Lorsque Juice WRLD est décédé d’une overdose d’opiacés à la fin de 2019, il connaissait l’une des ascensions les plus fulgurantes de l’histoire du hip-hop. À 21 ans, il comptait un album certifié platine, un autre au sommet du Billboard, une tournée européenne avec Nicki Minaj et des légions d’inconditionnels toujours croissants. La sortie de son nouvel album posthume, Legends Never Die, a même fait planter la plateforme d’écoute Spotify, au grand désarroi de ses admirateurs. Figure marquante du rap emo, feu Jarad Higgins ne déroge que rarement de ses sujets de prédilection. Consommation abusive de drogues douces et dures, maladie mentale, insécurité affective : tous les ingrédients sont réunis dans Legends Never Die, sur un plateau parfois trap, électro ou encore pop-rock. Long de 21 titres, référence flagrante à son âge de décès, cet album doit davantage être considéré comme une compilation. Sans ligne directrice définie ni concept, il s’agit d’un assemblage de titres achevés de Juice et publiés par sa famille et son label. Considéré comme l’un des plus grands freestyler de son époque, le jeune Chicagoan enchaîne les traits chantés, plutôt répétitifs, et n’exploite que très peu son grand talent de rappeur. D’ailleurs, durant l’interlude The Man, The Myth, The Legend, des extraits d’interviews élogieuses avec quelques-unes des plus grosses têtes d’affiche du rap, comme Eminem, J. Cole et Travis Scott, témoignent de toute l’admiration du milieu pour Juice WRLD et son sens de la répartie. Celui-ci ne se réinvente pas sur Legends Never Die, il s’agit d’un album qui s’adresse aux amateurs déjà conquis par son œuvre. Même s’il y a peu de chances qu’il fasse de nouveaux adeptes, il servira de baume à ses fans encore endeuillés, quelque sept mois après son décès.
Tout le contenu 360
Interview Afrique/traditionnel
Oumou Sangaré | La superdiva du Wassoulou chante Timbuktu à MTL
Par Alain Brunet
Interview électronique/pop
Totalement Sublime| Totalement Immersif | L’univers ambient d’Albédo et Parhélie à la SAT
Par Jacob Langlois-Pelletier
Interview rock/électronique/Experimental/pop
À la table d’Annie-Claude Deschênes : entre ustensiles et expérimentation sonore
Par Louise Jaunet
Critique de concert
Université de Montréal | L’au revoir grandiose de Jean-François Rivest
Par Elena Mandolini
Interview classique/classique occidental/jazz
OSL | Naomi Woo | Musique du Nouveau Monde
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album folk/americana/Chanson francophone/rock 2024
Jeannot Bournival – Confiture Printemps Comète Moustache Molle
Par Michel Labrecque
Critique d'album classique/jazz 2024
Nadia Labrie – Flûte passion – Claude Bolling : Suite for Flute and Jazz Piano Trio
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2024
David Jalbert – Prokofiev : Piano Sonatas vol. II
Par Frédéric Cardin
Interview électronique/pop/rock/jazz
Hawa B or not Hawa B ? L’EP « sadder but better » y répond !
Par Alain Brunet
Critique de concert
Willows et Soleil Launière : Une soirée post-éclipse lumineuse
Par Michel Labrecque
Critique de concert classique/classique occidental
L’Iran féministe de Bahar Harandi
Par Frédéric Cardin
Critique de concert classique/classique occidental/Afrique