Malgré une chaleur caniculaire, Mo’Kalamity a tout de même réussi à réchauffer la scène Loto Québec lors de sa toute première performance montréalaise. Pour l’occasion, elle était accompagnée par deux guitaristes, un flûtiste stylé qui faisait également les chœurs, un batteur, un bassiste et un claviériste. Et c’est toute vêtue de rouge qu’elle est apparue sur scène, avec son fameux foulard sur la tête, devenue sa signature.
Tout au long du concert, elle dansait, sourire aux lèvres, visiblement heureuse de rencontrer son nouveau public montréalais, qui devenait de plus en plus nombreux au cours de la soirée. Nous avons eu droit à plusieurs morceaux de son plus récent album Shine, mais également d’autres classiques de l’album Warriors of Light paru en 2007 ou encore Freedom of the Soul, paru en 2013.
« Bonsoir Montréal ! Etes-vous prêts pour un voyage à Kingston ? », nous demande-t-elle, juste avant Gotta Get Away. Elle s’adresse au public en français mais également en anglais, tandis que l’intensité augmente d’une chanson à l’autre, parfois sans transition. Le morceau What A Time a reçu un bel accueil, probablement parce qu’il tombe à point dans le contexte actuel.
Bien entendu, une chanson en portugais devait figurer dans la set list et c’est Cima Vento qu’elle a choisie, de l’album Freedom of the Soul. Elle en profite pour mettre à l’honneur son guitariste en l’invitant en avant de la scène pour un solo électrisant. Elle fait de même avec son flûtiste, qui nous a servi un bon dancehall très apprécié par le public. On aurait gagné à avoir plus de moments de ce genre. D’ailleurs, la flûte se mariait parfaitement bien avec les effets de guitares électriques dans le morceau Shine. Elle a même fait chanter la foule sur ce dernier morceau, un pari plus que réussi.
Le micro a eu un petit souci technique en plein milieu du concert mais heureusement, cela n’a duré que quelques secondes.
C’est peut-être un premier concert à Montréal mais ça ne me surprendrait pas qu’elle revienne très vite, maintenant que sa carrière est relancée après une trop longue pause à mon goût.
Crédit photo: Mark Lachovsky