Le troisième album éponyme de Lianne La Havas n’apporte rien de neuf. On y retrouve les mêmes sonorités que dans son album Is Your Love Big Enough, aux allures folks parsemées d’une guitare tantôt classique tantôt électrique. Son ton mélancolique y est semblable aussi et sa pochette en noir et blanc simplissime. Mais finalement, n’est-ce pas tout ce qu’on aime chez la Britannique d’origine gréco-jamaïcaine Lianne La Havas, dont la seule prononciation du nom évoque une poésie venue des îles ? Et si l’on y porte un peu plus attention, cet album se pare de pianos rétro jazz, de cordes finement déposées et de claviers délicats, sans pouvoir contourner le feutré de sa voix, reconnaissable entre toutes. Lianne La Havas est authentique, ni plus ni moins, autant que sa chevelure occupe la moitié de l’image et son sourire gigantesque l’autre moitié, ses vibrations vocales n’ont pas besoin de plus d’artifices. Aussi, si les thèmes récurrents de l’amour qu’elle ne peut contrer, de douceur amère et de positivité, laissent croire à une certaine facilité dans la réalisation, il n’est pas nécessaire d’en vouloir davantage, à l’ère du tout-transformer-tout-consommer. À noter, une reprise de Radiohead, Weird Fishes, avec en son centre une pause a capella promettant des moments magiques en concert. Enfin, le guitare voix est à l’origine des plus belles émotions et lorsqu’il est si bien maîtrisé, comme dans le morceau Courage, il ne reste plus grand-chose à dire.
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