Les Public Practice ont bien fait leurs devoirs. À l’instar du précédent EP Distance Is A Mirror de 2018 et du deux titres paru un an plus tard, Gentle Grip propose un habile mélange de genres et d’influences. Évoluant dans les balises du post-punk des années 1978-1982, le groupe de Brooklyn ajoute à sa mixture une bonne dose de no wave et de dance-punk de manière parfaitement étudiée. En douze titres, Public Practice fait pratiquement le tour des plus cool groupes de cette époque; sur un morceau, on croit entendre Blondie, sur un autre Bush Tetras, puis ce sont les Talking Heads qui viennent en tête, ESG, Liquid Liquid, Gang of Four, Suicide et Au Pairs par-ci, par-là. Ce genre de références trop évidentes pourrait rapidement agacer mais avec Public Practice, c’est plutôt l’inverse qui se produit. La bande a si bien assimilé ses références qu’il n’y a aucune faute de goût ici et on succombe facilement aux grooves angulaires et aux riffs tranchants du quartet ainsi qu’à la voix pleine d’assurance de la chanteuse Sam York. Si les groupes susnommés – pour ceux qui existent encore – ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils furent, Public Practice, tout comme leurs concitoyens de Bodega, nous ramène à cette courte époque où le punk devint post, se mêlant au funk, à la disco, au jazz, à la musique expérimentale, au dub-reggae, à la pop 60’s et au hip-hop naissant, sans une once de nostalgie. L’album est présentement disponible en copie numérique, vinyle et CD seront en magasin à partir du 26 juin.
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