metalcore / punk

Beartooth au MTELUS

par Rédaction PAN M 360

Beartooth est un groupe de punk hardcore américain formé par Caleb Shomo à Columbus, en 2012. Le groupe est signé avec le label Red Bull Records depuis 2013. Leur premier EP, Sick, est sorti le 26 juillet 2013, suivi de leur premier album Disgusting, le 10 juin 2014. Leur deuxième album, Aggressive, est sorti le 3 juin 2016, leur troisième album Disease, le 28 septembre 2018 et leur quatrième album Below, le 25 juin 2021.

Beartooth is an American hardcore punk band formed by Caleb Shomo in Columbus, in 2012. The band has been signed to Red Bull Records since 2013. Their debut EP, Sick, was released on July 26, 2013, followed by their debut album, Disgusting, on June 10, 2014. Their second album, Aggressive, was released on June 3, 2016, their third album Disease on September 28, 2018, and their fourth album Below on June 25, 2021.

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dubstep

Marauda au MTELUS

par Rédaction PAN M 360

Hamish Prasad, également connu sous les noms de MARAUDA et MOOG (anciennement MASTADON), est un producteur de musique de basse et un DJ actuellement basé à Sydney, en Australie. MARAUDA crée du tearout, du deathtep, du dubstep, du trench et du dubstep mélodique.

Hamish Prasad, also known as MARAUDA and MOOG (formerly, MASTADON), is a bass music producer and DJ currently based in Sydney, Australia. MARAUDA creates tearout, deathstep, dubstep, trench and melodic dubstep.

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classique

Arion Orchestre Baroque – Aci, Galatea e Polifemo

par Rédaction PAN M 360

Prenant un bref répit estival de son séjour romain fort occupé, Handel se rend plus au sud à Naples de mai à juillet 1708, où on lui avait commandé Aci, Galatea e Polifemo, une serenata pour les noces du duc d’Alvito et de Beatrice di Sanseverino. S’agissant d’un petit opéra intime, à trois voix et orchestre sans chœur, l’œuvre se distingue par la variété de son accompagnement instrumental où l’on retrouve, outre les cordes et la basse continue, hautbois, flûtes à bec et trompettes. Les airs et récitatifs chantés ne sont pas en reste, nous menant des soupirs les plus langoureux à la virtuosité la plus extrême. Nous accueillons pour la première fois le chef et claveciniste italien primé Francesco Corti, chef invité principal de l’orchestre il Pomo d’Oro.

Taking a brief summer respite from his busy Roman sojourn, Handel travelled further south to Naples from May to July 1708, where he was commissioned to write Aci, Galatea e Polifemo, a serenata for the wedding of Duke d’Alvito and Beatrice di Sanseverino. A small, intimate opera for three voices and orchestra without chorus, the work is distinguished by the variety of its instrumental accompaniment, which includes oboes, recorders and trumpets in addition to strings and basso continuo. The sung arias and recitatives are not to be outdone, taking us from the most languorous sighs to the most extreme virtuosity. We welcome for the first time the award-winning Italian conductor and harpsichordist Francesco Corti, principal guest conductor of the orchestra il Pomo d’Oro.

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classique

Rafael Payare dirige la Symphonie No 7 de Mahler

par Rédaction PAN M 360

Admirée pour l’intensité de son jeu, la violoniste Simone Lamsma se joindra à l’OSM afin d’interpréter le Concerto pour violon no 1 de Szymanowski. S’inspirant du poème polonais « La nuit de mai », la pièce baigne dans une atmosphère contemplative. Un climat nocturne s’instaure également dans la Septième Symphonie de Mahler jusqu’à sa résolution dans un lumineux finale. Cette œuvre d’une étonnante modernité témoigne de l’imagination innovante du compositeur.

Admired for the intensity of her playing, violinist Simone Lamsma joins the OSM to perform Szymanowski’s Violin Concerto No. 1. Inspired by the Polish poem « May Night », the piece is bathed in a contemplative atmosphere. Mahler’s Seventh Symphony also establishes a nocturnal climate, until its resolution in a luminous finale. This astonishingly modern work bears witness to the composer’s innovative imagination.

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musique traditionnelle wassouloue / reggae

Dicko Fils au Balattou

par Rédaction PAN M 360

« J’essaie de faire un mélange tradi-moderne pour que notre musique soit écoutée et dansée ». L’intention de Dicko Fils, légitimée par sa voix couvrant plusieurs octaves, n’est rien de moins que de promouvoir les traditions Peulh et Dioula partout dans le monde en les rendant accessibles à tous les publics. Ce maître du ngoni, fait Chevalier de l’Ordre du mérite par le ministère burkinabè de la culture, a roulé sa bosse au Mali et en Côte d’ivoire, touchant au Reggae et aux rythmes Wassoulou et s’inspirant des plus grands comme Salif Keita, Oumou Sangaré et Ali Farka Touré, avant de revenir au pays et de prendre position pour la démocratisation de sa culture musicale, y adjoignant notamment des rythmes populaires tels que le coupé-décalé. Une approche qui lui a valu une ribambelle de prix en Afrique de l’Ouest.

« I try to create a traditional-modern mix so that our music can be listened to and danced to. Dicko Fils’ intention, legitimized by his voice spanning several octaves, is nothing less than to promote Peulh and Dioula traditions throughout the world, making them accessible to all audiences. This master of the ngoni, awarded the title of Chevalier de l’Ordre du mérite by the Burkina Faso Ministry of Culture, worked in Mali and Côte d’Ivoire, experimenting with reggae and Wassoulou rhythms and drawing inspiration from such greats as Salif Keita, Oumou Sangaré and Ali Farka Touré, before returning home and taking a stand for the democratization of his musical culture, adding popular rhythms such as coupé-décalé. This approach has won him a string of awards in West Africa.

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classique

Angèle Dubeau & La Pietà – Philip Glass, Ludovico Einaudi

par Rédaction PAN M 360

Un concert unique qui regroupe les œuvres choisies d’Angèle Dubeau de Philip Glass et Ludovico Einaudi. Des Portraits inoubliables de compositeurs exceptionnels.

A unique concert featuring selected pieces from Philip Glass and Ludovico Einaudi by Angèle Dubeau. Unforgettable Portraits of exceptional composers.

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musique contemporaine

Festival Vibrations | Ensemble de musique contemporaine de l’UdeM

par Rédaction PAN M 360

Ensemble de musique contemporaine de l’UdeM 

Jean-Michael Lavoie, direction

La musique contemporaine a toujours occupé une place de premier plan à la Faculté de musique. Sous la direction du chef Jean-Michaël Lavoie, l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université de Montréal revisite les manières de faire de la création et de la recherche artistique, que ce soit avec des œuvres marquantes des 20e et 21e siècles, ou avec des œuvres présentées en première mondiale. Proposant un répertoire éclaté, ces concerts saisissants mettent en lumière les étudiantes et étudiants de la Faculté, et sont présentés gratuitement!

Au programme de cette soirée, trois créations d’œuvres signées des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs en composition et création sonore de la Faculté de musique. Le tout sera complété d’un échange avec les compositeurs.

Festival Vibrations! 

Du 23 novembre au 2 décembre, la Faculté de musique de l’Université de Montréal présente la 3e édition de son festival annuel. À cette occasion, 7 grands événements mettront en lumière le talent des étudiantes et étudiants de la Faculté, de son corps enseignant et d’ensembles en résidence. À travers une programmation riche et diversifiée, les différentes disciplines musicales se rencontrent à la Faculté, à la Salle Bourgie et au Livart. 

PROGRAMME

Yue Wang, L’Eau Montréal (6 min)

Gabriel SchwartzBerimbau (8 min 30 min)

Simon Gregorcic, Odessa (10 min)

MUSICIENNES ET MUSICIENS DE L’ENSEMBLE DE MUSIQUE CONTEMPORAINE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Marie Dubois, flûte

Mélissa Ross-Plante, hautbois

Flavien Delmas, clarinette

Brianna Ludwig, clarinette basse

Mariana Olaiz Ochoa, basson

Noah Larocque, cor

Chloé Rouffignac, trompette

Jasmine Fok, trombone

Joseph Visseaux, percussions

Martine Jomphe, piano

Luke Chiang, violon I

Mona Brihmat, violon II

À venir, alto

Tobias Kimmelman, violoncelle

Benjamin Pastrana M., contrebasse

À PROPOS DES ŒUVRES

Yue Wang

L’Eau Montréal

« Cette pièce est le chapitre aquatique de ma suite Les cinq éléments, élaborée pour mon mémoire de maîtrise. Elle emploie la technique de composition spectrale, s’inspirant des sons de la pluie et des rivières de Montréal, ainsi que de l’élément Eau dans la philosophie chinoise des cinq éléments. Les matériaux sonores sont extraits par analyse spectrale de ces sources naturelles. L’oeuvre se déploie en

suivant les lignes du métro de Montréal, reflétant l’interaction entre l’eau et les quatre autres éléments, tout en explorant les liens entre Montréal et la culture chinoise des cinq éléments. »

Gabriel Schwartz

Berimbau

Gabriel Schwartz est un compositeur brésilien qui s’inspire des éléments de sa culture traditionnelle pour créer de la nouvelle musique. Berimbau est une pièce inspirée de l’instrument afro-brésilien du même nom et de la culture de la capoeira, où il est inséré. La capoeira est une manifestation culturelle née au Brésil avec des racines en Angola, créée par le peuple africain depuis le temps de l’esclavage. Il s’agit d’un mélange de musique, de danse et de lutte, ainsi qu’une philosophie de vie. Cette pièce est dédiée au percussionniste brésilien Naná Vasconcelos, plus grand joueur de berimbau de l’histoire. 

Simon Gregorcic

Odessa

« Cette pièce décrit le retour à la mémoire d’un thème dont je ne suis pas sûr de la provenance : l’ai-je vraiment imaginé moi-même, ou a-t-il déjà été composé et joué? Mélodie nostalgique, d’un style traditionnel russe ou ukrainien, il émerge peu à peu, camouflé par des structures ou des sons un peu étranges. Il s’agit donc de brouillard mémoriel et de nostalgie : il y a une vingtaine d’années, je jouais dans un cabaret russe à Paris au sein d’un orchestre tzigane composé de nationalités diverses. Des chanteuses russes et ukrainiennes, des musiciens hongrois, roumains, moldaves, polonais, et deux français (moi-même au piano et un contrebassiste) chantaient et jouaient ensemble comme une seule famille. Cette pièce est dédiée à Valery Negrioutsa, qui maintenait tout cet ensemble debout. »

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baroque

I Gemelli à Montréal : l’un des grands concerts de l’année!

par Frédéric Cardin

C’est l’une des plus belles soirées de musique que j’ai entendue cette année. Si un prix Opus pouvait être décerné au meilleur concert à Montréal par un organisme étranger, I Gemelli à la salle Bourgie mercredi soir dernier (le 22 novembre) serait dans les finalistes. I Gemelli est un ensemble porté par Emiliano Gonzalez Toro, ténor au registre large (un baryténor, en fait) et à la présence scénique aisée, dynamique et plus que sympathique. Sur scène, un autre ténor, Zachary Wilder, plus léger et lumineux, mais tout aussi techniquement et expressivement impressionnant. Pour ce concert d’airs baroques italiens (essentiellement, le programme de leur album A Room of Mirrors), ils étaient accompagnés avec un souffle vital enlevant par un violoncelle baroque, une viole de gambe, deux violons, un clavecin, une harpe, un théorbe ou une guitare baroque (le musicien changeait en fonction de la pièce) et un archiluth, soit l’ensemble I Gemelli.

Vous dire que c’était bon est par trop générique. Appelez ça comme vous voudrez, la mayo qui prend, le courant qui passe, un coup de circuit à chaque ‘’toune’’ ou presque, bref, ce fut mémorable. Premièrement parce que les musiciens et musiciennes sont tous bons, très bons. Les deux ténors se démarquent fortement, car souvent en vedette dans ce répertoire majoritairement vocal. Comme les miroirs du titre de l’album éponyme, tous deux sont capables des plus exquises subtilités en triple pianissimo (dans l’aigu svp (!), mais surprennent quand même dans leur complémentarité, évitant ainsi le double emploi. Les instrumentistes sont au sommet d’un art désormais bien maîtrisé, le baroque historique, mais ils semblent l’avoir élevé d’un nouveau cran en perfection technique et en affects authentiques. La sonorité d’ensemble de ces Gemelli est finement graduée et balancée, démontrant une écoute collective d’une remarquable cohérence.

Et puis le programme, parlons-en. J’en ai parlé un tout petit peu, mais il faut quand même souligner l’audace de se présenter pour la première fois dans une ville avec une affiche sans aucun véritable nom ‘’vendeur’’! Pas de Vivaldi, pas de Bach, même pas Corelli. Non, juste des Falconieri, d’India, Marini, Castelani, et autres grands de leur époque, mais reclus dans l’ombre désormais. Et pourtant, je pense que peu d’autres rendez-vous avec de plus éminents ‘’célèbres’’ auraient été plus satisfaisant. Ce que l’on a entendu était de l’ordre de la grande inspiration, avec des mélodies fortes et des compositions fines et tour à tour vivifiantes ou poignantes. Un festin du début à la fin.

Mais le véritable supplément d’âme de ce concert mémorable, c’est celui que les musiciens eux-mêmes ont apporté sur scène. Des artistes qui ont du plaisir à jouer ensemble et le montrent clairement, n’est-ce pas, en fin de compte, un excellent signe? Puis, Toro lui-même (secondé efficacement par Wilder) qui ose ce que peu d’Européens font encore, surtout ceux d’un très haut niveau comme ceux-ci : s’adresser directement au public, tout au long du concert. Une communication fluide, sympathique mais sans cabotinage, informative mais aucunement académique. On met dans l’ambiance, mais on ne fait pas du velouté racoleur, on s’amuse, mais avec un respect certain de l’intelligence des auditeurs. 

Et croyez-moi, le public a grandement apprécié. Après le concert, les musiciens se sont précipités dans le lobby de la salle pour parler au public et vendre quelques albums. Il y avait foule autour de la table et, si je ne m’abuse, la boîte bien remplie s’est vidée en un rien de temps. Même le très beau coffret d’Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi, récemment sorti, un objet de 60 $, s’est envolé. J’ai en ai eu un exemplaire, signé et aimablement octroyé par Toro lui-même. Le monsieur (c’est moi ça) est content.

Ces gens savent se faire des amis et ils nous ont donné de bien bonnes raisons de les réinviter. 

classique / expérimental / contemporain

Faculté de musique U de M | Voix, timbre(s), identité(s)

par Rédaction PAN M 360

Dans le milieu en constante évolution de la recherche et de la performance musicales, le timbre est souvent vu comme une empreinte unique caractérisant chaque interprète ou instrument. Toutefois, des études récentes mettent en lumière les limites de cette conception essentialiste, soulignant que le timbre est plutôt un produit de la pratique performative, du contexte musical et culturel. Ainsi, le timbre, bien qu’expressif, n’est pas une entité isomorphe à l’identité, mais un véhicule capable de communiquer diverses identités, qu’elles soient authentiques ou construites. 


L’événement ‘Voix, timbre(s), identités(s)’ aborde cette complexité sous des angles multiples: culturels, genrés, historiques, et stylistiques. Au-delà des questions musicologiques et philosophiques, les conférenciers exploreront les implications créatives et pédagogiques, particulièrement en musique vocale et opératique. Ils s’intéresseront au style et à la technique du chant lyrique, ainsi qu’à l’impact de la diversité timbrale dans l’opéra, notamment sous les angles culturels et identitaires.

Animée par Patrick Giguère et Kit Soden, cette activité est présentée en collaboration avec la Chaire de recherche du Canada en création d’opéra de l’Université de Montréal et s’inscrit aussi dans le cadre de la série d’événements Place à la recherche-création, issue d’une collaboration entre le Laboratoire d’innovation de l’Université de Montréal et de Campus vivant.

Participantes et participants :

Sara Albu (chanteuse, expérimentation et création d’opéras contemporains)

Corinne Cardinal (chanteuse classique et métal, chercheuse sur la voix gutturale)

Jean-François Daigneault (contre-ténor, spécialiste des musique ancienne, musique contemporaine),

Patrick Giguère (compositeur) 

Elham Manouchehri (chanteuse spécialisée en musique perse)

J.Marchand Knight (chanteuse, pédagogue, chercheuse sur le timbre et la perception du genre)

Kit Soden (compositeur, recherche sur le timbre instrumental et vocal) 

Déroulement :

15 h – Patrick Giguère – Mot de bienvenue, introduction

15 h 10 – Kit Soden – Présentation «Au-delà de la couleur sonore : Élargir le vocabulaire de l’analyse timbrale pour décoder les identités dans la musique»

15 h 40 – J. Marchand Knight – Présentation «Timbre vocal, biais visuel et trope de Carmen»

16 h – Corinne Cardinal – Présentation «Les méchanismes de la voix gutturale» 

16 h 20 – Pause

16 h 30 – Table ronde animée par Patrick Giguère et Kit Soden, avec Elham Manouchehri, Sarah Albu, Jean-François Daigneault, Corinne Cardinal et J. Marchand Knight

17 h 40 – Questions du public

18 h – Fin

CE CONTENU PROVIENT DE LA FACULTÉ DE MUSIQUE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL ET EST ADAPTÉ PAR PAN M 360

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classique

Trio Fibonacci – Les grands romantiques à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Parcourez le XIXe siècle en compagnie de trois de ses illustres représentants. Chopin, de la première génération des romantiques, se distingue avec son premier et unique trio teinté de poésie et de rythmes dansants. Charriant à la fois la fougue de sa jeunesse tout en laissant entrevoir la profondeur de son œuvre à venir. On reste ensuite dans l’élégance d’un salon français avec la musique de Cécile Chaminade. La compositrice, dont cette pièce allait établir la réputation, fascine en effet par son lyrisme touchant de sincérité qui mêle l’intime au grandiose. Outre-Rhin, Brahms écrivait à la même époque un de ses grands chefs-d’œuvre crépusculaires. Son Trio n° 3, d’une expressivité émouvante, dévoile en effet le monde sentimental et passionné de celui qui deviendrait le plus universel des grands romantiques.

Take a journey through the 19th century with three of its most illustrious representatives. Chopin, from the first generation of the Romantics, stands out with his first and only trio, filled with poetry and dancing rhythms. It conveys both the ardour of his youth and offers a glimpse of the depth of his work to come. The music of Cécile Chaminade evokes the elegance of the French salons. This composer, whose reputation this piece was to establish, fascinates us with her touchingly sincere lyricism, which combines the intimate with the grandiose. At the same time, across the Rhine, Brahms was writing one of his great twilight masterpieces. His movingly expressive Trio No. 3 reveals the sentimental and passionate world of the man who would become the most universal of the great romantics.

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Ce contenu provient de la Salle Bourgie et est adapté par PAN M 360.

Piano

Marianne Trudel rend hommage à Antonio Carlos Jobim au Upstairs

par Rédaction PAN M 360

Marianne Trudel est une pianiste, compositrice, improvisatrice et arrangeuse aux multiples talents. À la fois énergique et passionnée, sa musique recoupe un large éventail d’intérêts musicaux.

En tant qu’interprète, elle poursuit une carrière active dans une variété de contextes allant du solo au duo, Trifolia, Marianne Trudel 4 + Ingrid Jensen, au septet et aux grands ensembles. Elle a joué au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, en France, en Espagne, en Allemagne, en Angleterre, en Ecosse, aux Pays-Bas, en Italie, en Hongrie, en Lituanie et en Chine. Elle a publié 6 enregistrements en tant que leader, qui ont tous reçu des critiques élogieuses.

Marianne Trudel is a multi-talented pianist, composer, improvisor, and arranger. At once energetic and passionate, her music cross-cuts a wide swath of musical interests.

As a performer, she pursues an active career in a variety of settings ranging from solo performance to duo, Trifolia, Marianne Trudel 4 + Ingrid Jensen, septet, and large ensembles. She has played in Canada, United States, Mexico, France, Spain, Germany, England, Scotland, Netherlands, Itlaly, Hungary, Lithuania, and China. She has published 6 recordings as a leader, all having garnered rave reviews.

RÉSERVATIONS PAR TÉLÉPHONE AU 514-931-6808

Ce contenu provient du Upstairs Jazz et est adapté par PAN M 360.

scandinave / trad québécois

Mundial Montréal au Centre des musiciens du monde : Tous au Nord, à l’Est et à l’Ouest!

par Frédéric Cardin

Vendredi 17 novembre dernier avait lieu au Centre des musiciens du monde à Montréal (CMM) un concert en partenariat avec le festival Mundial Montréal. C’est la deuxième année que cette relation se manifeste entre le CMM et l’événement showcase, et elle a déjà démontré toute sa pertinence. D’abord par la qualité exceptionnelle des artistes qui sont invités à s’exprimer à l’église Saint-Enfant Jésus du Mile-End (la salle attitrée à la plupart des concerts du CMM), puis la réjouissante différence du type de musique offert lors de ces concerts en comparaison de ceux du Mundial.

Au CMM, les artistes nous ont offert des rencontres interculturelles (c’est le principe de base du Centre) dont le résultat est souvent d’un nouveau intellectuel et musical plus savant et raffiné que pour Mundial. Alors que ce dernier favorise les groupes qui ont une énergie et une portée plus près de la pop (sans se conformer à ce style précisément), le CMM cherche à transcender les différences avec des propositions musicales qui s’appuient souvent sur des recherches poussées. 

Par exemple, en première partie du concert de vendredi, le duo composé des chanteuses traditionnelles Maling Thunell (de Suède) et Jessica Paradis (du Québec) a présenté le résultat d’une résidence de création lors de laquelle les deux artistes ont comparé puis réuni des chants aux résonances similaires issus des deux terroirs folkloriques. Sur scène, les deux jeunes dames s’accompagnent soit d’une harpe, d’un harmonium, d’un accordéon tout en chantant et s’échangeant des parties de mélodies et de textes qui ont des racines similaires. De la Suède au Québec, le public très attentif a reçu de façon très agréable une sorte de cours d’ethnologie du folklore 101. Les voix des deux artistes sont superbes, de l’ordre du chant étudié de musique ancienne. Surtout, elles se superposent de façon complémentaire, celle de Thunell un beau soprano lumineux et celle de Paradis plus près d’un mezzo. Souvent, les versions des chansons (la suédoise et la québécoise) s’embrassaient dans un riche contrepoint parfaitement bien équilibré. La rencontre intitulée Paysages nordiques mérite entièrement d’être présentée partout au Québec, mais aussi en Suède bien entendu. Beau, touchant et enrichissant. On s’en souviendra.

Maling Thunell solo : 

Jessica Paradis : 

La deuxième partie du concert présentait le duo CelloGayageum. Cello pour violoncelle bien entendu (joué par un Autrichien d’origine coréenne Sol Daniel Kim) et gayageum pour l’instrument coréen du même nom, un cousin du koto japonais (joué par la Coréenne Dayoung Yoon). La rencontre ici proposée se fait entre l’art musical traditionnel coréen et l’art classique occidental, dans un ensemble de pièces originales (le répertoire existant pour ce genre d’instruments étant inexistant) qui offre des aventures sonores assez accessibles, et surtout ludiques. Le caractère ici exprimé est résolument moins savant et sophistiqué que celui de Paysages nordiques, mais la rencontre réussit néanmoins à créer de belles étincelles et à plaire abondamment au public présent. 

Cellogayageum :

 

Mundial Montréal nous offre constamment de belles découvertes en musique world globalisée, dans une optique orientée vers le marché des festivals a rassemblements grands publics. Ce qu’apporte le Centre des musiciens du monde à cette dynamique, c’est une orientation de marché plus niché, mais ô combien important et essentiel dans notre enrichissement interculturel collectif. 

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