C’est de saison. Longtemps après avoir fait dans le country-folk, Laurence Hélie cultive désormais le petit fruit indie pop : loin de ses parutions antérieures, Mirabelle se fonde sur des musiques et chansons anglaises créées à cette époque où le terme alternatif avait une certaine teneur. Qu’on ne s’y méprenne pas, ces chansons ne vous incitent pas à vous vautrer dans le passé, la touche 2020 de Mirabelle peut repousser les vapeurs nostalgiques. Space-rock, trip-hop, ethereal wave et synthpop sont portés par une interprète accomplie, mature, habitée. Malgré le caractère vaporeux de la facture, Mirabelle ne lésine pas sur les accroches, d’où sa légitimité pop. La proéminence des textures synthétiques, le rôle néanmoins important des guitares électriques ou acoustiques, le groove binaire de la section rythmique permettent l’envol de cette voix texturée, aérienne, moins candide qu’il n’y paraît d’entrée de jeu. Pour mener à bien sa transformation, Laurence Hélie a pu compter sur la coréalisation et le jeu de Warren Spicer (Plants & Animals), qui officie à la basse, à la guitare, au piano, aux synthés et au beatbox. Complètent l’équipe Matthew Woodley (aussi de Plants & Animals) à la batterie et Christophe Lamarche-Ledoux (Organ Mood, Chocolat) aux synthés, à qui l’on doit de superbes enrobages. Écrits en anglais, sauf exception, les textes résument différents épisodes de l’existence, carnet de réflexions personnelles sur l’arrogance de la jeunesse, sur les rêves déboulonnés à l’âge adulte, sur les erreurs de parcours, sur la quête de la sérénité.
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