afro-rap / hip-hop

3 Heures Prod au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

3 Heures Prod a le plaisir de vous inviter à leur prochain concert au Club Soda où ils présenteront leur nouvel album, Nouvelle Ère. Attendez-vous à de nombreuses surprises, y compris des collaborations avec des artistes de renom.
3 Heures Prod est un collectif musical réunissant des artistes d’origine africaine tels que YA CETIDON, JEEKAY, KAZALITO, et DALLAS. Pionniers du mouvement afro au Québec dans le domaine du hip-hop, ils mettent en avant des sonorités inspirées de la musique africaine.
Ce concert a pour objectif de fusionner le hip-hop québécois avec une variété de musiques internationales, comme ils l’ont fait à travers des collaborations avec Loud, Shreez, Connaisseur Ticaso, Dee End, Rosalvo, Mikezup et bien d’autres. Préparez-vous à un voyage musical à travers plusieurs styles.
Depuis plusieurs années, 3 Heures Prod se distingue par sa capacité à offrir des performances scéniques exceptionnelles. Pour ce concert, ils vous réservent de nombreuses surprises, tant au niveau des invités présents sur scène que des performances, qui seront accompagnées de danses de diverses origines.
Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir 3 Heures Prod en live et de vivre une expérience musicale inoubliable.

3 Heures Prod invites you to their upcoming concert at Club Soda, where they will present their new album, Nouvelle Ère. Expect plenty of surprises, including collaborations with renowned artists!
3 Heures Prod is a musical collective bringing together artists of African origin, such as YA CETIDON, JEEKAY, KAZALITO, and DALLAS. As pioneers of the Afro movement in Quebec’s hip-hop scene, they blend influences from African music into their sound.
This concert aims to fuse Quebec hip-hop with a variety of international music styles, just as they have done through collaborations with Loud, Shreez, Connaisseur Ticaso, Dee End, Rosalvo, Mikezup, and many others. Get ready for a musical journey across different genres!
For years, 3 Heures Prod has stood out for their electrifying live performances. This show will feature exciting surprises, from special guest appearances to dynamic performances enhanced by dance styles from diverse origins.
Don’t miss this unique opportunity to experience 3 Heures Prod live and immerse yourself in an unforgettable musical event!

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autochtone / chanson keb franco / soul-roots

Nikamotan MTL – Niaran : Soleil Launière invite Dominique Fils-Aimé, Klô Pelgag, VioleTT Pi, Jorane, Anachnid, Eadsé & Nukad au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Sirius XM et Musique Nomade présentent Nikamotan MTL – Niaran : Soleil Launière invite. Avec Soleil Launière, Dominique Fils-Aimée, Klô Pelgag, VioleTT Pi, Jorane, Anachnid, Eadsé et Nukad.
Ne manquez pas cette seule et unique chance de voir réuni sur scène ces artistes, le 11 juin à 20h00 au Club Soda à Montréal et mettra en lumière la découverte d’artistes autochtones et de rencontres musicales éclectiques. Un spectacle conceptuel, avec CHANCES (Chloé Lacasse, Geneviève Toupin et Vincent Carré) à la direction musicale, qui promet en moments forts et en audace !
Soleil Launière est une artiste multidisciplinaire innue de Mashteuiatsh au Lac-Saint-Jean, Révélation Radio-Canada 2024-2025, première autochtone à remporter les Francouvertes et nominée pour le prix Artiste autochtone de l’année à l’Adisq 2024. Elle a surpris le Québec avec son premier album Taueu, un opus soul-roots percutant, explorant les thèmes du territoire, de la féminité, acclamé par la critique :
« envoûtant » – « incarné » – « intelligent » – « susceptible de parler à tous » – « un vent de fraîcheur » – « intime et habité »
Nikamotan MTL est un concept original de Musique Nomade, est le fruit d’une alliance artistique visant à créer des ponts entre les cultures et à favoriser la rencontre de publics divers. Ce spectacle promet des moments musicaux intenses et inoubliables. On remercie la participation du Club Soda, de LABE et de La Maison Fauve.

Sirius XM and Musique Nomade present Nikamotan MTL – Niaran: Soleil Launière Invites. Featuring Soleil Launière, Dominique Fils-Aimée, Klô Pelgag, VioleTT Pi, Jorane, Anachnid, Eadsé, and Nukad.
Don’t miss this one and only chance to see these artists together on stage on June 11 at 8:00 PM at Club Soda in Montreal. This unique event will highlight the discovery of Indigenous artists and eclectic musical encounters. A conceptual show, with CHANCES (Chloé Lacasse, Geneviève Toupin, and Vincent Carré) as musical directors, it promises bold and powerful moments!
Soleil Launière is a multidisciplinary Innu artist from Mashteuiatsh, Lac-Saint-Jean. She was named Radio-Canada’s 2024-2025 Révélation, the first Indigenous artist to win Les Francouvertes, and a nominee for Indigenous Artist of the Year at the 2024 ADISQ Awards. Her debut album Taueu took Quebec by storm— a striking soul-roots work exploring themes of land and femininity, praised by critics as:
« Enchanting » – « Deeply embodied » – « Intelligent » – « Resonating with all » – « A breath of fresh air » – « Intimate and soulful »
Nikamotan MTL is an original concept by Musique Nomade, an artistic initiative fostering cultural bridges and bringing diverse audiences together. This show promises intense and unforgettable musical moments. Special thanks to Club Soda, LABE, and La Maison Fauve for their support.

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chanson keb franco / folk-pop

Francos de Montréal : Marie-Annick Lépine au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Marie-Annick Lépine, multi-instrumentiste des Cowboys Fringants, reprend la route avec son nouvel album qui nous transporte dans son cheminement rempli de franchise, d’humanité et d’autodérision. Le cœur est un rêveur est une ode au retour à la vie. « Malgré la peur et malgré tout » Marie-Annick continue d’avancer.
Et c’est magnifiquement accompagnée de ses complices musicien.ne.s que l’autrice-compositrice-interprète donnera rendez-vous au public. Elle nous fera sourire, chanter, crier, réfléchir avec des textes riches et intimes, livrés sur ses musiques accrocheuses, dans un esprit de bienveillance où un brin de lumière est toujours présent.

Marie-Annick Lépine, multi-instrumentalist of Les Cowboys Fringants, hits the road again with her new album, taking us on a journey filled with honesty, humanity, and self-mockery. Le cœur est un rêveur is an ode to reclaiming life. « Despite fear and despite everything, » Marie-Annick keeps moving forward.
Beautifully accompanied by her fellow musicians, the singer-songwriter invites audiences to join her for a show that will make them smile, sing, shout, and reflect. With rich, intimate lyrics set to catchy melodies, she creates a warm, uplifting atmosphere where a spark of light is always present.

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jazz / pop-rock

Festival International de Jazz de Montréal : Makaya McCraven au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Présenté par Le Festival International de Jazz de Montréal dans le cadre de la série  » LES COULEURS en collaboration avec THE GAZETTE ».
Makaya McCraven est un batteur, compositeur et producteur prolifique.
Son dernier album, In These Times, est l’aboutissement triomphal d’un projet de plus de sept ans. Il s’agit d’un ajout de premier plan à sa vaste discographie déjà acclamée, et c’est l’album qu’il essaie de faire depuis qu’il a commencé à enregistrer des disques.

Presented by the Montreal International Jazz Festival as part of the LES COULEURS series in collaboration with The Gazette.
Makaya McCraven is a prolific drummer, composer, and producer.
His latest album, In These Times, is the triumphant culmination of a project over seven years in the making. A standout addition to his already acclaimed discography, it is the album he has been striving to create since he first started recording.

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hip-hop / rap

Sensei H au Centre Phi

par Rédaction PAN M 360

L’artiste hip-hop vous présente les pièces frappantes et engagées de son nouvel album La mort du troisième couplet.

Inspirée par l’univers du théâtre et du documentaire, Sensei H revient avec un spectacle qui veut présenter le rap autrement, avec le charisme qu’on lui connaît. Vivre une expérience hors du commun est au cœur de l’intention. La mort du troisième couplet explore l’éclectisme voyageant de la house aux sonorités trap/rock, en passant par du hip-hop pur. Cette démarche explique pourquoi on retrouve autant la dimension électronique qu’acoustique lors de ses performances sur scène.
The hip-hop artist presents striking, committed tracks from his new album La mort du troisième couplet.

Inspired by the world of theater and documentary, Sensei H is back with a show that aims to present rap in a different way, with the charisma she’s known for. The intention is to offer an extraordinary experience. La mort du troisième couplet explores an eclectic mix of house, trap/rock and pure hip-hop. This approach explains why his live performances are as much electronic as acoustic.

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musique contemporaine / pop de chambre

Semaine du Neuf | Le ‘’groove de chambre’’ de collectif9 et Architek Percussions

par Frédéric Cardin

Cinq œuvres contemporaines, autant de compositeurs.trices. Le fil conducteur? Outre des mots tissés par l’auteur Kaie Kellough, le groove. En effet, cet élément d’ordinaire si peu associé à la musique de création s’est retrouvé l’élément central de la soirée du 15 mars 2025 à l’Espace Orange du Wilder dans le Quartier des Spectacles, à Montréal. C’est à l’occasion de la Semaine du Neuf organisée par Le Vivier qu’avait lieu la présentation d’un spectacle intitulé Quelque part, mon jardin / My Backyard, Somewhere, spectacle fusionnant les univers créatifs de deux des ensembles les plus originaux et dynamiques de la scène montréalaise/canadienne : collectif9 et ses neuf cordes et Architek Percussions et ses quatre géniaux tapeux et piocheux.. Pour en savoir beaucoup plus sur l’origine de ce concept, lisez l’entrevue réalisée par le collègue Alain Brunet ICI. 

Gracieuseté Semaine du Neuf – Le Vivier crédit photo : Philippe latour par Frederic Cardin

La stratégie d’interprétation adoptée par les artistes est tout à fait originale : les cinq œuvres sont charcutées en diverses parties, et ensuite mélangées entre elles pour offrir une trame continue d’environ une heure quinze minutes. Un peu comme si l’on prenait cinq modèles de blocs Lego et qu’on les ré-assemblait en une seule nouvelle construction, entièrement cohérente. 

Ainsi, le fil sonore de la soirée était parcouru de contrastes entre les esthétiques glitch/syncopes de Nicole Lizée, post-minimaliste/dissonant de Luna Pearl Woolf, chamber pop de Eliot Britton, presque muzak de Brett Higgins et néo-impressionniste/rock de Derek Charke. Les paroles de Kellough, parfois scandées ou déclamées par l’artiste lui-même, façon spoken word et très urbaine, parfois pré-enregistrées et altérées, marquaient le coup et offraient une couleur très street à l’ensemble du concert. 

Quelque part, mon jardin / My Backyard est une proposition contemporaine dont l’actualité est ancrée dans le brouillage qu’elle fait entre les univers savants et pop multi-tendance. Elle est surtout une démarche d‘inclusion de la pulsation chaloupée des musiques noires, plutôt que celle, métronomiquement régulée, du Minimalisme, autre école stylistique basée sur l’affirmation rythmique. Pour les amoureux de la modernité harmonique, voir de l’avant-garde, il faudra repasser, car on est ici en territoire presque totalement consonant. 

Le résultat final est résolument contemporain tout en étant très accessible même pour un public profane en matière de musique de création. Peut-être même un peu trop ‘’poli’’ pour certains, si je me fie à quelques commentaires entendus?

Qu’à cela ne tienne et en ce qui me concerne, ainsi que l’ami Alain Brunet présent à mes côtés, Quelque part, mon jardin / My Backyard est l’un des très bons projets de collectif9 et Architek.

Luna Pearl Woolf: But I Digress… (2018) – 19 min

Bret Higgins: among, within, beneath, atop (2018) – 8 min

Derek Charke: the world is itself a cargo carried (2018) – 15 min

Eliot Britton: Backyard Blocks (2018) – 17 min

Nicole Lizée: Folk Noir/Canadiana (2018) – 14 min

musique contemporaine

Semaine du Neuf | Quatuor Bozzini : effusions d’amitié dans un calme onirique

par Alexandre Villemaire

Pour célébrer ses noces d’argent, le Quatuor Bozzini s’est entouré de trois compositeurs d’exception : Martin Arnold, Linda Catlin Smith et Michael Oesterle. Un programme qui mettait l’accent sur l’amitié et les liens étroits qui unissent depuis 25 ans les musiciens du quatuor avec ces compositeurs de l’avant-garde. Musicalement, ce sentiment d’amitié s’est traduit par des sonorités éthérées dans des œuvres traversées par une esthétique essentiellement douce et calme.

La première œuvre présentée était 3-Way Cotillon de Martin Arnold, dont c’était la création montréalaise. Pour l’occasion, les membres du Quatuor Bozzini (Isabelle Bozzini, violoncelle; Stéphanie Bozzini, alto; Alissa Cheung, violon et Clemens Merkel, violon) ont été joints par l’altiste Elisa Trudel et la violoncelliste Audréanne Filion, dans une formation en sextuor. L’environnement harmonique est essentiellement diatonique. Parmi les multiples influences qui caractérisent le langage d’Arnold, c’est l’emploi de matériel d’inspiration folklorique et l’inspiration de musique ancienne qui nous a marqués. Les inflexions musicales du cotillon, danse populaire en Europe et dans l’Amérique du XVIIIe siècle, portent à certains égards la marque sonore d’un Aaron Copland. La pièce évolue avec des interventions sporadiques de traits de cordes qui sont joués de manière dispersée par les instrumentistes. Il y a ainsi une évolution générale de la texture et du timbre de la pièce qui se dessine, partant de l’aigu pour tranquillement se rendre dans le grave des cordes tout au long de la pièce. Plus l’œuvre progresse, plus le matériel pêle-mêle et espacé se contracte dans le temps pour finir par se rencontrer et créer un tout cohérent et interrelié.

La pièce Reverie de Linda Catlin Smith, composée expressément pour l’occasion, reprenait ce même esprit de plénitude, mais avec une construction mélodique plus stable et définie par des sections thématiques claires à nos oreilles. On commence par de longs coups d’archet exposant des notes pures, alors que les sons se fondent les uns dans les autres au niveau timbral. À mi-parcours, un tapis harmonique soutient, dans un caractère en demi-teinte expressif et inquiétant, des passages mélodiques dissonants joués au-dessus de celui-ci.  Plus loin, dans un calme tonal à l’atmosphère mélancolique, est exprimé un thème modal récurrent qui sera répété plusieurs fois, créant un sentiment d’apesanteur et d’élasticité temporelle. Nous comprenons tout à fait le choix artistique qu’était celui de faire suivre ces deux œuvres, étant donné leur différence avec la dernière pièce du concert et leur forte similarité au niveau de l’esthétique. Mais, à un certain point au niveau du traitement sonore, on avait l’impression d’entendre une sorte de continuation de la pièce de Martin Arnold dans celle de Linda Catlin Smith, malgré un traitement musical et un langage narratif très différents. Garder attentif les sens de son auditeur est un défi et peut s’avérer une arme à double tranchant dans un tel agencement. La dernière œuvre de la soirée était le Quatuor à cordes no4 de Michael Oesterle et était, au niveau de la texture, l’œuvre la plus variée. Elle venait ainsi balancer le caractère onirique des œuvres de la première partie.

Après une introduction digne d’une ligne musicale du XIXe siècle, les parties centrales de l’œuvre explorent différents timbres instrumentaux, avec des techniques de jeu étendu pour créer des sonorités éclatées, allant de frottements de cordes dans l’aigu. Mentionnons à cet effet, dans le quatuor d’Oesterle, l’interaction entre les motifs véloces des violonistes Clemens Merkel et Alissa Cheung au-dessus desquels des interventions énergiques en pizzicato étaient brossées, ou encore la superposition thématique qui amorce la conclusion de l’œuvre qui réintroduit le thème d’ouverture.

L’acoustique, très focalisée du MMR à l’Université McGill, faisait en sorte que le son ne voyageait pas énormément, mais restait ancré. Pour le répertoire joué, cette salle était tout indiquée, car elle nous donnait à apprécier de manière détaillée l’interprétation de chacun des instrumentistes, dont l’acte de venir soutenir ces pièces avec ces lignes musicales à long développement demande une constance sonore et une maîtrise du son en plus d’une écoute sensible et précise des différents changements de dynamique. Une écoute qui fait écho aux liens amicaux qui unissent également les musiciens entre eux.

country pop

Megan Moroney au MTelus

par Rédaction PAN M 360

L’attitude ensoleillée de Megan Moroney cache sa finesse en tant que compositrice, un aspect mis en valeur dans son single à succès de 2022, Tennessee Orange, et son album qui l’accompagne, Lucky. Sur ce premier album de 2023, Moroney mélange les tropes classiques de l’écriture country – aussi à l’aise avec un boogie entraînant qu’avec une narration poignante – avec une sensibilité pop et contemporaine. L’album a été un succès dans le Top 10 des classements country, un exploit qu’elle a surpassé l’année suivante avec son deuxième album, Am I Okay?, qui a atteint la neuvième place du Billboard 200.

Megan Moroney’s sunny demeanor belies her cleverness as a songwriter, an aesthetic showcased on her 2022 breakthrough single « Tennessee Orange » and its accompanying album Lucky. On that 2023 debut, Moroney’s embrace of classic country songwriting tropes — she is at ease with a boot-scooting boogie as she is with plaintive storytelling — intertwined with a pop savviness and a contemporary sensibility. The album was a Top Ten success on the country charts, a feat she bested a year later with her follow-up, Am I Okay?, which reached number nine on the Billboard 200.

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Ce contenu provient d’AllMusic et est adapté par PAN M 360

musique contemporaine

Semaine du Neuf | Une symphonie et une première mondiale pour Tim Brady

par Vitta Morales

Le 15 mars dernier, dans le cadre de la Semaine du Neuf, le Théâtre La Chapelle accueillait Tim Brady, ses guitares et ses pédales. Un changement de dernière minute au programme a permis à Brady de jouer l’intégralité de sa pièce de quarante-cinq minutes, Symphony in 18 Parts, ainsi que la première de For Electric Guitar.

Il faut dire, pour commencer, que La Chapelle était un excellent choix de salle pour ce répertoire, car le style de la boîte noire a permis de concentrer l’attention du public sur les outils de Brady (ses pédales, ses amplis et ses guitares), ainsi que sur ses paysages sonores. Sur un fond noir, il n’y avait pas grand-chose qui puisse distraire l’auditeur ; cela, associé à un bon éclairage, signifiait que les vibrations étaient tout à fait appropriées pour les inventions électriques de Brady.

En ce qui concerne la Symphonie in 18 Parts de Brady, il se trouve que je l’avais plus ou moins fraîchement dans les oreilles, car je l’ai beaucoup consultée en préparation du concert et des entretiens que nous avons menés en amont. Ainsi, je pense pouvoir dire quels mouvements ont été plus répétés que d’autres. De temps en temps, lorsqu’un passage de notes rapides se présentait, l’exécution était un peu moins nette que celle de l’enregistrement. Cela était plus perceptible dans les moments où la distorsion et l’overdrive étaient absents. Bien entendu, je ne blâme pas Brady qui n’avait pas l’intention de jouer l’intégralité de l’enregistrement. À d’autres moments, il s’est montré à la hauteur et a réalisé de manière impressionnante des passages délicats de sweep picking et de hammer-on flurries (en particulier dans For Electric Guitar). 

Au final, un après-midi agréable de shredding, de paysages sonores éthérés et de tapping chatoyant. De plus, Brady avait un bon sens de l’humour, une attitude détendue et prenait le temps d’expliquer les sons qu’il produisait avant de laisser parler ses guitares Godin. C’est clairement la marque d’un compositeur et d’un interprète qui fait ce métier depuis des décennies.

crédit photo : Paola Benzi

heavy metal

Disturbed au Centre Bell

par Rédaction PAN M 360

Le groupe de rock multi-platine Disturbed annonce sa tournée du 25e anniversaire de The Sickness. Cette tournée célèbre les 25 ans du premier album de Disturbed, qui a propulsé le groupe dans la conscience publique et qui est l’un des albums de heavy metal les plus importants et les plus influents de tous les temps. Chaque soir, Disturbed proposera deux parties, en commençant par l’interprétation intégrale de The Sickness, cinq fois disque de platine, suivie d’une partie avec les plus grands succès du groupe.

Multi-platinum rock band Disturbed announces their The Sickness 25th Anniversary Tour. The tour celebrates 25 years of Disturbed’s seminal debut album which launched the band into public consciousness and is one of the most important and influential heavy metal albums of all time. Each night will feature two sets of music, opening with Disturbed playing the five times platinum The Sickness in full, followed by a full set of greatest hits.

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Ce contenu provient d’evenko et est adapté par PAN M 360

Afrique / classique

OSM : Symphonie «Pastorale» et la mythologie de Glass

par Rédaction PAN M 360

Glass s’inspire de poèmes africains pour composer Ifé, et Beethoven fait part de ses sensations lors d’une promenade à la campagne. De la mythologie du Bénin, célébrée par la chanteuse Angélique Kidjo, à la nature bucolique représentée dans la symphonie « Pastorale », vivez un délicieux moment d’évasion!

Glass drew inspiration from African poems to compose Ifé, while Beethoven conveyed his impressions as he strolled through the German countryside. From the legends of Benin, celebrated by singer Angélique Kidjo, to the rustic landscapes unfolding in the “Pastoral” Symphony, join us for a delightful moment of escape!

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Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

jazz / jazz brésilien / jazz vocal

UdeM | Un hommage à la voix féminine sur l’impulsion du Big Band

par Michel Labrecque

Le 13 mars, les étudiantes du programme de chant jazz et les instrumentistes du Big Band de la Faculté de musique de l’Université de Montréal fusionnaient leurs efforts pour créer un concert en hommage à la voix féminine, en ce mois de mars, le mois dédié aux droits des femmes. Michel Labrecque y a assisté.

João Lenhari, le directeur musical du Big Band et lui-même trompettiste, était fébrile au moment du début du concert. Fier de présenter un hommage à la voix féminine jazz, le Brésilien d’origine, avec un charmant accent quand il parle (très correctement) français, se disait très content que six des dix-sept membres de son Big Band soient des femmes. « Un jour, elles seront 50 % » a déclaré João. Avant la première note, le ton de la soirée était donné. 

Puis, la musique a commencé, d’abord avec un instrumental brésilien, Doralice de Dorival Caymini et Antônio Almeida. On sent un peu de nervosité chez les musiciens, après tout, ce sont des étudiants. Mais très vite, l’atmosphère se détend, les doigts se décrispent et la magie de l’ensemble s’installe. 

Commence ensuite la succession des chanteuses, tantôt en solo, tantôt en duo, avec toujours l’appui indéfectible et complexe du Big Band. Margaux Deveze, Marie-Soleil Lambert, Gabrielle Nessel, Marie-Eve Caron, Maude Brodeur et Juliette Oudni sont étudiantes dans le programme de chant jazz universitaire, mais plusieurs d’entre elles ont déjà amorcé une carrière professionnelle. Vous pouvez les entendre dans certains bars et certains studios. 

Ces voix sont toutes différentes et chacune a ses forces et ses faiblesses. Mais, dans l’ensemble, les prestations sont très agréables à écouter, en particulier lors de certains duos où les harmonies ou dialogues vocaux font mouche.

Le programme musical va de Billie Holiday à Tom Jobim en passant par Cole Porter et Jerome Kern. 

À mi-chemin du concert arrive le moment le plus étonnant : les six chanteuses interprètent a cappella Central Park West, une pièce au départ instrumentale du grand saxophoniste John Coltrane. La chanteuse Gabrielle Nessel a écrit un texte et João Lenhari qui, habituellement, arrange des instruments, a fait l’arrangement vocal. 

Pendant ces trois minutes, le temps s’est arrêté. La salle a lévité. Nous avons flotté avec ces six voix totalement en harmonie. Au point que la chanson a été reprise en rappel à la fin du concert et que toute la salle est restée. 

Pour sa part, le Big Band d’étudiants affiche une bonne tenue. Chacun des membres a la possibilité de s’exprimer par de courts solos. Il faut comprendre que ces jeunes musiciens sont en train d’apprendre et que le Big Band est une formidable école d’écoute et de solidarité musicale. 

Nul doute que la plupart d’entre eux sont promis à une carrière musicale professionnelle, à l’instar de Benjamin Cordeau, le seul diplômé du programme qui était sur scène à la trompette. 

Mais surtout, ce concert a laissé place aux arrangements captivants du directeur musical João Lenhari, qui semble s’amuser à chaque moment du concert. Des arrangements indubitablement inspirés souvent pas son Brésil natal, mais pas que. 

Le 16 avril prochain, le Big Band reviendra sur scène avec un invité américain de marque : le trompettiste Marcus Printup, membre du Jazz Lincoln Center Orchestra de Wynton Marsalis. 

À suivre…

crédit photo : Nina Gibelin Souchon

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