rap français

IAM: Les Boss de Marseille sont dans la place

par Sandra Gasana

C’est accompagné des Dj Daz et DJ Kheops que le groupe mythique du rap français est monté sur la scène Fizz avec le morceau Petit frère. En effet, IAM était très attendu hier soir par un public majoritairement français mais pas que.

Tous les âges étaient représentés, même quelques jeunes fans qui n’étaient pas nés lors des débuts du groupe à la fin des années 80. Pour l’occasion, ils étaient quatre sur scène, Akhenaton, Shurik’n, Kephren et Saïd, choriste du groupe. Ils ont enchaîné avec un autre de leur succès, Samouraï, que le public connaissait par cœur, avant de poursuivre avec Ça vient de la rue, qui a nettement mis le feu à la foule.

Tous vêtus de t-shirt noirs et jeans, ils s’adressent à la foule à plusieurs reprises, surtout Akhenaton et Shurik’n, pour exprimer leur gratitude envers le public montréalais. « Ça fait plaisir d’être ici, l’accueil est top comme à chaque fois, toujours du love », nous confie Akhenaton, avant de poursuivre « C’est pour cela que nous voulons vous emmener chez nous ». Et c’est parti pour le classique Je danse le MIA, avec le fameux pas de danse qui va avec. Un retour à l’adolescence pour moi. On a eu droit à plusieurs autres morceaux de l’album le plus populaire L’école du micro d’argent, notamment Nés sous la même étoile, ou encore L’empire du côté obscur. Pour ce morceau, ils sont arrivés sur scène avec des sabres laser rouges, tout droit sortis de Stars Wars, sur fond de lumière rouge. 

« Montréal, faites-nous un putain de bordel pour vous ! », a lancé Akhenaton, avant le morceau La saga. « Ce soir, c’est pas très long alors faut se lâcher sur tous les sons », a-t-il conseillé à la foule. En effet, le concert a duré un peu plus d’une heure et a commencé à l’heure exacte, pas une minute de retard.

Un autre moment fort de la soirée est durant le morceau Bad Boys de Marseille, qui est devenu un hymne à leur ville natale. Leur premier concert à Montréal remonte à 1994, cela fait donc 30 ans. D’ailleurs, ils ont pris le temps de mentionner certains artistes montréalais avec lesquels ils ont collaboré durant ces dernières années, notamment Meryem Saci, ancienne membre du groupe Nomadic Massive, et Malika Tirolien, dont la carrière est en pleine effervescence.

Alors que le concert tire à sa fin, ils s’assoient tous les quatre sur un banc pour le morceau de 9 minutes Demain, c’est loin, un autre classique. À tour de rôle, Shurikn et Akhenaton s’adressent à la foule, laissant les autres sur le banc. « On observe que pas grand-chose n’a changé depuis qu’on a écrit ce morceau, mais ça ne nous empêche pas de penser à demain, parce que … demain c’est loin », dit Akhenaton en guise d’introduction.

Après la photo traditionnelle de fin de concert, ils partent en lançant un « Palestine libre ! Free Palestine ». IAM garde son militantisme intact, même après 30 ans.

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