L’artiste franco-caribéenne Adeline a beau publier son premier EP, elle n’est pas novice pour autant. Sa basse funk rythme des morceaux soul-jazz chaleureux et souligne une voix qui maîtrise les codes old school du genre. Déjà vue en concert aux côtés d’Anderson Paak ou Cee Lo Green, elle prend le devant de la scène avec cet EP dans lequel on embarque dès les premiers battements, suivis d’un envoûtant « you make me wanna stay up all night », chose que l’on ferait volontiers. La puissance et l’élégance de sa voix font languir à l’idée de la voir en spectacle accompagnée de chœurs ondulant de droite à gauche et claquant des doigts au milieu du brouillard des projecteurs. Cet EP est d’une réelle efficacité tant par la qualité de sa réalisation et le goût de la dame pour les rimes que pour son côté dansant et rassembleur. Il place celui qui écoute entre la frénésie du début de la soirée et l’ambiance enivrante de la nuit, surtout après minuit, tout en empruntant à la fraîcheur à la française et à la dynamique new-yorkaise dans laquelle vit la musicienne. Il se termine par une jolie ballade funk reprenant le morceau Just Another Day, qui devient Si c’est pour jamais, faisant honneur à la langue française et au côté sexy de ses allitérations. En tant que femme noire issue de l’immigration, l’artiste s’inscrit parmi les musiciens militants et s’attache d’autant plus à véhiculer un message positif. Et si celui-ci passe par un savant mélange de nu-disco et de soul suave, autant ne pas aller se coucher, et le revendiquer de jour comme de nuit.
Tout le contenu 360
Interview classique occidental/classique
Domaine Forget 2025 | Le Winterreise de Schubert dans les doigts et dans la voix de Rachel Fenlon
Par Alexandre Villemaire
Interview classique/classique occidental
Virée classique 2025 | Composer pour l’octobasse: un défi de taille?
Par Alexandre Villemaire
Interview Musiques du Monde
Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS): la diversité d’aujourd’hui, bien au-delà des folkores
Par Alain Brunet
Interview classique
Virée classique| Le pianiste Martin Helmchen : passion et intensité jusqu’au bout des doigts
Par Frédéric Cardin
Interview musique de jeux vidéo/orchestre
Virée classique | Orchestre de Jeux Vidéo : Quand Mère Nature rencontre carte mère
Par Sami Rixhon
Interview classique
12e Virée classique de l’OSM expliquée par Marianne Perron | La nature sublimée par la musique
Par Alain Brunet
Critique de concert classique/classique occidental
Virée classique | Le coup d’envoi au Stade olympique, plus qu’un buffet populaire
Par Alain Brunet
Interview autochtone/hip-hop
Présence autochtone | Native Mafia Family, pionnier du hip-hop innu
Par Alain Brunet
Interview classique
Virée classique | Obiora : Concert-festin pour les yeux et les oreilles de toute la famille!
Par Frédéric Cardin
Critique d'album électronique/jazz/Jazz Pop 2025
Tommy Crane/David Binney – The Isle
Par Frédéric Cardin
Critique de concert autochtone/classique occidental/classique
Présence autochtone | Forestare : la force tranquille de la musique et des valeurs
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Quatuor Bozzini – Owen Underhill : Songs and Quartets
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Sean Clarke – A Flower for my Daughter
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
English National Opera Orchestra/Martyn Brabbins – Havergal Brian : Agamemnon; Sinfonia tragica; Symphony no 12
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
The Curious Bards – Sublimation : Songs and dances from 18th-century Scandinavia
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Ensemble Masques/Olivier Fortin – Bach, Telemann & Albinoni: Concerti
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
François Leleux/Lisa Batiashvili/Frankfurt Radio Symphony – Future Horizons
Par Frédéric Cardin
Critique d'album jazz 2025