expérimental / contemporain

Chamberdestroy / Thin Edge New Music Collective & Paramirabo au Conservatoire de Montréal

par Rédaction PAN M 360

ChamberDestroy réunit les ensembles de musique contemporaine Paramirabo (Montréal) et Thin Edge New Music Collective – TENMC (Toronto) autour d’un objectif artistique commun. Pour cette occasion, les deux ensembles célèbrent une collaboration fructueuse avec la première de ChamberVania de Nicole Lizée, Datura de Yaz Lancaster, ainsi que des œuvres de Louis Andriessen et Julius Eastman.

Nicole Lizée, compositrice imaginative basée à Montréal, fusionne musique contemporaine, technologie et culture populaire dans ses œuvres. Yaz Lancaster, artiste transdisciplinaire de New-York, explore l’esthétique relationnelle et la politique libératoire. Le style expérimental de Louis Andriessen, développé en réaction aux traditions sérialistes d’après-guerre, et la texture harmonique envoûtante de Joy Boy de Julius Eastman enrichissent ce projet.

Soutenu généreusement par The Music Gallery, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de l’Ontario et le Conseil des arts de Toronto, ce projet met en avant des instruments personnalisés et des graphiques qui relient les mondes du jeu vidéo et de la musique de chambre.

ChamberDestroy unites the contemporary music ensembles Paramirabo (Montreal) and Thin Edge New Music Collective – TENMC (Toronto) around a common artistic goal. On this occasion, the two ensembles celebrate a fruitful collaboration with the premiere of Nicole Lizée’s ChamberVania, Yaz Lancaster’s Datura, and works by Louis Andriessen and Julius Eastman.

Nicole Lizée, an imaginative Montreal-based composer, fuses contemporary music, technology and popular culture in her works. New York-based transdisciplinary artist Yaz Lancaster explores relational aesthetics and liberatory politics. The experimental style of Louis Andriessen, developed in reaction to post-war serialist traditions, and the haunting harmonic texture of Julius Eastman’s Joy Boy enrich this project.

Generously supported by The Music Gallery, the Canada Council for the Arts, the Ontario Arts Council and the Toronto Arts Council, this project features custom instruments and graphics that link the worlds of video games and chamber music.

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classique

OSM : Fantastique Berlioz!

par Rédaction PAN M 360

Ce concert exceptionnel, consacré à Hector Berlioz, offrira au public l’occasion rare de vivre en direct l’enregistrement de ces deux célèbres chefs-d’œuvre. Les cloches de carillon nouvellement acquises par l’OSM ajouteront une dimension sonore unique à cet événement.

Venez partager ce moment privilégié avec l’OSM et Rafael Payare, et prenez part à une expérience artistique à la fois captivante et inoubliable!

This exceptional concert, dedicated to Hector Berlioz, will offer audiences the rare opportunity to experience live the recording of these two famous masterpieces. The OSM’s newly acquired carillon bells will add a unique sonic dimension to this event.

Come and share this special moment with the OSM and Rafael Payare, and take part in a captivating and unforgettable artistic experience!

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Alternative / chanson keb franco / rock prog

M pour Montréal : Vox Rea + Living Hour + Douance

par Rédaction PAN M 360

Ouverture des portes: 20h
Spectacle: 21h
Douance (21h)
Living Hour (21h45)
Vox Rea (22h30)

Doors: 8 pm
Show: 9 pm
Douance (9 pm)
Living Hour (9:45 pm)
Vox Rea (10:30 pm)

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ambient / jazz

Malasartes : Cordâme présente Déesses Mystiques + Ompé

par Rédaction PAN M 360

Cordâme (20h30)

Le spectacle musical « Déesses Mystiques » de l’ensemble Cordâme est une expérience sonore enchanteresse qui plonge le public dans un voyage onirique à travers les âges et les cultures. La virtuosité des musiciens et musiciennes de Cordâme, aux cordes et percussions, crée une atmosphère envoûtante, tandis que les compositions de Jean Félix Mailloux capturent la grâce et la spiritualité des divinités féminines. « Déesses Mystiques » transcende les frontières culturelles pour célébrer la féminité sacrée et la connexion entre la musique et la spiritualité. Ce spectacle musical est une invitation à un voyage transcendant au cœur de l’âme, où l’inspiration artistique se mêle à la magie mystique des déesses éternelles.

The “Déesses Mystiques” musical show by the Cordâme ensemble is an enchanting sound experience that takes the audience on a dreamlike journey through time and culture. The virtuosity of Cordâme’s string and percussion musicians creates a spellbinding atmosphere, while Jean Félix Mailloux’s compositions capture the grace and spirituality of female divinities. “Mystical Goddesses” transcends cultural boundaries to celebrate sacred femininity and the connection between music and spirituality. This musical show is an invitation to a transcendent journey to the heart of the soul, where artistic inspiration mingles with the mystical magic of eternal goddesses.

Ompé (21h45)

Le trio Ompé est un ovni intermittent dans le paysage musical montréalais. Silencieux depuis presque une dizaine d’années, le trio d’improvisateurs qu’est Alex Bellegarde (contrebasse), Moïse Yawo Matey (percussions) et Damian Nisenson (saxophones) ont décidé de rendre de nouveau visite à la planète Terre, apportant leur musique dont on reconnait les influences (africaines, latines, jazz, juives) sans tout à fait savoir de quelle galaxie ils nous arrivent.

The Ompé trio is an intermittent UFO in the Montreal musical landscape. Silent for almost a decade, the trio of improvisers Alex Bellegarde (double bass), Moïse Yawo Matey (percussion) and Damian Nisenson (saxophones) have decided to pay planet Earth another visit, bringing their music whose influences (African, Latin, jazz, Jewish) we recognize without quite knowing from which galaxy they have come.

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Hip Hop / Moyen-Orient / Levant / Maghreb / rap

Festival du Monde Arabe de Montréal | Narcy et Omar Offendum: Deux décennies d’amitié artistique

par Sandra Gasana

Une épée en forme de Palestine. Voici ce qui attire l’attention d’emblée, en plus du salon d’inspiration arabe qui décore la scène du National. Avec des coussins à motifs rouges, quelques livres, du café, on a vraiment l’impression de s’incruster dans une soirée entre amis, mettant l’art à l’honneur sous toutes ses formes.

C’est d’abord Omar Offendum qui ouvre le bal, pendant que Narcy est assis dans le salon avec ses convives, incluant deux membres du groupe iconique montréalais de Hip Hop, Nomadic Massive, Tali et Meryem Saci.

Éclairé par un spot lumineux, une canne à la main (sa signature), vêtu d’une tenue traditionnelle et de son chapeau Fez noir, Offendum manie la langue arabe et anglaise, jonglant entre ces deux univers, les mélangeant parfois. Narcy lui sert du café de temps en temps, échangeant des anecdotes, se taquinant sur les rivalités syriennes et iraquiennes. Excellent conteur, il alterne entre poésie, nous raconte des histoires, rappe, le tout avec une aisance incroyable. Riches d’une amitié datant de vingt ans, Narcy intervient sur certaines chansons d’Offendum, parfois en anglais, parfois en arabe, et vice-versa. « C’est rare d’avoir un ami artiste qui te challenge encore, même après 20 ans », dit-il en s’adressant à Narcy. En effet, on pouvait ressentir cette complicité sur scène.

Omar a fait participer la salle sur son morceau I love you, un hymne à l’amour, avec en images de fond de vieux films romantiques. Les transitions sont parfois brutes, juxtaposant des chants classiques arabes avec des beats modernes. La Palestine était à l’honneur durant les deux parties du spectacle mais également le Liban, qui défraie les manchettes ces dernières semaines. On en apprend également sur des figures importantes de l’histoire Moyen-Orientale tels que Nizar Qabbani, un poète syrien ou encore Mahmoud Darwish, un poète et auteur palestinien qui nous a quitté en 2008. Il termine avec son plus grand succès, God is Love, que mes voisins semblaient particulièrement apprécier mais mon coup de cœur restera le morceau Close My Eyes en hommage à son père. « Cette chanson, je la dédie à toutes les personnes qui ont perdu un être cher », nous partage-t-il alors que le vidéoclip défilait en arrière.

Après un court entracte, Narcy s’installe à la place d’Omar et prend le relai en entamant avec l’un de ses plus grands succès, P.H.A.T.W.A, sur fond d’images d’Al-Jazeera en arrière-plan, et des archives personnelles. Entièrement vêtu de cuir noir et d’une chemise blanche, il passe en revue d’autres morceaux phares de sa carrière de 20 ans, entre autres Hamdulillah, qui figure dans l’album The Narcicyst paru en 2009, une collaboration avec Shadia Mansour. Des collaboratrices, il en avait invité quelques-unes sur scène, celles qu’il appelle des « sœurs » telles que Meryem Saci, avec qui il a enregistré le morceau 7araga, la poète Palestienne Farah qui a déclamé un poème en hommage à sa terre natale ainsi que Tali qui a opté pour un texte poignant pour l’occasion.

En guise de clôture, il nous a offert Free, une chanson hommage aux enfants de l’album World War Free Now, en collaboration avec Ian Kamau ainsi que le morceau Time, écrit en hommage à son grand-père. Et quoi de mieux que de terminer avec le morceau le plus récent, Sword, dont les fonds amassés iront aux enfants palestiniens. En plus d’avoir le sens de l’amitié fort, la famille tient une place importante pour Narcy. Il a invité la sienne sur scène à la fin du concert pour saluer le public, l’invitant à venir faire un tour dans sa librairie/bibliothèque Maktaba, au Vieux-Port de Montréal.

Afrique

Dicko Fils au Club Balattou

par Rédaction PAN M 360

Artiste nomade peulh du pays des hommes intègres, la destinée du bourlingueur Moulaye Dicko relève presque du mythe. Issu d’une lignée de quatorze enfants, il fortifie son pacte musical à la même source que les rois et reines de l’Empire du Mandé que sont Salif Keita et Oumou Sangaré. Au Mali, ces voix célestes le happe très tôt en son âme née la tradition des griots. Puis adolescent, c’est la fougue reggae ivoirienne qui s’empare de lui. En 2014, Dicko Fils devient la star des pistes de danse avec son tube « Denke Denke » entonné dans sa langue natale, le fulfulde. Abonné aux festivals internationaux, l’artiste doté d’un imaginaire théâtral collabore à la création d’univers scéniques dont le chef d’œuvre Antigone, inspiré par la figure de Mandela. Depuis 2018, la capitale new-yorkaise comme la Ville Lumière ouvrent les bras à cet Ambassadeur de la Paix burkinabé.

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Moulaye Dicko is a nomadic Fulani musician from a land of respectable men, a rolling stone whose journey is the stuff of legends. From a family of fourteen children, he upholds his musical pact to the kings and queens of the ancient Mali Empire, the same source as Salif Keita and Oumou Sangaré. While he was living in Mail, it was their divine voices bearing the griot traditions that first captured his soul. Later, as an adolescent, it was the ardour of Ivorian reggae that pulled at his heartstrings. In 2014, his single “Denke Denke,” sung in his native Fula language, quickly became a dance favourite. A regular at world festivals, Dicko Fils gives expression to his theatrical flair by collaborating in theatrical events, such as the masterpiece Antigone, inspired by the life of Nelson Mandela. Since 2018, the Big Apple, like the City of Lights, has been welcoming this Burkinabé ambassador of peace with open arms.


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arabe / ney

Festival du monde arabe : Le ney, maître des airs

par Rédaction PAN M 360

Le ney fut-il taillé dans le bois de roseau pour imiter le chant aimable des oiseaux? Si cette interrogation mythologique reste sans réponse, le ney est bel et bien un des plus anciens instruments encore utilisé de nos jours, avec une histoire qui remonte à au moins plus de 5000 ans dans l’ancienne Mésopotamie. De cette terre fertile, il a voyagé à travers la Perse et l’Empire ottoman, se faufilant dans les cours royales, les cénacles mystiques des derviches tourneurs, pour finalement résonner dans les traditions musicales contemporaines.
C’est dans ce contexte que Ziad Chbat, maître du ney, initiera le public aux secrets de son instrument, oscillant entre exposé didactique et illustrations musicales.
Glâneur de mélodies qu’il forge d’improvisations en improvisations, le musicien révélera à quel point sa flûte constitue un pont entre les âges. Aux sonorités tantôt éthérées et spirituelles, tantôt sensuelles, le ney a inspiré ses créateurs, à travers les siècles, à combiner un souffle ancestral souvent mystique aux techniques plus modernes et liées aux émotions humaines.

Gifted ney player Ziad Chbat reveals the secrets of this beautiful age-old instrument. With a history stretching back over 5,000 years to ancient Mesopotamia, this reed flute saw the rise and fall of the Persian and Ottoman empires and continues to enchant audiences to this day. With its haunting, evocative tone, the ney conjures memories of a bygone era. Don’t miss your chance to experience this fascinating instrument up close !

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classique occidental

Marathon Beethoven de l’OM, soir 2 : De la nature humaine

par Alexandre Villemaire

Deuxième étape vendredi le 18 octobre pour l’Orchestre Métropolitain sur le trajet de son marathon Beethoven à la Maison symphonique avec Yannick Nézet-Séguin.

Après une introduction héroïque la veille, le prochain kilomètre à franchir par l’orchestre de la métropole était dévolu aux symphonies no 6, dite « Pastorale » et no 7, précédé d’une création du jeune compositeur Francis Battah, jeune compositeur déjà auréolé de plusieurs distinctions en Europe et au Canada. Son Prélude aux paysages urbains qui a ouvert la soirée a été spécifiquement pensé pour précéder le premier mouvement de la Symphonie no 6. Dans cette courte pièce, Battah réutilise plusieurs matériaux thématiques de la « Pastorale », les déconstruit et les modifie par un langage et une écriture complexes. L’emploi de plusieurs modes de jeux (arco pour les cordes, flatterzunge pour les vents) confère à l’œuvre un caractère dynamique et une forte dimension timbrale. La pièce se termine par un glissando de cordes fantomatique avant d’enchainer directement avec le premier mouvement de la sixième symphonie. Le passage se fait de manière naturellement étonnante et fluide, tant les citations musicales, qu’on ne reconnaît pas forcément tout de suite, mais qu’on distingue par l’évocation du timbre, ont préparé nos oreilles à « l’Éveil d’impressions agréables en arrivant à la campagne ».

Pièce parmi les plus descriptives du catalogue symphonique de Beethoven, la Symphonie no 6 est aussi parmi les plus connues du compositeur, dans laquelle il peut être aisé de tomber dans l’écoute facile et le pilote automatique, tant ses thèmes sont connus et ont été joués et entendus. Yannick ne tombe pas dans la facilité. Dirigeant l’entièreté des symphonies par cœur, le chef sollicite chacun des musiciens de son orchestre pour sculpter des phrasés et des lignes signifiantes. Après l’énergie lumineuse du premier mouvement, le deuxième mouvement (« Scènes au bord du ruisseau ») a plongé l’auditoire dans un état apaisant et de repos avec des sonorités éthérées. Un véritable esprit de fête villageoise se dégage du troisième mouvement où les vents se démarquent dans l’ensemble, malgré quelques petites imprécisions de justesse. Après la fête, le tonnerre se fait entendre dans le quatrième mouvement, annonçant l’orage. Un orage que YNZ initie tout en douceur, comme dans le lointain, avant de le faire progresser en intensité jusqu’à l’éclatement. Par un contrôle de dynamique soigné, le chant pastoral qui suit a conclu la symphonie avec sérénité.

La deuxième partie du concert dédié à la septième symphonie a offert un contraste par son caractère éclatant, rythmé et plein de vitalité. Le premier mouvement possédait un caractère royal dans un tempo que Nézet-Séguin a déployé avec élégance. Magistrale a été la transition attacca avec le fameux deuxième mouvement, une marche funèbre dramatique, dans laquelle tout, des dynamiques aux nuances, était juste et balancé. L’exposition de l’architecture de mouvement a été finement construite par le chef, notamment par la mise en relief de l’interaction entre les lignes de violons et d’altos. Les troisièmes et quatrièmes mouvements, marquésPresto et Allegro con brio ont été une chevauchée fantastique et haletante où le cavalier Nézet-Séguin s’amusait ferme, dansant presque sur le podium, insufflant aux différentes sections de l’orchestre un élan vital festif et captivant. Cette interprétation fut le meilleur moment de la soirée. Arrivant à la fin de cette course, l’orchestre a reçu de longs applaudissements d’un public relativement nombreux en liesse.

S’adressant à la foule, Yannick Nézet-Séguin a lancé cette invitation au public : « Dimanche, 11h. Parlez-en à vos amis! » L’invitation est faite. Et nous y serons pour la suite de ce parcours.

Brésil / funk / samba

Céu, entre rétro et mélancolie

par Sandra Gasana

Céu, qui signifie « Ciel » en portugais, est arrivée sur scène toute vêtue de noir, avec un collier assorti à sa robe, de longues bottes noires à lacets et une fleur tatouée sur l’épaule. Sa présence scénique est remarquable, alors qu’elle alterne entre pas de danse et chorégraphies simplistes.

Accompagnée de son bassiste Lucas Martins, qui l’accompagne depuis ses débuts, de Thomas Harres à la batterie, Leonardo Caribe Mendes à la guitare et au cavaquinho et Sthe Araujo, percussionniste hors-pair, la chanteuse a su nous transporter dans son univers particulier, dans lequel elle mélange la soul, le funk, le jazz mais aussi les rythmes brésiliens tels que la samba, toujours sur un fond rétro, sa signature. D’ailleurs, tous ses musiciens sont également choristes, ce qui permet d’enrichir le spectacle.

Elle a principalement parcouru son plus récent album Novela paru cette année mais y a ajouté des succès de ses autres albums, notamment Malemolencia, tiré de l’album Céu.

« J’aurais aimé parler français avec vous mais je vais y aller avec l’anglais », nous dit-elle d’emblée alors que plusieurs Brésiliens dans la salle criaient : « En portugais ! ».

Mon coup de cœur restera la chanson Gerando Na Alta, qu’elle chante en duo avec l’artiste française d’origine sénégalaise anaiis, mais que la percussionniste Sthe a parfaitement interprété à sa place. Dans cette chanson, Céu parle de l’importance de célébrer l’amitié entre femmes alors que le mot Novela, tiré du mot telenovela, aborde l’aspect dramatique de nos vies. Certaines chansons n’avaient pas de transition, alors qu’elle interagissait avec le public à d’autres moments. Elle prend le temps de mettre en valeur ses musiciens à tour de rôle et c’est ce qu’elle fait avec Sthe par exemple, avant le morceau Lenda, de l’album Céu, qui débute avec des percussions.

À mon grand plaisir, nous avons eu droit à une séquence reggae, notamment avec High na Cachu suivie de Cangote tiré de l’album Vagarosa. Bien entendu, on ne pouvait pas finir le concert sans des reprises de classiques de la musique brésilienne. Et pour ce faire, elle a choisi deux légendes : João Gilberto avec Bim Bom, et Caetano Veloso avec Pardo, tous les deux originaires de Bahia.

Le moment fort de la soirée restera le rappel avec Concrete Jungle de Bob Marley, qu’elle a interprété merveilleusement bien avec le chanteur Haïtien Paul Beaubrun, qui a assuré la première partie du concert. Ce dernier a d’ailleurs été présenté par son père, le grand chanteur du groupe Boukman Eksperyans. « Quand j’ai vu Paul chanter, je me suis dit qu’il fallait qu’il chante cette chanson avec moi », nous a confié Céu. En effet, Paul semble être un grand fan de Bob Marley car durant la première partie, il a joué trois morceaux de l’icône jamaïcaine, toujours en prenant le soin de rajouter sa touche particulière. J’aurais toutefois aimé découvrir d’autres compositions originales telles que Noyé, qui a ouvert le bal.

acadie / folk

Coup de coeur francophone : Édith Butler

par Rédaction PAN M 360

Véritable égérie acadienne, la grande Édith Butler dont la présentation n’est plus à faire, nous invite à faire Le Tour du Grand Bois, référence à son plus récent album du même nom duquel Lisa LeBlanc a assuré la réalisation. Après 50 ans de carrière, celle qui a fait connaître Paquetville bien au-delà de nos frontières demeure tout aussi inspirée, enthousiaste et énergique. Très peu présente sur les scènes montréalaises depuis quelques années, c’est accompagnée de trois musiciens et du pep dans l’soulier qu’elle nous convie au Théâtre Outremont pour une balade au cœur de son répertoire.

A true Acadian muse, the great Édith Butler, whose name no longer needs introduction, invites us to take Le Tour du Grand Bois, a reference to her most recent album of the same name, produced by Lisa LeBlanc. After a career spanning 50 years, the singer who put Paquetville on the map far beyond our borders remains as inspired, enthusiastic and energetic as ever. Rarely seen on Montreal stages in recent years, she invites us to the Théâtre Outremont for a stroll through her repertoire, accompanied by three musicians and some pep in her step.

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jazz / tango

Malasartes : Amichai Ben Shalev, bandonéon solo + RadioTango présente Gran Bailongo Gran

par Rédaction PAN M 360

Amichai Ben Shalev, bandonéon solo (20h30)

Amichai est un artiste sensible et captivant, doté d’une technique remarquable, d’un contrôle exceptionnel du souffle et d’une perspicacité interprétative. Il comprend le caractère de chaque composition qu’il interprète et utilise les variations tonales appropriées ainsi qu’une stabilité rythmique parfaite. En plus de sa superbe prestation, il est capable d’apporter des explications et des éclairages sur les œuvres, ainsi que sur la construction technique et les défis de l’instrument. Son savoir, combiné à son immense talent, est rare et ne doit pas être manqué si l’occasion se présente.

Amichai is a sensitive and captivating artist, endowed with remarkable technique, exceptional breath control and interpretive insight. He understands the character of each composition he performs, using appropriate tonal variations and perfect rhythmic stability. In addition to his superb performance, he is able to provide explanations and insights into the works, as well as the technical construction and challenges of the instrument. His knowledge, combined with his immense talent, is rare and should not be missed if the opportunity arises.

RadioTango présente Gran Bailongo Gran (21h45)

C’est le grand bal de clôture de cette Série 2024! Depuis 2010, RadioTango promène son tango des nuits de danse aux scènes des festivals du Québec. L’ensemble s’inspire du répertoire des grands orchestres des années 30, 40 et 50, considérées comme l’âge d’or du tango argentin. Pour l’occasion, la Sala Rossa deviendra un ballroom à l’ancienne. Les contacts établis avec des « milongas », écoles de Tango-danse, de Montréal, Laval et la Rive Sud nous assurent une forte affluence de danseurs de cette « tristesse qui se danse » et dont Montréal est la capitale nord-américaine.

It’s the grand finale of the 2024 Series! Since 2010, RadioTango has been taking its tango from dance nights to festival stages across Quebec. The ensemble draws its inspiration from the repertoire of the great orchestras of the 30s, 40s and 50s, considered the golden age of Argentine tango. For the occasion, the Sala Rossa becomes an old-fashioned ballroom. Contacts established with “milongas”, or tango-dance schools, in Montreal, Laval and the South Shore ensure a strong influx of dancers of this “sadness that dances”, of which Montreal is the North American capital.

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Chanson francophone / folk-pop / pop

Coup de coeur francophone : Cléa Vincent et Félix Dyotte

par Rédaction PAN M 360

Cléa Vincent

Porte-étendard de la renaissance de la scène french pop, l’autrice-compositrice-interprète française se démarque par des textes francs et inspirés, des mélodies accrocheuses et une esthétique néoromantique originale. Avec les musiciens Baptiste Dosdat (basse) et Raphaël Thyss (trompette), elle présente sa musique qui a déjà parcouru les quatre coins du monde, dont les pièces de son plus récent album, paru cette année, Advitam Æternamour. Pour une soirée dansante et sensuelle.

A standard-bearer for the rebirth of the French pop scene, the French singer-songwriter stands out for her frank, inspired lyrics, catchy melodies and original neo-romantic aesthetic. With musicians Baptiste Dosdat (bass) and Raphaël Thyss (trumpet), she presents music that has already travelled the four corners of the globe, including tracks from her most recent album, released this year, Advitam Æternamour. A sensual evening of dancing.

Félix Dyotte

Connu notamment pour ses nombreuses collaborations en tant que parolier, réalisateur et arrangeur auprès d’artistes dont Pierre Lapointe, Jean Leloup et Evelyne Brochu, l’auteur-compositeur-interprète lançait en mai dernier un tout nouvel album intitulé Aérosol. Un voyage sonore tout en finesse et en déploiement où se côtoient envolées lyriques et arrangements épiques. D’un timbre grave, il livre des chansons dont la poésie fait preuve d’une profonde et charmante sensibilité.

Known for his many collaborations as lyricist, producer and arranger with artists including Pierre Lapointe, Jean Leloup and Evelyne Brochu, last May the singer-songwriter launched a brand new album entitled Aérosol. A sonic voyage of finesse and unfolding, it combines lyrical flights of fancy with epic arrangements. With a deep timbre, he delivers songs whose poetry is deeply and charmingly sensitive.

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