baroque

Montréal Baroque 2025 | 4 saisons : bienvenue au 21e siècle et dans la crise climatique, M. Vivaldi

par Frédéric Cardin

Des quatre saisons de Vivaldi, il semble que l’on puisse tirer toutes sortes de concepts expressifs et de symboliques contemporaines. C’est en vérité la marque d’un chef-d’œuvre bien vivant que tant d’artistes y puisent des signifiances multiples, n’en déplaise aux puristes constipés. 

Le concert final du Festival Montréal Baroque 2025 présentait une version accrochée à notre modernité climatique des fameuses Quatre saisons. Sur scène, en plus de l’ensemble Pallade Musica, des personnages évoquant la Nature et des humains qui la salissent. Entre chacune des saisons, une composition de Mathias Maute rappelant les thèmes de celle-ci, mais triturés afin de souligner le dérèglement de la nature. Les quatre partitions pour flûte à bec solo, souvent d’une redoutable virtuosité, ont été impeccablement rendues par Vincent Lauzer. 

La chorégraphie/mise en scène a eu la bonne idée de ne pas abuser de la présence des personnages. En effet, le problème que je constate parfois dans les ‘’collages’’ de chorégraphies sur de la musique classique existante, c’est l’insuffisance d’idées pour accompagner sans arrêt la musique. Ici, les apparitions étaient occasionnelles, bien que nombreuses, laissant suffisamment de pauses pour revenir à la musique seule. Le personnage de Dame Nature était continuellement présent, mais souvent en retrait, comme un observateur. Bref, l’équilibre était réussi. 

Côté musique, soulignons le jeu rugueux, voire violent, de Pallade Musica, qui a construit des Saisons caractérisées par une rare intensité émotionnelle et physique, déviant souvent du principe du ‘’beau son’’ pour aller au bout de sa vision incendiaire. Sur certaines notes, la justesse était parfois escamotée, ce qui ne devrait pas être sous-estimé ou négligé (à corriger, donc), mais au-delà de ce détail, nous avons eu droit à une vision post-punk 21e siècle, et une démarche qui, en vérité, ne détonne absolument pas avec la Crise climatique en cours.

Évidemment, ce genre d’attitude peut déplaire souverainement à des professeurs-du-bon-goût autoproclamés, du genre de ceux qui officient dans un quotidien montréalais bien connu. C’était à prévoir. Une critique récente du personnage en question fait la comparaison avec les mêmes Quatre saisons présentées par le festival de musique de chambre de Montréal à la Maison symphonique, avec le génial Kerson Leong en tant que soliste (lien vers l’article en bas de page). Inutile de mettre les deux versions dos à dos : leur nature est totalement différente. 

En effet, Leong est souverain en tant que soliste, et ce tout du long (chez Pallade Musica, un.e soliste différent.e était à l’œuvre pour chaque saison). C’est l’un des plus éclatants violonistes de sa génération. Lui et son ensemble ont effectivement construit un édifice lumineux et parfaitement équilibré, tonalement idéal et techniquement sans accroc. Des saisons pures et inspirantes. 

Mais l’argument, sous-entendu, de ce critique bien connu est que c’est l’unique façon de concevoir ce chef-d’œuvre. Encore une fois, je souligne la médiocrité argumentaire manifestée par monsieur, comme je l’avais déjà fait précédemment sur un autre sujet (LISEZ L’ÉDITORIAL La diversité n’est pas un punching-bag). 

Un chef-d’œuvre qui ne pourrait stimuler diverses interprétations, et justement les plus extrêmes, serait condamné à l’empoussiérage. Libre à chacun d’apprécier ou pas, bien sûr, mais l’insinuation qu’une façon de faire est justifiée et l’autre pas est ridicule. 

En fin de compte, ces Quatre saisons de la Crise climatique offrent un commentaire original et particulier du monument vivaldien, troquant ‘’perfection plastique’’ pour incarnation symbolique provocante et mémorable. 

Lien vers l’article mentionné plus haut:

https://www.ledevoir.com/culture/musique/894091/critique-concert-deux-fois-quatre-saisons-cloture-festivals

baroque

Montréal Baroque 2025 | Zarzuela, mon amour

par Frédéric Cardin

C’est la toute première fois que j’assistais à un concert dans l’atrium des Grands Ballets canadiens. En m’y installant, un doute m’a assailli : du béton, un mur de brique, quelle sorte d’acoustique allait-il en résulter? Eh bien, comme un petit miracle exaltant, le résultat a été emballant. Une acoustique parfaite pour des instruments peu résonants tels un clavecin et des cordes en boyaux, mais surtout pour des voix, ici une soprano et une mezzo. 

C’est l’ensemble espagnol Harmonia del Parnàs, en format réduit à deux violons et un violoncelle baroques, et un clavecin, qui a offert un programme consacré à l’art lyrique ancien de la péninsule ibérique. Au menu, donc, des extraits de zarzuelas (des opérettes espagnoles), d’opéras et de cantates de compositeurs aussi peu connus, mais méritoires tellement ils savaient manier la mélodie accrocheuse et les rythmes enlevants, que de Castro, Corradini, Duron, de Nebra, Hernández y Llana et Castel. Rien à envier à Vivaldi, Corelli ou Handel ces messieurs. 

Ç’aurait déjà été un moment agréable même avec un jeu musical correct. Mais c’était heureusement bien plus que cela. Une leçon de précision, d’énergie participative et de qualité tonale a été offerte par les Espagnols (et Argentins, a-t-on précisé), qui ont soutenu des performances vocales hors norme de la soprano Ruth Rosique et de la mezzo Marta Infante. Celles-ci, manifestement, se délectaient de ce répertoire parfois pétillant, parfois trempé dans une mélancolie poignante. Des incarnations engagées, voire truculentes, des personnages évoqués (femme jalouse, amante éplorée, etc.) ont complété une expérience qui restera imprimée dans la mémoire des spectateurs présents. 

Ne reste plus qu’à espérer que ces chanteuses et cet ensemble instrumental reviennent très bientôt. 

Ruth Rosique, soprano

Marta Infante, mezzo-soprano

Hiro Kurosaki et Lucía Luque, violons baroques

Hermann Schreiner, violoncelle baroque

Marian Rosa Montagut, clavecin et direction

Hip Hop / rap / rap français

Francos | Retour dans le temps avec Saïan Supa Celebration

par Sandra Gasana

Même si la fête de la musique n’est pas officiellement célébrée le 21 juin à Montréal, comme c’est le cas en France, Saïan Supa Celebration tombait à point pour l’occasion. Alors qu’ils n’étaient pas au complet, deux des membres du collectif s’étant retirés, ils ont tout de même réussi à recréer l’atmosphère festive à laquelle ils nous avaient habitué il y a 20 ans.

Un batteur et un clavier, c’est tout ce dont ils avaient besoin en termes de musiciens, puisque le reste se faisait à travers le chant, le rap et le beat box. Des enregistrements de voix se faisaient entendre par moments, comme au tout début du concert, mais il n’en a pas fallu plus pour que la foule se mette à hurler. Ils débutent avec « Raz de marée », un de leurs plus gros succès qui figure dans leur premier album KLR paru en 1999, classique du rap français.

Leur énergie sur scène n’a pas changé, certains ont pris un petit coup de vieux, alors que d’autres se sont maintenus bien en forme. D’ailleurs, ils ont voulu voir si leurs fans étaient tout aussi en forme en les faisant danser, mais surtout en leur demandant de se baisser et se relever sur un de leurs morceaux. La moyenne d’âge dans la salle tournait autour de 45-50 ans mais j’étais surprise de voir autant de jeunes dans la vingtaine et trentaine.

De petites chorégraphies, du breakdance, des pas de danse saccadés, et une maitrise totale de la scène. Avec quatre membres, ce n’est pas toujours évident de trouver sa place et de l’occuper sans que ça fasse trop chaotique. Parfois, l’un d’eux était seul sur scène, puis en duo, puis en trio pour revenir au complet. Bref, on a eu droit à tous les scénarios possibles, mais à chaque fois, la complicité entre les artistes était palpable, notamment dans « Soldat », lorsque l’un chante, l’autre poursuit avec du rap.

Ils ont lancé un défi à la foule afin de « voir si on a de la voix à Montréal », pari relevé avec brio. Ils s’amusent sur scène, se taquinent, interagissent avec humour mais c’est clairement Sly Johnson qui a volé la vedette ce soir-là. Avec sa voix soul qui donne des frissons, il a fait une courte reprise de Sexual Healing de Marvin Gaye, ce qui n’a laissé personne indifférent. Il maitrise également l’art du beatboxing, utilise l’humour sur scène.

Bien évidemment, ils n’ont pas joué que leurs hits, mais on a eu la chance de découvrir des morceaux moins connus, en plus d’un morceau inédit « Étranger » qu’ils ont voulu tester sur le public montréalais. Nous avons même eu droit à un dialogue entre beat box et batterie, une pépite de la soirée alors que sur « À demi-nue », de l’album x raisons, ils ont reçu un très bel accueil du public.

Il a fallu attendre le rappel pour entendre LA chanson que j’attendais toute la soirée : « Angela », et qui a rendu ce groupe légendaire. Pourquoi a-t-on remplacé Crew par Celebration ? C’est d’ailleurs une question qu’on aurait aimé poser au groupe mais la demande d’entrevue n’a pas donné suite. Une prochaine fois peut-être ? D’ici là, on se contentera de se replonger dans nos années de jeunesse en se faisant un retour dans le temps en musique.

Crédit photo: Frédérique Ménard-Aubin

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poésie / slam

Francos | Honneur au slam avec Grand Corps Malade

par Sandra Gasana

Qui a dit que le slam n’avait pas sa place sur LA plus grande scène extérieure des Francos ? Grand Corps Malade a prouvé vendredi soir qu’il est possible de faire du slam, de la poésie, du chant même par moments, et offrir un concert digne d’une rock star.

Sur la même scène que Tiken Jah Fakoly quelques jours plus tôt, celui qui a élu domicile dans notre métropole la dernière année a su charmer son public par ses mots et ainsi rassemblé plusieurs dizaines de milliers d’amoureux de la langue française. Accompagné pour l’occasion par plusieurs instruments : trombone, trompette, violoncelle, guitare, piano et batterie, l’homme de plus 2 mètres surplombait la place des arts, apparaissant sous divers jeux de lumière. Il a d’ailleurs débuté son concert avec « J’ai vu la lumière », avant d’enchainer avec « La sagesse », puis « Saint-Denis ».

Par moments, on n’entendait rien dans la foule, un silence de mort et seule la voix de GCM résonnait. Le public était pendu à ses lèvres, et buvait chaque parole.

Chaque morceau était unique et l’orchestration impeccable : sur certains la trompette servait d’introduction alors que sur d’autres, tous les musiciens débutaient en même temps, donnant une atmosphère festive à ce qui allait suivre. Le jeu d’éclairage avait toute sa place et enveloppait chaque chanson de manière originale.
J’ai particulièrement aimé « Roméo Kiff Juliette » où l’on voit clairement le talent de storyteller de l’artiste. Il sait raconter des histoires et selon le couplet, la musique suit fluidement, plus intense quand l’action est mise en avant, et plus douce au début et à la fin de la pièce.
Il prend le temps de s’adresser au public, sans se presser, surtout lorsqu’il parle de ses enfants et de leur réaction après l’écoute de son plus récent album.

Après « 2083 » qui est un peu intense en termes de rythme, il retourne vers la douceur avec
« Retiens tes rêves » où slam et chant cohabitent, sur fond de violoncelle. On aperçoit même des ombres de danseuses durant le morceau, ce qui rajoute une autre dimension au spectacle. D’ailleurs, ce procédé d’ombrages a également été utilisé pour le morceau hommage à Aznavour, « A chacun sa Bohème », qu’il a repris à sa manière.

Mais le moment le plus fort à mon goût a été durant son duo avec Camille Lellouche, qui apparaissait que sur écran, « Mais je t’aime ». Je l’ai découverte récemment grâce à mon fils. D’ailleurs, une festivalière française qui était tout près de moi et mes fils connaissait toutes les paroles par cœur et semblait ravie de voir son compatriote en spectacle.

Deux surprises sont venues agrémenter la soirée : la première, lorsqu’Emma Peters est venue sur scène pour chanter « Sauf quand je pense à toi » alors qu’elle venait de terminer son propre concert au Club Soda. Autre surprise : MCO, le plus jeune des rappeurs, qui est monté sur scène pour « C’est moi qui écris mes textes » et qui a drôlement un air de famille avec Grand Corps Malade. Est-ce son fils ? On s’en doute mais il ne le confirme pas.

Le public a apprécié « Montréal » puisque tout le monde autour de moi avait un sourire aux lèvres durant ce morceau écrit en 2009, dans un café de Montréal.

Il n’aurait pas pu terminer sans jouer « Mesdames », ce morceau dans lequel il rend hommage à la gente féminine. Mais c’est avec « Deauville » que le concert exceptionnel des événements spéciaux des Francos 2025 a pris fin, nous laissant avec une lueur d’espoir dans ce monde de brutes où poésie et slam ont toujours leur place.

Crédit photo: Victor Diaz Lamich

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alt-pop / emo / indie rock

Sub Urban au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Les instrumentaux inquiétants et les voix fantomatiques et vaporeuses sont des éléments clés du pop sombre teinté d’EDM de Sub Urban. L’artiste solo originaire du New Jersey a exploré des thèmes d’isolement et des images cauchemardesques sur des singles comme « Cradles » (2019), qui a atteint les sommets des charts, et « Freak » (2020) feat. Rei Ami, ce dernier apparaissant sur son premier EP Thrill Seeker. Son premier album complet, Hive, est sorti en 2022, suivi de son deuxième album, If Nevermore, en 2025.

Eerie instrumentals and haunted, vaporous vocals serve as key ingredients for Sub Urban’s dour, EDM-tinged pop. The New Jersey-based solo artist explored themes of isolation and nightmarish imagery on singles like 2019’s chart-topping « Cradles » and 2020’s « Freak » (feat. Rei Ami), the latter of which appeared on his debut EP Thrill Seeker. His first full-length effort, Hive, appeared in 2022, and his sophomore effort, If Nevermore, followed in 2025.

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indietronica / jazz-funk / jazz-fusion

Festival International de Jazz de Montréal : ClownC0re au MTeLus

par Rédaction PAN M 360

Clown Core est un duo musical américain composé de deux artistes anonymes portant des masques de clown. Il est largement supposé qu’il s’agit du batteur Louis Cole, membre du groupe indietronica/jazz-funk Knower, et du saxophoniste Sam Gendel, collaborateur fréquent de Cole.
Leur premier album éponyme, Clown Core, est sorti en 2010. Huit ans plus tard, ils ont sorti l’album Toilet, suivi de Van en 2020, puis de l’EP 1234 en 2021. Tous leurs projets sont autoproduits.

Clown Core is an American musical duo. It is composed of two anonymous artists who wear clown masks, speculated to be drummer Louis Cole of the indietronica/jazzfunk band Knower and Sam Gendel, a saxophonist and frequent Cole collaborator. Their eponymous album Clown Core was released in 2010. The album Toilet followed eight years later. Their album Van was released in 2020. The EP 1234 released in 2021. Their projects are all self-released.

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expérimental / contemporain

Suoni | Chik White et Ky Brooks poussent les hauts cris (mais pas Jessica Ackerley)

par Frédéric Cardin

Trois performances vastement différentes se sont succédées hier soir à la Casa del popolo pour le concert mettant en vedette Chik White, Ky Brook/Robyn Gray et Jessica Ackerley. Deux d’entre elles nous ont plongé dans le bruitisme avec force cris et décharges vocales, parfois étranges et déroutantes.

D’abord la perfo de Chik White, Darcy Spidle au civil, que des oreilles conservatrices (et même pas tant que ça) qualifieraient d’énergumène, ou de schizophrène en crise hallucinatoire. White joue de la guimbarde et de la guitare, mais disons plutôt qu’il les violente pour en faire ressortir des sons improbables, qu’il accompagne de borborygmes et de cris improvisés. Matante Rose aurait dit qu’il sonne comme le personnage animé de La Linea (googlez ça) en train de se noyer. Ou de vomir. Ou les deux en même temps. Je tiens à dire que je n’ai pas de matante nommée Rose, que je n’ai rien contre les tantes, ni contre quiconque s’appelle Rose. C’est juste pour dire que ce genre de show est tout sauf grand public. Cela dit, la désinvolture de l’artiste basé en Nouvelle-Écosse aidant, j’ai eu énormément de plaisir à le voir (et l’entendre) aller ce monsieur, fasciné que j’étais par ce qu’il arriverait à inventer la seconde suivante. Anormal et étonnant. Vive Suoni!!

La deuxième perfo était celle, un brin plus ‘’conventionnelle’’ (ne dites pas ça à matante Rose), du duo de la vocaliste et designer sonore Ky Brooks et de la guitariste Robin Gray. Les Montréalaises font dans le bruitisme charpenté par les drones. Elles déchirent ces derniers et construisent un build-up qui mène à une finale pulsative, sur laquelle Brooks se défoule en lançant des cris de rage bien sentis, mais contrôlés (si on compare avec Chik White). Inoubliable, intense et franchement cathartique. Votre humble serviteur a beaucoup aimé.

Le clou de la soirée nous a offert une tout autre sorte de performance. Et ce n’était pas plus mal, au contraire. Après les expériences précédentes qui faisaient presque passer Diamanda Galas pour une scout, la guitariste albertaine Jessica Ackerley a imposé une énergie purement instrumentale plus apaisante, faite d’impressionnisme planant et cosmique, et d’épisodes de grande finesse digitale.

Occasionnellement, quelques éruptions hard, voire métal, prouvent son savoir oécuménique en matière guitaristique. En tout et partout, la jeune dame qui poursuit un doctorat à Honolulu a marqué les esprits. Voici une interprète de très très haut niveau, tant dans le savoir et le raffinement académique que dans l’art de l’impro et l’éclectisme. Une belle découverte pour ceux et celles qui ne la connaissaient pas.

C’est ce genre de soirée qui nous rassure sur l’avenir de la créativité musicale, et qui démontre le caractère essentiel d’événements comme le festival Suoni per il popolo.

disco / DJ set / patin

SAT Roller dance

par Rédaction PAN M 360

Marly pour une après-midi de roller ! C’est le retour de la thématique discooo! L’Espace SAT se transforme en piste de danse sur patins à roulettes pour une après-midi à l’ambiance disco en compagnie de Marilyn Basbous, la talentueuse patineuse derrière l’école de roller danse Skate with Marly. Amateur·rice·s et professionnel·le·s sont invité·e·s à nous rejoindre au son de 80 Karats et autour des visuels de Fé pour un dimanche de patinage unique !

Following the success of the last editions, SAT joins forces with Skate with Marly for an afternoon of roller dance! The disco theme is backkkk! Espace SAT is transformed into a roller-skating dance floor for an afternoon in the company of Marilyn Basbous, the talented skater behind the Skate with Marly roller-dance school. Amateurs and professionals alike are invited to join us to the sound of 80 Karats and visuals of Fé for a Sunday of skating.

Marilyn Basbous/Marly

Marilyn Basbous est danseuse en roller, fondatrice et créatrice de « Skate with Marly ». Actuellement, Marly et son équipe proposent des cours de danse en roller à Montréal pour les amateurs de la glisse et les aident à avoir confiance en dansant sur des patins à quatre roues. Marly et son équipe organisent également des spectacles, des événements de danse en roller, ainsi que des ateliers d’apprentissage avec des figures clés de l’industrie de la danse en roller.

Marilyn Basbous is a roller dancer, founder and creative behind “Skate with Marly”. Currently, Marly and her team offer roller dance classes in Montréal to all skate enthusiasts and help them gain confidence grooving on quad skates. They also perform shows, host roller dance events, as well as skate bootcamps with key-players in the roller dance industry.

80Karats

80Karats, c’est l’alliance de deux passionnés : Sofiane et Valentin, amis d’enfance et amoureux du vinyle. Issus de l’univers de la danse, ils font naturellement vibrer les foules avec leur énergie contagieuse. Leur mission : créer une expérience underground unique à travers une sélection 100 % vinyle mêlant Disco et Funk. De Paris à Tokyo, en passant par Montréal et Toronto, 80Karats distille un groove envoûtant et vous transporte dans l’atmosphère électrisante des années 70/80s.

80Karats is the alliance of two passionate people: Sofiane and Valentin, childhood friends and vinyl lovers. They come from the world of dance, and naturally get the crowds going with their infectious energy. Their mission: to create a unique underground experience through a 100% vinyl selection combining Disco and Funk. From Paris to Tokyo, via Montreal and Toronto, 80Karats distills a bewitching groove and transports you into the electrifying atmosphere of the 70s and 80s.

Félicité est une artiste visuelle se spécialisant dans l’image en mouvement, le cinéma et la performance (VJ). Créer de l’art pour elle consiste à se fondre dans son environnement à travers le mouvement et la musique. Elle le fait en déconstruisant les cultures et les genres hiérarchiques, c’est pourquoi elle travaille toujours avec la nature et la technologie à travers des techniques innovantes de composition analogique et numérique.

Félicité is a visual artist specializing in moving image, film and performance (VJ). For her, creating art means blending into one’s environment through movement and music. She does this by deconstructing cultures and hierarchical genres, which is why she always works with nature and technology through innovative analog and digital composition techniques.

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DJ set / électronique / house

Piknic Électronik : Nico de Andrea, Nadim Maghzal et plus

par Rédaction PAN M 360

Scène Fizz

SHIRLEE (16h)

Pendant de nombreuses années, Shirlee a travaillé dans les coulisses des boîtes de nuit et de l’industrie événementielle, observant les foules et les artistes. Elle a cultivé ses compétences en silence, en travaillant sur la musique avec une grande passion et en apprenant des meilleurs.
Elle mélange les rythmes nostalgiques du hip-hop et des classiques de la danse avec des rythmes Deep, Minimal et Tech House. Préparez-vous à embarquer pour une odyssée émotionnelle à travers une sélection de morceaux soigneusement choisis, un voyage qui tisse les fils du passé et du présent.

For many years Shirlee worked behind the scenes in the nightclub & event industry observing the crowds and artists. She cultivated her skills in silence, working on music with great passion and learning from the best.
Blending nostalgic beats of Hip-Hop and Dance Classics with rhythms of Deep, Minimal & Tech House. Prepare to embark on an emotional odyssey through a carefully curated track selection, a journey that weaves together the threads of the past and the present.

ForgiveMeTommy! (18h)

ForgiveMeTommy! est un duo de DJ et de producteurs formé par Thomas Hatzi et David Audet — deux amis proches dont l’amitié est née sur les pistes de danse montréalaises et s’est renforcée pendant la pandémie. Ce qui avait commencé comme deux carrières en solo, portées par un amour profond de la musique, est devenu une aventure créative commune, guidée par la curiosité, l’émotion et le désir de connexion.
Leur son mêle textures éclectiques et rythmes hypnotiques — des grooves qui font bouger, mais qui font aussi ressentir. Avec des premières sorties sur des labels comme Maccabi House, Abracadabra (de Blond:ish) ou Animal Talk (de Sofi Tukker), ForgiveMeTommy! continue d’explorer l’espace entre la joie et l’introspection, toujours en quête de ce moment sur la piste où tout devient limpide.

ForgiveMeTommy! is the DJ and producer duo of Thomas Hatzi and David Audet—two close friends whose bond was forged on Montreal dance floors and strengthened during the pandemic. What started as two solo careers rooted in a deep love for music became a shared creative journey, driven by curiosity, emotion, and connection.
Their sound blends eclectic textures with hypnotic rhythms – grooves that make you move, but also make you feel. With early releases on labels like Maccabi House, Blond:ish’s Abracadabra and Sofi Tukker’s Animal Talk, ForgiveMeTommy! continues to explore the space between joy and introspection, always chasing that moment on the dancefloor where everything just makes sense.

Nico de Andrea (19h30)

Nico de Andrea est un producteur, musicien et DJ français dont la signature sonore se définit comme un mélange de musique pop émotionnelle et mélancolique combinée à des rythmes afro house et techno. Après 20 ans de carrière dans la musique électronique, ses titres les plus connus tels que Disappear, Hold Tight, Monster ou Wish We Could ont été soutenus au fil des ans par des artistes tels que Black Coffee, Pete Tong, Keinemusik, Solomun, Diplo, Blondish ou MK, cumulant plus de 40 millions de streams sur Spotify et de fortes rotations sur des radios telles que Sirius XM, BBC1 et Radio FG. En outre, il a récemment a récemment fêté ses 1 000 000 d’auditeurs sur Spotify et a été ajouté à la liste des « 2024 artistes à suivre » par DJ Mag USA.

Nico de Andrea is a French producer, musician and Dj with a signature sound defined as a mix of emotional, melancholic pop music combined with afro house and techno rhythms. After 20 years in electronic music, his most known tracks including Disappear, Hold Tight, Monster or Wish We Could have been supported over years by the like of Black Coffee, Pete Tong, Keinemusik, Solomun, Diplo, Blondish or MK, cumulating more than 40 millions of streams on Spotify plus heavy rotations on radios like Sirius XM, BBC1 and Radio FG. On top of that, he recently celebrated 1,000,000 of listeners on Spotify and has been added into ‘2024 Artists to watch’ by DJ Mag USA.

Scène Banque Nationale

MNSA (16h)

MNSA est le cofondateur de Laylit et membre du duo libano-canadien Wake Island. Ses mixes sont un mariage surprenant de sa musique SWANA préférée avec des sons et des rythmes électroniques modernes. À travers son travail, il explore la dichotomie et les contradictions toujours présentes du fait d’être un immigrant en Amérique du Nord, jonglant avec les valeurs, les goûts et l’appartenance culturelle. Cette tension, croit-il, peut transcender l’individu et se transformer en une expérience collective sur le dancefloor, une expérience qui regarde inébranlablement vers l’avenir, tout en reconnaissant le rôle crucial de l’histoire dans la formation du futur.

MNSA is the co-founder of Laylit and member of Lebanese-Canadian duo Wake Island. His mixes are a surprising marriage of his favorite SWANA music with modern electronic sounds and beats. Through his work, he explores the ever-present dichotomy and contradictions of being an immigrant in North America, juggling values, taste and cultural belonging. This tension, he believes, can transcend the individual and turn into a collective experience on the dancefloor, one that unwaveringly looks ahead, while acknowledging the crucial role of history in shaping the future.

Manalou (18h)

Manalou est une DJ d’origine algérienne qui aime partager sa passion pour la musique à travers ses spectacles. Son style est très polyvalent, car elle mélange différents genres musicaux. La musique a toujours été une passion pour elle depuis son plus jeune âge ; elle a commencé par chanter, danser et jouer du piano. Aujourd’hui, en tant que DJ talentueuse et prometteuse, elle continue à poursuivre son amour pour la musique.
Manalou is a DJ of Algerian descent who loves to share her passion for music through her shows. Her style is very versatile, as she blends different genres of music together. Music has always been a passion of hers from a very young age; she started with singing, dancing, and playing the piano. Now, as a talented and upcoming DJ on the scene, she continues to pursue her love for music.

One of her main visions and goals is to make North African and Algerian sounds go global with her unique style as a contribution. She would describe her sets as a journey that takes you from one country or sound to another. Blending these genres together is what she loves to do the most!
L’un de ses principaux objectifs est de faire en sorte que les sons nord-africains et algériens se répandent dans le monde entier grâce à son style unique. Elle décrit ses sets comme un voyage qui vous emmène d’un pays ou d’un son à l’autre. Mélanger ces genres est ce qu’elle aime le plus !

Casa Kobrae (19h)

Lina aka casa kobrae est une productrice, artiste et dj originaire de Casablanca, au Maroc, qui fait maintenant des vagues sur la scène musicale dynamique de Montréal. Sa passion pour la musique est née dans les rues animées de Casablanca, où elle a été inspirée par les sons riches et rythmés de ses racines marocaines. Depuis qu’elle s’est installée à Montréal, elle cultive un style unique qui mélange harmonieusement les sons traditionnels et contemporains. Les spectacles de Casa Kobrae sont un voyage sonore à travers le Sud global, mélangé avec des sons durs et groovy. Ses performances sont une célébration de la diversité culturelle, fusionnant une énergie contagieuse avec des histoires profondes et pleines d’âme par le biais de la musique.

Lina aka casa kobrae is a producer, artist and dj hailing from Casablanca, Morocco, now making waves in Montreal’s dynamic music scene. Her passion for music began in the bustling streets of Casablanca, where she was inspired by the rich, rhythmic sounds of her Moroccan roots. Since moving to Montreal, she has cultivated a unique style that seamlessly blends traditional and contemporary sounds. casa kobrae sets are a sonic journey through the Global South, blended with hard and groovy sounds Her performances are a celebration of cultural diversity, fusing infectious energy with deep, soulful storytelling through music.

Nadim Maghzal (20h)

Nadim Maghzal est cofondateur de Laylit et membre du duo libano-canadien Wake Island. En tant que producteur, musicien et DJ, il est passionné par le rythme, la gamme et la dynamique à travers une grande variété de genres et puise dans cette passion pour créer des sets de danse énergiques et électrisants. Inspirée par son éducation à Beyrouth et sa vie à Montréal et à New York, la musique de Nadim explore de nouvelles façons de mélanger des vocabulaires musicaux et des idées très divergents, ce qui donne un son hybride unique qui réinvente la place de la musique arabe sur la piste de danse moderne.

Nadim Maghzal is a co-founder of Laylit and member of Lebanese-Canadian duo Wake Island. As a producer, musician and DJ, he is passionate about rhythm, range and dynamics across a wide variety of genres and draws from this passion to create energetic and electrifying dance sets. Inspired by his upbringing in Beirut and his life in Montreal & NYC, Nadim’s music sets out to explore new ways of blending together very divergent musical vocabularies and ideas, resulting in a unique hybrid sound that reinvents the place of Arabic music on the modern dancefloor.

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cinéma / électronique / hommage

Suoni per il Popolo : The Nausea – A Page of Madness + Ritual Purification/ Rencontre Martineau et Singh : Artist Talk à La Sala Rossa

par Rédaction PAN M 360

Plongez dans la brillance troublante du chef-d’œuvre cinématographique muet de Teinosuke Kinugasa, « Une Page Folle » (Kurutta Ippêji, 70 minutes), datant de 1926. Cette œuvre révolutionnaire, coécrite par le lauréat du prix Nobel Yasunari Kawabata, transcende la narration conventionnelle pour explorer le psychisme fracturé des personnes enfermé.e.s dans un asile. Kinugasa, ancien interprète féminin de kabuki, utilise un éventail désorientant de techniques d’avant-garde et expressionnistes, du montage rapide et des perspectives déformées aux séquences oniriques et aux angles de caméra subjectifs, pour plonger le public directement dans la tourmente intérieure des personnages. Le portrait brut et empathique de la détresse mentale, associé à son langage visuel innovant, reste une expérience puissante et troublante.
Le projet d’Anju Singh, The Nausea, fournira une partition live multi-instrumentale, amplifiant l’intensité émotionnelle du film. Percussions, cordes et électronique tisseront une tapisserie sonore, reflétant les dissonances et les nuances du film, et entraînant le public plus profondément dans son paysage psychologique.
La soirée débutera avec RITUAL PURIFICATION (Jarrett Martineau), un artiste autochtone de noise et de drone. S’inspirant des traditions nêhiyaw et denesuline, Martineau crée des paysages sonores ambiants et rituels, mêlant enregistrements de terrain et textures électroniques. Sa performance prépare le terrain pour le voyage intense du film, préparant le public à l’expérience immersive et chargée d’émotion qui suivra.
Cet événement offre une occasion rare de découvrir un jalon cinématographique à travers une lentille sonore contemporaine. Préparez-vous à une nuit de profonde résonance émotionnelle et de son immersif. Après le film et la performance, rejoignez Anju Singh et Jarrett Martineau pour une discussion d’artistes, où ils discuteront de leurs processus créatifs et de l’intersection de leur travail avec la vision cinématographique de Kinugasa.

Delve into the unsettling brilliance of Teinosuke Kinugasa’s 1926 silent film masterpiece, « A Page of Madness » (Kurutta Ippêji, 70 minutes). This groundbreaking work, co-written by Nobel laureate Yasunari Kawabata, transcends conventional narrative to explore the fractured psyche of individuals confined within an asylum. Kinugasa, a former kabuki female impersonator, employs a disorienting array of avant-garde and Expressionist techniques, from rapid montage and distorted perspectives to dreamlike sequences and subjective camera angles, to plunge the audience directly into the characters’ inner turmoil. The film’s raw, empathetic portrayal of mental distress, coupled with its innovative visual language, remains a powerful and unsettling experience.
Anju Singh’s project, The Nausea, will provide a live, multi-instrumental score, amplifying the film’s emotional intensity. Percussion, strings, and electronics will weave a sonic tapestry, mirroring the film’s dissonances and nuances, and drawing the audience deeper into its psychological landscape.
The evening begins with RITUAL PURIFICATION (Jarrett Martineau), an Indigenous noise and drone artist. Drawing from nêhiyaw and Denesuline traditions, Martineau creates ambient, ritualistic soundscapes, blending field recordings and electronic textures. His performance sets the stage for the film’s intense journey, preparing the audience for the immersive and emotionally charged experience that follows.
This event offers a rare opportunity to witness a cinematic landmark through a contemporary sonic lens. Prepare for a night of profound emotional resonance and immersive sound. Following the film and performance, join Anju Singh and Jarrett Martineau for an artist talk, where they will discuss their creative processes and the intersection of their work with Kinugasa’s cinematic vision.

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DJ set / poésie / soul

Suoni per il Popolo : STARS SHINE DARKLY à la Casa Del Popolo

par Rédaction PAN M 360

STARS SHINE DARKLY, un Speakeasy de performances expérimentales en solo, duos et trios. Avec un set spécial de Dark Maat’r et des membres originaux du Kalmunity Collective. Une nuit de grooves profonds, de poésie puissante et d’improvisation en direct pour célébrer les 25 ans du festival de musique Suoni per il Popolo. Avec les poètes Tawhida Tanya Evanson, Zibz BlacKurrent, D-na et Jason « Blackbird » Selman, Zach Frampton, Engone Endong, Erik Hove, Fred Bazil, skintone et Mark Alan Haynes, Jashun, Aaron Leaney, Farida Amadou, JMF, Jarius Sharif, Mustafa Rafiq, et Mark Alan Haynes. Cette session intime mélange la soul cosmique, le jazz et la parole sous la direction du fondateur Jahsun, avec des talents invités par Suoni pour compléter l’expérience.

STARS SHINE DARKLY, a Speakeasy of curated solo, duos & trios experimental performances. Featuring a special set with Dark Maat’r and original members of the Kalmunity Collective. A night of deep grooves, powerful poetry, & live improvisation celebrating 25 years of the Suoni per il Popolo Music Festival. With Jashun, Tawhida Tanya Evanson, Zibz BlacKurrent, D-na and Jason « Blackbird » Selman, Zach Frampton, Engone Endong, Erik Hove, Fred Bazil, Aaron Leaney, Farida Amadou, skin tone, JMF, Jarius Sharif, Mustafa Rafiq and Mark Alan Haynes. This intimate session blends cosmic soul, jazz, and word under the direction of founder Jahsun, with special Suoni guests rounding out the experience.

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expérimental / contemporain / percussions

Suoni per il Popolo : Quatuor Bozzini + Sarah Hennies & Tristan Kasten-Krause à La Sala Rossa

par Rédaction PAN M 360

La percussionniste et compositrice innovatrice Sarah Hennies se produit à Montréal avec son partenaire de duo, le contrebassiste Tristan Kasten-Krause, explorant le « trésor de possibilités que recèle la tranquillité de la perception. Aucun son ne peut être totalement différencié ; aucun instrument ne sonne comme s’il vivait dans son propre monde ». Dans la seconde partie du concert, le Quatuor Bozzini interprète la création canadienne de « Borrowed Light » de Hennies, inspirée d’une technique architecturale consistant à percer des fenêtres dans les murs intérieurs pour « emprunter » la lumière des pièces adjacentes.

Groundbreaking percussionist and composer Sarah Hennies performs in Montreal with her duo partner and double-bassist, Tristan Kasten-Krause, exploring the “treasure trove of possibilities in the quietness of perception. No two sounds can be wholly differentiated; no instrument sounds like it lives in its own world.” In the second half of the concert, Quatuor Bozzini performs the Canadian premiere of Hennies’ “Borrowed Light,” inspired by an architectural technique of building windows in interior walls to ‘borrow’ light from adjacent rooms.

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