Relecture en miroir du spectacle éponyme datant de 2005, Harem tente des réappropriations nouvelles et singulières du corps oriental féminin, source d’énigmes et de passions rêvées.
Du spirituel à la séduction, en passant par la transe, l’introspection et la recherche de soi, les danseurs révèlent ce voyage intérieur qui cherche la lumière féminine du dehors. Ils parcourent, avec une témérité sans égale, la palette d’émotions qui pénètrent l’insaisissable corps ainsi que les mutations profondes qui le traversent, quand bien même l’on cherche à le façonner à notre guise. Lieu de tous les interdits où s’assouvissent les plaisirs cachés, le harem apparaît alors comme le temple de mystères inavoués, de sacrés insoupçonnables, mais aussi le sanctuaire défendu où se joue la quête d’un idéal rarement saisi.
Dans cette création audacieuse qui mêle le répertoire somptueux des chansons arabes classiques aux questionnements obsessifs portant sur les quêtes du Tout Identitaire, la résurgence du corps devient le fil d’Ariane intrépide qui se dévide dans les dédales d’un labyrinthe hanté par le désir. Venus d’horizons où le soleil ne brille qu’aux confins de la marge, des hommes et des femmes, danseurs d’un charnel inextricable, sondent ainsi, sous nos yeux indiscrets, la clef de voûte du secret de leur être, au cœur d’un véritable harem musical et scénographique.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient du festival du monde arabe et est adapté par PAN M 360.