autochtone / musique contemporaine

Présences autochtones 2025 | Forestare : la force tranquille de la musique et des valeurs

par Frédéric Cardin

La Place des Festivals était somme toute calme et tranquille hier soir pour le spectacle Passeurs de l’ensemble Forestare (en format réduit), accompagné de Pierre-Alexandre Maranda à la contrebasse et de Jacques Newashish et Andrée Levesque Sioui aux chants et contes. Tranquille, oui, mais d’une bonne manière, c’est-à-dire celle d’un public attentif et respectueux du message véhiculé, et de l’ambiance sereine qui se dégageait de la musique exécutée. Les quatre guitares sur place (Alexandre Éthier, Olivier Labossière , Simon Auger, Francis Brunet-Turcotte) ont soutenu, accompagné et commenté les interventions narratives et parfois chantées des deux artistes autochtones, l’Atikamekw Newashish et la Wendat Lévesque Sioui. Le concept de Passeurs, le titre de cette création, est un hommage aux transmetteurs de savoir, de sagesse et de valeurs. Kondiaronk, celui qui a laissé son nom au belvédère sur le Mont-Royal et artisan de la Grande Paix de Montréal de 1701 entre 39 Nations et les nouveaux colons européens, a été remercié et hommagé. Puis, les deux artistes autochtones québécois ont offert des impressions de sagesse, inspirée des valeurs de respect de la Nature et du Monde qui nous entoure, à travers des commentaires, des poèmes, des chants (celui au ‘’frère loup’’ de Newashish était particulièrement touchant, ainsi que la dernière intervention d’Andrée Lévesque Sioui. Cette dernière a une voix superbe, porteuse, limpide et très juste). Je tiens à souligner l’intégrité artistique du Festival Présence autochtone qui ose offrir ce genre de création contemporaine, accessible mais plus exigeante en attention que la moyenne des gros shows donnés par les autres festivals sur la même place. Pour ma part, j’apprécie les premiers, mais les deuxièmes font beaucoup de bien et donnent l’occasion au public de profiter de cet espace d’une manière beaucoup plus apaisée. Cela dit, j’aimerais pouvoir entendre cette musique, souvent ambiante et atmosphérique, dans un contexte acoustique plus intime, et surtout sans super amplification, qui sature les sons acoustiques délicats offerts par les guitares, la contrebasse et les voix. Je pense qu’on apprécierait alors de façon plus authentique les liens symboliques entre la partition et les valeurs naturalistes et humanistes qui y sont véhiculées. N’empêche, c’était un très beau concert. 

folk-pop / latino

Sara Curruchich en concert au Balattou : porteuse de modernité maya et féministe

par Frédéric Cardin

On vous avait parlé d’elle l’automne dernier alors qu’elle était programmée à Mundial Montréal, dans un entretien réalisé par le collègue Michel Labrecque (LISEZ L’ENTREVUE ICI). Descendante maya, spécifiquement du groupe Kaqchikel, et située au Guatemala, Curruchich défend non seulement les droits de son peuple, mais en bonne militante intersectionnelle contemporaine elle porte aussi la voix des femmes de son pays. Militante autochtone et féministe, donc, qui s’exprime à travers une musique folk-pop teintée de rock, mais surtout d’engagement et d’intensité. 

La dame était de passage hier soir au club Balattou. La même présence forte sur scène, celle qu’on avait remarquée au Mundial, est là, immanente et communicative. Il y a quelque chose de Llasa de Sela chez Sara, mais bien moins pudique, plus extravagant. Les mélodies sonnent justes, authentiques (et parfois elles le sont, pigées dans le folklore local ou plus largement latinoaméricain), mais sont pour la plupart sorties de la plume alerte de l’artiste. Elle est accompagnée d’une batterie, d’une basse et, surtout, d’un marimba qui apporte toute la couleur spécifique à cette musique. Curruchich chante et joue de la guitare, mais se joint parfois à sa collègue au dit marimba dans des élans vivifiants à quatre mains. 

La voix, parfois fragile mais généralement très juste, a ce petit côté éraillé trempé dans la nature et le terroir. Elle n’est cependant pas dénuée de puissance lyrique et, lorsque ces moments arrivent, la rondeur est belle, équilibrée. 

Voici une artiste qui titille autant les émotions que la conscience, d’une façon originale et personnelle. Souhaitons qu’elle soit de retour souvent. 

autochtone / Maori Traditional Music / musique contemporaine

Présence autochtone 2025 | Baleines sans frontière

par Frédéric Cardin

La création mondiale du Chant de la baleine, un projet australo-canadien mettant en scène l’ensemble Oktoecho, de Montréal, et des artistes autochtones d’Australie et de Nouvelle-Zélande, avait lieu hier soir sur la Place des Festivals. Dans l’entrevue accordée à mon collègue Alain Brunet, la co-compositrice de l’œuvre, l’Australienne Corrina Bonshek révèle ne pas avoir écrit de notes pour les musiciens et musiciennes solistes et avoir plutôt proposé des paysages à habiter. C’est exactement l’effet que la musique de près de 90 minutes a offert aux spectateurs : un vaste panorama à l’atmosphère généralement contemplative et spirituelle. Au gré des instruments et des voix traditionnelles (chants de gorge inuits, didgeridoo australien, kemancheh persan, flûte traditionnelle et conque océane aborigène, etc.) lentements déployés, le paysage s’épanouit en successions de passages calmes (majoritaires) et animés (occasionnels). Le duo de chanteuses inuites nous a renseigné, avec exemple à l’appui, sur le caractère ludique et compétitif du chant de gorge, un moment très sympathique. 

LISEZ L’ENTREVUE AVEC LES CO-COMPOSITRICES DU CHANT DE LA BALEINE

Comme mentionnés, les rares moments accélérés ont donné un peu de pep au spectacle, dont la valeur artistique et esthétique me semble plus agréable à expérimenter en salle qu’à l’extérieur, à moins d’une mise en espace visuelle plus holistique. Quelques longueurs ont parsemé le déroulement. C’est une première, il reste donc du temps pour affiner des détails et accélérer le pacing entre les pièces, qui semblait parfois indécis. 

Je noterai aussi que la structure narrative de l’ensemble du concert pourra échapper à plusieurs, car le lien avec les baleines devient parfois indicible. Cela dit, l’œuvre est aussi une grande fresque teintée de symbolisme, et non un théâtre musical qui raconte une histoire précise. 

Malgré ces bémols bien intentionnés, je reste imprégné des ambiances prenantes et envoûtantes créées par les co-compositrices Katia Makdissi-Warren et Corrina Bonshek, ainsi que tous les artistes sur scène, dans ce crossover étoffé habité des meilleures intuitions spiritualo-environnementalistes. 

Une deuxième perfo a lieu ce soir sur la Place des festivals

Co-dirigé et composé par Corrina Bonshek (Australie) et Katia Makdissi-Warren (Canada), en étroite collaboration avec des artistes de renom :

  • Whaia Sonic Weaver – chanteuse maorie
  • Oncle Bunna Lawrie – chanteur, conteur et activiste aborigène
  • Nina Segalowitz & Lydia Etok – chanteuses de gorge inuites et codirectrices artistiques d’Oktoecho
  • Et les musiciens : Greta Kelly, Étienne Lafrance, Bertil Schulrabe, Michael Askill et Jason Lee Scott

autochtone / immersion

Présence Autochtone : Inuit Makers au Centre d’art daphne

par Rédaction PAN M 360

Sanajiit ᓴᓇᔩᑦ (Inuit Makers) est une série documentaire de 13 épisodes qui offre au public une expérience immersive au cœur du processus créatif, de l’artisanat, des compétences et du quotidien des créateurs inuits du Nunavut. S’inspirant des conventions du genre « Slow TV », Sanajiit célèbre les rythmes et les réalités de la culture inuite, ainsi que le processus d’apprentissage traditionnel inuit, « apprendre par la pratique », avec les aînés, les membres de la communauté et une nouvelle génération d’Inuits. Produite en inuktitut et sous-titrée en anglais, Sanajiit favorise la préservation de la langue et l’accessibilité pour le public inuit, garantissant ainsi que ces histoires continueront à inspirer les générations à venir.
1 DEBORAH QAUNAQ / COUTURE À LA MAISON 10 parties | Durée totale 657 min
2 ESA KRIPANIK / SCULPTURE 10 parties | Durée totale 570 min
3 ISRAEL IVVALU / RÉPARATION DE MOTONEIGES 6 parties | Durée totale 324 min
4 EVA SULUK / SÉCHER LE CARIBOU 8 parties | Durée totale 341 min
5 JERRY IYYIRAQ / CONSTRUCTION 10 parties | Durée totale 487 min
6 JASON NUNGIRQ / ENTRAÎNEMENT AUX INCENDIES 7 parties | Durée totale 293 min
7 QILIQTI IVALU / ENTRAÎNEMENT D’ÉQUIPE DE CHIENS 4 parties | Durée totale 190 min
8 EVIE MARK / ENSEIGNEMENT 10 parties | Durée totale 933 min
9 TRAVIS KUNNUK / PÊCHE EN FAMILLE 8 parties | Durée totale 349 min
10 ARSANIQ DEER / LE TATOUAGE D’ATUAT 8 parties | Durée totale 425 min
11 SULA QUMANGAT / MÉNAGE & CUISINE 7 parties | Durée totale 291 min
12 ARSANIQ ET MONICA / MONICA VOYAGE À MONTRÉAL 6 parties | Durée totale 280 min
13 SUSAN AVINGAQ / FABRICATION DE POUPÉES 10 parties | Durée totale 570 min

Sanajiit  ᓴᓇᔩᑦ  (Inuit Makers) is a 13-episode documentary series immersing audiences in the creative process, craftsmanship, traditional skills, and daily life of Inuit “Makers” living in Nunavut. Filmed using a unique “Slow TV” approach, Sanajiit honours the rhythms and realities of Inuit culture, and the traditional Inuit learning process of “learning by doing” with elders, community members, and a new generation of Inuit. Produced in Inuktitut with English subtitles, Sanajiit ᓴᓇᔩᑦ (Inuit Makers) supports language preservation and accessibility for Inuit audiences, ensuring these stories continue to inspire for generations to come.
1 DEBORAH QAUNAQ/ SEWING AT HOME 10 parts | Total Runtime 657 min
2 ESA KRIPANIK/CARVING 10 parts | Total Runtime 570 min
3 ISRAEL IVVALU/FIXING SNOWMOBILES 6 parts | Total Runtime 324 min
4 EVA SULUK/DRYING CARIBOU 8 parts | Total Runtime 341 min
5 JERRY IYYIRAQ/ BUILDING 10 parts | Total Runtime 487 min
6 JASON NUNGIRQ/FIREFIGHTING TRAINING 7 parts | Total Runtime 293 min
7 QILIQTI IVALU/DOG TEAM TRAINING 4 parts | Total Runtime 190 min
8 EVIE MARK/TEACHING 10 parts | Total Runtime 933 min
9 TRAVIS KUNNUK/FISHING WITH FAMILY 8 parts | Total Runtime 349 min
10 ARSANIQ DEER/ ATUAT’S TATTOO 8 parts | Total Runtime 425 min
11 SULA QUMANGAT/CLEANING & COOKING 7 parts | Total Runtime 291 min
12 ARSANIQ AND MONICA/MONICA TRAVELS TO MONTREAL 6 parts | Total Runtime 280 min
13 SUSAN AVINGAQ/DOLL MAKING 10 parts | Total Runtime 570 min

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doom metal / heavy metal / post-rock

Pelican au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Pelican est un groupe de post-metal principalement instrumental qui utilise des compositions longues pour explorer la texture et le timbre du bruit lourd. Capable d’être à la fois écrasant et éthéré au sein d’un même morceau, le groupe, originaire de Chicago, est apparu en 2001 et a sorti son premier album, Australasia, en 2003. Il a continué à explorer les confins du stoner rock, du doom et du post-metal à travers des albums acclamés comme City of Echoes (2007), Forever Becoming (2013) et Nighttime Stories (2019).

A primarily instrumental post-metal act who use extended compositions to explore the texture and timbre of heavy noise, Pelican can be crushingly heavy or ethereal within the same song. Based out of Chicago, the group emerged in 2001 and released their debut album, Australasia, in 2003. They continued to explore the outer reaches of stoner rock, doom, and post-metal on acclaimed subsequent outings like City of Echoes (2007), Forever Becoming (2013), and Nighttime Stories (2019).

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électronique / Europe de l'Ouest / percussions

Festival Orientalys : Albaluna au Quai de l’Horloge

par Rédaction PAN M 360

Depuis quinze ans, Albaluna déchire le silence avec une musique où la cornemuse des montagnes ibériques épouse les nappes électroniques, où le hurdy-gurdy ancestral rugit sous les doigts de Ruben Monteiro comme une clameur venue des siècles passés.
Leur album ENNEAD est un manifeste brûlant : un voyage des tavernes de Lisbonne aux caravanes de la Route de la Soie, tissant le fado pleureur, les rythmes balkaniques et la transe gnawa en une tapisserie sonore révolutionnaire. Sur scène, leurs instruments oubliés, sanfona électrique, bouzouki furieux, percussions ottomanes, se muent en armes de poésie, portant des textes en portugais ancien qui transforment la saudade en cri contre l’intolérance.
Chaque concert est un bivouac nomade où le public, saisi aux tripes par les mélodies séfarades et les riffs prog, devient complice d’un rituel chamanique. Laissez Teresa Silva vous envelopper de sa voix-prière, Dinis Coelho faire trembler la terre avec ses tablas, et Tiago Santos vous projeter dans un cosmos où passé et futur fusionnent.
Après l’Inde, le Maroc et les temples de Macao, leur tornade sonore arrive près de vous: préparez-vous à être dépouillé, transfiguré, et cousu d’or par l’énergie pure d’un groupe qui ne répare pas le monde, mais vous rappelle que vous en êtes l’étincelle.

For fifteen years, Albaluna has torn through silence with a music where Iberian mountain bagpipes meet sweeping electronic layers, and the ancestral hurdy-gurdy roars under the fingers of Ruben Monteiro like a cry from centuries past.
Their album ENNEAD is a burning manifesto; a journey from Lisbon’s taverns to Silk Road caravans, weaving mournful fado, Balkan rhythms, and Gnawa trance into a revolutionary sonic tapestry. On stage, their once-forgotten instruments; electric sanfona, raging bouzouki, Ottoman percussion; become weapons of poetry, carrying ancient Portuguese texts that turn saudade into a cry against intolerance.
Each concert is a nomadic bivouac where the audience, gripped to the core by Sephardic melodies and prog rock riffs, becomes part of a shamanic ritual. Let Teresa Silva envelop you with her prayerful voice, Dinis Coelho shake the earth with his tablas, and Tiago Santos launch you into a cosmos where past and future fuse.
After India, Morocco, and the temples of Macao, their sonic whirlwind lands near you. Get ready to be stripped bare, transfigured, and stitched with gold by the raw energy of a band that does not fix the world, but reminds you that you are its spark.

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Asie du Sud / qawwali

Festival Orientalys : Oraison cosmique, qawwālī et kathak en fusion au Quai de l’Horloge

par Rédaction PAN M 360

Quand la voix-lave de Mushfiq Hashimi épouse les frappes-racines de Sudeshna Maulik, la scène se fend en oraison cosmique. Le maître du qawwālī, dont chaque mélodie est un pont brûlant vers l’invisible, et la grande prêtresse du kathak montréalaise, dont les ghungroos scellent le sol en mantras dansés, tissent un sama incarné où Montréal devient carrefour des transcendances.
Leurs arts se respirent d’un même poumon sacré. La voix de Mushfiq, braise tourbillonnante née des maqams soufis, enlace les chakkars (pirouettes) de Sudeshna, qui transforment l’éther en mandalas vivants ; ses murmures de cendre répondent à ses talons foudroyants, gravant dans le bitume les épopées du Gange.
Les anneaux de chevilles tintent en constellations, tandis que l’harmonium exhume des cryptes mélodiques où chaque note est une offrande, chaque frappe un sūtra chorégraphié. Leurs langages fusionnent en une géométrie ardente : les abhinayas (mudras narratifs) de Sudeshna déploient des poèmes sans mots, que les qawwālīs de Mushfiq ensemencent de ferveur, créant un thrène où la rigueur du kathak épouse l’extase soufie.
Une cérémonie où Orientalys bat au rythme d’un cœur biface, terrien et sidéral, feu et terre, prière et incarnation!

When the lava-like voice of Mushfiq Hashimi meets the rooted footwork of Sudeshna Maulik, the stage splits open into a cosmic prayer.
The master of qawwālī, whose every melody is a burning bridge to the unseen, and Montreal’s high priestess of kathak, whose ghungroos stamp the ground with danced mantras, weave a living sama where Montreal becomes a crossroads of transcendence.
Their art breathes from the same sacred lung. Mushfiq’s swirling ember of a voice, born from Sufi maqams, entwines with Sudeshna’s chakkars (pirouettes), transforming the ether into living mandalas. His ashen murmurs answer her thunderous heels, etching Ganges epics into the pavement.
Anklets ring like constellations, while the harmonium exhumes melodic crypts where each note is an offering, each beat a choreographed sutra. Their languages fuse in a geometry of fire: Sudeshna’s abhinayas (narrative mudras) unfold wordless poems, which Mushfiq’s qawwālīs seed with fervor, crafting a lament where kathak’s discipline embraces Sufi ecstasy.
A ceremony where Orientalys beats to a dual-hearted rhythm; earthly and celestial, fire and soil, prayer and embodiment.

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autochtone / punk

Présence Autochtone : Groupe 1876 à la Place des Festivals

par Rédaction PAN M 360

1876 s’est formé début 2020 et a immédiatement lancé l’EP Pow Wow Punk Rock.
Avec des sonorités familières à tout habitué des pow-wow, mêlées à des guitares agressives, des mélodies accrocheuses et des paroles engagées propres à l’univers punk, 1876 partage une perspective unique.
Le groupe représente fièrement les nations Northern Cheyenne et Blackfeet, chantant dans les deux langues.
Des sweat lodges aux clubs punk, 1876 met en lumière une réalité souvent négligée par l’industrie musicale.
Le projet est né d’un rêve de résurgence culturelle et linguistique, porté par ceux qui vivent au quotidien les défis et les fiertés d’être nés NDN.

1876 was formed in early 2020 and immediately debuted the EP “Pow Wow Punk Rock.”
With notable sounds that any pow wow goer will recognize, combined with the aggressive guitar playing, catchy melodies, and political lyrics of the punk world, 1876 expresses their unique perspective.
1876 proudly represents both the Northern Cheyenne and the Blackfeet nations, singing in both languages. From sweat lodges to punk clubs, 1876 helps shed light on a narrative often neglected by the music industry.
1876 was born in 2020 out of a dream of cultural and language resurgence being seen and produced by those who experience the hardships and triumphs of being born NDN.

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autochtone / dancehall / reggae

Présence Autochtone : Shauit aux Jardins Gamelin

par Rédaction PAN M 360

Artiste québécois reconnu, Shauit est sans doute le seul auteur-compositeur-interprète à mélanger ingénieusement le reggae, le dancehall et le soul avec l’innu-aimun, sa langue natale. Il a reçu les prix Artiste s’exprimant dans une langue autochtone et Musique d’expression moderne au Gala Teweikan 2017 même année où il a lancé son tout premier album Apu peikussiak u Originaire de Maliotenam dans le nord-est du Québec, l’auteur-compositeur-interprète chante en créole, français, en anglais, mais surtout dans sa langue autochtone (innu). Ayant voyagé à travers le Canada, passant par le Yukon jusqu’à la Russie, Shauit se veut un fier représentant de sa culture autochtone à travers le monde.

Well-known Quebec artist, Shauit is probably the only singer-songwriter to ingeniously mix reggae, dancehall and soul with Innu-aimun, his native language. He received the Artist Award in Native Language and Modern Expression Music at the Teweikan Gala 2017, the same year he released his first album Apu peikussiak u. Originally from Maliotenam in northeastern Quebec, the singer-songwriter sings in Creole, French, English, but especially in his native language (innu). Traveling across Canada, through the Yukon to to Russia, Shauit is a proud representative of its indigenous culture around the world.

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autochtone / militant

Présence Autochtone : Spectacle le Chant Des Baleines à la Place des Festivals

par Rédaction PAN M 360

Oktoecho, en collaboration avec le collectif australien Corrina Bonshek & Collaborators, présente « Song to the Whales/Chant de la baleine », un projet musical international d’envergure réunissant artistes inuit, māoris et aborigènes et allochtones du Canada, de Nouvelle-Zélande et d’Australie.
Rassemblés autour d’un thème commun – l’océan et les baleines, êtres spirituels centraux dans de nombreuses traditions – ce projet se veut à la fois une célébration et un appel à l’action.
Inspirée des chants traditionnels maoris, aborigènes et inuit, cette œuvre fusionne voix ancestrales et instrumentation contemporaine. Elle propose un voyage sensoriel célébrant la force symbolique de la baleine, tout en éveillant les consciences à la nécessité de préserver les écosystèmes marins.

Oktoecho, in collaboration with the Australian collective Corrina Bonshek & Collaborators, presents “Song to the Whales”, an ambitious international musical project bringing together Inuit, Māori, Aboriginal, and non-Indigenous artists from Canada, New Zealand, and Australia.
United by a common theme — the ocean and whales, spiritual beings central to many traditions — this project is both a celebration and a call to action.
Inspired by traditional Māori, Aboriginal, and Inuit songs, the piece blends ancestral voices with contemporary instrumentation. It offers a sensory journey that honours the symbolic power of the whale, while raising awareness about the urgent need to protect marine ecosystems.

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autochtone / chants / percussions

Présence Autochtone : Manitou Singers à la Place des Festivals

par Rédaction PAN M 360

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afro-électro / raï

Festival Orientalys : Gasba électrique au Quai de l’Horloge

par Rédaction PAN M 360

Sur les machines de Boubakr Maatalla, la gasba, flûte des montagnes algériennes, plonge dans la mémoire des cheikhates, ces voix emblématiques qui ont marqué l’histoire du raï, dans un spectacle vibrant où le bois ancien se mêle aux basses profondes et aux rythmes électroniques. Un paysage sonore unique qui s’aventure au cœur de la tradition pour en faire jaillir les textures les plus contemporaines.
Entre samples de voix, synthétiseurs et guitares électriques, chaque note tisse un pont fragile entre passé et avenir. Sur scène, l’alliance de l’organique et du numérique dessine une fresque sonore où la transe prend une dimension nouvelle. L’atmosphère s’électrise, la polyrythmie vibre et aspire l’audience dans un élan immersif hors du commun.
Né d’une résidence artistique entre Paris et Alger, Gasba électrique propose une expérience puissante, une musique qui pulse au rythme d’une mémoire vivante, prête à réveiller les sens et à transcender les frontières des âges et des identités.

On Boubakr Maatalla’s machines, the gasba, a traditional flute from the Algerian mountains, dives deep into the memory of the cheikhates, iconic voices that shaped the history of raï music. In this vibrant performance, the ancient wood of the flute meets deep bass and electronic beats. The result is a unique sonic landscape that ventures into the heart of tradition to reveal its most contemporary textures.
Through vocal samples, synthesizers, and electric guitars, each note weaves a fragile bridge between past and future. On stage, the fusion of organic and digital elements creates a soundscape where trance takes on new meaning. The atmosphere becomes electrified, polyrhythms throb, and the audience is swept into an extraordinary immersive experience.
Born from an artistic residency between Paris and Algiers, Gasba Électrique offers a powerful experience; music that pulses with the rhythm of a living memory, ready to awaken the senses and transcend the borders of time and identity.

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