Quand des membres ou ex-membres de Warpaint, Starlite Desperation, Dante Vs Zombies, Sex Stains, Detroit Cobras, Dura Delinquent, Jail Weddings, Swahili Blonde, Brass Tax, Ivory Deville, Black Pony et Sugar and Gold se retrouvent pour former un groupe, ça ne peut que donner quelque chose d’intrigant. Et intrigants, ça, les Oozelles le sont; audacieux, aventureux, dingues et captivants aussi. Rarement un groupe a su canaliser avec autant de justesse et de talent des références que beaucoup trouvent cool d’ajouter comme qualificatifs mais que très peu parviennent à sublimer. Pensez Birthday Party, Can, Contortions, Honeymoon Killers, Flesh Eaters, les Stooges de Fun House et vous aurez une petite idée des sphères dans lesquelles le sextet de Los Angeles gravite. Menée par la fascinante voix du chanteur Dante White Aliano, la bande balance un sulfureux mélange d’art-punk, de no wave, d’exotica patraque, de pop bizarre et de gloubi-boulga avant-gardiste auquel il est impossible de ne pas succomber. Après un premier 45 tours fort prometteur, le combo réplique avec un album de douze titres remplis de guitares folles, de sax sauvage, de flûte ensorcelante et de claviers sautillants ou inquiétants. Avec des histoires tournant autour de criminels de guerre dans des hôpitaux psychiatriques, de pitbulls dévorant des livreurs de pizza, d’enterrements prématurés, de parents vampires suceurs de sucre ou de hippies pyromanes, Oozelles est l’un des plus beaux ovnis à nous être tombé entre les pattes depuis le début de l’année.
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