hip-hop / rap / rap français

Osheaga, jour 3 | Hamza, de Belgique à Montréal

par Jacob Langlois-Pelletier

« Saucegod, Saucegod, Saucegod! », clament les nombreux festivaliers à l’arrivée d’Hamza sur scène. Depuis plusieurs années, le rappeur belge entretient une superbe relation avec les Montréalais; un autre chapitre de cette belle histoire s’est écrit dimanche soir, à Osheaga.

L’an dernier, Hamza s’était logé une place de choix au sein de nos 100 meilleurs albums avec Sincérement, superbe offrande alliant trap et R&B. C’est d’ailleurs avec une enfilade de morceaux tirés de ce projet que le Belge a entamé son set, débutant avec l’excellente Codéine 19. Bien qu’il ait débuté avec son matériel le plus récent, il n’a pas hésité à piger dans ses classiques tels que Gasolina et FADE UP. Rien à reprocher à la sélection des titres, un bon mélange mettant en valeur la diversité de sa discographie.

Là où le bât blesse, c’est au niveau de ce qui est proposé sur scène. Ce qui est joué est majoritairement des pistes sonores préenregistrées auxquelles Hamza ajoute son grain de sel, autotune bien évidemment au rendez-vous. Comprenez-moi bien, l’éternel lover offre tout de même un bon spectacle, mais sans artifice.

Peu importe, le style de performance offerte par le rappeur n’a en rien refroidi la foule qui a sautillé du début à la fin. Le flow mielleux et les refrains accrocheurs de l’artiste de 30 ans sont dans une classe à part, en voilà une autre démonstration.

Crédit photo: Benoit Rousseau

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disco / funk / soul/R&B

Osheaga, jour 3 | L’heure est à la fête avec Jungle

par Jacob Langlois-Pelletier

Peu de temps après les dernières paroles du rappeur Hamza sur la scène voisine, de nombreux faisceaux lumineux ont procuré une teinte orangée aux festivaliers, couleur de Volcano, plus récent projet de Jungle. Sur les notes de Busy Earnin’, succès de 2014, le groupe soul-funk britannique a fait son entrée de manière remarquable.

Dès les premiers instants, les différentes pulsions de la formation ont fait danser la foule. La musique de Tom McFarland, Josh Lloyd-Watson et tout récemment, Lydia Kitto, est une des plus entraînantes et festives. Pas surprenant que les structures gonflables et les ballons se sont promenés parmi les amateurs tout au long de la prestation; l’ambiance était à la fête, c’est le moins qu’on puisse dire. Jungle a cette capacité à nous faire profiter de l’instant présent.

L’équilibre entre enregistrement et création en direct n’aurait pas pu être mieux balancé. Les trois protagonistes s’impliquent vocalement et contribuent avec différents instruments tels que guitare et synthétiseur. Les arrangements sont dansants et les voix aussi envoûtantes que sur disque. Deux percussionnistes et un bassiste complétaient le tout avec brio.

À deux reprises, des artistes ont apparu sur le grand écran l’instant d’un morceau. Ce fut d’ailleurs le cas pour Erick the Architect lors du succès disco Candle Flame, chanson sur laquelle la foule aura brûlé de nombreuses calories, soyez-en assuré.

Plusieurs fois, le groupe s’est adressé aux amateurs, autant en anglais qu’en français. Les Britanniques ont semblé ravis de l’accueil des Montréalais qui ont répondu présents en chantant leurs différents refrains ou en tapant des mains. Nul doute, la venue de Jungle aura été l’un des moments phares de cette fin de semaine de festivités.

Crédit photo: Benoit Rousseau

rock alternatif

Osheaga, jour 2 | The Smashing Pumpkins : Nostalgie, quand tu nous tiens

par Jacob Langlois-Pelletier

Le passage des Smashing Pumpkins à Osheaga samedi ne pouvait pas mieux tomber; il y a un peu plus de 48 heures, la prolifique formation américaine dévoilait Aghori Mhori Mei, un 13e album en carrière.

Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, Billy Corgan et sa bande ont fait fi de cette sortie et ont opté pour une sélection de leurs plus grands classiques, et ce aux grands plaisirs des amateurs agglutinés devant les deux plus grandes scènes du festival.

Vêtu d’une soutane noire, Corgan a enveloppé le Parc Jean-Drapeau de son rock mélancolique et de sa voix nasillarde qu’on lui connaît si bien. À ses côtés, on retrouve ses collègues de longue date James Iha à la guitare et Jimmy Chamberlin à la batterie ainsi que Kiki Wong, guitariste recrutée il y a quelques mois.

Sur scène, les Smashing Pumpkins exubèrent la même détermination et envie qu’il y a 30 ans. Dommage que cet état d’esprit ne se traduit pas dans leurs récentes sorties.

À quelques minutes de la fin, le crépuscule s’amorce et les premières notes de la célèbre 1979, tiré de l’excellent Mellon Collie and the Infinite Sadness, se font entendre. C’est à ce moment que la foule s’est faite la plus bruyante et le résultat fut sublime. L’euphorie provoquée est une énième preuve du pouvoir de la nostalgie.

Décidément, les plus grands succès du band de Chicago ne mourront jamais, idem pour leur influence sur le rock alternatif.

Crédit photo: Tim Snow

hip-hop / rap

Osheaga, jour 2 | Denzel Curry : sans failles, mais sans éclat

par Jacob Langlois-Pelletier

S’il y a bien un rappeur qui ne cesse de se renouveler à chaque sortie, c’est assurément l’américain Denzel Curry. À la mi-juillet, le Floridien a fait paraître King Of The Mischievous South Vol. 2, une mixtape débordante de collaborations donnant suite à un premier volume paru il y a une douzaine d’années. Dans cet opus, il explore le dirty south, sous-genre issu du Sud des États-Unis.

Âgé de 29 ans et plusieurs projets de grande qualité derrière la cravate, il est dorénavant juste de dire que Denzel est l’un des pions les plus importants du rap actuel.

Débordant d’énergie sur scène, le MC rappe chacune des rimes de ses titres avec précision et finesse. Les festivaliers ont reçu exactement ce qu’ils obtiennent sur ses albums. Tout au long de sa prestation, Curry a multiplié les interactions avec la foule et déployé une aisance fascinante.

L’enfilade en baisser de rideau de ses titres les plus populaires Ultimate et CLOUT COBAIN | CLOUT CO13A1N a eu droit à une réception très bruyante de la foule, elle qui s’était montrée assez discrète depuis les premiers instants. Il faut dire que de placer le rappeur après le groupe punk Rancid et avant les Smashing Pumpkins et Green Day n’était peut-être pas la meilleure des idées…

Quoi qu’il en soit, la proposition du membre de la célèbre cuvée Freshman de 2016 fut honnête et bien balancée. Cependant, son offrande manquait ce petit quelque chose pour ne pas tomber dans l’oubli.

Crédit photo: Tim Snow

soul/R&B

Osheaga, jour 2 | Olivia Dean, vent de fraîcheur en pleine canicule

par Jacob Langlois-Pelletier

En explorant la programmation de l’édition 2024, le nom d’Olivia Dean a grandement piqué ma curiosité. En épluchant sa mince et jeune discographie, j’y ai découvert une chanteuse soul inspirée par les grandes dames de ce genre musical. La Britannique cite les Carole King, Amy Winehouse, The Supremes et Lauryn Hill comme inspirations à sa musique.

Accompagnée d’un petit orchestre, la jeune artiste de 25 ans est vêtue d’une robe des plus colorées et se place aux avants du plateau. « Si c’est la première fois que vous me voyez en spectacle, j’ai une seule règle. Vous devez passer un bon moment! », lance-t-elle entre ses deux premiers morceaux.

C’est en grande partie du matériel issu de Messy, son seul album en carrière, que la native de Londres a fait découvrir à la foule. Elle a en aussi profité pour interpréter sa plus récente sortie intitulée Time, un morceau dans lequel elle explore des avenues plus rock qu’à l’habitude, ce qui lui va comme un gant.

Olivia Dean dégage une aura qui n’est pas de notre époque. Jazz, R&B, soul, pop; tout y est mobilisé. Visiblement captivés, les festivaliers ont scruté ses faits et gestes puis ont répondu présents vocalement.

45 minutes de prestation auront passé en un clin d’œil et on aurait voulu que ça ne se termine jamais.

Crédit photo: Benoit Rousseau

indie / pop

Osheaga, jour 2 | New West, nouvelle sensation torontoise

par Jacob Langlois-Pelletier

Avec l’immense succès de leur titre Those Eyes, le collectif canadien New West n’a plus besoin de présentation. Cette année, les Torontois avaient la tâche d’ouvrir le bal à 14h.

Profitant d’une foule impressionnante pour un début d’après-midi en raison de l’arrivée imminente de la vedette Chappell Roan, le band formé de Kala Wita, Noel West, Lee Vella et Ben Key aura offert une performance inspirée et colorée.

Récipiendaire d’un Juno pour « Nouveau groupe de l’année » en 2024, New West propose un son diversifié dans lequel on retrouve entres autres jazz, R&B et indie.

Sur la grande scène du festival, Kala Wita a tout donné, se déplaçant de gauche à droite, chantant couché au sol et offrant des moments au piano. Cette performance aura permis d’en découvrir davantage sur la personnalité des différents membres du groupe.

Vocalement, Wita est juste et nous enveloppe avec des titres comme Stevie Nicks ou Guessing Game. L’échantillon est mince, mais l’avenir semble prometteur pour New West.

Crédit photo: Tim Snow

jazz / latino

Palomosa: Jai Paul, Yves Tumor, BADBADNOTGOOD, Nana Zen et plus encore!

par Rédaction PAN M 360

Les artistes du jour: Jai Paul, Yves Tumor, BADBADNOTGOOD, The Dare, Pelada, Delachute, Nana Zen, SHYGIRL, LSDXOXO et Angelita.

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Ce contenu provient du Palomosa et est adapté par PAN M 360.

électronique / hip-hop / rap

Palomosa: Gesaffelstein, Destroy Lonely, Yung Lean et bien plus!

par Rédaction PAN M 360

Artistes du jour: Gesaffelstein, Destroy Lonely, Yung Lean, Yaeji (DJ Set), Snow Strippers, underscores, distraction4ever, Andrea de Tour, horsegiirL, Young Marco, Jump Source et Laurence Matte.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Palomosa et est adapté par PAN M 360.

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