The Crown garde le cap sur ce 10e album en un peu plus de 30 ans d’existence. En effet, le quintette, qu’on a connu sous le nom de Crown of Thorns de 1990 à 1998, ne sort pas des sentiers battus, mais il peut se vanter d’être constant et de savoir quand mettre la pédale au plancher ou ralentir le rythme pour créer des mélodies qui maintiennent l’attention. Sur Royal Destroyer, les influences thrash sont particulièrement efficaces pourpropulser les chansons en avant (écoutez Scandinavian Satan, Let the Hammering Begin, Motorhead), tandis que la lourdeur du death metal donne l’impression de se retrouver en compagnie de Morbid Angel au début du morceau Devoid Of Light, entre autres choses. Tout ça est mis en valeur par le travail du réalisateur Fredrik Nordström (At The Gates, Arch Enemy, Architects) qui a aussi signé les Deathrace King (2000) et Cobra Speed Venom (2018). Le son est moderne et tranchant mais, surtout, transmet sans artifice l’énergie du groupe.
![The Crown](https://panm360.com/wp-content/uploads/2021/04/Disque-The-Crown-Royal-Destroyer-500x500.jpg)