Selon ses créateurs, Hidden Soul of the Fjords se veut un « paysage sonore élémentaire » révélant réalités et mythes des fjords dominant la côte ouest norvégienne. À la fois ingénieur du son, réalisateur, multi-instrumentiste et compositeur, Lazerus Winter est devenu au fil du temps un spécialiste des environnements sonores immersifs, réalité virtuelle et réalité augmentée destinées au grand public. Cette fois, il tente un projet plus audacieux, vaste fresque musicale typique des nouveaux procédés compositionnels. Les mélodies exprimées par la soliste Heidi Torsvik et les chants choraux au féminin sont à la fois modernes et romantiques, consonants pour la plupart. Quiconque s’intéresse à la musique les a déjà repérés dans une œuvre ou dans une autre, particulièrement dans les bandes originales hollywoodiennes. Répartis sur quatre mouvements, ces chants s’inscrivent néanmoins dans une démarche sophistiquée où l’électronique joue un rôle important dans l’instrumentation, surtout dans les couches orchestrales où les sections des grandes formations sont remplacées par des fréquences de synthèse. Cette ambitieuse proposition électro-orchestrale s’inspire du post-minimalisme à l’européenne (Pärt, Gorecki, etc.) et impliquent d’excellents interprètes en chair et en os – Karl Seglem (saxophone ténor et bukkehorn), Stein Urheim (guitare électrique), Benedicte Maurseth (violon), Alexander Grieg (contrebasse), David Chelsom Vogt (violon) et Ivar Thormodsæter (batterie). Des éléments de folk-pop, de trip hop, d’ambient, de krautrock, d’électro-rock ou même de jazz peuvent aussi entrer en jeu. Bref, nous avons ici affaire à un patchwork consensuel, collage de références certes prédigérées, néanmoins parsemées de pointes audacieuses.
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