Prenant un bref répit estival de son séjour romain fort occupé, Handel se rend plus au sud à Naples de mai à juillet 1708, où on lui avait commandé Aci, Galatea e Polifemo, une serenata pour les noces du duc d’Alvito et de Beatrice di Sanseverino. S’agissant d’un petit opéra intime, à trois voix et orchestre sans chœur, l’œuvre se distingue par la variété de son accompagnement instrumental où l’on retrouve, outre les cordes et la basse continue, hautbois, flûtes à bec et trompettes. Les airs et récitatifs chantés ne sont pas en reste, nous menant des soupirs les plus langoureux à la virtuosité la plus extrême. Nous accueillons pour la première fois le chef et claveciniste italien primé Francesco Corti, chef invité principal de l’orchestre il Pomo d’Oro.
Taking a brief summer respite from his busy Roman sojourn, Handel travelled further south to Naples from May to July 1708, where he was commissioned to write Aci, Galatea e Polifemo, a serenata for the wedding of Duke d’Alvito and Beatrice di Sanseverino. A small, intimate opera for three voices and orchestra without chorus, the work is distinguished by the variety of its instrumental accompaniment, which includes oboes, recorders and trumpets in addition to strings and basso continuo. The sung arias and recitatives are not to be outdone, taking us from the most languorous sighs to the most extreme virtuosity. We welcome for the first time the award-winning Italian conductor and harpsichordist Francesco Corti, principal guest conductor of the orchestra il Pomo d’Oro.
I Gemelli à Montréal : l’un des grands concerts de l’année!
par Frédéric Cardin
C’est l’une des plus belles soirées de musique que j’ai entendue cette année. Si un prix Opus pouvait être décerné au meilleur concert à Montréal par un organisme étranger, I Gemelli à la salle Bourgie mercredi soir dernier (le 22 novembre) serait dans les finalistes. I Gemelli est un ensemble porté par Emiliano Gonzalez Toro, ténor au registre large (un baryténor, en fait) et à la présence scénique aisée, dynamique et plus que sympathique. Sur scène, un autre ténor, Zachary Wilder, plus léger et lumineux, mais tout aussi techniquement et expressivement impressionnant. Pour ce concert d’airs baroques italiens (essentiellement, le programme de leur album A Room of Mirrors), ils étaient accompagnés avec un souffle vital enlevant par un violoncelle baroque, une viole de gambe, deux violons, un clavecin, une harpe, un théorbe ou une guitare baroque (le musicien changeait en fonction de la pièce) et un archiluth, soit l’ensemble I Gemelli.
Vous dire que c’était bon est par trop générique. Appelez ça comme vous voudrez, la mayo qui prend, le courant qui passe, un coup de circuit à chaque ‘’toune’’ ou presque, bref, ce fut mémorable. Premièrement parce que les musiciens et musiciennes sont tous bons, très bons. Les deux ténors se démarquent fortement, car souvent en vedette dans ce répertoire majoritairement vocal. Comme les miroirs du titre de l’album éponyme, tous deux sont capables des plus exquises subtilités en triple pianissimo (dans l’aigu svp (!), mais surprennent quand même dans leur complémentarité, évitant ainsi le double emploi. Les instrumentistes sont au sommet d’un art désormais bien maîtrisé, le baroque historique, mais ils semblent l’avoir élevé d’un nouveau cran en perfection technique et en affects authentiques. La sonorité d’ensemble de ces Gemelli est finement graduée et balancée, démontrant une écoute collective d’une remarquable cohérence.
Et puis le programme, parlons-en. J’en ai parlé un tout petit peu, mais il faut quand même souligner l’audace de se présenter pour la première fois dans une ville avec une affiche sans aucun véritable nom ‘’vendeur’’! Pas de Vivaldi, pas de Bach, même pas Corelli. Non, juste des Falconieri, d’India, Marini, Castelani, et autres grands de leur époque, mais reclus dans l’ombre désormais. Et pourtant, je pense que peu d’autres rendez-vous avec de plus éminents ‘’célèbres’’ auraient été plus satisfaisant. Ce que l’on a entendu était de l’ordre de la grande inspiration, avec des mélodies fortes et des compositions fines et tour à tour vivifiantes ou poignantes. Un festin du début à la fin.
Mais le véritable supplément d’âme de ce concert mémorable, c’est celui que les musiciens eux-mêmes ont apporté sur scène. Des artistes qui ont du plaisir à jouer ensemble et le montrent clairement, n’est-ce pas, en fin de compte, un excellent signe? Puis, Toro lui-même (secondé efficacement par Wilder) qui ose ce que peu d’Européens font encore, surtout ceux d’un très haut niveau comme ceux-ci : s’adresser directement au public, tout au long du concert. Une communication fluide, sympathique mais sans cabotinage, informative mais aucunement académique. On met dans l’ambiance, mais on ne fait pas du velouté racoleur, on s’amuse, mais avec un respect certain de l’intelligence des auditeurs.
Et croyez-moi, le public a grandement apprécié. Après le concert, les musiciens se sont précipités dans le lobby de la salle pour parler au public et vendre quelques albums. Il y avait foule autour de la table et, si je ne m’abuse, la boîte bien remplie s’est vidée en un rien de temps. Même le très beau coffret d’Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi, récemment sorti, un objet de 60 $, s’est envolé. J’ai en ai eu un exemplaire, signé et aimablement octroyé par Toro lui-même. Le monsieur (c’est moi ça) est content.
Ces gens savent se faire des amis et ils nous ont donné de bien bonnes raisons de les réinviter.
Trio Fibonacci – Les grands romantiques à la Salle Bourgie
par Rédaction PAN M 360
Parcourez le XIXe siècle en compagnie de trois de ses illustres représentants. Chopin, de la première génération des romantiques, se distingue avec son premier et unique trio teinté de poésie et de rythmes dansants. Charriant à la fois la fougue de sa jeunesse tout en laissant entrevoir la profondeur de son œuvre à venir. On reste ensuite dans l’élégance d’un salon français avec la musique de Cécile Chaminade. La compositrice, dont cette pièce allait établir la réputation, fascine en effet par son lyrisme touchant de sincérité qui mêle l’intime au grandiose. Outre-Rhin, Brahms écrivait à la même époque un de ses grands chefs-d’œuvre crépusculaires. Son Trio n° 3, d’une expressivité émouvante, dévoile en effet le monde sentimental et passionné de celui qui deviendrait le plus universel des grands romantiques.
Take a journey through the 19th century with three of its most illustrious representatives. Chopin, from the first generation of the Romantics, stands out with his first and only trio, filled with poetry and dancing rhythms. It conveys both the ardour of his youth and offers a glimpse of the depth of his work to come. The music of Cécile Chaminade evokes the elegance of the French salons. This composer, whose reputation this piece was to establish, fascinates us with her touchingly sincere lyricism, which combines the intimate with the grandiose. At the same time, across the Rhine, Brahms was writing one of his great twilight masterpieces. His movingly expressive Trio No. 3 reveals the sentimental and passionate world of the man who would become the most universal of the great romantics.
Ensemble I Gemelli – Airs baroques italiens à la Salle Bourgie
par Rédaction PAN M 360
Dans un dialogue virtuose autour de la vocalité italienne, les ténors Emiliano Gonzalez Toro et Zachary Wilder présentent les plus belles pièces du premier Baroque. Voix et instruments se répondent dans une palette de couleurs et d’expressions richement contrastées. Une « Galerie des glaces » comme réjouissante ode à la gémellité !
Engaging in a masterful dialogue of Italian vocal music, tenors Emiliano Gonzalez Toro and Zachary Wilder present some of the finest works of the early Baroque. Voices and instruments answer each other through a palette of richly contrasting colours and expressions. This “Hall of Mirrors” creates a joyful ode to twinship!
Voyage sud-américain avec Rafael Payare et Javier Perianes
par Rédaction PAN M 360
L’OSM et Rafael Payare accueillent le pianiste Javier Perianes pour une excursion musicale aux accents sud-américains. Vous explorerez le Brésil de Villa-Lobos avec sa Bachianasno 8 et l’Argentine de Ginastera à travers ses Variations concertantes. Au cœur de ce programme : la création montréalaise d’Ephemerae de López Bellido, un concerto pour piano conçu comme une transposition musicale de divers parfums. Les inflexions hispaniques du Boléro de Ravel compléteront ce programme riche en révélations.
The OSM and Rafael Payare welcome pianist Javier Perianes for a musical excursion to South America. Explore the Brazil of Villa-Lobos in his Bachianano. 8 and Ginastera’s Argentina through his Variaciones concertantes. At the centre of this program is the Montreal premiere of Ephemerae by López Bellido, a piano concerto conceived as a musical transliteration of various fragrances. The Hispanic inflections of Ravel’s Bolero complete this ear-opening program.
L’exceptionnel claveciniste Jean Rondeau délaisse son instrument habituel pour le pianoforte dans un programme d’œuvres de maîtres viennois de la fin du XVIIIe siècle, complété par quelques études du recueil pédagogique Gradus ad Parnassum de Muzio Clementi.
Extraordinary harpsichordist Jean Rondeau forgoes his usual instrument for the fortepiano in a program of works by great 18th-century Viennese composers, supplemented by a few etudes from Muzio Clementi’s pedagogical collection Gradus ad Parnassum.
Barbada et les Musicien.nes de l’OM – Maquillage d’automne
par Rédaction PAN M 360
« Il était trois fois… » le premier de trois contes musicaux racontés par Barbada sur une trame sonore créée par des musicien.ne.s de l’Orchestre Métropolitain ! Trois amis partent en forêt et voyagent d’une saison à l’autre afin de trouver les fameuses perles de rosée multicolores qui créent une merveilleuse musique rendant les gens heureux.
“Once upon three times…” the first of three musical tales told by Barbada to a soundtrack created by musicians of the Orchestre Métropolitain! Three friends set off into the forest, travelling from season to season in search of some highly famed multicolour dewdrops that create marvellous music to make people happy.
Hommage à l’une des plus grandes cantatrices de tous les temps, à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance ! Cette conférence présentera certaines facettes inexplorées de la vie de Maria Callas et sera ponctuée d’interprétations d’œuvres qui ont fait sa renommée.
A tribute to one of the greatest operatic singers of all time, to mark the 100th anniversary of her birth! This lecture discusses certain unexplored facets of the life of Maria Callas and will be interspersed with performances of works that brought her worldwide fame.
Comme des fragments de miroirs que l’on recompose, ce concert propose une exploration de la vie de Marisol Escobar dans son contexte social, politique et culturel. Il retrace son éducation catholique, ses origines latino-américaines, la guerre froide qu’elle a traversée ou encore le féminisme qu’elle a promu.
Like reassembled fragments of mirrors, this concert explores the life of Marisol Escobar as well as her social, political, and cultural environment. It traces her Catholic upbringing, Latin American background, the Cold War she lived through, and the feminism she championed.
Paramirabo et Ensemble Variances à Bourgie : la pulsation, évoquée plus que martelée
par Frédéric Cardin
Deux rencontres simultanées avaient lieu hier à la salle Bourgie à Montréal : des interprètes français et québécois de musique d’aujourd’hui joignaient leurs forces, soit l’Ensemble Variances et Paramirabo, et, deux diffuseurs, Bourgie elle-même et Le Vivier, coproduisaient l’événement. Le thème-titre du concert, Pulse, laissait deviner une soirée placée sous le signe de la musique répétitive étasunienne. Pulse est d’ailleurs le titre éponyme d’une pièce de Steve Reich, grand maître du genre, placée en seconde place dans l’ordre du programme.
Or, la présence de la pulsation comme colonne musicale et architecturale s’est faite beaucoup plus subtile et discrète que présumée. Une pulsation bien plus évoquée que martelée, dans ces cinq œuvres écrites par deux femmes et trois hommes, et dont deux constituaient une création mondiale, et une autre, nord-américaine!
Still Life in Avalanche, de l’excellente Missy Mazzoli, correspond d’emblée à l’idée que l’on se fait du minimalisme répétitif, mais son orchestration fait hésiter et hoqueter la linéarité du beat ainsi que la tonalité initiale de la pièce. On se retrouve avec des épisodes ludiques et, oui, pulsatifs, façon John Adams dans ses sonorités, mais qui s’échangent la prééminence avec d’autres passages assagis, plus chromatiques tendant parfois vers l’atonal. On dirait un tango schizophrénique réalisé par un couple dysfonctionnel. Très intéressant.
Steve Reich lui-même, avec son propre Pulse, relativise nos aprioris sur cette musique avec une pièce qui apparaît substantiellement plus apaisée que ses chefs-d’œuvres mieux connus comme Music for 18 Musicians, Different Trains, Drumming, Piano Phase, etc. Ici, la pulsation si emblématique de la musique de l’Étasunien se déploie en douceur et se fait bien moins percussive. D’ailleurs, aucun instrument de percussion n’est présent. Le tempo est également ralenti. Du Reich, certes, mais presque zen.
Le pivot central de la soirée, la pièce faisant office de séparation entre deux parties de deux pièces chacune, était Les Mémoires du miroir de quartz du Montréalais Marc Patch, pour piano solo. Composée en 1992, la pièce était jouée pour la toute première fois (d’où son statut de ‘’création mondiale’’!). Je comprends encore mal la pertinence de celle-ci dans la logique du programme. Il s’agit d’un exercice résolument atonal, fait de fulgurances d’accords violents, façon Stockhausen, entrecoupant des passages en cascades perlées et lumineuses. On est plus à Darmstadt que dans le New York des minimalistes. Cela dit, ne vous méprenez pas sur mes propos : Les Mémoires du miroir de quartz est une excellente pièce, jouée avec conviction, précision technique et contrastes brillamment suggérés par Thierry Pécou. Mais, aucun rapport avec le reste. Peut-être, justement, pour faire contraste? Je n’ai rien contre, mais on aurait pu expliquer.
Cassandra Miller, Montréalaise d’adoption vivant maintenant à Londres, suivait avec Perfect Offering, en création nord-américaine. En apparence simple, on devine l’extraordinaire difficulté de bien mettre en place cette pièce qui s’amorce comme un hommage aux frères Eno, Brian et Roger. On s’imagine en effet dans Music for Airports, œuvre culte et fondatrice de l’ambient contemporain dans les premières minutes. Mais contrairement à celle-ci, la pièce de Miller évolue de façon plus étoffée en se gonflant de puissance et de résonance, crescendo palpable qui se résorbe dans un faux fade out au violon et à la clarinette, cette dernière se faisant de plus en plus imperceptible, jusqu’à un pianissimo infinitésimal, véritable tour de force du soliste (Carjez Gerretsen, remarquable). C’est la fin? Non! On repart, avec un brin plus d’élan qu’au début, et désormais, la pulsation se fait plus invitante. La véritable conclusion est plus abrupte que souhaitée. Je pense que je préférais la fausse fin en infinie disparition de la clarinette. N’empêche : Perfect Offering, si elle n’est pas parfaite, est néanmoins une offrande grandement appréciée.
Le concert s’est terminé avec une création mondiale, une vraie, écrite en 2023 par Thierry Pécou lui-même. Les deux ensembles étaient conviés à jouer Byar, inspirée de la musique pour gamelan balinais. On connaît plusieurs Canadiens qui se sont inspirés eux-mêmes de cette musique : Colin McPhee, l’un des premiers, et Claude Vivier bien sûr. Pécou convoque un peu leurs visions, mais en les enrichissant de bien d’autres et en émulsionnant le tout dans le creuset de sa propre personnalité musicale, déjà très riche. Byar fait penser à un improbable cours d’eau circulaire, faits de remous tumultueux et de passages balisés. Expressionnisme coloristique, et cohésion structurelle d’inspiration répétitive mais souvent éclatée par des explosions spontanées, Byar est une oeuvre que je qualifierais de post-pulsation, post-répétition, ou encore post-moderne sans remords à piquer des éléments ici à l’avant-garde, ailleurs au minimalisme classique. J’ai besoin de la réentendre pour commencer à en apprécier toutes les nuances et les implications. C’est bon signe.
Excellentes performances des musiciens sur scène (et souvent ailleurs dans la salle, en projection spatiale et sonore multidirectionnelles).
Le public qui garnissait correctement la salle Bourgie (j’aurais aimé plus, quand même) a chaudement applaudi, avec raison.
After a hiatus of several years, Le Poème harmonique makes its highly anticipated return to Bourgie Hall in a program of alternately intimate and sumptuous works heard in the French and Italian courts of the High Baroque.
Après plusieurs années d’absence, Le Poème harmonique fait un retour très attendu à la Salle Bourgie en présentant un programme d’œuvres tour à tour intimistes et somptueuses, entendues dans les cours de France et d’Italie.
Encensé par la critique et créateur de nombreux projets audacieux, le célèbre pianiste propose un voyage musical bouleversant basé sur un rêve récurrent et fou. À travers les styles et les époques, ce récital emmène le public dans une aventure à la fois poétique, innovante et éclectique.
A critically acclaimed creator of numerous daring projects, this celebrated pianist takes us on a stirring musical voyage based on a wild, recurring dream. Through various styles and eras, this recital will lead spectators on an adventure that is at once poetic, inventive and eclectic.
Ce contenu provient de la Salle Bourgie et est adapté par PAN M 360.
Inscrivez-vous à l'infolettre
Gérez votre confidentialité
Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et pour afficher des publicités (non-) personnalisées. Consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines fonctionnalités et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.