Je n’ai jamais entendu d’album sous étiquette Cumbancha que je n’aime pas. Certains plus que d’autres, assurément, mais aucun qui ne méritait pas au moins deux ou trois écoutes (la plupart bien plus que cela). Dindin de Kimi Djabaté tombe dans la catégorie de ceux qu’on écoutera quelques dizaines de fois, je vous le dis. Savoureux amalgame d’Afro-beat, de solarité mandingue, de résilience afro-blues et de mélancolie afro-portugaise (Kimi est né en Guinée-Bissau), Dindin est un voyage en partie autobiographique et vecteur d’espérance. Djabaté y raconte une jeunesse difficile mais porte un regard à la fois lucide et empreint de tendresse sur la capacité de s’élever au-dessus de sa condition initiale, et sur l’espoir dont l’avenir peut et doit être fait. Les fans d’Habib Koité et de Daby Touré seront sous le charme. Tous les autres le seront aussi. Bref, écoutez-ça le plus vite et le plus souvent possible.
