Après l’épuré et mystérieux mini-album Continentes Perdidos, paru sous le nom abrégé de DNGDNGDNG, et plus récemment Discos en 3/Cuartos, l’anthologie polyrythmique assemblée pour son nouveau label Kebrada, le duo de maraudeurs masqués de l’électronique tropicale effectue un retour aux sources. Maintenant installés à Berlin, les deux Péruviens comptent parmi les explorateurs musicaux les plus intrépides du mouvement de la cumbia numérique d’Amérique latine, fouillant toujours plus profondément ses racines complexes et exploitant ses possibilités électroniques. Dans le même esprit que leurs étonnants costumes chamaniques, les sept titres de Fiebre sont aussi délirants et dégoulinants de sueur que le titre (« fièvre ») le suggère. DDD se distingue par sa capacité à créer une musique profondément psychédélique qui n’est pas une bouillie informe. Son principe psychoactif tend plutôt vers le contraire. Chaque élément, chaque détail, cliquetis métallique ou propos mystique, sont d’une clarté étonnante, bien qu’ils ne soient pas moins troublants et merveilleux pour autant. Le seul morceau qui jure un peu sur Fiebre est cet Alborada quasi gothique tant il est dominé par les synthés. Parmi les incantations abstraites de la brujeria (sorcellerie) amazonienne, c’est une ténébreuse danse des damnés dans une cathédrale catholique en ruine.
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