Suite à deux EP prometteurs, Max Blonda et Coco’s Paradise, respectivement parus en 2017 et 2019, Hot Garbage lançait récemment son tout premier album. Avec Ride, la formation psyché Torontoise propose un voyage sonique plus menaçant et pesant – et drôlement plus accrocheur – que sur ses deux précédents efforts; le travail de Graham Walsh (Holy Fuck) à la réalisation et au mix y étant sans doute pour quelque chose. Formé en 2014 autour d’Alessandro Carlevaris (guitare/voix), de sa sœur Juliana (basse/voix), de Dylan Gamble (claviers) et de Mark Henein (batterie), le combo de Toronto déballe en 9 titres un amalgame de krautrock groovy et de psyché sexy, rencontre improbable entre Black Angels, Exploded View et Wooden Shjips/Moon Duo. Élevé par le tandem vocal des Carlevaris, l’ensemble prend parfois des airs de Liminanas, de Pixies ou de Sonic Youth, mais c’est souvent le clavier chaud et fuzzé de Dylan Gamble qui différencie les Hot Garbage de la pléiade de groupes du même acabit. Des morceaux tels que Sometimes I Go Down, qui démarre l’album en beauté, Shadowmaster avec ses airs de boogie à la T-Rex, She Figured It Out, sans doute la pièce la plus lysergique de Ride, et particulièrement l’incandescente Everything Stops avec ses guitares tranchantes, prouvent que Hot Garbage est désormais un des groupes les plus excitants du vaste registre rock psyché. À (re)voir sur scène le 19 novembre à la Sala Rossa, dans le cadre M pour Montréal.
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