En 2013, l’album Settle avait propulsé les frangins Guy et Howard Lawrence. Cette facture housy de Disclosure fut carrément pandémique sur la planète EDM et des artistes invités par le jeune tandem anglais devinrent des stars (on pense notamment à Sam Smith et Jessie Ware). On croyait alors que ces sorciers au tournant de la vingtaine amorçaient un parcours étincelant et… ce ne le fut pas autant que prévu d’entrée de jeu. Sorti en 2015, le deuxième album Caracal ne fit pas le même boum sur les pistes de danse, une longue pause s’ensuivit pour la bannière Disclosure, jusqu’à ce jour. Le duo a donc misé gros pour son retour avec Energy, opus généreux prévoyant une brochette d’invités issus de trois continents : l’Amérique du Nord, l’Afrique et le Royaume-Uni… qui aime bien se percevoir ainsi comme on le sait. Plus précisément, Kelis (R&B, USA), Channel Tres (EDM, USA), Slothai (rap, RU), Mick Jenkins (rap, USA), Fatoumata Diawara (afro-pop, Mali), Blick Bassy (afro-pop, Cameroun), Kehlani (soul-pop, USA), Syd (hip hop/ R&B, USA), Eko Roosevelt (afro-pop, Cameroun), Etran Finatawa (blues du désert, Niger), Khalid (R&B, USA). La liste est alléchante, le concept s’annonce plus qu’intéressant… qu’en est-il du résultat final ? Si on admet cette idée que les invités demeurent sur le territoire de Disclosure et contribuent à enjoliver cette vingtaine de titres (incluant deux remixes) destinés aux pistes de danse, on y trouve son compte. Cependant, il ne faut pas se faire de faux espoirs : les frères Lawrence n’exploitent pas au maximum la singularité de leurs invités, ils en intègrent plutôt les couleurs à leur future garage (une étiquette dont ils se réclament) sans en changer la binarité fondamentale. Du début à la fin, c’est du beat électronique à quatre temps, mais on ne boude certainement pas son plaisir.
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