Barbada et les Musicien.nes de l’OM – Maquillage d’automne
par Rédaction PAN M 360
« Il était trois fois… » le premier de trois contes musicaux racontés par Barbada sur une trame sonore créée par des musicien.ne.s de l’Orchestre Métropolitain ! Trois amis partent en forêt et voyagent d’une saison à l’autre afin de trouver les fameuses perles de rosée multicolores qui créent une merveilleuse musique rendant les gens heureux.
“Once upon three times…” the first of three musical tales told by Barbada to a soundtrack created by musicians of the Orchestre Métropolitain! Three friends set off into the forest, travelling from season to season in search of some highly famed multicolour dewdrops that create marvellous music to make people happy.
Hommage à l’une des plus grandes cantatrices de tous les temps, à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance ! Cette conférence présentera certaines facettes inexplorées de la vie de Maria Callas et sera ponctuée d’interprétations d’œuvres qui ont fait sa renommée.
A tribute to one of the greatest operatic singers of all time, to mark the 100th anniversary of her birth! This lecture discusses certain unexplored facets of the life of Maria Callas and will be interspersed with performances of works that brought her worldwide fame.
Comme des fragments de miroirs que l’on recompose, ce concert propose une exploration de la vie de Marisol Escobar dans son contexte social, politique et culturel. Il retrace son éducation catholique, ses origines latino-américaines, la guerre froide qu’elle a traversée ou encore le féminisme qu’elle a promu.
Like reassembled fragments of mirrors, this concert explores the life of Marisol Escobar as well as her social, political, and cultural environment. It traces her Catholic upbringing, Latin American background, the Cold War she lived through, and the feminism she championed.
Paramirabo et Ensemble Variances à Bourgie : la pulsation, évoquée plus que martelée
par Frédéric Cardin
Deux rencontres simultanées avaient lieu hier à la salle Bourgie à Montréal : des interprètes français et québécois de musique d’aujourd’hui joignaient leurs forces, soit l’Ensemble Variances et Paramirabo, et, deux diffuseurs, Bourgie elle-même et Le Vivier, coproduisaient l’événement. Le thème-titre du concert, Pulse, laissait deviner une soirée placée sous le signe de la musique répétitive étasunienne. Pulse est d’ailleurs le titre éponyme d’une pièce de Steve Reich, grand maître du genre, placée en seconde place dans l’ordre du programme.
Or, la présence de la pulsation comme colonne musicale et architecturale s’est faite beaucoup plus subtile et discrète que présumée. Une pulsation bien plus évoquée que martelée, dans ces cinq œuvres écrites par deux femmes et trois hommes, et dont deux constituaient une création mondiale, et une autre, nord-américaine!
Still Life in Avalanche, de l’excellente Missy Mazzoli, correspond d’emblée à l’idée que l’on se fait du minimalisme répétitif, mais son orchestration fait hésiter et hoqueter la linéarité du beat ainsi que la tonalité initiale de la pièce. On se retrouve avec des épisodes ludiques et, oui, pulsatifs, façon John Adams dans ses sonorités, mais qui s’échangent la prééminence avec d’autres passages assagis, plus chromatiques tendant parfois vers l’atonal. On dirait un tango schizophrénique réalisé par un couple dysfonctionnel. Très intéressant.
Steve Reich lui-même, avec son propre Pulse, relativise nos aprioris sur cette musique avec une pièce qui apparaît substantiellement plus apaisée que ses chefs-d’œuvres mieux connus comme Music for 18 Musicians, Different Trains, Drumming, Piano Phase, etc. Ici, la pulsation si emblématique de la musique de l’Étasunien se déploie en douceur et se fait bien moins percussive. D’ailleurs, aucun instrument de percussion n’est présent. Le tempo est également ralenti. Du Reich, certes, mais presque zen.
Le pivot central de la soirée, la pièce faisant office de séparation entre deux parties de deux pièces chacune, était Les Mémoires du miroir de quartz du Montréalais Marc Patch, pour piano solo. Composée en 1992, la pièce était jouée pour la toute première fois (d’où son statut de ‘’création mondiale’’!). Je comprends encore mal la pertinence de celle-ci dans la logique du programme. Il s’agit d’un exercice résolument atonal, fait de fulgurances d’accords violents, façon Stockhausen, entrecoupant des passages en cascades perlées et lumineuses. On est plus à Darmstadt que dans le New York des minimalistes. Cela dit, ne vous méprenez pas sur mes propos : Les Mémoires du miroir de quartz est une excellente pièce, jouée avec conviction, précision technique et contrastes brillamment suggérés par Thierry Pécou. Mais, aucun rapport avec le reste. Peut-être, justement, pour faire contraste? Je n’ai rien contre, mais on aurait pu expliquer.
Cassandra Miller, Montréalaise d’adoption vivant maintenant à Londres, suivait avec Perfect Offering, en création nord-américaine. En apparence simple, on devine l’extraordinaire difficulté de bien mettre en place cette pièce qui s’amorce comme un hommage aux frères Eno, Brian et Roger. On s’imagine en effet dans Music for Airports, œuvre culte et fondatrice de l’ambient contemporain dans les premières minutes. Mais contrairement à celle-ci, la pièce de Miller évolue de façon plus étoffée en se gonflant de puissance et de résonance, crescendo palpable qui se résorbe dans un faux fade out au violon et à la clarinette, cette dernière se faisant de plus en plus imperceptible, jusqu’à un pianissimo infinitésimal, véritable tour de force du soliste (Carjez Gerretsen, remarquable). C’est la fin? Non! On repart, avec un brin plus d’élan qu’au début, et désormais, la pulsation se fait plus invitante. La véritable conclusion est plus abrupte que souhaitée. Je pense que je préférais la fausse fin en infinie disparition de la clarinette. N’empêche : Perfect Offering, si elle n’est pas parfaite, est néanmoins une offrande grandement appréciée.
Le concert s’est terminé avec une création mondiale, une vraie, écrite en 2023 par Thierry Pécou lui-même. Les deux ensembles étaient conviés à jouer Byar, inspirée de la musique pour gamelan balinais. On connaît plusieurs Canadiens qui se sont inspirés eux-mêmes de cette musique : Colin McPhee, l’un des premiers, et Claude Vivier bien sûr. Pécou convoque un peu leurs visions, mais en les enrichissant de bien d’autres et en émulsionnant le tout dans le creuset de sa propre personnalité musicale, déjà très riche. Byar fait penser à un improbable cours d’eau circulaire, faits de remous tumultueux et de passages balisés. Expressionnisme coloristique, et cohésion structurelle d’inspiration répétitive mais souvent éclatée par des explosions spontanées, Byar est une oeuvre que je qualifierais de post-pulsation, post-répétition, ou encore post-moderne sans remords à piquer des éléments ici à l’avant-garde, ailleurs au minimalisme classique. J’ai besoin de la réentendre pour commencer à en apprécier toutes les nuances et les implications. C’est bon signe.
Excellentes performances des musiciens sur scène (et souvent ailleurs dans la salle, en projection spatiale et sonore multidirectionnelles).
Le public qui garnissait correctement la salle Bourgie (j’aurais aimé plus, quand même) a chaudement applaudi, avec raison.
After a hiatus of several years, Le Poème harmonique makes its highly anticipated return to Bourgie Hall in a program of alternately intimate and sumptuous works heard in the French and Italian courts of the High Baroque.
Après plusieurs années d’absence, Le Poème harmonique fait un retour très attendu à la Salle Bourgie en présentant un programme d’œuvres tour à tour intimistes et somptueuses, entendues dans les cours de France et d’Italie.
Encensé par la critique et créateur de nombreux projets audacieux, le célèbre pianiste propose un voyage musical bouleversant basé sur un rêve récurrent et fou. À travers les styles et les époques, ce récital emmène le public dans une aventure à la fois poétique, innovante et éclectique.
A critically acclaimed creator of numerous daring projects, this celebrated pianist takes us on a stirring musical voyage based on a wild, recurring dream. Through various styles and eras, this recital will lead spectators on an adventure that is at once poetic, inventive and eclectic.
La grande chanteuse Soraya Benitez et un ensemble d’artistes remarquables dressent un portrait de la musique vénézuélienne, en parallèle à la trajectoire de l’artiste Marisol.
The renowned singer Soraya Benitez and a group of remarkable artists paint a portrait of Venezuelan music that parallels the artist Marisol’s career.
La pulsation, à la fois rythme musical et signe de vie, est le fil conducteur de ce concert. Des oeuvres évoquant les défis actuels de l’humanité font écho à une musique construite sur une figure rythmique enivrante.
A pulse—both musical beat and vital sign of human life—courses through this concert, connecting works that examine the challenges currently facing humanity and the natural environment, with music built upon an exhilarating rhythmic figure.
Marc Boucher et Olivier Godin présentent Chant pour un Québec lointain
par Rédaction PAN M 360
Soyez des nôtres pour la création de l’important cycle de mélodies Chant pour un Québec lointain, composé par Rachel Laurin pour le baryton Marc Boucher et le pianiste Olivier Godin, sur les splendides poèmes de Madeleine Gagnon.
Join us for the premiere of the momentous song cycle Chant pour un Québec lointain, composed for baritone Marc Boucher and pianist Olivier Godin by Rachel Laurin, who set the splendid poems of Madeleine Gagnon to music.
L’inventif sextet Turboprop, lauréat en 2020 du Juno de l’album jazz de l’année, rappelle le groupe The Jazz Messengers d’Art Blakey. Il interprète un large éventail de styles, de Charlie Parker à Claude Debussy, en passant par Radiohead, ainsi que des compositions originales.
The innovative sextet Turboprop, winner of the 2020 Juno for Jazz Album of the Year, recalls Art Blakey’s group The Jazz Messengers. The band also tackles a wide array of music, ranging from Charlie Parker to Claude Debussy to Radiohead, as well as various original works.
Arion Orchestre Baroque – Mozart et Montgeroult à la Salle Bourgie
par
Chez Mozart, la théâtralité a toujours transparu dans ses œuvres, même instrumentales. C’est le cas pour la petite Symphonie no 26, écrite à 17 ans, et encore davantage pour le magistral Concerto pour piano no 24 d’un Mozart de 30 ans qui y sonde les profondeurs du cœur humain. Pianiste virtuose et pédagogue d’importance, Hélène de Montgeroult fut aussi une compositrice de grand talent qui sut faire évoluer son style en cette fin de XVIIIe siècle. Si son 1er Concerto pour piano, adapté de concertos pour violon de Viotti, respire le classicisme, ses œuvres pour piano seul se tournent graduellement vers le futur. Nous sommes ravis de retrouver en ouverture de notre saison montréalaise l’étoile montante Élisabeth Pion, pianiste québécoise établie à Londres.
Theatricality has always been central to Mozart’s music, even in his instrumental works. Such is the case with his brief Symphony No. 26, written when he was 17, and even more so in his masterful Piano Concerto No. 24, composed at age 30, which explores the recesses of the human soul. A virtuoso pianist and eminent pedagogue, Hélène de Montgeroult was also a composer of great talent whose style evolved at the end of the 18th century. While her Piano Concerto No. 1, an adaptation of Viotti violin concertos, is still in a very classical vein, her later works for solo piano are increasingly forward-looking. We are delighted to welcome once again, this time for the opening of our Montreal Season, Québec rising-star pianist now living in London, Élisabeth Pion.
Ce contenu provient de la Salle Bourgie et est adapté par PAN M 360.
Trio Fibonacci – Russie clair-obscur à la Salle Bourgie
par
Trois trios russes qui vont droit au cœur ! Composées dans la tradition des trios élégiaques ou commémoratifs, ces pièces se distinguent à la fois par leur universalité et leurs couleurs slaves. Celui d’Arenski nous entraîne dans son atmosphère dramatique et son lyrisme dansant entre mélancolie et douceur. Rachmaninov, le dernier grand romantique dont on célèbre le 150e anniversaire de la naissance cette année, nous offre ensuite une musique à l’échelle de sa nation, les sonorités orientales croisant celles des chœurs de l’Église orthodoxe. Chostakovitch, quant à lui, transcende le particulier pour toucher à l’universel. La nostalgie du folklore russe s’y mêlant aux mélodies juives dans son œuvre inspirée par le deuil, la découverte des camps de concentration, et plus largement la guerre. Faisant également écho au conflit qui a fait fuir notre pianiste de son pays d’origine et pour qui les notes de ce concert résonneront avec une émotion particulière.
Three Russian trios that go straight to the heart! Composed in the tradition of elegiac or commemorative trios, these pieces stand out both for their universality and for their Slavic colours. Arensky’s trio draws us into its dramatic atmosphere and its lyricism which dances between melancholy and sweetness. Rachmaninoff, the last great Romantic whose 150th birthday we celebrate this year, then offers us music on the scale of his nation, where Eastern sounds meet those of the Orthodox Church choirs. Shostakovich, for his part, transcends the individual to touch the universal. The nostalgia of Russian folklore mingles with Jewish melodies in his work inspired by mourning, the discovery of the concentration camps and, more broadly, the trauma of war. It also echoes the conflict that caused our pianist to flee his native country and for whom the notes of this concert will resonate with a special emotion.
Ce contenu provient de la Salle Bourgie et est adapté par PAN M 360.
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