Saveur du jour souvent trop sucrée même pour ceux qui ont la dent, la synth-pop recèle quand même des bijoux qui ne sont pas dans les teintes de rose. Reymour propose un premier album qui emprunte à cette esthétique mais en y ajoutant un brin de de références pop française des années 60 et une production vocale qui évoque une lassitude quant au huis-clos d’une relation amoureuse. Sans être du côté de la darkwave, l’ambiance est plus froide. Des relents des explorations électroniques du début des années 80 teintent la composition de cet album paru sous étiquette Knekelhuis, réputée pour cultiver un goût pour ces productions utilisant le passé pour la trame sonore du présent. Ça ne réinvente pas la roue mais la proposition est agréable et le jeu des références donne ici d’excellents résultats. Je recommande.
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