Le temps d’une journée, j’ai mis ma casquette de journaliste de côté pour porter celle d’artiste. En effet, je me suis inscrite à la Masterclass sur l’édition musicale animée par Sheer Publishing, une compagnie d’édition basée en Afrique du Sud.

Cette activité était facilitée par un artiste qu’on ne présente plus au Sénégal ni à l’international, Nix, qui était à la fois traducteur de l’anglais vers le français et vice-versa mais agissant également à titre d’intervenant vue son expertise dans le domaine.

Après une introduction sur les fondamentaux de l’édition, Sheer Publishing a abordé les thèmes entourant les droits d’auteurs, les moyens de générer des revenus avec notre musique mais aussi comment la protéger. J’ai appris énormément de cette masterclass mais je me suis surtout rendue compte que je n’y connaissais pas grand-chose au monde de l’édition. Je n’ai malheureusement pas pu assister à la deuxième journée de la masterclass qui s’étalait sur deux jours, mais je compte bien faire mes devoirs suite à cet apprentissage riche.
En soirée, c’était le temps de se rendre au Centre culturel Blaise Senghor pour la finale des sessions Unplugged, qui font également partie du festival.
Plusieurs groupes ont performé devant un jury composé de 5 personnes, incluant le fondateur du festival Sahad Sarr, Saphia Arhzaf mais également Elkin Robinson, l’artiste colombien dont je vous ai parlé ici.

Mon coup de cœur parmi les finalistes était sans aucun doute l’artiste dont je n’ai pas retenu le nom mais qui jouait avec son père à la guitare. Elle mêlait à la fois le chant et le rap et le tout de manière fluide.

Les trois gagnants de cette compétition étaient dévoilés à la suite d’une délibération des membres du jury et seront accompagnés pendant un an par le label de musique indépendant de Sahad Sarr, Stéréo Africa 432, qui déniche des talents locaux et les accompagne dans le développement de leur carrière.
Crédit photo: Cheikh Oumar Diallo