La Québécoise Djely Tapa prend d’assaut la scène afro-pop avec Dankoroba, un album construit entre Montréal, Bamako et Abidjan. La production hyper léchée, d’une facture afro-futuriste étoffée, a été placée sour le regard acéré de Djely elle-même, et du solide réalisateur Jean Massicotte (Arthur H, Patrick Watson, Lhasa de Sela). Celui-ci s’est également occupé des arrangements électro de très haute tenue, ce qui veut dire un accompagnement qui colore l’africanité de la musique de Djely, mais ne la submerge jamais. Le maître-mot est le respect, et le résultat est épatant. Avec la présence ajoutée (occasionnellement) de Vieux Farka Touré et Adama Yalomba, aussi du Quatuor Andara (cordes), de la Chorale Afrika Intshiyetu et de Diely Mori Tounkara (kora) de Montréal, puis de quelques musiciens supérieurs de Bamako au n’goni, n’goni bah et guitare, Dankoroba se présente comme une carte de visite qui pourrait ouvrir grand les portes de la scène internationale à Djely. En tout cas, ça le mériterait pleinement.
Dankoroba est tout simplement excellent.
Le lancement de l’album se fera en grande pompe le samedi 19 octobre au National
ÉCOUTEZ L’ENTREVUE AVEC DJELY TAPA RÉALISÉE PAR MA COLLÈGUE KEITHY ANTOINE