classique occidental

(ANNULÉ) Leonidas Kavakos

par Alain Brunet

Dès ses débuts dans les années 80, il éblouissait les mélomanes les plus exigeants sur la planète, bien au-delà de la sphère classique. À n’en point douter, Leonidas Kavakos est devenu l’un des grands violonistes vivants de l’univers connu. Régulièrement invité par l’OSM depuis l’ère Dutoit, le supravirtuose grec jouera cette fois le Concerto pour violon n° 1 du grand compositeur russe Dmitri Chostakovitch. Il sera dirigé par le jeune maestro français Lionel Bringuier, aussi de retour à Montréal après y avoir laissé une forte impression en 2018.

PROGRAMME
OSM
Chef d’orchestre : Lionel Bringuier
Violon : Leonidas Kavakos
Esa-Pekka Salonen, Helix
Chostakovitch, Concerto pour violon n° 1 en la mineur, op. 77
Ravel, Valses nobles et sentimentales
Florent Schmitt, La tragédie de Salomé, op. 50

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classique occidental / période classique

Valery Gergiev dirige l’OSM

par Alain Brunet

On a beau froncer les sourcils pour ses accointances avec le régime de Vladimir Poutine, Valery Gergiev n’en demeure pas moins l’un des très grands maestros de notre temps. Les mélomanes montréalais ont constaté son génie à quelques reprises, soit lors des passages de l’Orchestre Mariinsky de Saint-Peterbourg, qu’il dirige certes avec une poigne de fer mais aussi un extraordinaire raffinement et une maîtrise hallucinante. Nous aurons cette fois l’occasion de voir Gergiev à l’œuvre au pupitre de l’OSM, ce qui laisse présager une relation très spéciale avec ce maestro d’exception. Qu’en sera-t-il de la Symphonie n° 9 de Bruckner? Quelle place fera-t-il au virtuose hongrois Kristóf Baráti, soliste invité dans l’incontournable  Concerto pour violon n°2 de Mendelssohn? Tous les espoirs sont permis, voilà un des concerts les plus attendus de la saison.

ARTISTES ET PROGRAMME
OSM
Chef : Valery Gergiev
Violon : Kristóf Baráti
Mendelssohn, Concerto pour violon n° 2 en mi mineur, op. 64
Bruckner, Symphonie n° 9 en ré mineur, WAB 109

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classique moderne

Han-Na Chang dirige Chostakovitch

par Laurence Gauvin

Lors de son prochain concert, l’Orchestre Métropolitain accueillera la cheffe Han-Na Chang qui dirigera le célèbre Concerto pour violon de Beethoven, ainsi que la 10Symphonie de Chostakovitch. Autrefois violoncelliste soliste, Han-Na Chang est depuis 2017 directrice artistique et chef principal du Trondheim Symfoniorkester, en Norvège, où elle avait précédemment occupé le poste de chef invité principal de 2013 à 2017. Elle partagera la scène avec le soliste américain Benjamin Beilman, violoniste reconnu à travers le monde pour son impressionnante technique et sa riche sonorité. Ce dernier aura d’ailleurs la chance d’interpréter plusieurs fois le Concerto pour violon de Beethoven dans le cadre des festivités associées au 250e anniversaire de naissance du compositeur, notamment en France, en Hongrie, puis en Pologne. Composé en très peu de temps, le Concerto pour violon fut créé le 23 décembre 1806 par le violoniste Franz Clement, alors très connu. Celui-ci serait même l’auteur du dernier thème utilisé dans le rondo final du concerto, évidemment peaufiné par Beethoven par la suite. Le programme sera conclu par une pièce colossale : la 10e Symphonie de Chostakovitch. Créée le 17 décembre 1953, quelques mois seulement après le décès de Staline, cette œuvre pittoresque est l’une des plus connues du compositeur. Celui-ci s’exprime à son sujet en mentionnant que son but était de transmettre les émotions et les passions du peuple, à ce moment fortement opprimé par le régime sans pitié de Staline. Proposant une forme plus traditionnelle en quatre mouvements – en opposition avec celle qui l’avait précédée qui en comptait cinq – cette symphonie est à la hauteur des grandes œuvres de Chostakovitch : géante, poignante et virtuose.

PROGRAMME

Chef : Han-Na Chang

Violon : Benjamin Beilman

Beethoven : Concerto pour violon

Chostakovitch : Symphonie n° 10

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classique occidental / musique contemporaine

Kent Nagano dirige Dusapin et Beethoven

par Sarah-Ann Larouche

Une commande conjointe de l’Elbphilharmonie Hamburg, de l’Orchestre Symphonique de Montréal, de l’Orchestre de la Suisse Romande, du Théâtre de La Monnaie/De Munt, de Radio France et de la Philharmonie de Paris a conduit le compositeur français Pascal Dusapin à se lancer dans la composition de sa symphonie pour orgue et orchestre. Pour cette présentation en création nord-américaine, l’œuvre sera interprétée par l’organiste émérite Olivier Latry. Également au programme, Chasse royale et orage , tiré de l’opéra Les Troyens de Hector Berlioz, ainsi que la Symphonie Pastorale n° 6, op. 68 en fa majeur de Ludwig van Beethoven.

PROGRAMME
Orchestre symphonique de Montréal
Kent Nagano : chef
Olivier Latry : orgue
Berlioz : Les Troyens, Chasse royale et orage
Pascal Dusapin : Symphonie pour orgue et orchestre
Beethoven : Symphonie n° 6 en fa majeur, op. 68, (Pastorale)

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classique occidental / rock

Trio RCM: « L’orgue de Pink Floyd à Zappa »

par Réjean Beaucage

L’œuvre de Frank Zappa est considérable, c’est connu, mais on n’y trouve pas beaucoup d’orgue à tuyau, sinon sur l’album Uncle Meat, quand Don Preston joue les notes d’introduction de Louie Louie sur le « Mighty & Majestic Albert Hall Pipe Organ » (dixit FZ). C’est donc une belle surprise de découvrir le Trio RCM, qui nous vient de France, dans lequel le percussionniste Henri-Charles Caget et le guitariste Frédéric Maurin appuient le travail de l’organiste Yves Rechsteiner, à qui on doit les arrangements de base de ce programme qui compte une dizaine de pièces de Zappa, mais aussi des interprétations d’œuvres d’Emerson, Lake and Palmer, de Pink Floyd, de King Crimson et de Pat Metheny. Cette fois-ci, c’est le Grand Orgue Pierre-Béïque de l’OSM qui sera mis à contribution. Ça va sonner !

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classique moderne / classique occidental / période classique

Daniil Trifonov

par Alain Brunet

Porté aux nues par la critique internationale, Daniil Trifonov, bientôt 29 ans, s’impose parmi les pianistes les plus brillants de sa génération et partage d’ores et déjà le sommet du piano russe avec ses collègues Denis Matsuev et Evgeny Kissin. Son dernier passage à la Maison symphonique (l’an dernier) fut marqué par un malaise l’ayant forcé à annuler sa participation, suivi d’une prestation magique donnée le lendemain. Daniil Trifonov revient ainsi à Montréal avec l’aura d’une grande star. Rappelons qu’il a remporté le Concours Tchaïkovsky en 2011 et le troisième prix du XVIe Concours de piano Frédéric Chopin.

PROGRAMME
Daniil Trifonov, piano (récital)
Scriabine, 8 Études op. 42 
Scriabine, Sonate n° 9 en fa majeur op. 68 
Beethoven, Sonate n° 31, en la bémol majeur, op. 110
Borodine, Petite suite, extraits (13 min)
Prokofiev, Sonate n° 8 en si bémol majeur, op. 84

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