Le corps et le désir ont toujours été des thèmes majeurs qui planent, avec superbe, sur le fronton de l’Histoire de la poésie arabe. Certains des plus grands poètes, d’Imru’l Qays de la période pré-islamique à Nizar Qabanni du XXè siècle, leur ont consacré leurs plus beaux textes. Joyau dont la beauté et les charmes semblent souvent relever du divin, le corps a toujours constitué une source intarissable d’inspirations ardentes. À travers des poèmes d’une rare intensité, ces poètes s’adressent aux femmes arabes, parfois même aux hommes avec Abu Nuwas, leur chantant leurs louanges, leur faisant la cour en déployant avec fougue leurs plus beaux vers.
La puissance de ces textes est telle qu’elle a traversé l’Histoire de la poésie arabe. Que ce soit avec Fairouz et sa chanson issue d’un poème préislamique, ou Warda, Abdelhalim Hafez, Najat al-Saghira, ou encore la grande diva Oum Kalthoum, les plus grands chanteurs de la musique arabe n’ont cessé d’en adapter les plus belles perles. Le corps féminin, l’amour clandestin, la passion fiévreuse, l’interdit brûlant ou la déchirante séparation où l’on regrette le corps aimé, sont autant de thématiques qui ont nourri cette poésie arabe de l’amour courtois à la flamme contagieuse.
Accompagnée de musiciens de talent dirigés par le oudiste virtuose Nazih Borish, l’exquise chanteuse Leïla Gouchi se livrera aux plus belles interprétations issues de cette poésie du dire et de la chair, invoquant le répertoire romantique fabuleux de la chanson arabe. Dans ce carnaval de formes et de mouvements, les mélodies immortelles s’invitent à cette enivrante célébration du corps, rappelant en filigrane, les paroles sensuelles d’une poésie légendaire.
The body and desire have always been major themes that hover, superbly, on the pediment of the history of Arabic poetry. Some of the greatest poets, from Imru’l Qays of the pre-Islamic period to Nizar Qabanni of the twentieth century, have dedicated their most beautiful texts to them. A jewel whose beauty and charms often seem to be of the divine, the body has always been an inexhaustible source of ardent inspiration. Through poems of a rare intensity, these poets address Arab women, sometimes even men with Abu Nuwas, singing their praises, courting them by deploying with ardor their most beautiful verses.
The power of these texts is such that it has crossed the history of Arab poetry. Whether with Fairouz and her song from a pre-Islamic poem, or Warda, Abdelhalim Hafez, Najat al-Saghira, or the great diva Oum Kalthoum, the greatest singers of Arab music have continued to adapt the most beautiful pearls. The female body, clandestine love, feverish passion, the burning ban or the heartbreaking separation where one misses the loved body, are all themes that have nourished this Arabic poetry of courtly love with its contagious flame.
Accompanied by talented musicians led by the virtuoso oud player Nazih Borish, the exquisite singer Leila Gouchi will perform the most beautiful interpretations of this poetry of the word and the flesh, invoking the fabulous romantic repertoire of Arabic song. In this carnival of forms and movements, the immortal melodies are invited to this intoxicating celebration of the body, recalling in filigree, the sensual words of a legendary poetry
Ce contenu provient du Théâtre Plaza et est adapté par PAN M 360.