Si certains la connaissaient pour sa poésie ou son ancien groupe Sound of Rum, c’est surtout avec ce premier effort que la jeune Londonienne a été découverte. Album coup de poing, Everybody Down positionne Kate Tempest quelque part entre Anne Clark et The Streets. Avec un flow difforme, elle décrit la sinistre réalité d’un quotidien morne, un monde dystopique mais néanmoins touchant selon ses histoires et ses personnages. Flirtant avec l’électro et le hip-hop, Everybody Down présente l’univers morose que décrit Tempest de façon un peu plus groovy et rythmée que sur les albums qui vont suivre, et c’est au final celui auquel on revient le plus.
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