Easy Money reprend là où l’album primé et le plus réussi d’Old Man Luedecke à ce jour, Domestic Eccentric (2015), s’arrête : quatre ans plus loin, rêvant de son bateau qui arrive, toujours parent mais désormais aux prises avec la nouveauté de l’âge mûr, les blagues de papa, l’amour pour un partenaire fidèle, la mort d’un parent, ainsi qu’un peu d’histoire locale calypso-feeling de la Nouvelle-Écosse jetée pour faire bonne mesure.
La composition et l’enregistrement ont commencé dans le cadre du programme d’auteur-compositeur en résidence du Banff Centre. C’est là que Luedecke a rencontré le producteur de l’album, Howard Bilerman, du célèbre studio Hotel2Tango de Montréal, où l’album a été enregistré. Les deux hommes s’entendent bien et Luedecke compose « Easy Money » sur la piste d’enregistrement dès le premier jour du programme. Désespéré à l’idée de trouver quelque chose de valable à utiliser pendant son temps d’enregistrement, Luedecke a canalisé un numéro de Noël traditionnel qu’il connaissait d’un disque d’Harry Belafonte et a chanté des couplets largement improvisés pour en faire une chanson gagnante qui sera certainement un classique moderne : Oh oui, j’en ai besoin, Oh oui, je le veux, Je rêve d’argent facile, Je rêve d’argent facile ». N’est-ce pas le cas de tout le monde ?
Les neuf nouvelles compositions originales et les deux reprises s’inscrivent dans la lignée d’une histoire moderne qui va du boom du folk et du calypso des années cinquante au quotidien de la vie moyenne et tangible. Les apparitions de Tim O’Brien, collaborateur de longue date et lauréat d’un Grammy, d’Afie Jurvanen (Bahamas) et de Fats Kaplin (Jack White, John Prine) ajoutent des accents piquants au jeu impeccable de Luedecke et d’un excellent groupe de studio montréalais composé de Mike O’Brien, Joshua Toal et Jamie Thompson.
L’album commence par trois incantations optimistes sur ce qui est certainement le début d’une crise de la quarantaine (Dad Jokes ? Wakeup Call, come on !), puis passe à deux chansons sur la mort, toutes deux inspirées en partie et de différentes manières par le décès du père de Luedecke, le décès de Leonard Cohen, la politique actuelle et la mort de la vérité. Il y a deux chansons sur le thème des îles qui imaginent une vie décontractée dans le paradis local non tropical des Maritimes canadiennes. Vient ensuite une chanson country avec un violon et un chant harmonieux de Tim O’Brien, un numéro de danse d’une inquiétude effrayante, puis une reprise de Nana Mouskouri en français de la complainte apocalyptique de Bob Dylan, « Hard Rain’s Gonna Fall ». Vient ensuite une chanson traditionnelle sur une sirène et un naufrage. La dernière chanson de l’album, « ‘I Skipped a Stone », est la plus belle des chansons sur l’espoir que votre femme décroche le téléphone. La chanson est rendue encore plus douce par l’apparition spéciale de Bahamas, qui joue et chante, pour clore le sixième album studio de Luedecke.
Easy Money picks up where Old Man Luedecke’s award winning, and most successful release to date, Domestic Eccentric (2015), leaves off: four years farther down the road, dreaming about his ship coming in, still a parent but now grappling with the newness of middle age, dad jokes, love for an abiding partner, the death of a parent, along with some calypso-feeling local Nova Scotia history thrown in for good measure.
Composition and recording were both begun at the Banff Centre’s songwriter-in-residence program. It was there that Luedecke met the album’s producer Howard Bilerman of Montreal’s famed Hotel2Tango studio where the album was eventually recorded. The two hit it off when Luedecke composed “Easy Money” on the tracking floor on the first day of the program. Desperate for something worthy to use in his recording time, Luedecke channeled a traditional Christmas number he knew from a Harry Belafonte record and sang largely improvised verses into a winning tune that is sure to be a modern classic: Oh yes I need it, Oh yes I want it, I dream about easy, I dream about Easy money.” Don’t we all.
The further nine new original compositions and two covers run a modern storytelling line from the fifties folk and calypso boom into the everyday of tangible middle life. Guest appearances by long-time collaborator and Grammy award-winning Tim O’Brien, Afie Jurvanen of Bahamas, and Fats Kaplin (Jack White, John Prine) add piquant accents to the impeccable playing of Luedecke and a crack Montreal studio band of Mike O’Brien, Joshua Toal and Jamie Thompson.
The album begins with three upbeat incantations of what is surely the beginnings of a mid-life crisis (Dad Jokes? Wakeup Call, come on!) then moves to 2 songs musing about death; both inspired in part and in different ways, by the passing of Luedecke’s father, the passing of Leonard Cohen and current politics and the death of truth. There are two island-themed numbers that imagine a laid-back life in the local un-tropical paradise of the Canadian Maritimes. Then comes a country song with killer fiddling and harmony singing by Tim O’Brien, a dance number of frightful worry and then a cover of Nana Mouskouri’s French language cover of Bob Dylan’s topical apocalyptic plaint, “Hard Rain’s Gonna Fall”. This is followed by a traditional sea shanty about a mermaid and a shipwreck. The album closer, “‘I Skipped a Stone”, is the most beautiful song about hoping your wife will pick up the phone. The song is made all the sweeter by the special appearance of Bahamas’ playing and singing, to close out Luedecke’s sixth full length studio album.
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Ce contenu provient de la Sala Rossa et est adapté par PAN M 360