hop.

Celebrating 40 years in music, drummer, producer, and educator, Terri Lyne Carrington started her professional career in Massachusetts at 10 years old.

Her current project, Terri Lyne Carrington and Social Science (formed with Aaron Parks and Matthew Stevens), released their debut album, Waiting Game, in November, 2019 , inspired by the seismic changes in the ever-evolving social and political landscape. The double album expresses an unflinching, inclusive, and compassionate view of humanity’s breaks and bonds through an eclectic program melding jazz, R&B, indie rock, contemporary improvisation, and hip-hop.

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Hubert Lenoir 101

par Alain Brunet

Pour tout vous dire, Hubert Lenoir me les cassait, et j’étais loin d’être le seul à ne pas le supporter. Sa voix de vilain petit canard et ses tubes diffusés ad nauseam sur la bande FM, sorte de bouillie réchauffée de glam rock et de jazz bancal, tout ça était pour moi un authentique turn-off. Mes jeunes collègues avaient beau le porter aux nues, rien n’y faisait. Ses sparages n’étaient qu’une série d’agacements artistiques, bien que l’assomption de son queerisme fusse réjouissant.

Puis… vint La nuit se plaindre, une collaboration avec Robert Robert, cette création mâtinée d’électro a amorcé chez moi un total changement de perception. Vint ensuite Picture de Ipse: musique directe, 2e album studio d’Hubert Lenoir et… wow.

Le vilain petit canard s’était transformé en cygne. Cet album excellent, très original, hautement créatif, est mon album keb préféré de la dernière année. L’usage des références, les concepts studio, les brillantes transgressions stylistiques, enfin bref un des meilleurs opus avant-pop produits en Amérique francophone ces dernières années.

Je viens de compléter mon cours de Hubert Lenoir 101. À l’instar de ses fans et de ses supporters médiatiques, je me joins au consensus: en plus d’être un auteur-compositeur et beatmaker très inspiré, Hubert Lenoir s’avère un showman hors du commun, un naturel de la scène comme on en trouve peu en Amérique francophone. Tant en version pop déjantée (aux Francos il y a deux semaines) qu’en version crooner queer (dimanche au Gesù) il affirme un grand talent de performer.

En formule trio, soit aux côtés du pianiste Gabriel Desjardins et du saxophoniste et beatmaker Félix Petit, il a pu entrelarder les versions intimistes de ses succès de classiques My Funny Valentine (Rogers & Hartz) en duo, This Girls In Love With You (Burt Bacharach), Si on s’y mettait (Jean-Pierre Ferland). Ces versions quasi acoustiques on produit l’effet escompté, inutile de l’ajouter.

Tiré à quatre épingles, il s’est montré capable de faire rimer élégance et irrévérence, il s’est montré tout simplement fumant dimanche au Gesù… smoking oblige !

jazz

Le Festival international de jazz présente David Binney et Louis Cole

par Rédaction PAN M 360

Acclamé en tant que compositeur au talent considérable et très particulier, le saxophoniste David Binney est l’un des musiciens de jazz les plus prolifiques de la scène actuelle. Salué par la critique et par ses collègues, David a été récemment distingué par le Jazz Times comme l’un des rares « musiciens qui ont créé une scène jazz alternative… et qui jouent une musique originale et aventureuse ».

Louis Cole est un créateur de musique de Los Angeles. Sa mission est de créer des sentiments profonds à travers la musique. Les gens décrivent sa musique comme fulgurante.

Acclaimed as a considerable and highly individual compositional talent, saxophonist David Binney is one of the most prolific jazz musicians on the scene today. Winning praise from critics and colleagues alike, David was recently singled out by Jazz Times as one of a handful of « players who have created an alternative jazz-scene… all of whom are playing adventurous, original music. »

Louis Cole is a music creator from Los Angeles. His mission is create deep feelings through music. People describe his sound as searing.

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avant-folk / groove / hip-hop instrumental / jazz contemporain / soul-jazz

Le Festival international de jazz présente Makaya McCraven et Keyon Harrold au Gesù

par Rédaction PAN M 360

Makaya McCraven est un batteur, compositeur et producteur prolifique.

L’artiste, que l’on a qualifié à juste titre de « synthétiseur culturel », possède un don unique pour faire éclater l’espace, détruire les frontières et mélanger le passé, le présent et le futur dans des arrangements poly-texturaux de musique folklorique du XXIe siècle, post-genre et ancrée dans le jazz. Aujourd’hui, l’ensemble du leader accueille le trompettiste Keyon Harrold, vu le désistement de Ravi Coltrane.

Makaya McCraven is a prolific drummer, composer and producer.

The artist, who has been aptly called a “cultural synthesizer”, has a unique gift for collapsing space, destroying borders and blending past, present, and future into poly-textural arrangements of post-genre, jazz-rooted 21st century folk music.

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Pourquoi Makaya McCraven ? Parce que…

par Alain Brunet

PAN M 360 ne témoigne pas souvent des concerts auxquels assistent ses contributeurs. Nous aimerions le faire plus souvent mais il y a tant à faire pour faire évoluer cette plateforme que nous devons y aller au compte-gouttes. Mais… le retour des festivals nous incite à reprendre du service.   

Makaya McCraven est mon tout premier choix de ce Festival international de jazz de Montréal présenté en version complète après deux ans de retrait pandémique.

Vous ne jurez que par Kamasi Washington et Thundercat? Très bien mais…  ces vedettes du nouveau jazz composent essentiellement de la musique conçue entre 1959 et 1967. C’est très cool de mêler tout ça au hip-hop de Kendrick Lamar, je ne veux surtout pas éteindre l’enthousiasme des nouveaux fans du style mais on doit leur rappeler que le jazz se trouve ailleurs que dans les collaborations cool avec les vedettes du hip hop.

Forcément, Makaya McCraven ne jouit pas de la même coolitude que Kamasi ou Snarky Puppy, il ne figure pas dans les collaborations des vedettes du hip-hop ou de la neo-soul, il est forcément moins connu et s’adresse (pour l’instant) aux  mélomanes avertis.  À n’en point douter, il est de ces authentiques visionnaires de ce jazz qui fera école au cours des prochaines décennies. 

Pourquoi donc? Parce que son approche de la percussion s’inspire à la fois du jazz contemporain et des avancées de la musique électronique. La reproduction instrumentale de concepts rythmiques imaginés par des beatmakers au cours des dernières décennies conduit à un élargissement de la forme et à d’autres façon d’imaginer le jazz aujourd’hui.

Ainsi, le batteur virtuose  Makaya McCraven menait jeudi (au Gesù) un quartette batterie-basse-trompette-sax alto où les propositions innovantes s’enchaînent pendant 80 minutes. Le contrepoint improvisé de la batterie, de la basse, des instruments à vent, percussions collectives et  menus déclencheurs électroniques génèrent une musique authentiquement jazz, d’une fraîcheur absolue.
On peut observer  notamment que les lignes de la basse et de la batterie donnent parfois l’impression de trajectoires indépendantes , ce qui est un leurre extrêmement créatif. C’est idem pour les lignes mélodiques des deux instruments à vent, à la fois autonomes et collectifs, toujours au service des concepts imaginés par leur leader. Certes, nous étions loin du hard bop et du swing… apparemment, mais pas si loin à bien y penser : les hachures rythmiques inspirées du beatmaking hip hop nourrissent l’esprit résolument jazz de la proposition. En fin de concert, l’insertion de Blue In Green, un thème composé par Bill Evans pour l’ensemble de Miles Davis (Kind Of Blue), en est une éloquente démonstration. La suite aujourd’hui! Makaya enchaîne à 18h, il en sera de même samedi.

À noter: In These Times, son prochain album, est prévu pour septembre prochain sous étiquette International Anthem.

jazz

Le Festival International de Jazz présente Hubert Lenoir

par Rédaction PAN M 360

La plupart du temps en formule trio jazz, parfois en duo piano, d’autre fois en quatuor ~ il faut s’y faire, ça change de bord comme le vent ~, et même ouvert à accueillir sur scène les musiciens qui pourraient se trouver dans la salle, on vous présente les plus grands classiques d’Hubert Lenoir, agrémentés d’autres grandes compositions qui bercent la passion musicale de l’artiste depuis son tout jeune âge. Interprété de voix de maître, Hubert nous offre de véritables prouesses vocales qui se faufilent à travers une présence scénique remarquable, charmante et jusqu’à ce jour inégalée en son genre. Le public doit être prêt à en prendre, et à en donner aussi, parce que contrairement aux spectacles qu’on voit tout le monde, celui-là va dans les deux sens. Le quatrième mur s’effondre, s’efface, et laisse place à des rencontres inespérées, des relations éphémères, des soirées qu’on se raconte longtemps, mais qu’on ne vit qu’une seule fois!

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blues / country-blues / jazz

Le Festival International de Jazz présente Jordan Officer

par Rédaction PAN M 360

Honoré dans la publication « The Great Jazz Guitarists » de Hal Leonard, le plus grand éditeur de partitions et de livres de musique au monde, l’as guitariste montréalais JORDAN OFFICER épate. Que ce soit en compagnie de Susie Arioli ou en solo, cet alchimiste du son s’est affirmé au cours des deux dernières décennies par une virtuosité certaine, mais aussi par une sensibilité et une élégance sobre, sans pareilles. Également compositeur, auteur et chanteur, avec lui le blues, le jazz, le country et le rock’n’roll se fondent en un langage éminemment singulier et personnel. Musicien hors du commun, JORDAN OFFICER laisse une marque indélébile sur tous ceux et celles qui ont l’occasion de l’entendre. 

Hal Leonard, the biggest editor of sheet music and music books in the world, has recently included Jordan Officer amongst the greats in Scott Yanow’s publication « The Great Jazz Guitarists, The Ultimate Guide. » Jordan is acclaimed not only for his virtuosity, but also for his unequaled sensitivity and sober elegance.

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expérimental / improvisation libre / musique contemporaine

Le week-end de Tim Brady

par Rédaction PAN M 360

Tim Brady est sans conteste l’un des musiciens les mieux organisés dans la mouvance des musiques contemporaines, écrites et improvisées, en témoignent les événements du week-end: deux concerts distincts en webdiffusion, s’inscrivant dans le contexte de la sortie d’un CD triple sorti vendredi : Actions Speak Louder, sous étiquette Redshift Records.

Samedi 24 avril – 20h – For Masked Singers, Four Guitars – musique de chambre électrique et vocal, avec danse

Ce samedi 24 avril, le guitariste, compositeur et leader d’orchestre offre virtuellement un programme de musique pour guitare et voix. Ce programme comprend la création d’un octuor très original de Brady intitulé For Masked Singers, Four Guitars. L’oeuvre est construite autour d’un voyage à travers un Montréal virtuel illustré par un texte de la poétesse et artiste Sarah Beth Goncarova.

Constitué de Tim Brady, Jonathan Barriault, Simon Duchesne, Francis Brunet-Turcotte, le quatuor de guitares électriques  The Instruments of Happiness sera alors doublé d’un quatuor de chanteuses , soit les sopranos Bronwyn Thies-Thompson, Charlotte Corwin, Sara Albu et Marie-Annick Béliveau. Qui plus est, ces dernières interpréteront en alternance Walker Songs, une œuvre de Tim Brady pour voix solo composée en 1990. Enfin, le chorégraphe-danseur Charles Brécard accompagnera Tim Brady dans un duo danse-musique pour ainsi présenter de nouvelles versions des récentes œuvres solos Simple Loops in Complex Times et At Sergio’s Request.

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Dimanche 25 avril: Of Sound, Mind and Body, musique de chambre improvisée

Le programme dominical est fondé sur l’improvisation:  Of Sound, Mind and Body sera exécuté par un collectif constitué du guitariste Tim Brady, du violoniste Helmut Lipsky et du percussionniste Shawn Mativetsky, cette fois renfordé par la participation du contrebassiste Frédéric Alarie  à titre d’invité. « Qui sait ce qui va se passer, mais ces ingrédients apparemment incongrus s’enrichissent et s’informent mutuellement pour créer une musique sans frontières. C’est de la musique spontanée dans le vrai sens du terme, et ces musiciens nous montrent à quel point cela se fait sans effort lorsqu’on a si bien perfectionné son art’. dixit l’initiateur de l’événement

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Les concerts seront disponibles en ligne dès le 1 mai

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