Pour son nouvel album, le trio de San Francisco a choisi une suite logique au précédent album double II en titrant ce troisième effort III (et, non, le premier ne s’intitulait pas I). Pourquoi faire simple quand on peut faire encore plus simple ! Cela dit, il ne s’agit pas d’un album triple. Heureusement, car avec la charge qu’ils nous enfoncent dans les oreilles et dans le corps, cet album de huit titres fait amplement l’affaire. Ainsi, avec ce troisième album en bientôt dix ans d’existence, Fuzz ne cherche pas à réinventer la roue, il n’a d’ailleurs jamais cherché à le faire, mais plutôt à adhérer fidèlement aux styles hard-rock et stoner en appliquant les leçons dispensées par les maîtres du genre, Black Sabbath et Blue Cheer en tête. Les élèves ont bien fait leurs devoirs et ça s’entend tout particulièrement sur ce féroce III. Réalisé par le sorcier des studios et maître du noise Steve Albini, III ne laisse pratiquement aucun répit à l’auditeur et démontre que le trio a peut-être même dépassé ses maîtres. Servis par les prouesses du guitariste (et chanteur principal) Charles Moothart, dont l’instrument sert aussi de hachoir, l’indispensable basse lourde et groovy de Chad Ubovich et la batterie folle et toujours solide du prolifique Ty Segall, les huit titres que balance ici Fuzz ne sombrent pas (trop) dans le cliché (mais ça, le groupe s’en fiche) et, heureusement, ne s’éternisent pas inutilement, la moitié ne dépassant pas les 3 minutes 30 réglementaires.
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