salsa

TEAM SALSA SEXTET au Club Balattou

par Rédaction PAN M 360

TEAM SALSA est un groupe formé par des musiciens de différents pays qui souhaitent exprimer la riche essence des rythmes afro-descendants de ‘’Salsa del Barrio’’(Salsa From The Neighborhood) avec la puissance des trombones, les harmonies envoûtantes et l’énergie des percussions. Marc Knight, fondateur de Team Salsa, a grandi à New York et apporte le son et le swing trouvés dans le style de la salsa new-yorkaise et afro-caribéenne. Les musiciens de la TEAM SALSA ont accompagné de nombreux artistes internationaux du genre salsa et se réunissent maintenant pour faire vivre le son original de la salsa.


TEAM SALSA is a group formed by musicians from different countries who wish to express the rich essence of the Afro-descendant rhythms of « Salsa del Barrio » (Salsa From The Neighborhood) with the power of trombones, haunting harmonies and the energy of percussion. Marc Knight, founder of Team Salsa, grew up in New York City and brings the sound and swing found in the New York and Afro-Caribbean salsa style. The musicians of TEAM SALSA have accompanied many international salsa artists and now come together to bring the original sound of salsa to life.

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Ce contenu provient du Club Balattou et est adapté par PAN M 360.

rap français

IAM: Les Boss de Marseille sont dans la place

par Sandra Gasana

C’est accompagné des Dj Daz et DJ Kheops que le groupe mythique du rap français est monté sur la scène Fizz avec le morceau Petit frère. En effet, IAM était très attendu hier soir par un public majoritairement français mais pas que.

Tous les âges étaient représentés, même quelques jeunes fans qui n’étaient pas nés lors des débuts du groupe à la fin des années 80. Pour l’occasion, ils étaient quatre sur scène, Akhenaton, Shurik’n, Kephren et Saïd, choriste du groupe. Ils ont enchaîné avec un autre de leur succès, Samouraï, que le public connaissait par cœur, avant de poursuivre avec Ça vient de la rue, qui a nettement mis le feu à la foule.

Tous vêtus de t-shirt noirs et jeans, ils s’adressent à la foule à plusieurs reprises, surtout Akhenaton et Shurik’n, pour exprimer leur gratitude envers le public montréalais. « Ça fait plaisir d’être ici, l’accueil est top comme à chaque fois, toujours du love », nous confie Akhenaton, avant de poursuivre « C’est pour cela que nous voulons vous emmener chez nous ». Et c’est parti pour le classique Je danse le MIA, avec le fameux pas de danse qui va avec. Un retour à l’adolescence pour moi. On a eu droit à plusieurs autres morceaux de l’album le plus populaire L’école du micro d’argent, notamment Nés sous la même étoile, ou encore L’empire du côté obscur. Pour ce morceau, ils sont arrivés sur scène avec des sabres laser rouges, tout droit sortis de Stars Wars, sur fond de lumière rouge. 

« Montréal, faites-nous un putain de bordel pour vous ! », a lancé Akhenaton, avant le morceau La saga. « Ce soir, c’est pas très long alors faut se lâcher sur tous les sons », a-t-il conseillé à la foule. En effet, le concert a duré un peu plus d’une heure et a commencé à l’heure exacte, pas une minute de retard.

Un autre moment fort de la soirée est durant le morceau Bad Boys de Marseille, qui est devenu un hymne à leur ville natale. Leur premier concert à Montréal remonte à 1994, cela fait donc 30 ans. D’ailleurs, ils ont pris le temps de mentionner certains artistes montréalais avec lesquels ils ont collaboré durant ces dernières années, notamment Meryem Saci, ancienne membre du groupe Nomadic Massive, et Malika Tirolien, dont la carrière est en pleine effervescence.

Alors que le concert tire à sa fin, ils s’assoient tous les quatre sur un banc pour le morceau de 9 minutes Demain, c’est loin, un autre classique. À tour de rôle, Shurikn et Akhenaton s’adressent à la foule, laissant les autres sur le banc. « On observe que pas grand-chose n’a changé depuis qu’on a écrit ce morceau, mais ça ne nous empêche pas de penser à demain, parce que … demain c’est loin », dit Akhenaton en guise d’introduction.

Après la photo traditionnelle de fin de concert, ils partent en lançant un « Palestine libre ! Free Palestine ». IAM garde son militantisme intact, même après 30 ans.

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électronique / Hip Hop

Palomosa: Block Party avec High Klassified, KidCrayola et YKTV

par Rédaction PAN M 360

Piknic Électronik présente le Block Party Palomosa SOUS LE CALDER le 5 septembre prochain! 🌞🪣

🎶 Pour vous mettre dans l’ambiance de cette première édition du festival : High Klassified, KidCrayola (Vibe Benders) et YKTV (Vibe Benders).

Piknic Électronik presents the Palomosa Block Party UNDER THE CALDER on September 5! 🌞🪣

🎶 To get you in the mood for this first edition of the festival: High Klassified, KidCrayola (Vibe Benders) and YKTV (Vibe Benders).

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Ce contenu provient du Palomosa et est adapté par PAN M 360.

électronique / house / techno

MUTEK 2024 | Bouquet final avec Rhyw

par Sandra Gasana

Après avoir fait un gros câlin à Data Plan qui l’a précédé sur les platines, Rhyw prend les rênes de la scène Banque nationale du Piknik Électronik pour le show spécial Mutek. Il débute plutôt en douceur avant d’accélérer le rythme quelques minutes plus tard. La pluie n’a pas affecté le set de Rhyw qui a bénéficié d’un soleil de fin de soirée et d’une foule de plus en plus grandissante, au fur et à mesure que la soirée avançait.

Il se met d’ailleurs très vite à danser, alors que ses mouvements sur la console deviennent de plus en plus brusques, donnant le ton à ce qui nous attendra pour cette clôture de Mutek. La foule ne semble pas avoir remarqué le changement de DJ et continue à danser comme si de rien était mais un petit groupe de fans de Rhyw s’est avancé de la scène pour encourager leur artiste. On passe très vite en mode techno, house, avec quelques voix enregistrées qu’on entend ici et là. Le producteur de musique électronique gallois-grec Rhyw est célèbre pour ses sons audacieux et complexes. On entend parfois des bruits mystiques, dans une langue inconnue, mêlant synthés et invitant au voyage. Le même rythme synthé revient à plusieurs reprises mais accompagné de différents rythmes à chaque fois. En bref, il construit autour du synthé. Il profite des pauses pour changer de rythme et recommencer avec un son complètement différent et plus dansant.

Il se met à sauter par moments, tellement il se plonge dans son univers et on sent bien que le niveau de décibel est monté en flèche. Entre deux gorgées et quelques sourires timides à la foule, il profite des pauses entre deux chansons pour voir la réaction du public avant de repartir de plus bel. On est à fond dans l’électro avec des rythmes percussifs qui viennent ajouter du reflet.

Cet ancien membre du duo influent Cassegrain a bien fait de suivre une carrière solo qui le démarque sur la scène électro. Il a parcouru plusieurs scènes et événements estimés tels que Berghain, Berlin Atonal et Boiler Room Tokyo, pour ne nommer que ceux-là.
Mixant broken beat, techno traditionnelle et ultra-moderne, il ajoute des structures minimales mais robustes à ses sets endiablés qui nous donnent l’impression d’être dans une discothèque à ciel ouvert. Le public, majoritairement jeune, semblait apprécier la performance, pendant qu’une mère dans la soixante et sa fille dans la trentaine partageaient une cigarette en se trémoussant sur les sons de Rhyw, pendant qu’un père et sa jeune fille pré-ado dansaient à tue-tête tout le long du set.
On qualifie son travail « d’un dialogue entre le physique et l’abstrait, invitant les publics à expérimenter un son aussi intellectuellement stimulant qu’il est viscéral. »

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électronique / expérimental / contemporain / techno

MUTEK 2024 | Zoë McPherson, club music déconstruite

par Salima Bouaraour

Montréal était-elle prête pour Pitch Blender? Étions-nous suffisamment aguerri.es pour écouter de la techno contemporaine, de la deconstructed club music ? Assez équipé.e.s pour faire l’expérience d’une rave cybernétique?

À priori, Mutek a franchi le pas pour vous !

Depuis plusieurs années, la musique techno a évolué dans un spectre musical que l’on a encore du mal à nommer, spectre symbolisé par des artistes comme Blawan, Rhyw ou Peder Mannerfelt et bien d’autres encore. Lignes de basse méchantes. Rythmes syncopés à contretemps. Déconstruction des sons. Ricochets magnétiques. Fréquences filtrées. En Europe (Angleterre, Scandinavie, Allemagne), la scène regorge de génies, encore peu ou mal connu.es ici, où l’expérimentation et l’innovation musicale ne ont pas incompatibles avec la capacité à faire danser les gens.
Zoë Mc Pherson, artiste avant-gardiste multimédia franco-irlandais·e dynamique basé·e à Berlin, associe performance, design sonore, DJing et installation artistique pour créer des sons inhabituels. En s’alliant avec Alessandra Leone, motion designer, les deux créatrices ont offert au Métropolis un avant goût des nouvelles tendances en termes de techno. Cette rave cybernétique était transcendante et théâtrale. De longues sessions ancrées sur des basses puissantes et enveloppantes, des ricochets de kicks filtrés, des rythmes déconstruits à la touche punk hardcore ou parfois de dub accéléré. Majestueuse et monumentale, cette séance de transe a ouvert la porte, je l’espère, pour d’autres invitations dans la même gamme.

Zoë Mc Pherson & Alessandra Leone

FR/DE+IT/DE – Pitch Blender

Live A/V | Première nord-américaine

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MUTEK Forum 2024: La musique électronique est NOIRE

par Elsa Fortant

Dernier jour pour le Forum MUTEK, dernier résumé pour le PAN M 360. Nous clôturons cette série avec un panel qui me tient à cœur : « Electronic Music is Black Music – Reclaiming and Tracing Electronic Music’s Roots, Present, and Future ». Fabienne Leys, G L O W Z I, Miquelle Skeete alias OmniDirectional Groove, et la modératrice Melissa Vincent ont exploré les liens profonds entre la musique électronique, la culture noire et la contre-culture. La discussion a permis de réfléchir à la manière dont la musique électronique, bien que souvent généralisée et commercialisée, reste enracinée dans les expressions et les innovations de la culture afro-descendante et noire. 

Tous ceux qui connaissent la musique électronique de danse reconnaîtront que les Belleville Three et Underground Resistance ont joué un rôle essentiel dans l’émergence de la techno sur la scène mondiale. Toutefois, cette table ronde va plus loin, en explorant les contextes culturels et historiques plus larges qui ont façonné le genre et son importance au fil du temps.

Comme Melissa Vincent l’a déclaré dès le début, la tenue de cette discussion à l’occasion du 25e anniversaire de MUTEK est hautement symbolique, car la musique électronique a constitué le fondement même sur lequel MUTEK a été construit.

Pour commencer la conversation, chaque panéliste a raconté comment il s’est connecté pour la première fois à la musique électronique, en soulignant les différents chemins qui l’ont conduit à ce genre. Pour Fabienne Leys, c’est la radio pop qui lui a servi d’introduction, notamment grâce à l’influence de Pump Up The Jam de Technotronic. Le parcours de G L O W Z I a commencé par l’écoute de Bran Van 3000 sur MusiMax. Miquelle Skeete, avec sa formation en musique classique, a trouvé son moment décisif lors d’un spectacle de Kerri Chandler à Toronto, qui lui a offert une première expérience spirituelle transformatrice en dehors d’une église.

Au cours de la discussion, Melissa Vincent a posé des questions sur les conditions et les contextes sociaux qui ont façonné l’héritage, le passé et l’avenir de la musique électronique. G L O W Z I a répondu en décrivant la musique électronique comme une forme d’art créole, tissée de manière complexe à travers le monde et différente d’une région à l’autre. Elle a souligné l’héritage de l’Afrique du Sud, où le genre Gqom a créé une expérience d’écoute unique, notamment grâce à l’utilisation des taxis comme principaux lieux de diffusion de la musique. Mme Miquelle a ajouté que la musique électronique permet aux personnes d’ascendance africaine de puiser dans les rythmes ancestraux, offrant ainsi une gamme complète d’expression émotionnelle. Elle a souligné que, contrairement à d’autres formes de musique, la musique électronique offre un espace pour les émotions positives et tendues, alors que les Afro-descendants et les Noirs sont relégués à l’expression des seules émotions positives. 
Les panélistes ont discuté des multiples facettes de la musique électronique, soulignant qu’il ne s’agit pas seulement de son, mais aussi d’incarnation et de la capacité à jouer avec des textures et des rythmes qui pourraient ne pas être considérés comme musicaux dans d’autres contextes. La musique électronique a été décrite comme une force unificatrice, une source de joie et un phénomène mondial. Toutefois, Fabienne Leys a fait remarquer que l’exclusivité et l’accessibilité demeurent un problème important au sein des communautés de couleur. Comme elle l’a souligné, les médias sociaux ont contribué à mettre en avant les mouvements musicaux régionaux, tels qu’Amapiano, et nous avons assisté à la résurgence de la musique house dans le paysage pop avec Renaissance de Beyoncé. Pourtant, les défis persistent, à différents niveaux : qu’il s’agisse de l’accès aux ressources matérielles (le matériel de musique électronique est cher) ou de la question cruciale de la représentation au sein de l’industrie de la musique électronique, en particulier parmi les décideurs qui ont le pouvoir de positionner les artistes.

Ceci étant dit, et dans un contexte où différents récits sont poussés par différentes forces (underground vs commercial) : comment s’assurer que les bonnes personnes sont reconnues ?

Pour que les bonnes personnes soient reconnues dans l’industrie de la musique électronique, le panel a souligné l’importance d’avoir le courage de dire non à l’influence des entreprises. En d’autres termes, les efforts collectifs sont importants. Ils ont insisté sur la nécessité de maintenir des espaces inclusifs et ouverts à tous, tout en les protégeant de l’exploitation par les entreprises. Dans ce contexte, le refus est un outil politique crucial pour préserver l’intégrité et l’authenticité des communautés artistiques.

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électronique / techno

MUTEK 2024 – Piezo et son habillage sonore

par Sandra Gasana

Pour une première couverture d’un événement de MUTEK, j’avoue que j’en sors presque surprise d’avoir apprécié la soirée. Je vous explique : je n’écoute pas de musique électronique habituellement, et j’ai encore moins l’occasion de couvrir ce genre de musique. Après les premières minutes durant lesquelles je trouvais que la musique était un peu trop forte et que mes tympans ne tiendraient pas le coup tout le spectacle, j’ai progressivement changé d’avis au fur et à mesure que la soirée avançait.

Piezo, de son vrai nom Lucca Mucci, est DJ, producteur et artiste sonore, originaire de Milan mais formé à Bristol en Angleterre. Il a créé son propre label, Ansia, à travers lequel il soutient également les œuvres d’artistes partageant le même esprit. Son premier album, Perdu, est sorti chez Hundebiss Records. Hier soir, Piezo a réussi à ambiancer la foule même si cette dernière ne le montrait pas au début, encore un peu gênée. Il passait son temps à tourner des boutons sur une, puis deux, puis trois consoles. La dernière avait des allures de clavier, avec un laptop au milieu de tout ça, sous fond de jets de lumières. J’ai également été chanceuse d’être là un jour sans pluie, après avoir lu les comptes rendus de mes collègues les journées de pluie précédentes.

Je qualifierais le style de Piezo d’un mélange de techno, d’électro, de garage, de house par moments, avec des sons synthétiques qui viennent saupoudrer le tout. On a l’impression d’avoir un son ou un rythme principal, auquel Piezo rajoute une couche à la fois, et des reflets, comme si on venait l’habiller au fur et à mesure. Et à certains moments, nous atteignions un paroxysme, durant lequel le DJ se lâche complètement, avant de redescendre tranquillement, et retirer les couches une après l’autre. Ce paroxysme en question est souvent dramatique, et c’est toute la beauté de l’exercice. Malgré l’absence de mots, on a tout de même l’impression qu’on nous raconte une histoire musicalement. Et c’est à ce moment-là que j’ai arrêté de prendre mes notes et de me mettre à danser, ressentant les vibrations que Piezo tentait de nous transmettre.
Avec un public majoritairement vêtu de noir, toutes les générations y étaient représentées. Du jeune universitaire un peu bourré, qui est en pleine semaine d’initiation, à la sexagénaire BCBG au sac coloré, en passant par la fille aux cheveux bleus ou le jeune homme avec une chemise avec le Christ dessus, tout le monde semblait en avoir pour son compte.

L’artiste en moi tentait de comprendre quel bouton était responsable de quel son, mais de là où j’étais, ce n’était pas évident de voir. L’autre élément intéressant de ce style de musique, c’est qu’on ne sait pas toujours quand une chanson termine, et lorsque l’autre commence. C’est peut-être cela qui est plaisant, puisque ça vient changer tous les codes de la « musique » en ayant carte blanche pour faire ce que le DJ souhaite.

Tout cela nous donnait l’impression d’être dans un univers futuriste, avec un mélange de la signature de l’artiste, à savoir des rythmes percussifs rapides et des rebondissements mélodiques inattendus. Finalement, c’était vraiment pas mal pour une initiation dans ce nouveau monde pour moi. J’ai presque hâte à dimanche lorsque je couvrirai le spécial Piknik Electronik de Mutek. Je vous en reparlerai.

Crédit Photo: Vivien Gaumand

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Mutek Forum 2024 – Des récits pour toustes

par Elsa Fortant

Le panel Storytelling For All: Using Technology To Place Humans At The Core of Experiences présenté par TAIT au Monument-National le 22 août, a exploré comment designers et ingénieurs (de chez TAIT principalement) transforment la manière dont nous vivons les espaces physiques et numériques, des parcs à thème aux installations immersives, en passant par les concerts de grande envergure. 

Pour placer l’humain au cœur de l’expérience et le « rejoindre là où il se trouve », il faut d’abord s’interroger sur ses propres biais et prendre le temps de s’auto-évaluer avant même de se lancer dans le design. Tout en prenant en compte la diversité des origines des participant.es, il faut réussir à toucher ce qui peut les unir dans l’expérience. 

La discussion a souligné l’importance de créer des expériences communes où les individus peuvent se connecter les uns aux autres, en offrant des chemins d’engagement adaptés à différents publics. Les échanges ont également abordé la responsabilité (accountability) des entreprises dans la mise en œuvre d’expériences à grande échelle. Une responsabilité qui doit « venir d’en haut ». Les discussions qui entourent cette notion de responsabilité sont souvent difficiles à avoir puisque les priorités et les intérêts défendus par les équipes opérationnelles diffèrent souvent de ceux des équipes exécutives et du leadership corporate.

En tant que candidate au doctorat qui s’intéresse aux communautés musicales qui se redéploient sur les plateformes de sociofinancement par abonnement comme Patreon, j’ai été interpellée par l’idée que designer un concert de Taylor Swift revient à « construire une communauté, une mini société ». Cela pose une question ontologique : qu’est-ce qu’une communauté, où et comment existe-t-elle ? Selon moi, ce n’est pas le design du concert qui construit une communauté, mais comme un élément parmi tant d’autres – il offre un cadre au sein duquel une communauté déjà existante peut être dans un contexte particulier. La communauté ne naît ni ne meurt lors de ces événements : elle existe indépendamment et dans d’autres espaces et le design permet de renforcer ces liens éphémères. Cette expérience synchrone partagée par les membres de la communauté sera ensuite intégrée à la mémoire d’une partie de la communauté et de cette façon peut-être, le design du concert participe à sa construction.

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expérimental / contemporain

Centre PHI: Pitchblack Playback – RITUAL par Jon Hopkins

par Jacob Langlois-Pelletier

Pour célébrer la sortie du nouvel album de Jon Hopkins, RITUAL, rejoignez-nous pour une expérience audio spatial dans l’espace de concert du Centre PHI le 5 septembre.

Cette célébration se poursuivra avec des séances d’écoute en petits groupes dans notre salle d’écoute, Habitat Sonore, du 6 au 8 septembre et du 13 au 15 septembre.

Une semaine après sa sortie officielle, le public aura l’occasion de découvrir le prochain album de Jon Hopkins, RITUAL (Domino Record), dans son intégralité au Centre PHI.

Contrepartie cinétique de la précédente sortie de l’artiste, l’odyssée introspective célébrée Music For Psychedelic Therapy, cette nouvelle œuvre est une piste unique. Une épopée cérémonielle de 41 minutes, construite à partir de basses caverneuses, de percussions hypnotiques et d’interactions mélodiques transcendantes. Tendue, immersive et triomphante, cette odyssée est la culmination des thèmes explorés au cours des 22 ans de carrière de l’artiste.

« Je n’ai aucune idée de ce que je fais quand je compose. Je ne sais pas d’où ça vient, ni où ça va. Je sais juste quand c’est terminé. Ce qui est clair, c’est que cette composition avait la structure d’un rituel. Je sais ce que ce celui-ci signifie pour moi, mais ce sera différent pour vous. Tout ce que je sais, c’est qu’il avait le pouvoir d’un outil, voire d’une machine, pour ouvrir des portails dans votre monde intérieur, pour débloquer des choses cachées et enfouies. Cela ne ressemble donc pas à un album, mais plutôt à un processus à traverser, quelque chose qui agit sur vous. » – Jon Hopkins

Construit avec amour et soin à partir de plusieurs centaines de composantes par une équipe de collaborateur·trice·s de confiance, Jon perçoit son rôle comme semblable à celui d’un « constructeur de temple », avec en main chaque brique et détail ayant été soigneusement façonnés et colorés au service de l’ensemble.

Les résultats de cette réjouissante entreprise de divination sonore seront disponibles en audio spatial pour que tout le monde puisse les découvrir dans la salle d’écoute immersive Habitat Sonore du Centre PHI.

To celebrate the release of Jon Hopkins’ new album, RITUAL, join us for a spatial audio experience in the PHI Centre concert space on September 5.

This celebration will continue with small-group listening sessions in our listening room, Habitat Sonore, from September 6 to 8 and September 13 to 15.

One week after its official release, the public will have the opportunity to discover Jon Hopkins’ next album, RITUAL (Domino Record), in its entirety at the PHI Center.

A kinetic counterpart to the artist’s previous release, the celebrated introspective odyssey Music For Psychedelic Therapy, this new work is a one-off track. A 41-minute ceremonial epic, built from cavernous bass, hypnotic percussion and transcendent melodic interplay. Tense, immersive and triumphant, this odyssey is the culmination of themes explored over the artist’s 22-year career.

“I have no idea what I’m doing when I compose. I don’t know where it’s coming from, or where it’s going. I just know when it’s finished. What is clear is that this composition had the structure of a ritual. I know what this one means to me, but it will be different for you. All I know is that it had the power of a tool, a machine even, to open portals into your inner world, to unlock hidden and buried things. So it doesn’t feel like an album, but more like a process to go through, something that works on you.” – Jon Hopkins

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Ce contenu provient du Centre PHI et est adapté par PAN M 360.

électronique

Centre PHI x MUTEK: Habitat Sonore MUTEK 25 (17 au 31 août)

par Jacob Langlois-Pelletier

PHI célèbre les 25 ans du festival MUTEK avec une expérience d’écoute exclusive dans Habitat Sonore.

Venez célébrer les 25 ans du festival MUTEK en vivant une expérience unique mettant en avant des artistes qui explorent le mix spatialisé. Trois programmes sont à votre disposition et ce, pour une durée limitée.

PHI celebrates 25 years of MUTEK with an exclusive listening experience in Habitat Sonore.

Celebrate 25 years of MUTEK with a unique experience featuring artists exploring the spatial mix. Three programs are available for a limited time.

DU 17 AU 31 AOÛT


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électronique

MUTEK: Expérience 6

par Jacob Langlois-Pelletier

Tous les jours dès 17h, la scène extérieure gratuite accompagne les Montréalais·es et les touristes sous le signe de la fête, de l’éclectisme et de la rencontre des styles musicaux sur l’esplanade Tranquille. À noter que plusieurs surprises seront dévoilées cet été pour un plaisir augmenté en temps et dans l’espace.

Every day from 5 p.m., the free outdoor stage on the Tranquille esplanade accompanies Montrealers and tourists alike in a festive, eclectic mix of musical styles. A number of surprises will be unveiled this summer, for added pleasure in time and space.

Ribambel CA/QC | Persuasion CA/QC | Flabbergast CA/QC | Virginia DE/PT

CET ÉVÉNEMENT EST GRATUIT

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électronique

MUTEK: Expérience 5

par Jacob Langlois-Pelletier

Tous les jours dès 17h, la scène extérieure gratuite accompagne les Montréalais·es et les touristes sous le signe de la fête, de l’éclectisme et de la rencontre des styles musicaux sur l’esplanade Tranquille. À noter que plusieurs surprises seront dévoilées cet été pour un plaisir augmenté en temps et dans l’espace.

Every day from 5 p.m., the free outdoor stage on the Tranquille esplanade accompanies Montrealers and tourists alike in a festive, eclectic mix of musical styles. A number of surprises will be unveiled this summer, for added pleasure in time and space.

[indistinct voices over PA] CA/QC | Piu CA – Evolving Echoes | CUERPOS CA | DJ Hermano & OJPB BR/QC+CA/QC – Club Merengue | Siete Catorce MX/US | Kode9 UK

CET ÉVÉNEMENT EST GRATUIT

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