classique occidental / période classique

OSM | Une matinée en légèreté

par Alexis Desrosiers-Michaud

Moins de douze heures après avoir donné une version concert de l’opéra Cosi fan tutte de Mozart dans le cadre du festival du même nom, l’Orchestre Symphonique de Montréal (OSM) et Rafael Payare présentaient deux des dernières du compositeur, soient le Concerto pour piano no 27 avec Kevin Chen et la Symphonie no 41 dite « Jupiter ». 

Dès le premier mouvement du Concerto, on sent que tout sera en finesse, avant même l’entrée du soliste. À ce moment, notre impression se confirme; les doigts flottent presque sur le clavier. S’installe alors un réel dialogue entre Chen et l’orchestre, avec qui il établit constamment un contact visuel. Le second mouvement est un vrai délice de douceur qui nous emmène ailleurs, dans un monde plaintif et reposant, quasi méditatif. Cet extrait, rempli d’émotion où les notes tenues ne meurent jamais, aurait certainement fait l’objet d’une relecture sur une application numérique.

La symphonie « Jupiter » qui suit entre dans la même veine que le Concerto, c’est-à-dire que tout est vivant, chantant, rythmé, mais avec légèreté. D’autant plus qu’« un des thèmes du premier mouvement est un air de basse écrit pour un opéra d’Anfossi  ». Il y a quelque chose de lyrique dans ce premier mouvement. 

Le troisième mouvement aurait pu être plus dansant, comme le veut la tradition du menuet. Marqué Menuetto : Allegretto, il tendait plutôt vers la deuxième partie de son surtitre, avec un peu plus de galanterie qu’à l’accoutumée. 

Le point d’exclamation de cette symphonie est sans contredit le mouvement final. En effet, la dernière page symphonique de Mozart est un bijou d’écriture contrapuntique où pas moins de 5 (!) thèmes se poursuivent sans cesse. C’est un tour de force de composition, mais également un défi pour le chef, qui doit balancer le son pour que l’ensemble ne devienne pas un fouillis, ce que Payare réussit avec brio. Constamment aux aguets, il contrôle tout. Il fait même la longue reprise, à l’instar des versions précédentes de Labadie et Nagano, mais qui n’est pas la mode sur disque. On note la présence adéquate de la timbale, cachée sur la droite, qui ponctue les phrases et fin de section, en plus d’insuffler l’énergie aux différents climax. Un petit mot pour dire que le concert s’est ouvert sur la prestation en solo du pianiste Chen dans la Fantaisie en do mineur K. 475. Ce sombre, mais très beau morceau a plutôt eu l’air d’une pièce de salon. Non pas par l’interprétation, bien au contraire, mais par le léger chahut causé par l’admission en salle des dizaines de retardataires venus en autobus pour cette matinée scolaire. Nul doute que l’écoute de ce même concert en soirée aura été différente. Il y avait cependant quelque chose de beau de voir et entendre à plusieurs reprises les « habitués » de l’OSM questionner et s’intéresser à ses jeunes venus de partout, certains portant un morceau de vêtement à l’effigie de leur programme de musique.

crédit photo : Antoine Saito

ambient / électronique / expérimental / contemporain / musique acousmatique / noise

Série Ultrasons de l’UdeM | Des sons, de l’art et de la relève

par Alexandre Villemaire

Après une première soirée où l’alignement du programme donnait dans la variété des performances, cette seconde soirée des Ultrasons 2024-2025 du 25 avril, consacrée aux œuvres des étudiant.e.s des programmes de musique numérique de l’Université de Montréal proposait un programme essentiellement acousmatique avec des œuvres sur support. 

Pour l’occasion, l’intérieur de la Salle Claude-Champagne s’est métamorphosé en dôme de haut-parleurs et fut plongé dans le noir, pour permettre une posture et une atmosphère d’écoute optimale. D’emblée il nous faut le souligner, une soirée complète de pièce acousmatique, dont la durée oscille toujours généralement autour une dizaine de minutes, n’est pas nécessairement donnée aux oreilles les plus novices et même pour les plus habituées. On peut facilement se sentir submergé par ce flot continu de sons. Les œuvres qui ont cependant été présentées, bien que conçues sur le même support, avaient toute une personnalité sonore distincte, une griffe bien personnelle. 

C’est la pièce acousmatique de Mikael Meunier-Bisson TG-DM-VAE-01 qui a ouvert la soirée. La pièce prend son titre du processus créatif qui la jalonne, soit un dialogue entre tone generator, drum machine et variational auto-encoder. La matière y est granuleuse, semi-erratique et brute. D’une écologie sonore plus fraîche, Fun2 de Felipe-Emile Francoeur, est, comme son nom l’indique, une exploration stylistique dont les sujets principaux étaient le plaisir et le jeu. On y entendait des sons traités, rappelant la pièce précédente, mais également des éléments plus organiques.

Alexandre Hamel a offert une performance audiovisuelle avec Cagliari MK0, une suite spirituelle d’un projet de lutherie numérique élaboré dans une précédente session. Présent sur scène, le jeune compositeur manipule la matière sonore à l’aide d’un microcontrôleur Daisy Seed. Il n’est pas donné de toujours voir de près la manipulation qui est faite sur la machinerie utilisée. Hamel a démontré une bonne maîtrise de la matière sonore, sans tomber dans les excès ou la perte de contrôle du son, qui aurait saturé nos oreilles.

Lors de l’entracte, le foyer de la salle Claude-Champagne a été le théâtre d’une performance de Z Neto Vinheiras avec sa pièce “here now all over again”.  Le dispositif autour duquel s’était amassée une bonne partie du public comprenait 2 guitares électriques, 2 amplificateurs, une station de no-input et quelques pédales d’effet. Il en résultait une œuvre au rythme ondulatoire et à la pulsation constante dont l’intensité contrôlée par Z Neto Vinheiras variait en intensité, passant d’un grondement sourd à de légères distorsions. 

La deuxième partie nous a donné à voir deux œuvres de vidéomusique. Citons Pieces de Kassandra Picazo, œuvre où la voix humaine est mise à l’honneur dans une superposition d’échantillonnage et Moi. Je. Elle. Est, court métrage expérimental de Gabriela Hébert où la musique venait accompagner de manière plus figurative les différents gestes de la comédienne Amélie Clément dans un environnement sonore plein de tensions.

Vivian Li, que le collègue Alain Brunet a interviewée l’année passée dans le cadre du festival Akousma, a présenté une des pièces les plus complètes au niveau du matériel textural. Baignant dans un son éthéré et cristallin en trame de fond, Sonic Memories, est un baume sensoriel, tout à fait en phase avec l’approche thérapeutique à la musique de la compositrice. Entre Deux Tempêtes de Clément Castaing, « explore les strates mouvantes de la mémoire, de l’introspection et du rêve » en utilisant comme matériau de base des enregistrements de terrains hivernaux et des mémos vocaux de l’enfance du compositeur. Il en ressort une pièce à l’esthétique décalée où les voix sont transformées, échantillonnées pour se fondre dans la nouvelle masse sonore.

Finalement, Brouillard I, pièce acousmatique d’Antonin Gougeon-Moisan mélange savant interventions d’instruments acoustiques enregistrés (piano, saxophone et clarinette basse) avec une esthétique alliant ambiant, noise et électronique dans un flot musical continu. Le traitement est savamment dosé, laissant à chaque texture un temps de développement. Il en ressort une œuvre à la fois onirique, mais aussi, par moment, explosive. Cette pièce d’ailleurs se retrouvera sur un album éponyme à paraître.

Devant une assistance d’au moins une centaine de personnes, les étudiantes ont livré des performances franches et sensibles et ont surtout démontré la maîtrise de la matière sonore qu’il possède et la variété de techniques qu’ils peuvent compter dans leur arsenal pour exprimer leur art. À aucun moment nous ne nous sommes sentis en présence de travaux juvéniles. Au contraire, chacun présentait une histoire, un but, une démarche et une esthétique qu’il nous était possible de discerner. S’il y a bien une chose que les professeurs Myriam Boucher, Dominic Thibault et Nicolas Bernier peuvent se dire, c’est qu’il y a de la relève dans le milieu. Et elle est belle et bonne.

crédit photo : Nina Gibelin Souchon

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art sonore / immersion

Substrat – Série sonore : IRL • Bénédicte • Michael Gary Dean & Freddy Speer

par Rédaction PAN M 360

Une expérience d’écoute exclusive et spatialisée, entre musique et art sonore, en partenariat avec le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts de Montréal.
Substrat offre une expérience d’immersion sonore complète dans la Satosphère. Avec l’utilisation du son spatialisé des 93 haut-parleurs du dôme et en plongeant les spectateurs dans l’obscurité avec un minimum de distraction visuelle, l’expérience est totale.
À travers des performances musicales éclectiques, Substrat invite à découvrir la démarche créative et les univers inspirants d’artistes de la scène émergente.
Pour cette nouvelle édition, Substrat présente les œuvres de IRL, Bénédicte et Michael Gary Dean & Freddy Speer.

An exclusive, spatialized listening experience, between music and sound art, in partnership with the Conseil des arts et des lettres du Québec and the Conseil des arts de Montréal.
Substrat offers a unique sound immersion experience in the Satosphere. With spatialized sound from the dome’s 93 loudspeakers and partial darkness to accentuate the sensations, the experience is total.
Through eclectic musical performances, Substrat invites visitors to discover the creative approach and inspiring universes of artists from the emerging scene.
For this new edition, Substrat presents the work of IRL, Bénédicte et Michael Gary Dean & Freddy Speer.

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métal progressif / metalcore

Thornhill au Théâtre Fairmount

par Rédaction PAN M 360

Le groupe australien Thornhill, basé à Melbourne, crée une musique qui puise dans les sonorités du metalcore moderne, montrant ce que l’on peut faire de la musique rock et heavy rock lorsqu’il n’y a pas de frontières. Tandis que leur premier album, The Dark Pool, a touché les fans avec son mélange de riffs écrasants et de metalcore atmosphérique, leur deuxième album, Heroine, a vu Thornhill mettre en avant ses compétences dans les mondes de l’alternative et du rock, faisant référence à des influences sonores telles que The Smashing Pumpkins, Red Hot Chili Peppers, Silverchair et Deftones.

Melbourne, Australia based band, Thornhill, make music that harkens to flavors of modern metalcore, showcasing what can be made of heavy rock and rock music when there are no borders. Where their debut album, ‘The Dark Pool’ touched fans with its mix of crushing riffage and atmospheric metalcore, their sophomore album ‘Heroine’ found Thornhill flexing their skills in the alternative and rock worlds, referencing the sonic tapestry from the likes of The Smashing Pumpkins and Red Hot Chili Peppers, to Silverchair and Deftones.

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heavy metal / métal progressif / metalcore

Machine Head & In Flames au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Machine Head

Quatuor de heavy metal de la côte ouest des États-Unis, Machine Head a marqué le mouvement New Wave of American Heavy Metal au milieu des années 90 avec ses riffs percutants et ses grooves puissants. Le style agressif et varié du groupe, mêlant thrash, groove et nu-metal, a donné naissance à des albums contemporains majeurs comme Burn My Eyes (1994), The Burning Red (1999), Through the Ashes of Empires (2003) et The Blackening (2007). Mené par le chanteur, guitariste et seul membre permanent Robb Flynn, Machine Head a sorti son dixième album studio Of Kingdom and Crown en 2022.

A hugely influential West Coast heavy metal quartet, Machine Head’s neck-snapping riffs and earth-shaking grooves helped shape the New Wave of American Heavy Metal movement of the early mid-’90s. The band’s aggressive and wide-ranging style, which combines elements of thrash, groove, and nu-metal, has yielded seminal contemporary metal efforts like Burn My Eyes (1994), The Burning Red (1999), Through the Ashes of Empires (2003), and The Blackening (2007). Led by vocalist, guitarist, and sole constant member Robb Flynn, Machine Head released their tenth studio long-player Of Kingdom and Crown in 2022.

In Flames

Groupe suédois prolifique et influent, In Flames a contribué à établir la scène du death metal mélodique moderne et du metalcore au début des années 2000. Avec des solos de guitare néo-classiques et des arrangements innovants, le groupe est passé du death metal underground à un rôle de pionnier aux côtés de groupes comme Dark Tranquillity et At the Gates. Apparu au milieu des années 90, In Flames a connu son essor en 2002 avec la sortie de son sixième album, Reroute to Remain, aux sonorités plus proches du metal alternatif. Des albums suivants comme A Sense of Purpose (2008), Siren Charms (2014), I, The Mask (2019) et Foregone (2023) ont continué d’affiner cette formule, attirant autant la critique que le succès commercial, et valant au groupe plusieurs Grammy Awards suédois.

An influential and prolific Swedish heavy metal outfit, In Flames helped establish the modern melodic death metal scene and ensuing metalcore scenes of the early 2000s. With neo-classical guitar solos and innovative song arrangements, the group progressed from underground death metal to metal music innovators alongside contemporaries like Dark Tranquillity and At the Gates. Emerging in the mid-’90s, the band hit their stride in 2002 with the release of their more alternative metal-leaning sixth studio effort, Reroute to Remain. Subsequent offerings such as A Sense of Purpose (2008), Siren Charms (2014), I, The Mask (2019), and Foregone (2023) continued to finetune the formula, drawing both commercial and critical acclaim, and earning the band multiple Swedish Grammy Awards.

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hommage / indie rock / rock alternatif

The Brokes au Théâtre Fairmount

par Rédaction PAN M 360

The Brokes est un hommage fidèle aux Strokes, joué note pour note, formé en 2022 par cinq figures incontournables de la scène musicale torontoise. Après ce qui devait être un concert unique pour Halloween, la demande pour d’autres spectacles s’est imposée d’elle-même et n’a cessé de croître. Avec un vaste répertoire couvrant tous les albums majeurs, The Brokes traversent avec précision, assurance et une énergie débordante les classiques intemporels et les morceaux cultes prisés des fans.
Chaque concert de The Brokes est une fête, une célébration non seulement du groupe de rock’n’roll le plus emblématique du XXIe siècle, mais aussi d’une époque. The Brokes sont la meilleure alternative aux véritables Strokes : chaque inflexion vocale, chaque choix vestimentaire et chaque son de guitare signature sont restitués avec une fidélité impressionnante par ce quintette torontois, capturant l’essence même du groupe new-yorkais.
Trop fauché pour voir les Strokes ? Essayez la meilleure alternative. Essayez… The Brokes.

The Brokes are a note-for-note tribute to the Strokes formed in 2022 by five mainstays of the Toronto music world. After what was to be a one-off Halloween show, demand for more was made clear and has only grown. With a deep repertoire of songs off of every major release, The Brokes weave through the timeless classics and fan favourite deep cuts of The Strokes catalogue with precision, poise, and unbridled energy.
Every Brokes show is a party and celebration of not just the most iconic rock ‘n’ roll band of the 21st century, but of an era. The Brokes are the next best thing to the real thing; with every crack of the voice, wardrobe choice and signature guitar tone, this Toronto-based fivesome brings you the subtleties and essence of NYC’s finest.
Too broke to Stroke? Try the next best thing to the real thing. Try… The Brokes.

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électronique / synthwave

Magic Sword au Théâtre Fairmount

par Rédaction PAN M 360

Magic Sword est un trio de fantasy synthwave dont les membres, aux identités inconnues, portent des capes noires et des masques néon. Produisant une musique électronique rétro-futuriste avec des rythmes dansants aux arpèges intenses et des solos envoûtants de guitare et de clavier, le groupe raconte à travers ses enregistrements, comme Endless (2020), la saga du Gardien de l’Épée Magique dans sa quête contre les forces maléfiques du Sombre.

Magic Sword is a fantasy synthwave trio whose members, true identities unknown, don black cloaks and neon masks. Producing retro-futuristic electronic music with arpeggio-heavy dance beats and wailing guitar and keyboard solos, the band’s recordings, such as 2020’s Endless, detail the saga of the Keeper of the Magic Sword on his quest against the evil forces of the Dark One.

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dream pop / hip-hop alternatif / R&B

Dreamer Isioma au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Le chanteur et auteur-compositeur basé à Chicago, Dreamer Isioma, mélange le R&B alternatif et le funk avec des éléments de hip-hop et de dream pop psychédélique. Cette fusion audacieuse de styles lui a permis de connaître un succès viral avec son single de 2020, Sensitive, et a également marqué ses sorties suivantes, comme son premier album Goodnight Dreamer en 2022 et sa suite Princess Forever en 2023. Après avoir collaboré avec SOLIS4EVR et The Celestials!, il est revenu à la musique solo avec Did You Ever Care en 2025.

Chicago-based singer/songwriter Dreamer Isioma blends alternative R&B and funk with elements of hip-hop and loosely psychedelic dream pop. This bold mishmash of styles earned viral success with their 2020 single « Sensitive » and also defined further releases, like their 2022 debut album, Goodnight Dreamer, and its 2023 follow-up, Princess Forever. After collaborating with SOLIS4EVR and the Celestials!, they returned to solo music with 2025’s « Did You Ever Care. »

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blues / Océan Indien / sega

Un éventail d’émotions avec The TWO

par Sandra Gasana

En ce dimanche pascal, le Club Balattou a eu droit à un spectacle électrisant du groupe The TWO, un duo composé d’un Mauricien installé en Suisse, Yannick Nanette et d’un Suisse, Thierry Jaccard. Pour l’occasion, ils étaient en formule trio avec le batteur Loris Martenet, qui faisait également les chœurs avec Thierry. La plupart des chansons étaient tirées de leur plus récent album Sadela, qui signifie « ces deux-là », en créole mauricien, paru en 2023.

Durant le spectacle, Yannick et Thierry ont changé de guitares à maintes reprises, parfois au milieu d’une chanson, ajoutant l’harmonica de Yannick dans certains morceaux et un mini-triangle, rappelant les rythmes brésiliens. D’ailleurs, l’insertion de sega et maloya dans le concert n’a laissé personne indifférent.

Tout comme lors de notre entrevue quelques jours plus tôt, Yannick fait référence au créole qu’est le Québécois, « ce que vous appelez français mais qui est encore mieux que le français », ajoute-t-il.

Les pêcheurs, une nièce, les femmes, les personnes disparues, voici certains des thèmes abordés durant la soirée mais toujours en prenant leur temps. Les chansons s’étirent en longueur justement pour nous faire passer par toute sorte d’émotions, commençant par de la mélancolie, puis en crescendo vers la joie avant de redescendre en douceur. Le timbre de voix de Yannick contribue à cette atmosphère nostalgique que permet le blues, tandis que les chœurs de Thierry et Loris permettent une profondeur à leur univers.

Timide durant les premières chansons, le public a commencé à se dégourdir petit à petit avant de se laisser aller aux rythmes des instruments dont l’intensité augmentait. La salle prenait son rôle de chorale très au sérieux, suivant minutieusement les consignes de Yannick.

Ma chanson coup de cœur restera Lao, même si c’est Fam couma ou qui est restée dans ma tête depuis le spectacle.

« Est-ce qu’il y a des Mauriciens dans la salle ? Des Réunionnais ? Des Malgaches ? » demande Yannick entre deux chansons, à quoi quelques personnes ont répondu positivement mais ils n’étaient pas nombreux.

On a eu droit à un rappel même si l’audience en demandait plus. Le fait que le lendemain était un jour de congé, on ne voulait pas que la soirée s’arrête. Espérons que lors de leur prochain passage à Montréal, une plus grande communauté mauricienne, réunionnaise ou malgache sera présente pour découvrir ce duo original, qui apporte autant de douceur que de puissance, nous faisant passer de l’un à l’autre.

Crédit photo: André Rival


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Alternative / indie rock / post-punk

Choses Sauvages au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

La formation montréalaise Choses Sauvages reviendra au printemps 2025 avec une troisième offrande, toute aussi dansante et soigneusement construite que ses précédentes. S’avançant toujours un peu plus loin dans les expérimentations, cet album affiche davantage des couleurs post-punks, et ne laissera certainement personne indifférent. Leur dernière tournée les aura amenés à présenter leur matériel sur les plus grandes scènes du Québec, ainsi qu’à l’international, notamment en France, en Espagne, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Mexique. Ils sont donc plus prêts que jamais à revenir en force à la maison, avec ce tout nouveau spectacle!

Montreal-based band Choses Sauvages will return in spring 2025 with their third release, just as danceable and meticulously crafted as their previous ones. Always pushing their sonic explorations further, this album leans more into post-punk influences and is sure to leave no one indifferent. Their last tour took them to some of the biggest stages in Quebec and around the world, including France, Spain, Belgium, the UK, Germany, and Mexico. Now, they’re more ready than ever to come back home in full force with this brand-new show!

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latino / reggaeton

Calientisimo au Club Soda : L’événement de reggaeton au Canada !

par Rédaction PAN M 360

La scène latine de Montréal est en feu ! Ce 26 avril, le Club Soda devient l’épicentre du reggaetón avec les meilleurs artistes latinos urbains LOCAUX. Montréal regorge de talent et c’est LE moment de le prouver !

Montreal’s Latin scene is on fire! On April 26, Club Soda becomes the epicenter of reggaeton with the best LOCAL urban Latin artists. Montreal is full of talent, and this is THE moment to prove it!

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électronique / house progressive

Elderbrook au MTelus

par Rédaction PAN M 360

L’alter ego du producteur électronique anglais Alexander Kotz, Elderbrook propose une musique dance entraînante portée par des synthés avant-gardistes. Il connaît un grand succès en 2017 avec sa collaboration sur le titre Cola de CamelPhat, qui le propulse sur la scène internationale. Par la suite, il collabore avec Gorgon City, Clean Bandit, Kx5 et bien d’autres. En plus de plusieurs EPs, Kotz sort son premier album officiel, Why Do We Shake in the Cold?, en 2020, suivi de Little Love en 2023.

The alter ego of English electronic producer Alexander Kotz, Elderbrook delivers upbeat, synth-forward dance music. Making his big breakthrough with the 2017 hit collaboration with CamelPhat, « Cola, » he went on to collaborate with the likes of Gorgon City, Clean Bandit, Kx5, and many more. In addition to a handful of EPs, Kotz released his official full-length debut, Why Do We Shake in the Cold?, in 2020, following it with Little Love in 2023.

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