Osheaga, jour 3 | L’heure est à la fête avec Jungle
par Jacob Langlois-Pelletier
Peu de temps après les dernières paroles du rappeur Hamza sur la scène voisine, de nombreux faisceaux lumineux ont procuré une teinte orangée aux festivaliers, couleur de Volcano, plus récent projet de Jungle. Sur les notes de Busy Earnin’, succès de 2014, le groupe soul-funk britannique a fait son entrée de manière remarquable.
Dès les premiers instants, les différentes pulsions de la formation ont fait danser la foule. La musique de Tom McFarland, Josh Lloyd-Watson et tout récemment, Lydia Kitto, est une des plus entraînantes et festives. Pas surprenant que les structures gonflables et les ballons se sont promenés parmi les amateurs tout au long de la prestation; l’ambiance était à la fête, c’est le moins qu’on puisse dire. Jungle a cette capacité à nous faire profiter de l’instant présent.
L’équilibre entre enregistrement et création en direct n’aurait pas pu être mieux balancé. Les trois protagonistes s’impliquent vocalement et contribuent avec différents instruments tels que guitare et synthétiseur. Les arrangements sont dansants et les voix aussi envoûtantes que sur disque. Deux percussionnistes et un bassiste complétaient le tout avec brio.
À deux reprises, des artistes ont apparu sur le grand écran l’instant d’un morceau. Ce fut d’ailleurs le cas pour Erick the Architect lors du succès disco Candle Flame, chanson sur laquelle la foule aura brûlé de nombreuses calories, soyez-en assuré.
Plusieurs fois, le groupe s’est adressé aux amateurs, autant en anglais qu’en français. Les Britanniques ont semblé ravis de l’accueil des Montréalais qui ont répondu présents en chantant leurs différents refrains ou en tapant des mains. Nul doute, la venue de Jungle aura été l’un des moments phares de cette fin de semaine de festivités.
Festival d’art vocal de Montréal 2024 | L’Audition : une soirée de découvertes
par Alexandre Villemaire
Le Festival d’art vocal de Montréal est entré dans le dernier droit de sa vingtième édition avec la présentation le vendredi 2 août du concert L’Audition à la Salle Claude-Champagne. Après un gala plein de promesses, des classes de maître public, une série de concerts à Verdun et à Saint-Denis-sur-Richelieu ainsi qu’une participation de quatre solistes à la représentation de la Symphonie no9 de Beethoven avec l’Orchestre de la Francophonie, le moment était venu de présenter au public montréalais, l’ensemble des jeunes artistes qui effectuent un stage à l’Institut canadien d’art vocal (ICAV).
Dans une soirée vocale accompagnée par l’Orchestre de la Francophonie, les 23 jeunes stagiaires de l’ICAV ont défilé pour présenter des airs d’opéra qui étaient captés sur vidéo pour être envoyés à des directeurs de maisons d’opéras. Cette soirée a confirmé nos impressions relevées lors du concert gala qui nous avait donné un bon aperçu des aptitudes et des personnalités vocales des différents chanteurs et chanteuses : de belles voix capables, mais dont certaines pâtissent d’un manque de projection. Le premier participant à ouvrir le bal, le baryton sud-coréen Keunwon Park, malgré un timbre chaleureux et une belle assurance, s’est empêtré dans un « Largo al factotum » du Barbier de Séville, inégale où on perd de son intelligibilité dans le grave qui peine à percer par-dessus l’orchestre. Dans ce même registre, le ténor Brian Alvarado, qui avait fait montre d’une voix puissante et assurée lors du gala, a donné une performance en demi-teinte de l’air « Sois immobile » tiré de Guillaume Tell de Rossini, marqué par une visible fatigue, malgré une belle douceur dans la ligne vocale.
Également du lot des voix qui ont offert de belles prestations, mais dont certains aspects méritent encore de l’attention, la mezzo-soprano Hannah Cole et le baryton Matt Mueller doivent travailler leur diction française, car mis à part ce détail, leur présence scénique était tout à fait juste et captivante. Parmi les voix à retenir, et surveiller, notons le baryton Geoffrey Shellenberg, le ténor Mischael Eusebio, qui a offert un air du chevalier Des Grieux sensible. Mentionnons aussi la soprano américaine Abigail Sinclair – convaincante Reine de la Nuit –, les Canadiennes Zoe McCormick et Mary Jane Egan, qui ont chacune présenté deux interprétations senties et maîtrisées de « Donde Lieta » tirées de La Bohème ainsi que la Chinoise Yang Liu et l’Espagnole Natalia Pérez Rodriguez qui ont interprété l’air de Turandot « Signore Ascolta » avec un lyrisme distingué. Dirigé de manière habile par Julien Proulx pour la plupart des morceaux au programme, l’orchestre a également été dirigé par trois chefs stagiaires, une nouveauté dans le programme de l’ICAV. Des trois, Daniel Black et Simon Charette ont démontré les meilleures aptitudes au niveau de la sensibilité et de l’esprit des pièces qui leur était imposé. Madeleine Krick a cependant eu de la difficulté avec la synchronicité entre l’orchestre et le soliste, notamment dans l’air « Quanto è Bella » avec le ténor islandais Pétur Úlfarsson. Elle s’est rattrapée sur le même air par la suite avec l’Américain Diego Valdez. Ses actions et ses gestes sont cohérents avec les intentions qu’elle souhaite donner à l’orchestre, mais elle devra peaufiner sa communication avec les solistes et mieux anticiper leurs actions.
Malgré les quelques accrocs mentionnés, et ceux bien personnels que les chanteurs et chanteuses se feront à eux-mêmes, aucun des artistes qui ont foulé la scène n’a à rougir de leur prestation. Ils ont relevé l’exercice la tête haute et repartiront de cet exercice, quelle qu’en soit l’issue, avec de nouveaux outils, des réflexions pour nourrir leur parcours et leur construction en tant qu’artiste. Et cela, c’est exactement ce à quoi l’on s’attend de la formation qui leur a été prodiguée.
Le point culminant de cette édition sera la présentation de l’opérette La Chauve-Souris de Johann Strauss, à laquelle se greffera The Four-Note Opera de Tom Johnson, mis en scène respectivement par Lorraine Pintal et Joshua Major. Le rendez-vous est donné au Salon Richmond les 10 et 11 août dans un événement qui s’annonce pétillant, enchanté et plein d’humour où ces jeunes voix et ces jeunes artistes lyriques seront mis de nouveau en valeur.
Osheaga, jour 2 | The Smashing Pumpkins : Nostalgie, quand tu nous tiens
par Jacob Langlois-Pelletier
Le passage des Smashing Pumpkins à Osheaga samedi ne pouvait pas mieux tomber; il y a un peu plus de 48 heures, la prolifique formation américaine dévoilait Aghori Mhori Mei, un 13e album en carrière.
Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, Billy Corgan et sa bande ont fait fi de cette sortie et ont opté pour une sélection de leurs plus grands classiques, et ce aux grands plaisirs des amateurs agglutinés devant les deux plus grandes scènes du festival.
Vêtu d’une soutane noire, Corgan a enveloppé le Parc Jean-Drapeau de son rock mélancolique et de sa voix nasillarde qu’on lui connaît si bien. À ses côtés, on retrouve ses collègues de longue date James Iha à la guitare et Jimmy Chamberlin à la batterie ainsi que Kiki Wong, guitariste recrutée il y a quelques mois.
Sur scène, les Smashing Pumpkins exubèrent la même détermination et envie qu’il y a 30 ans. Dommage que cet état d’esprit ne se traduit pas dans leurs récentes sorties.
À quelques minutes de la fin, le crépuscule s’amorce et les premières notes de la célèbre 1979, tiré de l’excellent Mellon Collie and the Infinite Sadness, se font entendre. C’est à ce moment que la foule s’est faite la plus bruyante et le résultat fut sublime. L’euphorie provoquée est une énième preuve du pouvoir de la nostalgie.
Décidément, les plus grands succès du band de Chicago ne mourront jamais, idem pour leur influence sur le rock alternatif.
Osheaga, jour 2 | Denzel Curry : sans failles, mais sans éclat
par Jacob Langlois-Pelletier
S’il y a bien un rappeur qui ne cesse de se renouveler à chaque sortie, c’est assurément l’américain Denzel Curry. À la mi-juillet, le Floridien a fait paraître King Of The Mischievous South Vol. 2, une mixtape débordante de collaborations donnant suite à un premier volume paru il y a une douzaine d’années. Dans cet opus, il explore le dirty south, sous-genre issu du Sud des États-Unis.
Âgé de 29 ans et plusieurs projets de grande qualité derrière la cravate, il est dorénavant juste de dire que Denzel est l’un des pions les plus importants du rap actuel.
Débordant d’énergie sur scène, le MC rappe chacune des rimes de ses titres avec précision et finesse. Les festivaliers ont reçu exactement ce qu’ils obtiennent sur ses albums. Tout au long de sa prestation, Curry a multiplié les interactions avec la foule et déployé une aisance fascinante.
L’enfilade en baisser de rideau de ses titres les plus populaires Ultimate et CLOUT COBAIN | CLOUT CO13A1N a eu droit à une réception très bruyante de la foule, elle qui s’était montrée assez discrète depuis les premiers instants. Il faut dire que de placer le rappeur après le groupe punk Rancid et avant les Smashing Pumpkins et Green Day n’était peut-être pas la meilleure des idées…
Quoi qu’il en soit, la proposition du membre de la célèbre cuvée Freshman de 2016 fut honnête et bien balancée. Cependant, son offrande manquait ce petit quelque chose pour ne pas tomber dans l’oubli.
Osheaga, jour 2 | Olivia Dean, vent de fraîcheur en pleine canicule
par Jacob Langlois-Pelletier
En explorant la programmation de l’édition 2024, le nom d’Olivia Dean a grandement piqué ma curiosité. En épluchant sa mince et jeune discographie, j’y ai découvert une chanteuse soul inspirée par les grandes dames de ce genre musical. La Britannique cite les Carole King, Amy Winehouse, The Supremes et Lauryn Hill comme inspirations à sa musique.
Accompagnée d’un petit orchestre, la jeune artiste de 25 ans est vêtue d’une robe des plus colorées et se place aux avants du plateau. « Si c’est la première fois que vous me voyez en spectacle, j’ai une seule règle. Vous devez passer un bon moment! », lance-t-elle entre ses deux premiers morceaux.
C’est en grande partie du matériel issu de Messy, son seul album en carrière, que la native de Londres a fait découvrir à la foule. Elle a en aussi profité pour interpréter sa plus récente sortie intitulée Time, un morceau dans lequel elle explore des avenues plus rock qu’à l’habitude, ce qui lui va comme un gant.
Olivia Dean dégage une aura qui n’est pas de notre époque. Jazz, R&B, soul, pop; tout y est mobilisé. Visiblement captivés, les festivaliers ont scruté ses faits et gestes puis ont répondu présents vocalement.
45 minutes de prestation auront passé en un clin d’œil et on aurait voulu que ça ne se termine jamais.
Osheaga, jour 2 | New West, nouvelle sensation torontoise
par Jacob Langlois-Pelletier
Avec l’immense succès de leur titre Those Eyes, le collectif canadien New West n’a plus besoin de présentation. Cette année, les Torontois avaient la tâche d’ouvrir le bal à 14h.
Profitant d’une foule impressionnante pour un début d’après-midi en raison de l’arrivée imminente de la vedette Chappell Roan, le band formé de Kala Wita, Noel West, Lee Vella et Ben Key aura offert une performance inspirée et colorée.
Récipiendaire d’un Juno pour « Nouveau groupe de l’année » en 2024, New West propose un son diversifié dans lequel on retrouve entres autres jazz, R&B et indie.
Sur la grande scène du festival, Kala Wita a tout donné, se déplaçant de gauche à droite, chantant couché au sol et offrant des moments au piano. Cette performance aura permis d’en découvrir davantage sur la personnalité des différents membres du groupe.
Vocalement, Wita est juste et nous enveloppe avec des titres comme Stevie Nicks ou Guessing Game. L’échantillon est mince, mais l’avenir semble prometteur pour New West.
« La dernière fois que j’étais ici, j’avais dit que j’allais revenir à Montréal et parler français. Mais je ne le parle toujours pas. Mais j’ai commandé mon souper en français ! », nous partage fièrement la chanteuse brésilienne Bïa Ferreira en anglais, alors qu’elle entame son deuxième concert à Montréal. Et tout comme la première fois, elle divise son concert en deux parties, l’une abordant l’amour et l’autre, revendicatrice et très engagée.
« Si vous sortez d’ici différents de lorsque vous êtes arrivés, alors j’aurai fait mon travail », ajoute-t-elle. Et c’est partie pour une entrée en matière sous forme de prière alors que sifflement, voix et guitare se mêlent pour nous livrer un beau cocktail sonore. En effet, elle est peut-être seule sur scène avec sa guitare, mais par moments, on a l’impression qu’ils sont cinq.
Elle nous sert également du Xote, un rythme musical brésilien qui se danse souvent à deux. « Quand j’ai écrit cette chanson, j’étais très en amour. Mais j’étais la seule qui aimait », nous dévoile-t-elle. Avec sa voix qui porte et son timbre particulier, elle maitrise son rapport avec le micro, sachant quand il faut s’en éloigner ou s’en approcher. Avec mon amie Juliana qui est tout aussi mélomane que moi, on se disait que sa musique était à la fois empreinte de blues, jazz, soul, gospel, le tout à saveur brésilienne. Sa signature reste le sifflement qui revient dans plusieurs chansons et qu’elle maitrise très bien, mais aussi les nombreux autres bruits qu’elle fait avec sa bouche, en plus du beatboxing. D’ailleurs, sur un de ses morceaux, elle rajoute un bout de Easy Like a Sunday morning, de Lionel Richie, ce qui surprend mais plait tout de suite à l’audience.
« La dernière fois que j’étais ici, c’était en février et il faisait très froid. Alors je me suis dit qu’il fallait que je revienne en été. Et je suis là ! » sous les applaudissements du public.
Sur le morceau Saudade, on a parfois l’impression d’entendre du cajón et parfois du piano, alors qu’elle fait tout cela avec sa guitare. Elle termine ensuite avec un rythme bossa nova, ce qui vient rajouter du relief au morceau. « C’est difficile de traduire Saudade. Ce n’est pas “Tu me manques”! C’est autre chose, c’est un sentiment qui te rend malade ! »
Bïa Ferreira est également une excellente conteuse. Elle prend le temps d’expliquer toutes les chansons mais même durant certains morceaux, elle nous raconte des histoires, parfois avec un débit vocal très rapide mais toujours théâtral. C’est le cas notamment sur Molho Madeira, qui va figurer dans le prochain album d’Ellen Oléria, mêlant des passages où elle parle et elle rap, valsant entre douceur et agressivité, tapant sur sa guitare qui lui sert de percussions.
« Toutes les églises ont une chorale. Alors pour terminer cette première partie, j’aurai besoin de vous sur la chanson Levante a bandeira do amor, aux accents de raggamuffin.
La deuxième partie, plus engagée et plus politique, débute avec un a capella reprenant Zé do Caroço, de Seu Jorge,un classique de la musique brésilienne.
Après un hommage à Leci Brandão, la reine du samba, elle débute la deuxième partie avec un morceau reggae très rythmé, avec un peu de beatboxing, ce qui donne le ton à ce qui arrivera. Elle rend d’abord hommage aux femmes à travers le monde dans Não precisa ser Amélia, dans laquelle elle crie par moments, laissant paraitre ses cordes vocales en pleine action. Le summum de la soirée à mon avis est lors de la chanson Diga não (ou Dîtes non !), dans laquelle elle dénonce le silence face au génocide qui sévit en Palestine. « En restant silencieux, vous choisissez un camp. Votre silence aide les oppresseurs ! » La salle participe fortement et prend son rôle de chorale très au sérieux, surtout sur le morceau A conta vai chegar (ou la facture va arriver) faisant allusion aux dettes liées à la colonisation.
Elle a terminé sur une bonne note avec Sharamanayas, principe qui consiste à garder ce qui est bon pour nous, et se débarrasser de ce qui est mauvais. Une chose est sûre, le concert de Bïa Ferreira a fait du bien aux spectateurs venus la voir, même si je me serais attendue à une salle plus comble, comme lors de son premier passage. Alors que nous sortons à peine du Festival Nuits d’Afrique, cet événement a peut-être échappé aux radars de plusieurs adeptes de sa musique.
En compagnie de solistes renommés et à la tête d’un effectif vocal et orchestral colossal, Rafael Payare dirigera un monument du répertoire postromantique : les Gurre-Lieder de Schoenberg. In the company of renowned soloists and at the head of a colossal vocal and orchestral ensemble, Rafael Payare conducts a monument of the post-Romantic repertoire: Schoenberg’s Gurre-Lieder. POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient de l’Orchestre Symphonique De Montréal et est adapté par PAN M 360
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Dernière soirée à saveur congolaise et colombienne
par Jacob Langlois-Pelletier
Dimanche vers 18h au Festival international Nuits d’Afrique, c’était au tour de Blaise LaBamba, artiste originaire du Congo-Kinshasa et installé à Montréal depuis 1999, de monter sur la grande scène extérieure. D’entrée de jeu, les intentions du récipiendaire du Syli de Bronze en 2022 étaient claires; LaBamba allait faire danser les gens présents sur des airs contagieux de rumba congolaise, zouk et soukous.
En spectacle, l’ancien membre du Big Stars du Général Defao est accompagné par de nombreux musiciens, danseurs et choristes. Les différentes propositions du Congolais sont agrémentées de guitare, batterie, claviers, synthétiseurs, percussions ainsi que de nombreux coups de sifflet. Ces derniers dictent les nombreux déhanchements des danseurs sur scène et gens présents dans la foule.
Le rythme effréné de la prestation a certainement su charmer l’impressionnant amas de festivaliers aux abords de la scène TD – Radio-Canada. En tapant des mains à de nombreuses prises, la foule a manifesté son appréciation des longues envolées instrumentales de Blaise LaBamba et sa formation. Difficile de demander une offrande plus festive pour lancer cette dernière soirée d’activité du FINA 2024.
Place à la cumbia avec Stephanie Osorio
Après s’être éclatés avec Blaise LaBamba, les amateurs sur place ont eu droit à une proposition plus douce et maîtrisée de la part de Stephanie Osorio, Colombienne et Québécoise d’adoption. Établie au Canada depuis 2010, l’autrice-compositrice-interprète roule sa bosse depuis plus d’une décennie et a récemment récolté le fruit de ses efforts. En plus d’avoir été sacrée « artiste féminine de l’année » aux Latin Awards Canada en 2022 et 2023, Osorio a brillé à l’international grâce à sa contribution sur la chanson thème de la populaire série américaine The White Lotus.
En mars 2023, elle a fait paraître Fruta del Corazón, son premier album solo au confluent de la cumbia, la pop, la folk et l’afro-latin. C’est d’ailleurs en grande partie des morceaux issus de ce projet qu’elle a fait découvrir lors de son spectacle.
Vêtue d’une longue jupe colorée, Osorio est en pleine confiance sur le plateau, maracas ou guitare dans les mains. À l’instar de LaBamba, la chanteuse est bien entourée; saxophone, basse, guitare, batterie, percussions diverses et flûtes se font bien bien sentir. Quelques minutes après son entrée, la Colombienne a comparé sa musique à un fruit. « Il y a beaucoup de saveurs et d’odeurs différentes dans ce que je fais », explique-t-elle.
Bien qu’elle puise une partie de son inspiration au cœur de ses racines carthaginoises, Osorio incorpore de nombreux éléments actuels à sa musique. Vers la fin de son passage sur la scène Loto-Québec, la chanteuse a offert un superbe moment a cappella. Admirative, la foule s’est tue, se laissant bercer par sa voix feutrée.
Sans flafla ni paillettes, Stephanie Osorio a su nous faire voyager là où il fait très chaud, définitivement plus qu’à Montréal en cette soirée de juillet.
Crédit photo: André Rival
Inscrivez-vous à l'infolettre
Gérez votre confidentialité
Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et pour afficher des publicités (non-) personnalisées. Consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines fonctionnalités et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.