math rock / pop psychédélique / rock

M pour Montréal : 36?, zouz et Violett Pi

par Rédaction PAN M 360

36?

Septuor leadé par le multi-instrumentiste Taylor Cochrane, 36? vient tout droit de Calgary en Alberta. Quand on dit tout droit, c’est par contre pour s’éviter de mentionner la quantité impressionnante de villes nord-américaines que la formation aura visitée lors d’une monumentale tournée de 8 mois à bord d’un van rentabilisé au possible. Album pandémique, leur petit dernier Naturally constitue une probante synthèse de ce que 36? a à offrir : un collage décadent, à l’instar de ses pochettes d’albums, où art-rock, pop alternative aux allants early 00’s, psychédélisme folk et introspection funk se posent l’une et l’autre un paquet de questions parfois sans réponses. Et c’est très bien comme ça.

zouz

Le trio zouz sait faire vibrer les murs des salles où ils se donnent en spectacle. En d’autres mots : ça déménage. Et ça déménage tout en virtuosité, grâce aux musiciens émérites que sont David Marchand (guitare, voix), Étienne Dupré (basse, voix) et Francis Ledoux (drums, voix), à qui s’est ajoutée la talentueuse Shaina Hayes en 2022. Math rock mélodique, acid-blues tordu, prog fuzzé; les gars de zouz font de la poésie moderne avec leurs instruments. Sur scène, zouz ne prend aucun répit durant ses prestations enlevantes et pourtant sans artifice. Le second opus du groupe paraîtra au printemps 2024.

Violett Pi

VioleTT Pi a demandé l’aide d’une intelligence artificielle pour rédiger sa bio. La voici.

« VioleTT Pi est un groupe québécois de musique québécoise du genre électro-aimant à courant alternatif, composé d’une personne (Karl), née à Granby (45° 24′ 0.0072″ N, 72° 43′ 59.9880″ O). Le groupe se forme en 2010 alors qu’une collection de beaux cheveux rencontre une soirée dansante qui n’en a jamais assez de Nirvana, Mr. Bungle et Gilles Deleuze. Leur style unique de divertissement fusionne des grooves percutants et une voix d’elfe avec une névrose flashy qui donne envie de penser en mangeant. J’aime beaucoup, mais je ne comprends pas de quoi ça parle. Au printemps 2023 du passé, le groupe a fait paraître Baloney suicide. »

– IA

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disco / glam rock / new wave / rock prog

M pour Montréal : Night Lunch, Atsuko Chiba, CDSM, La Sécurité et Population II

par Rédaction PAN M 360

Night Lunch

Les escapades musicales de Night Lunch (Montréal, QC) échappent élégamment aux tropes standards de la musique indie moderne grâce à une verve juste assez excentrique pour tromper l’oreille non avertie. Dans les coins d’ombre d’une ville où le péché ne dort jamais, le groupe écrit des chansons pop claires-obscures, s’engageant essentiellement dans des thèmes romantiques ainsi que dans une imagerie fantasmagorique. En pratique, leurs mélodies parfaitement anachroniques sont nichées sur des arrangements soignés qui puisent dans le R&B, le soul, l’AM gold et le new wave.

Atsuko Chiba

La formation montréalaise Atsuko Chiba brouille les frontières entre progressif, post-rock et krautrock, déstabilisant les genres avec cohésion, tissant une toile sonore hypnotique qui subvertit au fil d’une écriture décalée, mais juste. L’armada psychédélique est de retour avec Water, It Feels Like It’s Growing (20 janvier 2023 via Mothland), révélant une collection aguerrie de pièces bourdonnantes et architecturales, laquelle devrait plaire aux fans de The Mars Volta, Beak> ou Spirit of the Beehive.

CDSM

Alors que le soleil plombe sur une planète qui se réchauffe sans cesse, des synthétiseurs étranges conversent au loin, ponctués de rythmes disco et de grognements de saxophone, similaire à un jukebox rempli de tentations sadiques et divines, jouant des mélodies goth rock-esques qui vous hantent à jamais… Vous avez été exposé.e.s au torrent sonore de CSDM, un collectif d’Atlanta (GA), qui partage des membres avec les projets alternatifs d’hier et d’aujourd’hui: Material Girls, Neighbor Lady, Mothers et Rose Hotel.

La Sécurité

Curiosité art punk, mais pas que, La Sécurité est le probant nouveau collectif montréalais formé de membres des actifs ou défunts projets Choses Sauvages, Laurence-Anne, Silver Dapple (à ne pas confondre avec l’autre!), Pressure Pin et Dates. Membres venus de tout horizon, mais réunis autour de l’Esco, institution marginale locale s’il en est une, qui proposent une post-punk obtuse, mais dansante, aux compositions minimalistes et assumées. Mélangeant français et anglais, Stay Safe!, premier album paru en juin 2023 sous étiquette Mothland, offre un portait complet et complexe de ce que cette bande bigarée a à offrir.

Population II

Population II est un groupe engagé dans son désengagement, qui travaille avec une constance immuable sur le peaufinement d’un son imposant, mais sans prétention. Le trio, composé du chanteur/batteur Pierre-Luc Gratton, du guitariste/claviériste Tristan Lacombe et du bassiste Sébastien Provençal, est à la fois maître de la folie improvisée et de la composition raffinée, offrant un rock psychédélique pesant agrémenté des rythmes fiévreux du funk, de la philosophie du jazz, de l’énergie débordante émanant des premiers balbutiements du punk et d’un amour marqué pour les gammes mineures qui rappelle l’ascendance du heavy metal.

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dream-pop / indie rock

M pour Montréal : Sasha Cay, Niall Mutter et Grand Eugène

par Rédaction PAN M 360

Sasha Cay

Sasha est une artiste multidisciplinaire de Montréal. C’est dans la métropole qu’elle a fait ses premières armes dans des groupes punk et psych avant de lancer quelques chansons enregistrées maison sur Bandcamp. Ces extraits ont culminé avec une poignée de festivals locaux, y compris un spectacle à POP Montréal en première partie de Homeshake. En 2020, elle a lancé son EP Arthur’s Party Trick et a joué à Class of 2020 d’Exclaim, a fait la première partie de Sam Evian et a été la tête d’affiche de son propre spectacle POP. En 2022, elle a fait une tournée sur la côte Est après la sortie de Comedy, une chanson qui aborde avec autant d’humour que de franchise la tristesse et la guérison qu’elle a vécues après avoir été frappée par une voiture alors qu’elle faisait du vélo.

Niall Mutter

Niall Mutter, auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste montréalais, continue de sculpter l’entre-deux-mondes comme un espace de repos qu’il croit confortable, y berçant souvent l’insécurité comme une vieille paire de chaussures dont on ne peut se défaire. Des riffs coulants et légers qui roulent sur l’épaule se mêlent à des voix échouées, habillant ce qu’il ressent vraiment d’une suspension infusée de groove.

Grand Eugène

Grand Eugène est un groupe de musique indie-rock aux sonorités dream pop basé à Montréal. C’est sur le coin d’une table dans un appartement à Vancouver que naissent les premières chansons du groupe, dont les démos font l’aller-retour par e-mail vers Montréal.

Les chansons témoignent d’une vulnérabilité assumée dans les textes. Travaillés peu longuement, les mots se chantent comme on parle, à l’abri d’un langage trop complexe. C’est peut-être le désir de se faire comprendre en français dans une ville anglophone qui a poussé les textes dans cette direction. Dans tous les cas, la langue a peu d’importance, car sur scène, la musique de Grand Eugène fait danser et bouger.

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pop-punk / rock alternatif

M pour Montréal : Ragers au Petit Campus

par Rédaction PAN M 360

Le quatuor montréalais Ragers fait un retour en force à ses racines alt-rock et offre son effort le plus solide avec Missed Calls From Home, un long-jeu de 10 titres réalisé avec Max Antoine Gendron, lauréat d’un Juno. Des percussions qui font l’effet d’un coup de poing à l’estomac, des riffs de guitare accrocheurs et entraînants et des paroles sincères, parfois inconfortables, qui racontent des histoires d’amour et de chagrin, expliquant pourquoi les appels d’êtres chers peuvent rester sans réponse; voilà à quoi s’attendre du nouvel album. Après une décennie à être considéré comme « expérimental », il semble qu’avec Missed Calls from Home, Ragers ait trouvé une réponse aux expériences.

On Missed Calls from Home, the Montreal-based four-piece bring it back to where they started, leaning on the ingenious use of their live band set-up to showcase their full artistry. Here, the infectious hooks, strong riffs and drums that inspire a call to arms are on full display. After a decade of experimentation with aspects of hip-hop and electronic music, and countless collaborations with various artists from across the globe, Ragers offer their most solid effort with a ten-track LP, released on September 29th, 2023.

Taking cues from their inspirations which number Gym Class Heroes, The Hives and their Canadian predecessors in groups like Simple Plan and Sum 41, Ragers use this album as an excuse to introduce a new generation the earnest, fun and relatable appeal of pop-punk, always with a modern twist.

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jazz

Brad Mehldau à la Maison symphonique

par Rédaction PAN M 360

Le pianiste de jazz Brad Mehldau, lauréat d’un Grammy Award, sera de passage à Montréal le 26 janvier, à la Maison symphonique.

Considéré comme l’une des voix les plus lyriques et les plus intimes du piano jazz contemporain, Brad Mehldau s’est forgé une voie unique, qui incarne l’essence de l’exploration du jazz, du romantisme classique et de l’allure pop. Acclamé par la critique pour son groupe, il s’est aussi fait connaître sur la scène internationale en collaborant avec Pat Metheny, Renee Fleming et Joshua Redman. Il continue de récolter de nombreuses récompenses et de susciter l’admiration des puristes du jazz et des amateurs de musique.

Grammy Award-winning jazz pianist Brad Mehldau will be in Montreal on January 26 at the Maison symphonique.

Considered one of the most lyrical and intimate voices in contemporary jazz piano, Brad Mehldau has forged a unique path that embodies the essence of jazz exploration, classical romanticism and pop allure. Critically acclaimed for his band, he has also made a name for himself on the international scene, collaborating with Pat Metheny, Renee Fleming and Joshua Redman. He continues to garner numerous awards and the admiration of jazz purists and music lovers alike.


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afro-fusion / flamenco / fuzz-rock / jazz-hop

Mundial Montréal : Super Duty Tough Work, KRUTЬ, Qairo, Joy Lapps, Mister Drê-D et Al-Qasar

par Rédaction PAN M 360

Un goût de l’époque dorée, inspiré également de l’époque moderne. Enraciné dans la tradition des arts de résistance noirs américains, Super Duty Tough Work est connu pour divertir et inspirer tout en utilisant un esprit cinglant et une analyse approfondie pour promouvoir leur politique radicale de révolution, de fête et de connerie. Inspirés par le son dirty jazz loop du hip hop de la côte est des années 90, ils sont l’incarnation vivante de la quintessence de la culture hip hop. Mélangeant un rap décontracté et un discours tranchant avec des boucles sans effort et des transitions surprenantes, SDTW tient le public en haleine et le fait saliver d’impatience.

Qairo est un ensemble de musique et de danse fougueux et dynamique qui associe les voix chargées d’émotion et les rythmes trépidants du flamenco aux mélodies contagieuses et aux tonalités percutantes de la diaspora méditerranéenne. De l’Espagne à la Turquie, avec des escales en cours de route, Qairo est une musique à danser – peu importe d’où vous venez.

Mister Drê-D nous revient avec un deuxième album Tounen nan rasin qui signifie «retour aux sources/sur le chemin de mes racines». Cet auteur-compositeur et interprète propose un album majoritairement en créole en hommage à ses racines. Telle une étoile qui trace son chemin dans le temps, cet auteur-compositeur et interprète nous éblouit par son indéniable talent vocal et par la grande portée de ses oeuvres musicales. Sa musique se définit comme étant Afro fusion incorporant de la soul, du reggae et les musiques du monde et ses textes profonds témoignent de son vécu tout en jetant un regard unique sur l’actualité.

Lorsque les continents entrent en collision, ils produisent un bruit de tonnerre. Al-Qasar crée la bande sonore de cette fission. Ils parlent de fuzz arabe, une vision effrontément électrique et profondément connectée à ses racines. Le groupe a été créé dans le quartier de Barbès à Paris par le producteur Thomas Attar Bellier, qui a rassemblé des musiciens de France, du Liban, des États-Unis, du Maroc, d’Algérie, d’Arménie et d’Égypte.

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Mundial Montréal | Vitrines officielles: Second Moon, Mi’gmafrica, Bruno Capinan et Dumai Dunai

par Rédaction PAN M 360

Vitrines officielles: Second Moon, Mi’gmafrica, Bruno Capinan et Dumai Dunai présenté par KAMS  Mundial Montréal est heureux de vous présenter les vitrines de Second Moon, Mi’gmafrica, Bruno Capinan et Dumai Dunai au Cabaret Lion d’Or le mardi 14 novembre 2023.  

Second Moon

Évoquant le son traditionnel coréen du pansori et mélangé à des instruments occidentaux, Second Moon est un groupe dynamique de 7 membres qui fait des vagues depuis sa formation en 2004. Combinant deux genres musicaux très différents, Second Moon apporte un son unique en fusionnant le Pansori coréen, un style de narration musicale, avec la musique irlandaise en incorporant des instruments tels que le sifflet irlandais, le bodhran et la mandoline. Le groupe s’est fait connaître en 2006 lorsqu’il a été sélectionné pour les prix « Rookie of the Year » et « Record of the Year » aux Korean Music Awards. Second Moon a continué à repousser les limites musicales avec son album Pansori Chunhyangga, qui a remporté le prix « Best Jazz & Crossover » aux Korea Music Awards 2017.

Mi’gmafrica

Mi’gmafrica, c’est la rencontre musicale entre la culture mandingue, avec Sadio Sissokho, émérite griot du Sénégal, à la kora et au chant, et la culture mi’gmaq, avec Valérie Ivy Hamelin, artiste multidisciplinaire de la Nation micmac de Gespeg, au tambour, à la flûte et au chant. Les mélodies, les chants et les hommages aux anciens s’allient en douceur et puissance, pour vous amener dans les confins de l’histoire de l’humanité. Deux traditions, deux continents, qui puisent leur inspiration et force aux mêmes sources, les racines de la terre et la Création. Ils nous présentent avec magie et beauté, ces chants revisités et des compositions.

Bruno Capinan

Bruno Capinan est un auteur-compositeur-interprète canadien qui fusionne l’afro-futurisme, les rythmes inspirés de la bossa-nova et une performance extravagante en tant qu’acte de résistance queer. Originaire de Bahia, au Brésil, Capinan a présenté sa personnalité féroce sur scène à des publics au Japon, en Afrique, en Europe, en Amérique du Sud et aux États-Unis. Reconnu internationalement en 2016, avec des critiques dans les journaux britannique The Guardian et français Libération, et trois nominations pour la prestigieuse APCA (Association des critiques d’art de São Paulo) pour ses albums « Tara Rara » (2022), « Leão Alado Sem Juba » (2020) et « Real » (2019), Capinan est un artiste de premier plan.www.capinan.com/

Dumai Dunai

Formé en 2021 à Montréal, Dumai Dunai a un son éclectique. Avec les grooves profonds du dub et l’énergie du punk rock, ainsi que les styles de chant slaves des chanteurs Natalia Telentso et Eli Camilo, ce groupe a pour mission de vous faire danser. Ce groupe de sept musiciens originaires d’Ukraine, de Bulgarie, du Canada et des États-Unis travaille sur son premier album, dont la sortie est prévue pour 2024.dumaidunai.com/

CE CONTENU EST FOURNI PAR MUNDIAL MONTRÉAL ET EST ADAPTÉ PAR PAN M 360

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électro / hip-hop

M pour Montréal : Super Plage, Hawa B et LaF au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Copacabana, Santa Monica ou bien Daytona, ces plages connues du monde entier n’ont rien à voir avec la proposition musicale de Jules Henry, alias Super Plage. Mis à part peut-être que sa musique puisse tout à fait être écoutée en bordure de mer, de lac ou de rivière, boisson à la main et serviette à la ceinture, par un soir de canicule d’été, comme le prouve son probant album Magie à minuit, paru en mars dernier.

Entouré sur scène de ses musicien.ne.s, dont la talentueuse Virginie B, Jules Henry patrouille ses claviers tout en maintenant une symbiose avec son public. Un spectacle qui promet de faire danser petits et grands (avec ou sans microdose).

HAWA B (de son vrai nom Nadia Hawa Baldé) sait sans nul doute dompter une scène, elle qui l’a déjà partagée avec les valeurs sûres de la pop québécoise que sont Hubert Lenoir et Les Louanges. L’autrice-compositrice-interprète nous présente maintenant son innovant projet solo. On y retrouve un probant mélange de néo-soul, de rock alternatif et de jazz moderne grace auquel HAWA B créé son propre univers musical, destiné à dépeindre la tristesse sous un jour plus positif. D’où d’ailleurs le titre de son premier EP Sad in a Good Way qui lui aura valu une nomination au Gala Dynastie. Elle co-réalise maintenant son deuxième EP avec le réalisateur Félix Petit.

Depuis leurs premiers verses livrés avec aplomb au Parc Laurier à l’adolescence, les membres de LaF (diminutif de La Famille) proposent un rap gentil aux mélodies chargées de vers d’oreille qui laissent peu de gens indifférents. Forts d’un dernier opus ambitieux, l’excellent CHROME, le sextet formé de trois MCs et trois DJs a certainement pris du galon depuis sa victoire lors du prestigieux concours-vitrine Les Francouvertes en 2018.

La sortie de l’album Citadelle, paru en 2019, et du EP Soin Entreprise, paru en 2020, cimentent le statut de porte-étendard de la garde alternative du rap montréalais de LaF.

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garage-rock / rock alternatif

M pour Montréal : Gawbé et Les Lunatiques

par Rédaction PAN M 360

Gawbé est un projet de rock alternatif francophone tantôt garage, tantôt posé, bien ancré dans la ville de Québec. Comme un îlot de fraicheur pour la jeunesse urbaine, Gabrielle Côté y raconte ses histoires populaires et intimes avec une attitude décomplexée et entrainante.

Gawbé prend aujourd’hui une tournure plus effervescente, alors que Gabrielle (guitare/chant) s’entoure de Jérémy Dufour (batterie) (Lyd, Élégie, Anne et le tigre), Mathieu Ferland (basse), François Fortier (clavier) et Antoine Fugère (guitare/choeurs). Grand rendez-vous de gentils bums, le Gawband invite à se rencontrer et à se dandiner autour d’une énergie complice et contagieuse.

Les Lunatiques est un quintette de garage rock composé d’Antoine Bourque, de Juliette Drapeau, de Simon Guay, de François Pelletier et de William Lévesque. Extraites de l’esprit hyperactif d’Antoine, musicien octopode, les pièces de leur plus récent album, Orange flottant tirent leurs influences des tapis à poils longs, des lava-lamps et d’un temps où les guitares prenaient feu sur scène. Tantôt psychotrope, tantôt frénétique, le rock des Lunatiques sait à coup sûr faire oublier la gravité.

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classique

Jean Rondeau à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

L’exceptionnel claveciniste Jean Rondeau délaisse son instrument habituel pour le pianoforte dans un programme d’œuvres de maîtres viennois de la fin du XVIIIe siècle, complété par quelques études du recueil pédagogique Gradus ad Parnassum de Muzio Clementi.

Extraordinary harpsichordist Jean Rondeau forgoes his usual instrument for the fortepiano in a program of works by great 18th-century Viennese composers, supplemented by a few etudes from Muzio Clementi’s pedagogical collection Gradus ad Parnassum.

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indie pop / rock

Coup de coeur francophone | Sluice et Feu Toute ! à L’Esco

par Rédaction PAN M 360

Sluice

Jimmy Eat World qui rencontre Weezer qui rencontre Motörhead qui rencontre Gin Blossoms sur le speed. Voilà une partie du spectre de références qui anime Sluice, projet mené par l’auteur-compositeur-interprète néo-écossais Trevor Murphy. Après un premier album, Le succès par le travail, en 2021, le quatuor écrit une lettre d’amour à sa patrie acadienne sur Archiviste, une œuvre power pop qui raconte l’histoire de la Nouvelle-Écosse. Lisez notre interview dimanche !

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Feu Toute !

C’est avec le désir d’étendre au grand jour son trop-plein de passion que Cynthia Veilleux a créé Feu Toute!, projet musical qui dessine une pop rock déjantée à la manière des Rita Mitsouko, de Niagara ou de Diane Dufresne. La gagnante de la 45e édition du Festival international de la chanson de Granby (au sein du duo Garoche ta sacoche) a suivi la trail habituelle des concours et des premières parties (notamment celles de Pierre Flynn, Pépé et Martin Léon) avant de dévoiler un premier album, Parade nuptiale (Dance with me), en 2021. La suite arrivera cet automne.

musique contemporaine

Alisa Weilerstein : Bach, sublimé, chamboulé et actualisé

par Frédéric Cardin

Hier soir, à la Maison symphonique de Montréal, a eu lieu une rencontre tout à fait réjouissante (pour certains) et déconcertante (pour d’autres) : un concert-concept intitulé Fragments et mené intensément pendant deux heures, en solo, par la violoncelliste Alisa Weilerstein (la conjointe de Rafael Payare). Comment, d’abord, résumer succinctement le dit concept? Il y a six Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach, vous le savez probablement déjà. À chacune de ses Suites, Weilerstein a ajouté plusieurs compositions (pour violoncelle solo également) commandées spécialement à un large aréopage de compositrices et compositeurs contemporains. Chacune des suites devient un cycle intitulé Fragments (de 1 à 6, donc). À l’intérieur de ces Fragments, tout est mélangé entre les mouvements des suites (même pas joués dans l’ordre habituel, le célèbre Prélude de la première suite arrivant à la fin du Fragment I!)) et les nouvelles compositions. Seule considération : des enchaînements opérés en fonction d’un arc dramatique et expressif scénographié et appuyé par une mise en scène assez sobre, mais subtilement expressive. Celle-ci est réalisée grâce à deux éléments fondamentaux : des blocs/panneaux illuminés de l’intérieur placés diversement (chaque Fragment a son ‘’placement’’ particulier), et un éclairage général dynamique et changeant au fil du déroulement du Fragment interprété. Ainsi, chaque Fragment, d’une durée d’une heure, devient un théâtre musical à la dramaturgie unique. Vous aurez compris que Weilerstein n’a pas joué les six Fragments de son projet total hier. Le concert se serait terminé au milieu de la nuit! Nous avons donc eu droit aux deux premiers de la série. 

À noter que ce concert fait partie de la programmation du Festival Bach 2023. Toute la programmation est en ligne ici.

Mais bon, vous êtes ici pour savoir si c’était bon, non? Bien entendu, cela dépend des sensibilités de chacun, mais pour ma part, je suis très heureux du résultat, et j’ai très envie de connaître les quatre autres cycles de la série.

Je ne vous inonderai pas avec une description de chaque pièce enchaînée avec chaque autre, et tel mouvement de Bach, etc. Ce serait comme décrire une liste d’épicerie. Je tenterai plutôt de caractériser chacun des deux Fragments entendus, car là est l’intérêt de la chose : il s’agit d’une proposition artistique qui remet Bach en contexte à l’intérieur de cycles musicaux contemporains possédant une personnalité unique. Du moins, c’est ce que j’ai compris de l’exercice.

Fragments I est organique, fluide et ‘’pacifiste’’. La relation entre les pièces contemporaines et celles extraites de la Suite sol majeur, BWV 1007 (la no 1) est en général bienveillante, quoique certains éclats contrastant se manifestent ici et là. Joan Tower, Reinaldo Moya, Chen Yi, Gil Schwarzmann et Allison Loggins-Hull ont créé un dialogue fait de post-minimalisme, de modernisme lyrique et même de sonorités latines et chinoises (trés diluées. Pas de ‘’crossover’’ pop ici), avec le grand Jean-Sébastien. La scénographie et l’éclairage sont faits de caractérisations symboliques assez évidentes : les cubes/panneaux sont agencés de manière équilibrée, en demi-cercle parfait et ceinturant la soliste comme l’intérieur d’un temple. Une scène sur la scène. De plus, ils deviennent blancs pour chaque mouvement de Bach (symbole de pureté?). Pour les autres, nous avons des teintes de rouges, de bleus et d’orangés assez chaleureux. Les transitions entre les pièces se font de manière assez naturelle. Nous sommes ici dans un parcours émotionnel posé qui offre aux spectateurs une entrée en matière à la fois étonnante et amicale. La modernité des pièces nouvelles n’est pas astringente, quoique tout de même exigeante en terme d’écoute attentive. 

Fragments II est différent. D’entrée de jeu, Weilerstein est elle-même dans un autre personnage : habillée plus ‘’modernement’’ et surtout coiffée façon ‘’glam-rock’’. La musique est lancée sur les chapeaux de roue : une attaque frontale rythmique et dynamique avec une pièce de la Québécoise Ana Sokolovic qui crache sa virulence au public. Le message est lancé : on est ailleurs. En fait, c’est l’ensemble du Fragment II qui est placé sous le signe d’une personnalité beaucoup plus agressive que le premier (mais pas que, car un superbe épisode final où Weilerstein chante une douce berceuse tout en s’accompagnant offre un moment de grande tendresse poétique). Fragment II est un cycle de contrastes frappants, dans lequel Bach et nos contemporains se heurtent et se jaugent. Mais, il y a bel et bien dialogue. Un dialogue argumentatif où l’on n’est pas toujours d’accord, mais qui reflètent tout de même une réalité bien actuelle : tout n’est pas rose et harmonie dans un monde de bonnes intentions. Du choc naîtront aussi de nouvelles idées et de nouvelles perspectives. La mise en scène, encore une fois, caractérise cette personnalité de façon claire : les cubes/panneaux sont, cette fois, éparpillés sur scène, certains couchés. On a l’impression que le temple évoqué dans le premier Fragment est maintenant en ruines. Bach continue d’être en blanc, mais l’éclairage de scène est beaucoup plus cru qu’en première partie. Des projecteurs bord en bord assaillent souvent la soliste. Les pièces de ce cycle ne s’enchaînent pas, elles se suivent et se cognent. Ce sont donc les univers d’Ana Sokolovic, Caroline Shaw, Gity Razaz, Daniel Kidane et Alan Fletcher qui ont ici le mauvais rôle : celui de faire paraître Bach comme salvateur dans un monde en perdition. 

Cela dit, les œuvres nouvelles de ces compositeurs et compositrices ne sont pas, en toute honnêteté, si terribles. On a entendu bien pire. Certes, elles sont souvent rythmiquement motoriques, ou dynamiquement explosives, mais les discours offerts sont compréhensibles. Toutes les pièces ‘’racontent’’ quelque chose, dramatiquement parlant, bien que cela puisse être n’importe quoi, et très différent selon la personne qui écoute. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a aucun exemple, nulle part, d’atonalisme dodécaphonique ou sériel cérébral. Rien qui puisse se réclamer, non plus, de l’avant-garde expérimentale. Rien non plus, à l’inverse, de franchement néo-classique/romantique, ou strictement minimaliste. C’est peut-être d’ailleurs là où Weilerstein aurait pu creuser davantage, afin de donner un portrait plus réaliste de la musique d’aujourd’hui. J’admets que le travail de cohésion aurait été décuplé. Mais personne ne dit que la véritable création est simple. 

La Maison symphonique, pas pleine mais bien garnie, a réagi favorablement en majorité. Une partie du public n’est pas revenue après le premier Fragment, et quelques personnes sont parties pendant le deuxième. Il y avait quand même un nombre appréciable de jeunes, et je n’ai pas cru constater que ceux-ci étaient parmi les déserteurs! Je dis ça, et je ne dis rien…

Un collègue a émis l’opinion qu’il n’y avait peut-être pas d’intérêt à l’exercice s’il fallait ‘’détourner’’ Bach (à sa décharge, je pense qu’il faisait référence à l’approche très ample et romantique du jeu de Weilerstein dans les extraits des Suites, mais son opinion générale du concept n’était pas vraiment plus enthousiaste…). Je me demande comment on peut encore en être là dans ce genre de réflexion. Je ne retrouve plus la référence (qui a dit cela à l’époque?), mais les arrangements de Liszt de symphonies de Beethoven pour piano seul généraient le même genre de réactions de certains ‘’spécialistes’’ au 19e siècle. Et probablement toutes les ‘’revisites’’ de grands classiques à travers l’histoire de la création. 

La démarche de la violoncelliste Alisa Weilerstein est résolument contemporaine. Pas dans le sens d’un avant-gardisme harmonique et désormais académique qui remonte en fait à carrément un siècle. Plutôt, et essentiellement, dans le sens d’une posture d’écoute et de conception de la musique réellement contemporaine, digne du 21e siècle et de l’ère des playlists Spotify ou celles de nos téléphones. Les traditionnels conservateurs continuent d’écouter la musique dans une perspective absolutiste où le premier mouvement vient avant le 2e, et où une Allemande de la Suite en ré mineur, BWV 1008 (la no 2) ne suit pas logiquement une pièce qui lui est stylistiquement extraterrestre et qui est intitulée With One Foot Heavy and the Other Light, Johanna and Anna Lilted Across Long Years (Microfictions vol.2, I). Pourtant, au 21e siècle, la nouvelle ‘’écoute’’ est ainsi déconstruite, chez les plus jeunes, surtout. Weilerstein (elle n’est pas la seule) nous propose un autre narratif du concert. Un scénario où ce dernier n’est plus le simple miroir d’un répertoire bien rodé et structuré, ou encore le perroquet d’une conception discursive basée sur une liste d’œuvres ‘’à jouer’’, dans le bon ordre et avec les bons compléments. Dans cette proposition, et à l’instar de la radio qui s’est dans le passé affranchie de la structure du concert, le concert façon Weilerstein s’affranchit aujourd’hui de la disposition traditionnelle dans laquelle il est enfermé depuis le 19e siècle. Les jours du programme live Ouverture-Concerto-Symphonie (pour la version d’orchestre) sont bien comptés. Le récital, moins contraint, se voit quand même remis en question par ces Fragments.

Est-ce une bonne chose? Une mauvaise chose? C’est une réalité. Il est futile de s’y opposer pour des raisons idéologiques ancrées dans une certaine conception rigide du bon goût, ou de la ‘’pertinence’’. On a eu des querelles entre les ‘’Modernes’’ et les ‘’Anciens’’, entre la gang à Brahms et celle à Wagner, entre les partisans de Boulez et ceux de Glass. Bêtises, toutes ces certitudes. Aucun de ces camps n’a fait disparaître l’autre, ou l’a rendu obsolète. 

Il n’est pas non plus pertinent de savoir si ce que Alisa Weilerstein propose avec ces Fragments deviendra une forme ‘’à la mode’’ ou pas. Ou annonce une déconstruction totale des formes d’écoute du concert classique. Mais ce qui est certain, c’est que l’artiste explore un besoin très actuel, et très pertinent celui-là, de revoir la façon dont les concerts classiques sont donnés et écoutés. Ce questionnement est très contemporain et nécessaire, qu’on le veuille ou pas. Il est réjouissant, aussi, car il montre que la musique classique continue de susciter des questionnements, et qu’une jeune génération est prête à expérimenter avec elle, pas seulement en l’écrivant, mais aussi en la présentant à sa façon et selon ses propres codes. Ça, ça me dit qu’elle est bien vivante, et j’en suis très heureux.

Weilerstein (qui a joué spectaculairement avec une étonnante diversité de textures et de sonorités) n’a peut-être pas trouvé la formule magique (de toute façon, je suis sûr qu’il n’y en a pas!), mais elle a offert une idée, et nous a donné un ‘’spectacle’’ dont j’ai envie de connaître la ‘’suite’’ (lol).

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