musique contemporaine

Semaine du Neuf | Une symphonie et une première mondiale pour Tim Brady

par Vitta Morales

Le 15 mars dernier, dans le cadre de la Semaine du Neuf, le Théâtre La Chapelle accueillait Tim Brady, ses guitares et ses pédales. Un changement de dernière minute au programme a permis à Brady de jouer l’intégralité de sa pièce de quarante-cinq minutes, Symphony in 18 Parts, ainsi que la première de For Electric Guitar.

Il faut dire, pour commencer, que La Chapelle était un excellent choix de salle pour ce répertoire, car le style de la boîte noire a permis de concentrer l’attention du public sur les outils de Brady (ses pédales, ses amplis et ses guitares), ainsi que sur ses paysages sonores. Sur un fond noir, il n’y avait pas grand-chose qui puisse distraire l’auditeur ; cela, associé à un bon éclairage, signifiait que les vibrations étaient tout à fait appropriées pour les inventions électriques de Brady.

En ce qui concerne la Symphonie in 18 Parts de Brady, il se trouve que je l’avais plus ou moins fraîchement dans les oreilles, car je l’ai beaucoup consultée en préparation du concert et des entretiens que nous avons menés en amont. Ainsi, je pense pouvoir dire quels mouvements ont été plus répétés que d’autres. De temps en temps, lorsqu’un passage de notes rapides se présentait, l’exécution était un peu moins nette que celle de l’enregistrement. Cela était plus perceptible dans les moments où la distorsion et l’overdrive étaient absents. Bien entendu, je ne blâme pas Brady qui n’avait pas l’intention de jouer l’intégralité de l’enregistrement. À d’autres moments, il s’est montré à la hauteur et a réalisé de manière impressionnante des passages délicats de sweep picking et de hammer-on flurries (en particulier dans For Electric Guitar). 

Au final, un après-midi agréable de shredding, de paysages sonores éthérés et de tapping chatoyant. De plus, Brady avait un bon sens de l’humour, une attitude détendue et prenait le temps d’expliquer les sons qu’il produisait avant de laisser parler ses guitares Godin. C’est clairement la marque d’un compositeur et d’un interprète qui fait ce métier depuis des décennies.

crédit photo : Paola Benzi

Tout le contenu 360

Virée classique 2025 | Beth Taylor chante la nature et l’amour

Virée classique 2025 | Beth Taylor chante la nature et l’amour

Virée classique | Au tour de Godwin Friesen de briller à la Virée

Virée classique | Au tour de Godwin Friesen de briller à la Virée

Virée classique | Andrew Wan et ses jeunes collègues au service de Piazzolla et Grieg

Virée classique | Andrew Wan et ses jeunes collègues au service de Piazzolla et Grieg

Virée classique | Les Planètes de Holst :  séduisant dans un espace intersidéral… pas tout à fait silencieux

Virée classique | Les Planètes de Holst : séduisant dans un espace intersidéral… pas tout à fait silencieux

Virée classique | Orchestre de cuivres Griffon : de l’Écosse à l’Italie

Virée classique | Orchestre de cuivres Griffon : de l’Écosse à l’Italie

Afrikan : un tout nouveau festival de musique et culture d’Afrique est lancé

Afrikan : un tout nouveau festival de musique et culture d’Afrique est lancé

Domaine Forget 2025 | Le Winterreise de Schubert dans les doigts et dans la voix de Rachel Fenlon

Domaine Forget 2025 | Le Winterreise de Schubert dans les doigts et dans la voix de Rachel Fenlon

Virée classique 2025 | Composer pour l’octobasse: un défi de taille?

Virée classique 2025 | Composer pour l’octobasse: un défi de taille?

Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS): la diversité d’aujourd’hui, bien au-delà des folkores 

Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS): la diversité d’aujourd’hui, bien au-delà des folkores 

Virée classique| Le pianiste Martin Helmchen : passion et intensité jusqu’au bout des doigts

Virée classique| Le pianiste Martin Helmchen : passion et intensité jusqu’au bout des doigts

Virée classique | Orchestre de Jeux Vidéo : Quand Mère Nature rencontre carte mère

Virée classique | Orchestre de Jeux Vidéo : Quand Mère Nature rencontre carte mère

12e Virée classique de l’OSM expliquée par Marianne Perron | La nature sublimée par la musique

12e Virée classique de l’OSM expliquée par Marianne Perron | La nature sublimée par la musique

Virée classique | Le coup d’envoi au Stade olympique, plus qu’un buffet populaire

Virée classique | Le coup d’envoi au Stade olympique, plus qu’un buffet populaire

Présence autochtone | Native Mafia Family, pionnier du hip-hop innu

Présence autochtone | Native Mafia Family, pionnier du hip-hop innu

Virée classique | Obiora : Concert-festin pour les yeux et les oreilles de toute la famille!

Virée classique | Obiora : Concert-festin pour les yeux et les oreilles de toute la famille!

Vendredi sur Mer – Malabar Princess

Vendredi sur Mer – Malabar Princess

Tommy Crane/David Binney – The Isle

Tommy Crane/David Binney – The Isle

Présence autochtone | Forestare : la force tranquille de la musique et des valeurs

Présence autochtone | Forestare : la force tranquille de la musique et des valeurs

Orford 2025 | Stick&Bow, hommage aux transgresseurs

Orford 2025 | Stick&Bow, hommage aux transgresseurs

Curtis Nowosad – I am doing my best

Curtis Nowosad – I am doing my best

George Crotty Trio – Heart Music

George Crotty Trio – Heart Music

Quatuor Bozzini – Owen Underhill : Songs and Quartets

Quatuor Bozzini – Owen Underhill : Songs and Quartets

Tina Leon – Push & Pull

Tina Leon – Push & Pull

Sean Clarke – A Flower for my Daughter

Sean Clarke – A Flower for my Daughter

Inscrivez-vous à l'infolettre