Tokyo, l’une des villes les plus peuplées du monde et certainement l’une des plus intéressantes, une région où les activités intéressantes ne manquent jamais, y compris les options musicales dans les innombrables « live houses », ou bars à concerts, disséminés sur le territoire municipal. Les musiciens et les amateurs japonais ont depuis longtemps fait preuve d’une soif de sons étrangers et d’un respect éclairé, de sorte qu’il est facile de trouver du rock, du reggae, du jazz et bien d’autres choses encore. Pour le visiteur étranger, ce sont les créations et interprétations typiquement nationales qui sont les plus intéressantes. Bien que les billets ne soient pas bon marché, le système de réservation en ligne est pratique (et honorablement dépourvu de frais supplémentaires perfides), la qualité du son est prise au sérieux, les heures de début sont très appréciées et l’énergie même du public local est stupéfiante. Voici un quatuor d’événements musicaux du début du printemps dont PAN M 360 a le plaisir de rendre compte. Récits de Rupert Bottenberg et Alain Brunet qui étaient au Japon au printemps dernier.
Beethoven joué par l’Orchestra Ensemble Kanazawa, sous la direction du maestro français Marc Minkowski au Suntory Hall, Akasaka, le 18 mars.
Le 18 mars au Suntory Hall, Main Hall, à 18h30, les Symphonies 5 en do mineur Op.67 et 6 en fa majeur (Pastorale) de Ludwig van Beethoven ont été interprétées par l’Orchestra Ensemble Kanazawa sous la direction du chef d’orchestre français Marc Minkowski. Il s’agit certainement de l’un des orchestres symphoniques les plus renommés du Japon, qui compte plus de trente membres !
Pour un Occidental, assister à un premier concert symphonique de musique occidentale sur le sol japonais est une expérience en soi, quelle que soit la qualité de l’interprétation. Ce fut une prestation solide, mais pas exceptionnelle. L’orchestre existe depuis près de quarante ans et fait preuve d’une grande maturité dans chacun de ses pupitres. On sent ici une culture profonde et intégrée de ce répertoire que tant d’orchestres maîtrisent aujourd’hui.
On sent aussi que le public a une solide culture classique derrière la cravate et la tenue de gala. L’écoute est respectueuse et disciplinée, les applaudissements sont généralement polis, mais nous n’avons pas remarqué une seule ovation, ce qui contraste fortement avec Montréal, la capitale du… standing ovation. Nous l’avons également constaté la veille lors du récital de piano de Yeri Yamamoto.
Pour un Occidental, assister à un premier concert symphonique de musique occidentale sur le sol japonais est une expérience en soi, quelle que soit la qualité de l’interprétation. Ce fut une prestation solide, mais pas exceptionnelle. L’orchestre existe depuis près de quarante ans et fait preuve d’une grande maturité dans chacun de ses pupitres. On sent ici une culture profonde et intégrée de ce répertoire que tant d’orchestres maîtrisent aujourd’hui.
On sent aussi que le public a une solide culture classique derrière la cravate et la tenue de gala. L’écoute est respectueuse et disciplinée, les applaudissements sont généralement polis, mais nous n’avons pas remarqué une seule ovation, ce qui contraste fortement avec Montréal, la capitale du… standing ovation. Nous l’avons également constaté la veille lors du récital de la pianiste Yeri Yamamoto.
L’Orchestra Ensemble Kanazawa (OEK) a été fondé en 1988 avec le soutien de la préfecture d’Ishikawa et de la ville de Kanazawa, au nord-ouest de Tokyo. Le chef d’orchestre Hiroyuki Iwaki a entrepris de créer le premier orchestre de chambre multinational du pays, composé de 40 musiciens du monde entier. L’OEK a un programme chargé, présentant plus de 100 concerts par an à Kanazawa, dans toutes les grandes villes japonaises, y compris au Suntory Hall, l’une des plus importantes salles de concert de Tokyo. L’orchestre se produit également régulièrement à l’étranger.
L’Orchestra Ensemble Kanazawa interprète principalement le répertoire classique, mais encourage également les compositeurs d’aujourd’hui. Plus de 50 œuvres contemporaines ont été créées par l’OEK. Michiyoshi Inoue a été directeur musical après Hiroyuki Iwaki, de 2007 à 2018. Depuis, Marc Minkowski est directeur artistique.