Lorsque Juice WRLD est décédé d’une overdose d’opiacés à la fin de 2019, il connaissait l’une des ascensions les plus fulgurantes de l’histoire du hip-hop. À 21 ans, il comptait un album certifié platine, un autre au sommet du Billboard, une tournée européenne avec Nicki Minaj et des légions d’inconditionnels toujours croissants. La sortie de son nouvel album posthume, Legends Never Die, a même fait planter la plateforme d’écoute Spotify, au grand désarroi de ses admirateurs. Figure marquante du rap emo, feu Jarad Higgins ne déroge que rarement de ses sujets de prédilection. Consommation abusive de drogues douces et dures, maladie mentale, insécurité affective : tous les ingrédients sont réunis dans Legends Never Die, sur un plateau parfois trap, électro ou encore pop-rock. Long de 21 titres, référence flagrante à son âge de décès, cet album doit davantage être considéré comme une compilation. Sans ligne directrice définie ni concept, il s’agit d’un assemblage de titres achevés de Juice et publiés par sa famille et son label. Considéré comme l’un des plus grands freestyler de son époque, le jeune Chicagoan enchaîne les traits chantés, plutôt répétitifs, et n’exploite que très peu son grand talent de rappeur. D’ailleurs, durant l’interlude The Man, The Myth, The Legend, des extraits d’interviews élogieuses avec quelques-unes des plus grosses têtes d’affiche du rap, comme Eminem, J. Cole et Travis Scott, témoignent de toute l’admiration du milieu pour Juice WRLD et son sens de la répartie. Celui-ci ne se réinvente pas sur Legends Never Die, il s’agit d’un album qui s’adresse aux amateurs déjà conquis par son œuvre. Même s’il y a peu de chances qu’il fasse de nouveaux adeptes, il servira de baume à ses fans encore endeuillés, quelque sept mois après son décès.
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