Trois artistes ont chacun créé leur propre bande originale pour une nouvelle série animée du réalisateur de Cowboy Bebop, Shinichirō Watanabe. Kamasi Washington, Bonobo et Floating Points ont apporté leur propre style à la nouvelle série diffusée sur Adult Swim et intitulée Lazarus. Ici, en raison de son concert au festival de jazz de Montréal, nous nous concentrerons sur le paysage sonore électro de Bonobo. Lazarus de Bonobo (l’alias musical du producteur/DJ/bassiste Simon Green), bien qu’il contienne quelques chansons plus courtes, est un album de Bonobo par excellence.
En apportant de subtiles vibrations trip hop et de l’electronica downtempo, ce nouvel album de Bonobo poursuit l’évolution du son trouvé sur Fragments en 2022, et contient même un rappel instrumental du titre « Landforms » sorti au Japon. Sur Lazarus, le titre s’appelle « Landfall ».
L’intrigue de Lazarus concerne un médicament de science-fiction qui guérit la mort, tandis que la série se déroule dans une société utopique en 2049-2052. L’electronica chillbeat de Bonobo s’inscrit parfaitement dans cette ambiance. L’un des morceaux les plus marquants est sans aucun doute « Dark Will Fall », qui ressemble davantage à un morceau folk sombre, avec une guitare saccadée, des synthés en cascade et la voix obsédante de Jacob Lusk, qui a participé à l’émission American Idol. Un autre morceau est « Beyond the Sky », avec la chanteuse Nicole Miglis, sur lequel Green joue de la house jumpy et des lignes de synthétiseur classiques de Bonobo.
Dans l’ensemble, Lazarus est agréable à écouter, et bien qu’il n’atteigne pas, à mon avis, l’album de Bonobo « Lightning in a bottle », Black Sands, de 2010, c’est un ajout agréable au nouveau Bonoboverse.