Ils sont de Toulouse et doivent mettre le feu aux clubs visités, si je me fie au son qui s’échappe de cet excitant Where Glitter Goes, premier opus du collectif BØL. Rythmes électro ultra punchy, quelques cuivres cinématographiques, batterie insistante et de la guitare rockailleuse occasionnelle, voilà qui exprime en mots la belle dose d’adrénaline entendue en boucle depuis quelques jours dans mes écouteurs. Ajoutez quelques bribes de noise/free jazz/expérimental occasionnelles et on a un niveau qui s’élève au-dessus de la simple décharge pulsative d’accompagnement dancehall.
Parfois, je pense à du post-Prodigy, aminci et aéré, ou du Propellerheads carrure moins rugby, plus foot. Matrix retravaillé par Air. Voyez? En tous les cas, on s’amuse pas mal et on s’imagine dans une boîte nocturne à Berlin, Paris ou Montréal, et ça instille une déhanche bien cardio qui fait du bien. Seule chose : je ne pense pas qu’ils soient déjà venus à Montréal. À corriger le plus vite possible.
Addictif.