Afrique / soul

Festival International Nuits d’Afrique : Manamba Kanté à la scène Loto-Québec

par Rédaction PAN M 360

“Fille d’un des plus célèbres griots ouest-africains et épouse de la nouvelle star de la soul guinéenne, Manamba Kanté est surtout une chanteuse hors pair et une self-made-woman” (Jeune Afrique, 2018). Oui, elle est la fille de Mory Kanté. Oui, elle est mariée avec Soul Bang’s. Mais ce n’est certainement pas ce qui détermine son succès. Dans les faits, Manamba Kanté est sans conteste l’étoile montante de la musique mandingue. Celle qui a toujours voulu chanter peut compter sur une voix capable de se faire feutrée comme de gravir des sommets. Classée parmi les dix finalistes des prix Découvertes RFI en 2020, la griotte malinké se meut avec aisance dans les traditions ouest-africaines. Elle vient tout juste de sortir son second album, Mousso.

“Daughter of one of the most famous West African griots and wife of Guinea’s new soul star, Manamba Kanté is above all an exceptional singer and a self-made woman” (Jeune Afrique, 2018). Yes, she is the daughter of Mory Kanté. Yes, she is married to Soul Bang’s. But that is certainly not what defines her success. In reality, Manamba Kanté is without a doubt the rising star of Manding music. Always determined to sing, she can rely on a voice that is as capable of being soft and intimate as it is of reaching great heights. Ranked among the ten finalists for the RFI Discoveries Awards in 2020, the Malinké griot woman moves with ease through West African traditions. She has just released her second album, Mousso.

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hip-hop

Festival International Nuits d’Afrique : BIC Tizon Dife à la scène TD

par Rédaction PAN M 360

BIC est l’acronyme de brain, intelligence, creativity (cerveau, intelligence, créativité). Maître des mots, BIC Tizon Dife pose avec délice et emphase ses phrasés hip hop sur des beats issus tout droit de son pays. Depuis plus de 25 ans, ce guitariste, chanteur et compositeur, figure importante de la scène culturelle de son pays et ex ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef, prend un ton parfois léger, parfois conscientisé, toujours sans langue de bois, pour parler du quotidien, de l’amour, des défis sociaux.

BIC stands for “brain, intelligence, creativity.” A master wordsmith, BIC Tizon Dife lays his hip hop phrasing over beats straight out of Haiti. For over 25 years, this guitarist, singer-songwriter and former Unicef Goodwill Ambassador has been an important figure in his country’s cultural scene. Sometimes he adopts a light-hearted tone, other times he’s more serious, but he is always sincere as he speaks of everyday life, love and social challenges.

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afro-latin / salsa

Festival International Nuits d’Afrique : Las Karamba à la scène TD

par Rédaction PAN M 360

Vivante et enivrante, la musique de ce groupe de femmes indépendantes, énergiques et créatives concentre tout l’esprit de Barcelone la multiculturelle, la ville où il s’est formé. Boléro, son, salsa, rumba, cha-cha-cha, timba… Positives et engagées, ces six musiciennes aux origines multiples brassent avec frénésie des rythmes urbains contagieux aux couleurs cubaines. Exemples de force et de liberté pour les femmes du monde entier, ces admiratrices de Celia Cruz rendent hommage à la Reine de la salsa sur leur dernier album Te lo digo cantando (2024) .

Lively and intoxicating, the music of this group of independent, energetic and creative women captures the spirit of multicultural Barcelona, the city where they first joined forces. Bolero, son, salsa, rumba, cha-cha-cha… Upbeat and politically engaged, these six musicians of different origins whip up a feast of infectious urban rhythms with a Cuban twist. Models of strength and freedom for women around the world, and great admirers of Celia Cruz, they pay tribute to this Queen of Salsa on their latest album Te lo digo cantando (2024).

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afro-funk / blues / rock

Festival International Nuits d’Afrique : Boulila Gnawa-rock avec Mourad Kebali au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Le gnawa. Un rite, une musique, des danses. Un art inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. La mémoire ancestrale, mystique, d’une ascendance d’Afrique sub-saharienne. Profondément ancrée dans la tradition, portée par les vibrations graves des cordes du guembri et le son claquant des karkabous, amplifiée par des répétitions entêtantes, ferment d’une transe libératrice, la musique de Boulila, lauréat des Syli d’or de la musique du monde 2021, renouvelle les codes de ce genre à la fois festif et thérapeutique par une instrumentation alliant guitare, saxophone, basse, piano et batterie, révélant l’africanité des musiques populaires occidentales.
La versatilité des rythmes marocains sera à l’honneur de ces trois soirées étoilées où Boulila jammera avec trois émissaires de la scène montréalaise.
Soirée gnawa-rock | avec Mourad Kebali: Avec ses allures de vieux routier du rock qui en a vu d’autres, Mourad Kebali crée un blues-rock lancinant, ponctué de vibratos et de longs accords de guitare distordus que ne renierait pas Santana. Une invitation à fermer les yeux et à se laisser porter par la musique en battant le tempo.

Gnawa. Ritual, music, dance. This artistic form of expression, inscribed on UNESCO’s Representative List of the Intangible Cultural Heritage of Humanity, stems from a distant and mystical cultural memory rooted in sub-Saharan Africa. Boulila’s music is strongly grounded in tradition, carried by the low vibrations of the guembri’s strings and the clinking of the krakebs, and is amplified by intoxicating repetition and the ferment of a liberating trance. Winners of the 2021 Syli d’or de la musique du monde, the group revisits the conventions of this festive and therapeutic musical genre with instrumentation that combines guitar, saxophone, bass, piano and drums, exposing the African roots of popular Western music.
The versatility of Moroccan rhythms will be the focus of these three star-studded evenings, as Boulila jams with three emissaries from the Montreal scene.
Gnawa-rock evening | with Mourad Kebali: Looking like a rock veteran who’s seen it all before, Mourad Kebali creates a haunting blues-rock sound, punctuated by vibratos and long, distorted guitar chords that Santana wouldn’t disavow. An invitation to close your eyes and let yourself be carried away by the music, beating out the tempo.

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Chaabi / jazz / orchestre

Festival International Nuits d’Afrique : Orchestre Chaabi de Montréal à la scène Loto-Québec

par Rédaction PAN M 360

“Ici, Alger résonne. Ici, Alger vit. Les notes, comme des plaintes déchirantes, évoquent une beauté nostalgique” (laconverse.com, 2023). Le châabi, c’est le “jazz de la casbah”. À l’opposé des musiques savantes, il ne s’écrit pas, il se transmet de maître en maître, par voie orale. Il raconte l’amitié, l’amour, les préoccupations quotidiennes. Mandole, banjo, violon, guitare, mandoline, piano, oud, derbouka, tar: depuis 2017, la vingtaine de musiciens et de choristes de l’OCM se déploie en grand, en coeur et avec coeur pour faire résonner tout l’héritage populaire arabe et kabyle d’Algérie. De El Hachemi Guerouabi à Amar Ezzahi, Dahmane El Harrach, Lounis Aït Menguellet ou encore Lounès Matoub, le répertoire de cet orchestre auquel on s’abandonne révèle la beauté de ce rythme passionné, à la croisée de la poésie maghrébine et de la musique arabo-andalouse.

“Here, Algiers resonates. Here, Algiers lives. The notes, like heartbreaking complaints, evoke nostalgic beauty” (La Converse, 2023). Chaâbi is kasbah jazz; unlike art music, it is not written down but rather passed down orally from one chaâbi master to another. It conveys friendship, love and everyday concerns. Algerian mandole, banjo, violine, guitar, mandolin, oud, tar, piano, darbouka… Since 2017, the twenty or so musicians and choir members of the Orchestre Chaâbi de Montréal (OCM) have been performing in harmony in order to share Algeria’s Arab and Kabyle folk heritage. From El Hachemi Guerouabi to Amar Ezzahi, Dahmane El Harrachi, Lounis Aït Menguellet, or Lounès Matoub, the OCM’s repertoire reveals the passion of this beautiful tradition that brings together Maghrebian poetry and Andalusi-Arabic music.

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DJ set / Électro / techno

SAT : ALL NIGHT — Juan Atkins (US) • Martyn Bootyspoon • Bianca Badita • Donotstealmyname

par Rédaction PAN M 360

Juan Atkins, le godfather de la techno de Detroit, nous honore de sa présence pour un All Night légendaire. Voyez cette soirée comme une masterclass du party à ne manquer sous aucun prétexte.

Juan Atkins, the godfather of Detroit techno, kicks things off with a legendary all-nighter. Think of it as a masterclass in partying—not to be missed under any circumstances.

Juan Atkins

Pionnier majeur de la musique électronique et largement considéré comme le parrain de la techno de Détroit, Juan Atkins est apparu sous des pseudonymes tels que Cybotron, Model 500 et Infiniti, et a publié de nombreux classiques dont le titre électro « Clear » de 1982 (souvent considéré comme le premier morceau proto-techno). Expérimentant la fusion du funk extra-terrestre de Parliament Funkadelic avec les rythmes futuristes et le hard math de Kraftwerk et les théorèmes de danse progressive proposés par Giorgio Moroder, les Model 500 12′′s ont posé les jalons de la Detroit Techno. La Detroit Techno a rapidement traversé l’Atlantique et a immédiatement déclenché la culture rave émergente et, peu après, l’ensemble de la communauté mondiale de la danse. À la fin des années 80, Atkins, sous le nom de Model 500, est resté l’un des producteurs de musique électronique les plus prolifiques et les plus recherchés tout au long des années 90. En remplissant les clubs de Detroit à New York, Londres, Paris, Berlin…, Juan est passé maître dans l’art de s’imprégner des nouveaux éléments rythmiques de la dance music contemporaine tout en gardant intact son sens infaillible et immédiatement reconnaissable de la mélodie.

A major electronic music pioneer and widely regarded as the Godfather of Techno from Detroit, Juan Atkins appeared behind aliases such as Cybotron, Model 500, and Infiniti, and has released many classics of sublime Detroit techno, including the 1982 electro track ‘Clear.’ (this track is often considered the first proto-techno track). Experimenting with fusing the extra-terrestrial funk of Parliament Funkadelic with the futuristic rhythms and hard math of Kraftwerk and the progressive dance theorems proposed by Giorgio Moroder, the Model 500 12′′s laid the blueprint for Detroit Techno. Along with the tracks made by two schoolmates, Derrick May and Kevin Saunderson, Detroit Techno quickly made its way across the Atlantic and immediately sparked the emerging rave culture and soon after the entire global dance community. Moving through the later 80’s as Model 500, Atkins continued as one of the most prolific and sought after producers of electronic music throughout the 90’s. Packing clubs from Detroit to NY, London, Paris, Berlin…, Juan has mastered the art of soaking up new rhythmic elements from contemporary dance music while keeping his unerring, instantly recognizable sense of melody intact.

Martin Bootyspoon

Le producteur et DJ montréalais, né Jason Voltaire, est un provocateur déterminé – un artiste qui construit des mondes extatiques où s’entrechoquent salacité, satire et sub-bass. Issu de l’underground montréalais post-club qui a vu naître Sinjin Hawke et Lunice, Martyn Bootyspoon a fait ses premières vagues avec un mélange irrévérencieux de ghetto tech, de jacking house et d’électroclash, le tout empreint de l’esprit qui le caractérise. Depuis, il est devenu l’un des artistes de danse les plus singuliers d’Amérique du Nord, à la fois showman et technicien. Derrière les platines, ses sets sont des sermons changeants : la techno qui fait vibrer les côtes et la ghetto house qui fait claquer le corps sont tissées ensemble avec des flips vocaux absurdes et un flair narratif. Sa performance n’est jamais passive – c’est un dialogue avec le dancefloor, plein de tension, d’agitation et de relâchement total.

The Montreal producer and DJ, born Jason Voltaire, is a provocateur with purpose — an artist who builds ecstatic worlds where salaciousness, satire, and sub-bass collide. Emerging from the same post-club Montreal underground that birthed Sinjin Hawke and Lunice, Martyn Bootyspoon made early waves with an irreverent blend of ghetto tech, jacking house, and electroclash, all laced with his signature wit. Since then, he’s become one of North America’s most singular dance artists — equal parts showman and technician. Behind the decks, his sets are shapeshifting sermons: rib-rattling techno and body-slamming ghetto house are woven together with absurdist vocal flips and narrative flair. His performance is never passive — it’s a dialogue with the dancefloor, full of tension, tease, and total release.

Bianca Badita

Bianca Badita, résidente du collectif Ärder, propose une techno rapide et hypnotique. Elle commence son parcours musical en 2019 après plusieurs années passées sur le dance floor. Bianca a partagé la scène avec Drumcell, Amotik, Marrøn, Rene Wise, Nørbak, Stef Mendesidis et artistes locaux. Elle a fait son apparition avec OCTOV, Noreiner, North of Nowhere, Shift Radio, Playground Filth, Bisous, LaNorth, Autobahn, PROHIBITION et plusieurs autres collectifs montréalais. Sa sélection transporte ses auditeurs dans un espace sombre et rempli d’énergie. Un arrangement diversifié d’influences et de genres assure que le public reste attentif et curieux pendant chacune de ses performances.

Montreal local & Ärder Resident Bianca Badita, delivers powerful, warehouse-primed techno. Her sounds can be defined as industrially potent and eerily hypnotic. She starts her musical journey in 2019, after many years of attending raves and being a dance floor enthusiast. Bianca shared the stage with Drumcell, Amotik, Marrøn, Rene Wise, Nørbak, Stef Mendesidis & local artists. She made her appearance with OCTOV, Noreiner, North of Nowhere, Shift Radio, Playground Filth, Bisous, LaNorth, Autobahn, PROHIBITION and several other Montreal collectives. Her selections lay a foundation that transport her listeners to a dark and cemented energy-filled space. A diverse arrangement of influences and genres ensures that audiences stay attentive and curious towards each of her performances.

Donotstealmyname

Donotstealmyname joue dans toute la ville depuis des années et la plupart d’entre vous la connaissent déjà et savent ce qu’elle sait faire ! Cette Montréalaise  » pure laine  » incarne vraiment l’énergie vibrante & chaotique (dans le meilleur sens du terme) de la ville. Plutôt que d’être confinée par un genre, ses sets sont un voyage sans faille – toujours curaté avec instinct, précision, et un amour profond pour le métier.

Donotstealmyname has been playing all around the city for years now and most of you will already know her and what she can do! This « pure laine » Montrealer truly embodies the city’s vibrant & chaotic (in the best way) energy. Rather than being confined by genre, her sets are a seamless journey — always curated with instinct, precision, and a deep love for the craft.

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Afrique / makossa / soukouss

Festival International Nuits d’Afrique : Armand Laklass à la scène TD

par Rédaction PAN M 360

Déjà jeune, à la chorale de l’église, on lui prêtait un talent inné pour le chant et un instinct de vedette. Au lycée, il a développé son don pour son instrument et a rapidement été l’attraction des concerts de son école. Cette réputation ne l’a pas quittée et, désormais, sur scène, avec son charisme à toute épreuve, il assume pleinement son statut de showman. Véritable incitation à la danse, le makossa de ce bassiste de Douala, influencé par Richard Bona, Petit Pays et Étienne Mbappé, ne renie pas sa parenté avec le soukous congolais. Ça groove!

Even as a youngster singing in the church choir, he attracted attention for his innate talent and star quality. In high school, he nurtured his musical gift and soon became the star attraction at his school’s concerts. This reputation has stuck with him and still now, when he takes to the stage, his natural charisma is on full display as he embraces his showman status. This captivating bassist from Douala, inspired by Richard Bona, Petit Pays and Étienne Mbappé, delivers a makossa groove that doesn’t hide its similarity to Congolese soukous. An irresistible invitation to dance… Let’s groove!

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musique du monde / samba / trad québécois

Festival International Nuits d’Afrique : Raíz Viva à la scène Loto-Québec

par Rédaction PAN M 360

“Brut, aux rythmiques élaborées, le jeu de Raíz Viva invitait à une sorte de transe” (Le Devoir, 2025). Récipiendaire du Syli d’argent 2025 de la musique du monde, ce quintette dont le nom signifie “racines vivantes” donne dans une diversité des rythmes, qui tous ramènent à leur cumbia originelle! Misant sur les instruments à vent et les percussions, leur musique du terroir, profondément inscrite dans les traditions afro-colombiennes, dans l’esprit de fête, la célébration de la nature et le partage communautaire, rallie chalupa, bullerengue, tambora, samba brésilienne et trad québécoise.

“Raw, with elaborate rhythms, Raíz Viva’s performance invited a kind of trance” (Le Devoir, 2025). Winner of the Syli d’argent 2025 for world music, this quintet, whose name means “living roots”, offers a diversity of rhythms, all of which lead back to their original cumbia! Featuring wind instruments and percussion, their music is deeply rooted in Afro-Colombian traditions, the spirit of festivity, the celebration of nature and community sharing, and brings together chalupa, bullerengue, tambora and even Brazilian samba and Quebecois trad.

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jazz / latino / salsa

Festival International Nuits d’Afrique : Team Salsa Sextet à la scène TD

par Rédaction PAN M 360

“La Salsa n’est pas un rythme. C’est un concept” (Willie Colón, pionnier du New York Sound dans les années 70). Cette musique de la rue, née dans la Grosse Pomme, est une musique d’immigrés. Une musique entrelaçant différents rythmes, propulsée par la diaspora latine, particulièrement cubaine et portoricaine, dans une tentative éperdue de se forger une identité propre, sur fond de revendications sociales. Aussi inspirée par la liberté d’improvisation du jazz et du rock, la salsa met en valeur les rythmes afro-descendants qui ont pollinisé les folklores caribéens dès le 16e siècle. Elle défie tous les codes. C’est cette fureur de vivre, d’exister, de danser, que cultive Team Salsa Sextet à la ferveur des percussions et à la puissance des cuivres.

“Salsa is not a rhythm, it’s a concept” (Willie Colón, pioneer of the “New York Sound” in the 1970s). Salsa emerged organically from immigrant communities in the heart of the Big Apple, with a melting pot of rhythms propelled by the Latin American diaspora, especially Cuban and Puerto Rican, in a bursting effort to forge a distinct identity against a backdrop of social demands. Inspired by the improvisational spirit of jazz and rock, it is a fusion of genres that emphasize the African roots of the traditional rhythms that have shaped Caribbean folk music since the 16th century. Team Salsa Sextet cultivates this passion for life, for being alive and for dancing, through the fervour of percussion and power of brass vibes.

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blues / jazz / reggae

Festival International Nuits d’Afrique : Saïd Mesnaoui & Transe Gnawa Fusion au théâtre Fairmount

par Rédaction PAN M 360

Saïd Mesnaoui a fait ses premières scènes à la fin des années 70, flanqué de son guembri et avec l’intention de promouvoir la musique gnawa. Non seulement son héritage millénaire, mais aussi l’immense liberté qu’elle permet, son potentiel créatif. Avant de partir poursuivre sa carrière en France, en 1998, il a été l’un des pionniers de la musique du Maghreb à Montréal ; l’un des artistes à avoir participé aux premières éditions du Festival, aux tout premiers spectacles au Club Balattou. Au fil des ans, il a exploré les rythmes ghiwane, sahraoui, berbère et gnawa, a ouvert le dialogue avec le rock, le reggae, le blues ou le jazz, sans jamais sacrifier l’authenticité.

His guembri always at the ready, Saïd Mesnaoui began performing towards the end of the 1970s, determined to promote gnawa music, not only by sharing its thousand-year-old heritage but revealing its creative potential and the immense freedom it allows for. Before heading to France in 1998 to continue pursuing his musical career there, Mesnaoui was among the first musicians to introduce North African music to Montreal, where he participated in the earliest editions of Festival Nuits d’Afrique and performed some of the first shows ever to be presented at Club Balattou. Over the years, he has explored a variety of music styles, such as ghiwane, Sahraoui, berber and, of course, gnawa, incorporating their rhythms into rock, blues and jazz without ever compromising their authenticity.

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Afrique / conte / Hip Hop / percussions

Nuits d’Afrique | Les mamans du Congo x Rrobin : un pari réussi !

par Sandra Gasana

Avec une entrée en matière qui se fait à travers la danse, nous entendons d’abord des bruits d’ambiance enregistrés, mêlés avec des sons joués par le DJ et ses percussions. C’est seulement là qu’arrive Gladys Samba sur scène, la leader du groupe, soufflant dans une casserole dont on voit la poussière.

Les deux danseuses, qui se trouvent de part et d’autre de l’artiste, sont talentueuses : elles chantent, elles jouent des personnages, elles dansent, alors que Gladys alterne entre hip-hop, chant, conte, et partage des messages engagés, principalement mettant à l’honneur les femmes ou dénonçant la violence faite aux femmes.
« Matondo, ça veut dire merci dans ma langue », nous apprend-elle entre deux chansons.
Des mouvements de la vie quotidienne ont trouvé un moyen de s’intégrer à la musique offerte par cette formation. On y voit par exemple les danseuses en train de piler le mil au même rythme joué par le DJ et le percussionniste.
Gladys est également actrice, si on se fie sur la petite scénette jouée avec les deux danseuses. Nous passions donc de la danse, au théâtre, en passant par le conte, le chant et la percussion. Plusieurs arts se sont côtoyés dans cette heure de performance, sous un soleil de plomb.
Nous avons eu droit à plusieurs berceuses traditionnelles mais revisitées, « pas pour vous faire dormir, mais pour vous faire sourire », nous annonce-t-elle, tout en faisant participer la foule dans la chanson dédiée à sa sœur Tombo.

La deuxième partie du concert portait sur le retour au village et sur le rôle capital des mamans, avec une fin en apothéose durant lequel tous les artistes jouaient au tambour, suivie d’une clôture en douceur, troquant le tambour pour des maracas.

Crédit photo: André Rival

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cumbia / latino

Nuits d’Afrique | Less Toches: un mélange latino-montréalais à suivre

par Michel Labrecque

Le groupe montréalais de cumbia Less Toches s’est produit à trois reprises dans le cadre des Nuits d’Afrique. À chaque fois, des concerts différents, avec des invités spéciaux, qui nous permettaient d’approfondir la diversité de ce style…tout en faisant danser.

Tout a commencé le 13 juillet, par une soirée Vallenato, mettant en vedette Remberto Zuniga, un vétéran chanteur et percussionniste installé à Montréal. Les Vallenatos sont des sortes de griots colombiens, qui vont chanter de villages en villages.

Au bout de cinq minutes, plus personne n’était assis, bien que la foule était peu nombreuse en cette fin de soirée d’averses diluviennes. Il faudrait reprendre ce concert dans un autre contexte.

Le second concert du 14 juillet visait à rapprocher la cumbia de la musique traditionnelle québécoise. L’invitée spéciale était Alice Bro, banjoiste tatouée au sourire radieusement contagieux, à la voix rauque, qui offre une version Tom Waits du trad-keb. Le mélange n’était pas parfait mais très prometteur. A approfondir. La foule, nettement plus nombreuse que la veille, a swingué à fond, incluant une professeure d’université serbe, rencontrée par hasard. Ces concerts permettent des rencontres inédites.

Le troisième concert, celui du 15, est le seul que j’ai raté. L’invité était Ons Barnat, musicologue, professeur à l’UQAM et passionné de reggae et de musique dub. Une autre proposition audacieuse, qui a dû emmener beaucoup de monde sur la piste de danse du Balattou.

Less Toches sont des anthropologues de la cumbia. Daniel Rodriguez, le percussionniste, flûtiste, qui imite parfaitement les chants d’oiseaux, vous raconte, dans un français impeccable, des tas d’histoires sur les différents styles et leurs adaptations plus récentes. Un puits de connaissance sans fond.

Less Toches est une réunion de nouveaux Montréalais d’origine colombienne, mais aussi argentine, cubaine et mexicaine. Contrairement à d’autres propositions cumbia récentes, comme la Chiva Gantiva de Bruxelles, entendue aux Nuits d’Afrique le 8 juillet, Less Toches ne mélange pas la cumbia avec l’électronique. Ni même avec les cuivres. Le groupe est basé sur les percussions multiples et l’accordéon, avec une basse électrique en appui et parfois la flûte traditionnelle. Mais ça fait mouche.

Il sera intéressant de suivre Less Toches dans les prochains mois. Le groupe travaille en ce moment sur son premier véritable album. Entretemps, il se promène dans de nombreux festivals cet été. Soyez prêts à « cumbier »!

Crédit photo: M. Belmellat

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