Aucun média montréalais ne compte autant de ressources humaines pour une couverture experte du Festival international de jazz de Montréal. Nous sommes plusieurs à parcourir le site extérieur et les salles de concerts : Jacob Langlois-Pelletier, Frédéric Cardin, Stephan Boissonneault, Michel Labrecque, Varun Swarup, Vitta Morales et Alain Brunet vous offrent leurs recensions d’albums et compte-rendus de concerts. Bonne lecture et bonne écoute!
Cory Henry a été longtemps claviériste pour le groupe jazz fusion texan Snarky Puppy. Cette fois-ci, Cory Henry nous amène littéralement à l’église. D’où le titre sans équivoque de cette cinquième offrande en solo. Après des disques funk et R&B, l’organiste nous immerge dans la musique spirituelle noire, sous toutes les coutures. C’est une célébration digne de certaines églises noires américaines que même les blancs fréquentent à cause de l’énergie qui s’en dégage.
Si vous êtes viscéralement allergique à l’utilisation des mots « God », « Jesus » ou « Lord », mieux vaut vous abstenir.
Tantôt gospel, tantôt blues, tantôt groove, la musique de Cory Henry et des nombreux vocalistes qui l’accompagnent, nous entraînent dans un ode spirituelle dansante qui cherche à donner de l’espoir aux gens qui vivent des difficultés dans ce pays inégal et de moins en moins civilisé que forment les États-Unis en 2024. Au lendemain du très pénible débat présidentiel entre Joe Biden et Donald Trump, il est vrai que l’écoute de ce disque peut laisser émaner un peu d’espoir.
Nous verrons bien ce que ça donne ce soir, vendredi 28 septembre, dans le cadre d’un concert gratuit à la Scène TD du Festival de Jazz, à 19h30. Sans doute que le claviériste mélangera la musique de ce disque à celles des précédents.
Chose certaine, ça va chauffer, avec ou sans Dieu.