classique

Plus grands que nature à la Maison Symphonique

par Rédaction PAN M 360

Une marionnette espiègle prend vie et, avec ses acolytes, transforme l’orchestre en théâtre où se jouent leurs amours déçues, tel est le programme du très rythmique Petrouchka de Stravinski, où se décèle l’influence de Glazounov. En ouverture, le tragique Idomeneo de Mozart où se mêlent destin, passion et désespoir, reconstitué ici par Nicholas Carter, le chef invité. La violoniste Karen Gomyo met en valeur tout l’éclat et le romantisme de Glazounov.

In a style reminiscent of Glazunov, Stravinsky’s rhythmic Petrushka is the story of a mischievous puppet who comes to life. With his sidekicks, he transforms the orchestra into a theatrical performance of love and jealousy. The concert opens with Mozart’s tragic Idomeneo, which brings together fate, passion and despair under the baton of guest conductor Nicholas Carter. Violinist Karen Gomyo brings all of Glazunov’s romanticism and brilliance to life.

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classique / soul-jazz

OSM : Dominique Fils-Aimé, trilogie symphonique

par Rédaction PAN M 360

Dominique Fils-Aimé est l’une des révélations artistiques marquantes des dernières années. Son univers délicat et intimiste, à mi-chemin entre jazz, pop et soul, ne laisse personne indifférent. Il en va de même pour ses textes engagés qui dénoncent pour mieux guérir, en distillant une bonne dose d’amour, d’empathie et d’espoir. Dominique Fils-Aimé et l’OSM collaborent dans une métamorphose symphonique signée Blair Thomson, avec la participation d’Elisapie ainsi que des choristes de l’émission Y’a du monde à messe.  

Dominique Fils-Aimé ranks among the most striking breakthrough artists of the past few years. Her delicate and highly personal style, midway between jazz, pop and soul, leaves no one indifferent. The same can be said of her socially engaged lyrics that speak out against injustice in the name of healing, serving up a good dose of love, empathy and hope. Dominique Fils-Aimé and the OSM collaborate in this symphonic metamorphosis crafted by Blair Thomson, with the participation of Elisapie and choristers from the program Y’a du monde à messe.

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classique / country

Les Cowboys Fringants à la Maison Symphonique

par Rédaction PAN M 360

Le public les redemande et Les Cowboys Fringants répondent à l’appel ! Ils fouleront à nouveau les planches de la Maison symphonique lors d’un concert enlevant sous la direction de Simon Leclerc. Les spectatrices et spectateurs présents pourront s’attendre à chanter en chœur les airs touchants et entraînants qui ont fait le succès du groupe.

The public has asked them back and Les Cowboys Fringants have answered the call! They will again take to the stage of the Maison symphonique for a thrilling concert conducted by Simon Leclerc. Spectators in attendance can expect to sing along to the moving and catchy tunes that have made this group’s fame. 

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classique

OSM : Charles Richard Hamelin et le Concerto no 2 de Prokofiev

par Rédaction PAN M 360

Le pianiste Charles Richard Hamelin sera de retour à l’OSM dans le Concerto no 2 de Prokofiev, une œuvre d’une spectaculaire virtuosité qui fit scandale lors de sa création en 1913. Sous la direction du chef finlandais John Storgårds, l’Orchestre revêtira des couleurs épiques, de l’évocation de la barque de Charon dans L’île des morts de Rachmaninov, au poème symphonique du grand compositeur finlandais Jean Sibelius En saga, qui a inspiré sa compatriote Lotta Wennäkoski l’œuvre Verdigris.

Pianist Charles Richard-Hamelin returns to the OSM to perform Prokofiev’s Concerto no. 2, a work of spectacular bravura that caused a scandal when it was premiered in 1913. Under the baton of Finnish conductor John Storgårds, the Orchestra sets off on epic adventures, from the depiction of Charon’s rowboat in Rachmaninoff’s Isle of the Dead, to Sibelius’ tone poem En saga, the inspiration for the Finnish composer Lotta Wennäkoski’s Verdigris.

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classique

Handel, chœurs et feux d’artifices royaux

par Rédaction PAN M 360

Bernard Labadie vous offre la plus royale des musiques de Handel avec ce concert mettant de l’avant La Chapelle de Québec et des solistes exceptionnels qui vous transporteront à la cour britannique pour de grandioses feux d’artifice et le majestueux couronnement d’un roi.

Bernard Labadie serves up Handel’s most overtly royal compositions in a program featuring La Chapelle de Québec and a roster of sublime soloists who will whisk you away to the British court to experience the pageantry of the royal fireworks and the coronation of a new king.

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classique

Dmytro Udovychenko remporte le 1er prix du Concours musical international de Montréal

par Alexandre Villemaire

Le Concours musical international de Montréal s’est conclu hier soir avec un grand millésime violonistique. C’est l’Ukrainien Dmytro Udovychenko qui a remporté le premier prix avec son interprétation enflammée du Concerto pour violon no 1 de Chostakovitch. En plus de du prix en argent d’une valeur de 30 000$, le grand lauréat reçoit également une bourse de développement de carrière de 50, 000$ offert par la Fondation Azrieli ainsi qu’une tournée dans trois villes américaines (15,000$) et un engament pour un concert ou un récital avec l’OSM. À ses côtés ont été récompensés les violonistes SongHa Choi (2prix, 15 000$) et SooBeen Lee (3e prix, 10 000$) de la Corée du Sud. Elles interprétaient respectivement le Concerto n2 de Prokofiev et le Concerto pour violon de Tchaïkovsky. Choi s’est également vu remettre le prix du public ICI Musique d’une valeur de 5000$. Les trois autres finalistes, Nathan Meltzer (États-Unis), Michael Shaham (Israël) et Ruslan Talas (Kazakhstan), ont chacun reçu une bourse de 3000$.

Sous la présidence de Richard Rodzinski, le jury international était composé de Koichiro Harada (Japon), Yura Lee (Corée/États-Unis), Malcolm Lowe (Canada), Mihaela Martin (Roumanie), Lucie Robert (Canada), Dmitry Sitkovetsky (Royaume-Uni/États-Unis) et Krishna Thiagarajan (Allemagne/États-Unis)

Prix spéciaux

Dmytro Udovychenko, Ukraine

Prix pour la meilleure interprétation d’une œuvre de J.S. Bach offert par Andrew Wan, violon solo de l’Orchestre symphonique de Montréal (2 500 $)

Yesong Sophie Lee, États-Unis

Prix pour la meilleure interprétation d’une œuvre de virtuosité offert par la Famille Rouleau et la Fondation de la Famille Morris et Rosalind Goodman (2 500$)

SongHa Choi, Corée du Sud

Prix André-Bachand pour la meilleure interprétation de l’œuvre canadienne imposée offert par Claudette Hould (2 500 $)

SongHa Choi, Corée du Sud

Prix pour la meilleure interprétation d’une sonate en demi-finale offert par Louise Roy (5 000 $)

Aaron Chan, Canada/Hong Kong

Prix de l’engagement philanthropique Bita-Cattelan offert par Bita et Paolo Cattelan (5 000 $)

SongHa Choi, Corée du Sud

Prix du public offert par ICI Musique (5 000 $)

Umi Garrett, États-Unis

Prix John-Newmark pour la ou le meilleur pianiste collaborateur offert par la Fondation Famille Lupien (5 000 $)

CMIM Violon 2023 – Cérémonie | Ceremony from CMIMontreal on Vimeo.

classique

L’Orchestre Symphonique des Jeunes de Montréal présente Résurrection – Symphonie no 2 de Mahler

par Rédaction PAN M 360

Après trois années sous le signe de la pandémie, alors que la vie reprend son cours normal, l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal (OSJM) avec près de 250 musiciens et choristes sur scène, est fière de vous présenter cette œuvre magistrale qu’est la Symphonie no 2 de Mahler Résurrencetion! Reconnu comme un des meilleurs orchestres de jeunes au Canada, l’OSJM est sous la direction de Maestro Louis Lavigueur C.Q. depuis 1986.

After three years of pandemic, as life returns to normal, the Montreal Youth Symphony Orchestra (MYSO) with nearly 250 musicians and singers on stage, is proud to present  Mahler’s Symphony No. 2 Resurrection! Recognized as one of the best youth orchestras in Canada, the MYSO has been under the baton of Maestro Louis Lavigueur C.Q. since 1986.

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classique

La Finale du Concours International de Musique de Montréal

par Rédaction PAN M 360

Du 22 avril au 4 mai, place à l’édition Violon 2023 du Concours musical international de Montréal (CMIM). Vingt-quatre violonistes de haut niveau compétitionneront devant un jury de renom.

Lors de la finale (les 3 et 4 mai 2023), le maestro Rafael Payare dirigera l’orchestre officiel du CMIM, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM).

Au terme de la dernière étape, le 4 mai, le prestigieux jury du CMIM dévoilera les noms des lauréats et des gagnants. Vous pourrez être aux premières loges du lancement des carrières internationales des violonistes de la nouvelle génération.

La finale aura lieu à la Maison symphonique de Montréal où vous pourrez vivre la frénésie musicale des grands passionnés du violon!

Visionnez la finale en temps réel ICI

Violin 2023, of the Concours Musical International de Montreal (CMIM), will take place from April 22 to May 4. Twenty-four elite violinists will compete in front of a renowned jury.

Maestro Rafael Payare conduct the CMIM’s official orchestra, the Orchestre symphonique de Montréal (OSM), for the final on May 3 and 4, 2023.

During this exceptional evening, you will attend the unveiling of the names of the laureates, the awarding of prizes and scholarships, and most likely the launch of major careers!

The final will take place at the Maison symphonique de Montréal where you could experience the musical intensity of these passionate violinists.

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classique

Orchestre Métropolitain: élégance à la Kerson Leong

par Rédaction PAN M 360

La suite du Chevalier à la rose de Strauss rêve d’une Vienne classique où règnent valse, élégance et naïveté. Le violon solo de Tchaïkovski, tantôt chantant, tantôt virtuose et tantôt folklorique, donne au soliste Kerson Leong un terrain de jeu formidable. Sous la direction d’Alexander Shelley, My Name Is Amanda Todd de la compositrice canadienne Jocelyn Morlock porte le message d’espoir de cette jeune victime de cyberintimidation.

Strauss’s Der Rosenkavalier suite evokes classic Vienna, ripe with waltzing, elegance and ingenuity. Tchaikovsky’s Violin Concerto demands musicality, virtuosity and folk spirit, and Kerson Leong delivers. Under the baton of Alexander Shelley, Canadian composer Jocelyn Morlock’s My Name Is Amanda Todd brings a message of hope to the story of a teenage cyberbullying victim.

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classique

Musiques et danses sud-américaines à l’OSM

par Rédaction PAN M 360

Musique et soirée dansante sont au rendez-vous de ce concert éclaté. Êtes-vous prêts pour un voyage musical en Amérique du Sud? Rejoignez Rafael Payare, le chœur et l’orchestre de l’OSM dans un programme riche en couleurs et en saveurs. De prestigieux solistes donneront le ton à cette soirée : Alisa Weilerstein, la violoncelliste de renommée internationale, et plusieurs artistes vénézuéliens dont le trompettiste virtuose Pacho Flores, le joueur de cuatro Hector Molina, le maracassiste Edgardo Jair Acosta Sanchez, le ténor Aquiles Machado et le baryton Gustavo Castillo.

Laissez-vous envoûter par la sensualité du tango argentin, découvrez le contrapunteo vénézuélien et vibrez aux rythmes des musiques traditionnelles mettant en scène des héros plus téméraires les uns que les autres.

À l’issue du concert, ne quittez pas la Maison symphonique! Cette soirée conviviale se poursuivra au foyer Antonia-Nantel, dans une ambiance festive en compagnie d’un groupe de musiciens qui vous fera danser sur des rythmes sud-américains. Dépaysement assuré!

Music and an evening of dancing await you with this specular “éclaté” concert. Are you ready for a musical journey to South America? Join Rafael Payare and the OSM Chorus and musicians for a program rich in colours and delights. Prestigious soloists will set the tone for the evening: internationally acclaimed cellist Alisa Weilerstein and several Venezuelan artists, including virtuoso trumpeter Pacho Flores, cuatrist Hector Molina, maraquero Edgardo Jair Acosta Sanchez, tenor Aquiles Machado and baritone Gustavo Castillo.

Envelop yourself in the sensuality of Argentine tango, discover the Venezuelan contrapunteo and take in the rhythms of folk styles depicting heroes, each more daring than the next.

After the concert, no need to leave the Maison symphonique! This friendly evening continues in the Foyer Antonia-Nantel, as the festivities get going with a group of musicians who will have you dancing to the rhythms of South America. Excitement guaranteed!

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classique

Rafael Payare : de l’Andalousie aux plaines du Venezuela

par Rédaction PAN M 360

Ce programme met en parallèle deux héros en quête d’idéal : Don Quichotte, un chevalier errant parti combattre le mal dans les plaines andalouses, etFlorentino, un habitant des plaines vénézuéliennes qui défie le diable lors d’un concours de chant dans la Cantata criolla d’Estévez. Cette pièce majeure du répertoire sud-américain que Rafael Payare nous invite à découvrir conclura cette soirée riche en péripéties, qui verra également la création mondiale d’une œuvre d’Ana Sokolović, compositrice en résidence de l’OSM.

This program juxtaposes two heroes in their quest for an ideal: Don Quixote, the wandering knight who ventures out to battle evil on the Andalusian plains, and Florentino, a Venezuelan plainsman who wrestles with the Devil in a singing contest in Estévez’s Cantata criolla. This masterpiece of the South American repertoire, which Rafael Payare invites us to discover, concludes a richly eventful evening also featuring the world premiere of a work by OSM Composer-in-residence Ana Sokolović.

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Un même soir à la Place des Arts, les pianistes Bruce Liu et Nils Frahm triomphent devant deux auditoires distincts… opposés ?

par Alain Brunet

Jeudi soir à Montréal, deux salles de la Place des Arts étaient pleines : à la Maison symphonique, le pianiste montréalais Bruce (Xiaoyu) Liu, grand vainqueur du Concours international de piano Frédéric-Chopin à Varsovie  en 2021, selon plusieurs la plus prestigieuse des compétitions pianistiques sur la planète classique, exécutait le Concerto no 2 de Chopin pour piano et orchestre, avec en rappel une petite incursion baroque côté Jean-Philippe Rameau (Les Sauvages). 

Depuis cette victoire historique, le jeune prodige formé au Québec se produisait pour une deuxième fois avec l’Orchestre symphonique de Montréal depuis l’été dernier, cette fois sous la direction de la maestra finlandaise (aux origines aussi ukrainiennes) Dalia Stasevska, qui a aussi dirigé l’OSM dans une exécution plus qu’acceptable de la Symphonie no 6 en ré mineur op.104 du compositeur scandinave (finlandais itou) Jean Sibelius, le tout précédé par une œuvre contemporaine de la compositrice russe Sofia Goubaïdoulina, exigeante et chargée de substance.

Le concerto no 2 de Chopin était le plat de résistance, vu les attentes du public pour le jeune virtuose bardé de cet immense prix international qui a propulsé sa carrière sur les scènes du monde entier. De retour à la maison, Bruce Liu n’a déçu personne dans son exécution.  

Déjà à 25 ans, on le sent libre d’exprimer sa personnalité déjà singulière, imposer sa patte. On a senti non seulement une fluidité exceptionnelle dans l’exécution mais aussi une capacité d’atteindre la grâce sans jamais trop appuyer ses effets. On ne parle pas ici de désinvolture, mais bien de grâce, d’agilité et de souplesse au service d’une œuvre qui peut prêter aux excès de l’affect même si la grande virtuosité est au rendez-vous.

Et n’allons surtout pas comparer Bruce Liu à Charles Richard Hamelin, autre récipiendaire du concours Chopin (2e place en 2015) et dont la qualité du jeu souscrit aux mêmes standards d’excellence. Deux personnalités distinctes du piano d’ici se démarquent, applaudissons  ici la diversité des expressions pianistiques à ce niveau d’exécution, même dans ce monde de la musique écrite où les paramètres suggérés par la partition laissent tout de même un espace de liberté à ses praticiens les plus éminents.

Et revenons à la soirée de jeudi: juste à côté de la Maison symphonique, soit à la  salle Wilfrid-Pelletier, le pianiste et producteur électronique allemand Nils Frahm offrait une nouvelle performance impliquant musique classique, romantique ou impressionniste, assortie d’improvisations et ajouts de synthétiseurs. Je n’y étais pas personnellement mais j’ai déjà assisté à deux concerts de Nils Frahm devant des auditoires ébahis, transportés, conquis,  qui semblaient vivre une première expérience marquante en musique pianistique.

Y a-t-il un lien entre ces deux mondes ? S’il y en a un, il est encore  très mince. 

On constate aujourd’hui que les musiques symphoniques composées pour le cinéma et le jeu vidéo attirent des publics de plus en plus considérables. On constate aussi que les compositeurs néoclassiques s’abreuvant de musiques européennes tonales et consonantes, romantiques et post-romantiques, ont d’ores et déjà conquis des publics importants. Le nouvel album de Thomas Bangalter, illustre moitié de Daft Punk, en est un nouvel exemple parmi tant d’autres. On observe également que  les pianistes néoclassiques offrant des « compositions » très clairement inspirées de Chopin, Liszt, Brahms, Rachmaninov, Satie, Ravel ou Debussy, remplissent leurs salles et jouissent d’une immense cote d’amour, on pense évidemment au nouvel album et au nouveau récital de la pianiste montréalaise Alexandra Stréliski.

Inutile de souligner que ces deux mondes semblent rester relativement étanches. 

D’une part, le public néoclassique ne se pose pas de question sur les origines stylistiques des œuvres récentes qui le transportent. Qui plus est, ce public réprouve le décorum crispé du monde classique, son silence absolu, les vêtements de gala de ses interprètes, la rigidité des exécutions, la quasi absence de liberté dans l’interprétation.

De l’autre côté de la médaille, le public du monde classique déplore l’édulcoration néoclassique du « vrai » répertoire romantique, post-romantique ou prémoderne, aussi l’infériorité technique de ses interprètes dont on soupçonne l’incapacité à faire carrière dans la « grande musique ».

Les mélomanes de la musique classique méprisent-ils ceux du néoclassicisme? Dans certains cas, absolument.

À leur tour, les fans néoclassiques exècrent-ils les snobs de la musique classique ? Dans certains cas, absolument. 

La vérité se trouve-t-elle ailleurs ? Dans tous les cas,  absolument.

Chose certaine, le différend est loin d’être résolu et nous aurons plusieurs autres occasions pour en discuter.

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