Pour une quatrième fois depuis 2011, année de son émergence internationale alors qu’elle bossait dans le studio new-yorkais de Sufjan Stevens qui l’avait recrutée pour son label Asthmatic Kitty après qu’elle eut sorti les EP Sanguine (2006) et Florine (2009) , Julianna Barwick sort un très bel album aux vertus horizontales. Ces surimpressions de voix, instruments traditionnels, synthés analogiques et couches électroniques générées par des technologies numériques produisent un alliage très spécial, quelque part entre l’ambient, le post-rock et le chant choral. Voix humaines et voix de synthèse façonnent des harmonies et mélodies consonantes. Les modulations y sont minimalistes, les charpentes sont simples pour la plupart, tout se passe entre les lignes. Bien qu’innovantes, les musiques de la multi-instrumentiste, compositrice et chanteuse se veulent apaisantes, planantes, oniriques, guérisseuses pour le corps et l’âme comme le suggère le titre de cet album. Il s’agit en fait d’une continuité linéaire pour Julianna Barwick à laquelle se joint le chanteur Jónsi de Sigur Rós (sur In Light), le producteur Nosaj Thing et la harpiste Mary Lattimore (sur Oh Memory). Il ne faut surtout pas s’acharner à débusquer de nouveaux soubresauts dans son œuvre mais bien d’en goûter les menus détails qui distinguent ce nouvel opus des précédents. La répétition de motifs et la lenteur d’exécution sont des facteurs inhérents à la musique de cette magie blanche.
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