Transplantée à Berlin, l’Américaine d’Ann Arbor a recollé, recyclé, filtré, remixé et même chanté des formes sonores de souches populaires pour les immerger dans le jazz électrique époque Bitches Brew/In A Silent Way, l’afro-futurisme à la Sun Ra, l’afro-jazz, l’improvisation libre dans un contexte électro. Cette nu soul d’un autre type exclut toute comparaison directe et positionne Laurel Halo parmi les plus brillantes conceptrices de la décennie sur le territoire musical de l’art numérique.
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