arabe / électro-pop

Festival du monde arabe : Nour Kamar, Promesse de Carthage

par Rédaction PAN M 360

Le FMA présente en première en Amérique du Nord la chanteuse Nour Kamar.
Perle rare parmi les voix les plus prometteuses de la relève, l’étoile montante tunisienne subjugue par la justesse de sa tessiture vocale et l’émotion bouleversante qu’elle suscite auprès du public.
À à peine 21 ans, elle s’impose avec une grâce et une élégance rares, reprenant le flambeau perdu des vedettes d’autrefois. En cette époque aux préoccupations tumultueuses, quoi de mieux pour clôturer cette édition-anniversaire qu’une lueur de jeunesse, empreinte de beauté et de renouveau, qui augure des lendemains plus ensoleillés.

The FMA is proud to present the North American debut of Nour Kamar. A standout among the new generation of singers, this rising Tunisian star has garnered legions of fans with her impressive vocal range and emotional depth. Only 21 years old, her elegance, poise and charismatic stage presence is reminiscent of the legendary performers of yesteryear. In these troubling and tumultuous times, what better way to close this anniversary season than with a celebration of youth, beauty, and the promise of a brighter tomorrow.

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Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360

arabe / hommage

Festival du monde arabe : Kamel Benani, Mémoire andalouse

par Rédaction PAN M 360

Conçu comme un hommage à son défunt père, Hamdi Benani, “l’ange blanc” de la musique Malouf, ce spectacle, donné par ce soliste de grand talent, perpétue, un héritage musical riche de plusieurs siècles, tout en le marquant d’un sceau inhabituel et inventif.

The highly talented Kamel Benani pays heartfelt tribute to his late father Hamdi Benani—the White Angel of malouf—putting his own inventive stamp on this centuries-old musical genre.

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bossa nova / Brésil / jazz

Journées brésiliennes | La Saudade selon Erivan GD

par Sandra Gasana

En cette deuxième journée brésilienne, nous avons eu droit à un sextette composé de musiciens de haut calibre sur l’avenue Duluth, pour lancer la programmation musicale. Sous la direction du bassiste Erivan GD, qui accompagne plusieurs artistes de la scène brésilienne à Montréal, et qui nous a concocté un set haut en couleurs et en émotions.

J’avais eu le plaisir de le voir à la Brassée il y a quelques mois, mais cette fois-ci il avait agrandi sa formation pour l’occasion. Nous avions donc Jean-Philippe Grégoire à la guitare, Santiago Ferrer, au piano, le saxophoniste Thiago Ferté, Olivier Bussières aux percussions de toutes sortes et le batteur Shayne Assouline. Ensemble, ils ont réussi à nous faire oublier le froid qui régnait en ce début de septembre.
Ce que j’aime dans les performances de ce type, sans voix, c’est la longueur des solos. Dès les premiers morceaux, nous avions droit à plusieurs solos, pas toujours dans le même ordre, qui alternaient. Nous avions le temps de nous plonger entièrement dans l’univers du musicien, dans les méandres de ses rythmes, avant de passer à un autre musicien. Le percussionniste variait ses instruments, utilisant parfois un pandeiro, ou d’autres instruments typiquement brésiliens, entre autres.
« Il fait froid alors je dois bouger. Si vous voulez, bougez avec moi », nous propose Erivan, après avoir débuté par le morceau Afternoons, de Milton Nascimento, qui vient de sortir un album avec Esperanza Spalding. (MILTON + ESPERANZA – PAN M 360)

Il enchaîne ensuite par trois de ses compositions, dont Déjà vu. Les instruments entre graduellement, donnant l’impression que les musiciens habillent le morceau, couche après couche. Même durant ses solos, Erivan parvient à garder le rythme et la structure du morceau, lui permettant de revenir avec l’ensemble de manière fluide. Dans son rôle de chef d’orchestre, il communique du regard avec ses musiciens qui savent quand entrer, quand sortir, le tout très subtilement. L’intensité était à son maximum lors du morceau Everything is sound, qui comportait parfois des arrêts brusques, avant de poursuivre avec des envolées rythmiques.

« La troisième pièce est très spéciale pour moi en cette journée et s’appelle Saudade, qui est un terme portugais difficile à traduire en français, un peu comme la nostalgie », nous explique Erivan, avant de nous jouer un jazz / bossa, mon coup de cœur du spectacle. La progression se faisait tout naturellement, avec des moments de solos mais aussi les instruments à l’unisson. C’est alors que le percussionniste ajoute son pandeiro pour accentuer la touche brésilienne de la formation, avant de terminer la pièce de la même manière qu’ils l’ont commencée.

On ne pouvait pas terminer le mini-concert sans y inclure un autre classique, celui de Tom Jobim, Samba de Verão, avec des solos de piano qui donnaient la chair de poule. Et pas seulement à cause du froid, mais surtout à cause des émotions intenses ressenties par les spectateurs, qui se faisaient de plus en plus nombreux durant le spectacle.

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bossa nova / Brésil / jazz brésilien / música popular brasileira (MPB)

Journées brésiliennes | Bianca Rocha : Beaucoup de chaleur dans la froidure !

par Michel Labrecque

Ce dimanche 8 septembre passera à l’histoire montréalaise pour sa température anormalement froide. Ça ne pouvait tomber plus mal pour les Journées brésiliennes, qui célèbrent la culture d’un pays tropical. Mais les artistes brésiliens ne se sont pas laissés abattre. Bianca Rocha a injecté de la chaleur dans nos âmes, avec une MPB (musique populaire brésilienne) inspirée, qui a réjoui un public nombreux, dont certains connaissaient la plupart des paroles.
Bianca Rocha affiche un sourire totalement contagieux quand elle chante. Irrésistible. Sa musique est un mélange de bossa nova, de musiques afro-brésiliennes, de musiques gauchos du sud du Brésil, de pop et de jazz, très impeccablement arrangées par le guitariste Rodrigo Simoes. Tout coule de source, avec des musiciens très compétents, dont la batteuse percussionniste Lara Klaus, qui distille instantanément le bonheur de faire de la musique…même quand on gèle.

Bianca possède un registre vocal versatile, qui lui permet d’alterner entre la douceur méditative et la puissance. Elle chante très majoritairement dans son portugais natal, mais nous a livré une composition en français, sur la possibilité de créer le paradis sur terre; ainsi qu’une chanson très féministe de l’excellente artiste Canado-Colombienne, Lido Pimienta.

Car Bianca Rocha est aussi une chanteuse engagée, mais avec une perspective ludique. Même sa chanson Fim Do Mundo (Fin Du Monde) donne envie de danser. C’est d’ailleurs le titre de son unique album, paru en 2021.

Cette femme, originaire de Curitiba dans la sud du Brésil, est débarquée à Montréal en 2019 à cause de l’arrivée au pouvoir du politicien d’extrême-droite Jair Bolsonaro, me confie-t-elle en entrevue après son spectacle. Son conjoint obtient une opportunité professionnelle intéressante et la famille déménage au nord. Depuis, Bianca Rocha adore Montréal et elle compte y demeurer, tout en s’ouvrant éventuellement au marché musical brésilien. 
Bianca Rocha s’ajoute donc à l’écosystème musical brésilien montréalais, qui est de plus en plus riche, avons-nous pu le constater cette fin de semaine.

Disons-le sans ambages : il y a du talent musical venant de partout au monde à Montréal. Et tous ces gens se mélangent et créent ensemble. Quoiqu’en pensent certains politiciens frileux, ça rend Montréal formidable. Y compris pour les Québécois de souche, qui étaient présents aux Journées brésiliennes. 

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Brésil / jazz / jazz brésilien

Journées brésiliennes | Manoel Vieira : un hommage à João Donato meilleur que l’original ?

par Michel Labrecque

En ce samedi 7 septembre, la rue Duluth s’est transformée en un mini Brésil. Des churrascos (barbecues brésiliens), des kiosques alimentaires en tous genres, des centaines de personnes qui parlent majoritairement le portugais brésilien, et de la musique. C’est sur cette note qu’ont débuté les Journées brésiliennes avant que la pluie ne gâche la fête en après-midi.

Le pianiste et compositeur Manoel Vieira et ses amis musiciens étaient les premiers à se produire sur scène. Juste en les entendant se réchauffer, il était clair pour mes oreilles qu’on allait assister à un concert de musique brésilienne au-dessus de la moyenne.

Manoel nous a offert un concert hommage au grand jazzman et compositeur brésilien João Donato, décédé l’an dernier. Ça a débuté sur Vento do Carnaval et ça s’est terminé sur Bananeira. Et nous avons plané pendant un peu plus d’une heure.

Manoel Vieira a étudié le piano classique tout en étant un adepte des musiques improvisées. En 2020, il nous a livré le disque Rhizome, un mélange de be-bop et de forro brésilien. Il enseigne à l’Université de Montréal et se produit parfois avec des orchestres symphoniques brésiliens. Allez écouter mon entrevue avec lui sur PANM360 pour en apprendre davantage.(Manoel Vieira lancera les Journées brésiliennes – PAN M 360)

Sur scène, il était appuyé par des musiciens hyper-solides. Erivan Duarte à la basse, Laurent Cauchy au trombone, Thiago Ferté au saxophone, Aquiles Melo à la batterie et aux percussions, ainsi que João Lenhari à la trompette et au flugelhorn. Ce dernier enseigne aussi à l’Université de Montréal et dirige son big band. Je lui ai dit à la blague que le Brésil était en train d’envahir la faculté de musique de l’université. Il m’a répondu : « Que veux-tu, nous sommes les meilleurs. »

Effectivement, les musiciens de ce groupe sont excellents. Tout en suivant les mélodies savantes de João Donato, ils s’en sont donnés à coeur joie dans les improvisations et les solos. Mélange de virtuosité et d’émotion. Malheureusement, comme c’était le début de la journée, nous étions trop peu nombreux. Mais celles et ceux qui étaient là avaient le sourire aux lèvres.

Souhaitons que ce concert soit repris bientôt dans un lieu plus propice à l’écoute. Un moment musical magique. Savant et festif !

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Brésil

Journées brésiliennes | Un dimanche avec Maracatu Raio De Ouro et plus encore

par Rédaction PAN M 360
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punk

POP Montréal: The Spirit of the Beehive + Winter

par Rédaction PAN M 360

Au cours de la dernière décennie, SPIRIT OF THE BEEHIVE a affiné une esthétique sans pareille. Iels découpent des échantillons, les mâchent et les recrachent pour nous nourrir à la cuillère. En quatre albums et quelques EP, Zack Schwartz, Corey Wichlin et Rivka Ravede se sont affirmé·es comme les déconstructeur·ices les plus étranges et habiles du rock. Hypnic Jerk, sorti en 2018, était une étude d’échantillonnage noise punk. C’était une percée pour le groupe. Frank Ocean est devenu fan, faisant jouer « fell asleep with a vision » à Blonded Radio. ENTERTAINMENT DEATH, sorti en 2021, était de la dream pop sale mixant le réalisme d’un vieux dépanneur avec le charme aléatoire d’un iPod shuffle.

Over the past decade, SPIRIT OF THE BEEHIVE has honed an unparalleled aesthetic. They cut up samples, chew them up and spit them out, spoon-feeding us. In four albums and a handful of EPs, Zack Schwartz, Corey Wichlin and Rivka Ravede have established themselves as rock’s strangest and most deft deconstructors. Hypnic Jerk, released in 2018, was a study in noise punk sampling. It was a breakthrough for the band. Frank Ocean became a fan, playing “fell asleep with a vision” on Blonded Radio. ENTERTAINMENT DEATH, released in 2021, was dirty dream pop mixing the realism of an old convenience store with the random charm of an iPod shuffle.

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EDM / électronique / techno

Palomosa | Gesaffelstein au top du festival

par Sami Rixhon

La grosse pioche de Palomosa : l’artiste électronique français Gesaffelstein se produisait vendredi en fin de soirée, clôturant cette première journée de ce nouveau festival. La performance était convaincante et a conforté le choix des organisateurs d’avoir placé Gesaffelstein comme tête d’affiche.

Sur les vestiges d’un été qui rend déjà nostalgique, en mémoire du défunt Montréal Électronique Groove, Palomosa présentait une belle brochette d’artistes urbains à faire trémousser les plus curieux des amateurs montréalais du genre.

À 21h50, Gesaffelstein lance la dernière performance de la journée à la scène Vidéotron avec le morceau The Urge, de son troisième et plus récent album, Gamma. Les yeux jaunes et perçants du casque de Gesaffelstein, dit « le prince noir de la techno française», transpercent l’obscurité de l’endroit. L’artiste se place en haut du podium sur scène, ses tables de mixage ressemblent à de longs cristaux noirs. Rayons laser et projections renvoyant à l’espace accompagnent la musique oppressante orchestrée par Gesaffelstein. Le style musical ténébreux aux basses très présentes rappelle les compositions de Justice, s’étant justement produit à quelques centaines de mètres de là il y a un mois dans le cadre d’Osheaga 2024.

L’ambiance ne baisse pas d’un cran durant tout le set et le public semble plus que satisfait de ce qu’il peut voir sur scène. Les tenues des festivaliers ne sont pas toutes adaptées aux températures d’une soirée de septembre, mais donnent une piqûre de rappel du mandat premier de Palomosa : ici, vous êtes libres, ici, vous vous sentirez toujours accueillis.

hip-hop / rap

Palomosa | Destroy Lonely et sa playlist…

par Sami Rixhon

Jeune protégé de Playboi Carti, Destroy Lonely se produisait devant une foule survoltée à Palomosa, vendredi. Si l’ambiance était au rendez-vous, la qualité de la performance était quant à elle fort peu impressionnante. Comme bien souvent dans les concerts de rap…

On est quelques minutes avant 20h, le soleil est déjà couché et nous rappelle que les feuilles dans les arbres seront colorées d’ici peu. La foule à l’avant de la scène est composée à 90% de jeunes hommes, vêtus de hoodies de marque ou de cagoules.

Dès les premières notes de LUV 4 YA, le mosh pit est formé et ne s’arrêtera pas durant toute la performance, qui a duré un peu moins d’une heure. Destroy Lonely, arborant des lunettes fumées à montures blanches, présente notamment des titres de son album LOVE LASTS FOREVER, lancé il y a une semaine à peine.

Et pourtant… Le rappeur d’Opium s’appuie en majeure partie sur la bande préenregistrée de ses chansons, il ne fournit pas énormément d’efforts afin de rendre sa performance plus attrayante qu’une playlist Spotify. Imaginez un orchestre de musique classique simulant de jouer une symphonie de Beethoven, utilisant leurs instruments comme simples accessoires décoratifs. Ça ferait scandale, non? Allez savoir pourquoi ça en est devenu une norme dans le rap.

classique / musique contemporaine / période romantique

OSM : L’impressionnante Symphonie no 2 de Rachmaninov

par Rédaction PAN M 360

Des couleurs automnales contrastées, des mélodies gorgées d’un lyrisme débordant et la continuelle alternance entre intimité et exubérance caractérisent la somptueuse Symphonie no 2 de Rachmaninov. De son côté, la Sinfonia concertante pour orgue et orchestre de Salonen évolue dans une ambiance onirique soutenue par une fabuleuse orchestration. Il mettra à l’honneur Olivier Latry, organiste émérite de l’OSM et titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Paris.

Rachmaninov’s sumptuous Symphony No. 2 is characterized by contrasting autumnal colors, melodies bursting with lyricism and a continuous alternation between intimacy and exuberance. Salonen’s Sinfonia concertante for organ and orchestra, meanwhile, evolves in a dreamlike atmosphere underpinned by fabulous orchestration. It will feature Olivier Latry, OSM organist emeritus and titular of the great organ of Notre-Dame de Paris.

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Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

Afrique / afro-funk / afrobeat / blues saharien

Sahad, le nouveau King de l’Afrobeat

par Sandra Gasana

Une entrée en matière toute en douceur. Une guitare, une voix. C’est ainsi que Sahad nous a accueillis lors de son tout premier concert au Club Balattou, jeudi dernier. Il est rejoint par Joon Ho Wantete, au piano, Christian Obam, le bassiste que tout le monde s’arrache en ce moment, Raphaël Ojo, au sourire contagieux, à la batterie et aux chœurs et Frédéric Bourgeault à la trompette.

Mêlant wolof, français et anglais, il nous a fait passer du blues à l’afrobeat en passant par le funk et le reggae, parfois sans transition entre les morceaux. Par moments, on se croyait à un concert de Fela Kuti, tellement sa maîtrise de ce style de musique du Nigéria était parfaite. Il s’adressait à la foule à plusieurs reprises en posant la question : « Est-ce que vous êtes vivants ce soir ? », avant d’enchaîner avec un autre morceau.

La complicité avec ses musiciens était palpable particulièrement avec Joon Ho, qui semble avoir travaillé avec l’artiste depuis longtemps. « J’ai retrouvé certains musiciens avec lesquels je jouais au Sénégal et qui sont maintenant installés à Montréal ! », me dit-il lors de notre entrevue quelques jours plus tôt (Sahad, taxi-brousse en chansons – PAN M 360), alors que d’autres sont venus de Londres et Abidjan pour l’occasion.

En plus de jouer la guitare, il a incorporé des percussions à son spectacle, faisant parfois des dialogues percussifs avec son batteur ou des interactions avec la trompette, ce qui augmentait l’intensité musicale dans la salle.
Le public a également eu un rôle important à jouer en suivant les instructions de Sahad, notamment sur le morceau Ayeye. Alors que la première partie du spectacle était devant une audience assise, la deuxième partie était toute autre. L’artiste a invité les spectateurs à se rapprocher de la scène et il n’en fallait pas plus pour qu’ils se mettent à danser. Le morceau Kadio Blues a particulièrement plu aux mélomanes, avec les solos de trompette ou de claviers à couper le souffle.
Pour couronner le tout, la diva malienne et griotte Djely Tapa est venue bénir la scène avec sa puissante voix envoûtante, alors que Seydina, un compatriote de Sahad, a su nous bercer avec son unique voix.
Mon coup de cœur restera la chanson hommage à Dakar, qui m’a replongée dans mes souvenirs de cette ville que je viens de visiter quelques semaines plus tôt. « La prochaine chanson, on va au Sénégal. C’est important de chanter une chanson de chez nous », annonce-t-il en guise d’introduction, avec un passage qu’il a fait répéter à la foule : Dakar ndiaye nekhna, qui signifie Dakar, la merveilleuse capitale. Sahad met en avant ses musiciens, leur donnant l’espace nécessaire pour leur solo respectif, jouant parfois le rôle de chef d’orchestre. Une chose est sûre : la communauté sénégalaise de Montréal a manqué tout un show jeudi dernier. Espérons que le bouche-à-oreille fera son travail pour que lors de sa prochaine visite dans notre métropole, le Balattou soit plein à craquer de ses compatriotes qui ont tout à découvrir chez cet artiste aux multiples talents.

Crédit photo: Peter Graham

garage punk / punk rock

POP Montréal: Crachat + SO TIRED + Puberty Well + Debbie Christ

par Rédaction PAN M 360

Crachat est un trio punk rock à paillettes de la basse-ville de Québec. Formé en 2022, sa musique fait résonner une colère adolescente de façon explosive et extravagante. Leur son garage et gorgé de distorsion n’empêche pas les musiciennes de rayonner en toute féminité sur scène: Rock ‘n’ roll, tutus et vivacité sont toujours au rendez-vous chez ces princesses à gros bras.

Crachat is a glittery punk rock trio from Quebec City’s Lower Town. Formed in 2022, their music resonates with explosive, extravagant teenage anger. Their distortion-laden garage sound doesn’t stop the musicians from radiating femininity on stage: rock ‘n’ roll, tutus and vivacity are always on the agenda for these big-armed princesses.

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