Certes inspiré par Bruce Springsteen et Neil Young, The War on Drugs n’est pas une simple copie des groupes folk-rock des années 1980. Réalisant son meilleur album à ce jour, le leader Adam Granduciel s’est isolé plusieurs mois pour produire une musique et des textes mélancoliques et nostalgiques, tout en gardant une note d’espoir dans la voix. Le jeu de guitare oscille entre des mélodies colorées et des arrangements atmosphériques vaporeux et psychédéliques, invitant l’auditeur a un voyage introspectif solitaire. Chaque chanson magnifiquement produite regorge de détails évoquant des souvenirs brouillés de road trip américain.
