Le retour en studio du pianiste légendaire après 25 ans d’absence se fait avec un côté sombre digne de sa personnalité : les deux dernières sonates pour piano de Schubert. Fidèle à lui-même, l’interprète «modifie» légèrement le texte en adoptant des tempi peu habituels et des nuances extrêmes. Un album qui mérite plusieurs écoutes afin qu’on puisse apprécier la multitude de détails et de phrasé qui enrichissent cette interprétation unique. Du grand Zimerman.
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