Avec Mr Experience, Donny Benét nous offre une excursion dans les méandres de l’Italo-disco – ce genre de dance music né dans les années 1970 en Europe – dans le respect de la tradition et sous l’influence d’un héritage paternel, Antonio Giacomelli Benét s’étant illustré comme accordéoniste en Italie dans les années 70. La pochette parle d’elle-même, l’Australien se réapproprie les codes visuels en lien avec l’esthétique de l’époque : moustache taillée au millimètre, poils à découvert, cheveux longs. Ambiance « chemise ouverte et chaîne en or qui brille », la chemise en moins. Le titre homonyme ouvre l’album, dévoilant une voix de crooner tout en légèreté, sans jamais tomber dans le cliché du suave. Musicalement, les amateur.ices de post-disco seront servi.e.s : lignes de basse claquantes et funky (Negroni Summer), synthétiseurs tour à tour accrocheurs (Second Dinner) et chantants (Take a Trip), percussions style four to the floor (Moving Up). Chant et passages instrumentaux s’entrelacent sensuellement, jamais un mot plus haut que l’autre. Reach Out sonne nettement plus pop (sans savoir pourquoi, j’entends du Jeanne Mas dans l’intro). Les relations amoureuses sont au cœur des textes, comme l’affirme la ballade Girl of My Dreams ou You Don’t Need Love. Le compositeur est fan de Michael McDonald et ça s’entend. L’album, qui embrasse le kitsch avec justesse, confirme que Donny Bénet joue dans la cour des grands. Sorti sur le label 100 % australien Dot Dash, cet essai réussi accompagnera à la perfection les longues soirées d’été, sur fond de coucher de soleil, dans la moiteur de la nuit tombante.
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