drum & bass / Hip Hop / trap

La déesse tunisienne Emel nous présente MRA

par Sandra Gasana

S’il y a une chose qu’Emel Mathlouthi maĂźtrise, c’est bien l’art de la mise en scĂšne digne d’une tragĂ©die. Avec une entrĂ©e en scĂšne spectaculaire, des effets de lumiĂšre de circonstance, et accompagnĂ©e de ses deux musiciens, Ă  la batterie et aux claviers, celle que l’on surnomme « la voix de la rĂ©volution Â» est apparue telle une dĂ©esse du haut de son trĂŽne. Avec sa couronne sophistiquĂ©e, une robe blanche de style antique sortie du XVĂšme siĂšcle, l’artiste tunisienne nous prĂ©sentait son plus rĂ©cent album Mra, qui veut dire femme en arabe, paru en 2024 et entiĂšrement rĂ©alisĂ© par une Ă©quipe de femmes.
Toujours avec un Ă©cran en arriĂšre, sa voix est rarement Ă  l’état naturel, elle utilise beaucoup de rĂ©verbĂ©ration et joue avec son micro, ajoutant un effet Ă©nigmatique Ă  son univers dans lequel le trap, le hip hop et le drum n’bass cohabitent harmonieusement. Emel entre rĂ©ellement dans son personnage et se laisse aller, insĂ©rant des mouvements de danse saccadĂ©s sur plusieurs morceaux. Elle tape sur son tambour par moment, venant complĂ©menter le travail de son batteur, et ajouter l’effet dansant.

Au bout de la troisiĂšme chanson, le public se met tout doucement Ă  danser, en contraste avec le style un peu solennel des deux premiers morceaux. Emel rajoute aussi des sons prĂ©-enregistrĂ©s qui viennent fusionner avec les images qui dĂ©filent en boucle, un vrai cocktail sensoriel. La plupart de ses chansons sont en arabe mais elle chante Ă©galement en anglais, une langue qu’elle maĂźtrise, tout comme le français. Elle passe d’ailleurs de l’un Ă  l’autre lorsqu’elle s’adresse Ă  l’audience.
Malheureusement, Naya Ali, qui devait ĂȘtre de la partie, n’a pas pu ĂȘtre prĂ©sente finalement. Cela dit, un moment fort du concert est lorsque l’artiste Narcy est arrivĂ© sur scĂšne pour le morceau Yemenade. Et lĂ , la soirĂ©e a pris un tournant tellement son Ă©nergie s’est fait ressentir dans toute la salle. Il a rĂ©ussi Ă  nous faire chanter, danser, en un seul morceau, pendant qu’Emel dansait derriĂšre lui, tapant sur son tambour dorĂ©.

L’autre artiste que j’avais hĂąte de revoir Ă©tait Ziya Tabassian. Également de la partie sur quatre morceaux, il a rajoutĂ© la touche Moyen-Orientale traditionnelle au spectacle. Il s’accordait parfaitement aux rythmes du batteur avec qui il Ă©changeait des regards. 

« J’espĂšre que vous aimez les percussions folles comme celles que nous faisons ! On ne sait pas comment ça sonne de votre cĂŽtĂ© mais nous, on aime ça Â» dit-elle entre deux chansons. Â« Je n’arrive pas Ă  faire des chansons douces, je n’y peux rien », nous confie-t-elle. 

Pendant le morceau Souty, qui signifie Ma voix, elle fait dĂ©filer des feuilles sur lesquelles il est Ă©crit « My voice is time less like the wind Â», comme s’il s’agissait des paroles de la chanson. Elle en profite pour mentionner le nom des dĂ©tenus sur certaines de ces feuilles.

Emel a pris le temps de partager le message d’un militant palestinien qui lui a Ă©crit pour lui donner l’état des lieux. En effet, la Palestine Ă©tait en toile de fond tout au long du spectacle, incluant durant la premiĂšre partie qui Ă©tait assurĂ©e par Checkpoint 303, un duo de DJ qui ont mis la table pour le spectacle d’Emel.Ma chanson prĂ©fĂ©rĂ©e est Mazel, qui veut dire Encore, et qui parle de l’espoir qu’elle porte encore en elle, et du nouveau lendemain qu’elle compte construire. En guise d’arriĂšre-plan, plusieurs femmes militantes dĂ©filaient l’une aprĂšs l’autre.
Elle a terminĂ© avec Rise, faisant participer le public sur le refrain, avant de nous offrir un rappel qui a fait plaisir Ă  l’audience. Je m’attendais Ă  voir un National plein Ă  craquer, mais ce n’était pas le cas. Mais une chose est sĂ»re : les personnes qui y Ă©taient sont rentrĂ©es satisfaites de leur soirĂ©e.

Crédit photo: Ola Choukair

Hip Hop / Moyen-Orient / Levant / Maghreb / rap

Festival du Monde Arabe de MontrĂ©al | Narcy et Omar Offendum: Deux dĂ©cennies d’amitiĂ© artistique

par Sandra Gasana

Une Ă©pĂ©e en forme de Palestine. Voici ce qui attire l’attention d’emblĂ©e, en plus du salon d’inspiration arabe qui dĂ©core la scĂšne du National. Avec des coussins Ă  motifs rouges, quelques livres, du cafĂ©, on a vraiment l’impression de s’incruster dans une soirĂ©e entre amis, mettant l’art Ă  l’honneur sous toutes ses formes.

C’est d’abord Omar Offendum qui ouvre le bal, pendant que Narcy est assis dans le salon avec ses convives, incluant deux membres du groupe iconique montrĂ©alais de Hip Hop, Nomadic Massive, Tali et Meryem Saci.

ÉclairĂ© par un spot lumineux, une canne Ă  la main (sa signature), vĂȘtu d’une tenue traditionnelle et de son chapeau Fez noir, Offendum manie la langue arabe et anglaise, jonglant entre ces deux univers, les mĂ©langeant parfois. Narcy lui sert du cafĂ© de temps en temps, Ă©changeant des anecdotes, se taquinant sur les rivalitĂ©s syriennes et iraquiennes. Excellent conteur, il alterne entre poĂ©sie, nous raconte des histoires, rappe, le tout avec une aisance incroyable. Riches d’une amitiĂ© datant de vingt ans, Narcy intervient sur certaines chansons d’Offendum, parfois en anglais, parfois en arabe, et vice-versa. « C’est rare d’avoir un ami artiste qui te challenge encore, mĂȘme aprĂšs 20 ans Â», dit-il en s’adressant Ă  Narcy. En effet, on pouvait ressentir cette complicitĂ© sur scĂšne.

Omar a fait participer la salle sur son morceau I love you, un hymne Ă  l’amour, avec en images de fond de vieux films romantiques. Les transitions sont parfois brutes, juxtaposant des chants classiques arabes avec des beats modernes. La Palestine Ă©tait Ă  l’honneur durant les deux parties du spectacle mais Ă©galement le Liban, qui dĂ©fraie les manchettes ces derniĂšres semaines. On en apprend Ă©galement sur des figures importantes de l’histoire Moyen-Orientale tels que Nizar Qabbani, un poĂšte syrien ou encore Mahmoud Darwish, un poĂšte et auteur palestinien qui nous a quittĂ© en 2008. Il termine avec son plus grand succĂšs, God is Love, que mes voisins semblaient particuliĂšrement apprĂ©cier mais mon coup de cƓur restera le morceau Close My Eyes en hommage Ă  son pĂšre. « Cette chanson, je la dĂ©die Ă  toutes les personnes qui ont perdu un ĂȘtre cher Â», nous partage-t-il alors que le vidĂ©oclip dĂ©filait en arriĂšre.

AprĂšs un court entracte, Narcy s’installe Ă  la place d’Omar et prend le relai en entamant avec l’un de ses plus grands succĂšs, P.H.A.T.W.A, sur fond d’images d’Al-Jazeera en arriĂšre-plan, et des archives personnelles. EntiĂšrement vĂȘtu de cuir noir et d’une chemise blanche, il passe en revue d’autres morceaux phares de sa carriĂšre de 20 ans, entre autres Hamdulillah, qui figure dans l’album The Narcicyst paru en 2009, une collaboration avec Shadia Mansour. Des collaboratrices, il en avait invitĂ© quelques-unes sur scĂšne, celles qu’il appelle des « sƓurs Â» telles que Meryem Saci, avec qui il a enregistrĂ© le morceau 7araga, la poĂšte Palestienne Farah qui a dĂ©clamĂ© un poĂšme en hommage Ă  sa terre natale ainsi que Tali qui a optĂ© pour un texte poignant pour l’occasion.

En guise de clĂŽture, il nous a offert Free, une chanson hommage aux enfants de l’album World War Free Now, en collaboration avec Ian Kamau ainsi que le morceau Time, Ă©crit en hommage Ă  son grand-pĂšre. Et quoi de mieux que de terminer avec le morceau le plus rĂ©cent, Sword, dont les fonds amassĂ©s iront aux enfants palestiniens. En plus d’avoir le sens de l’amitiĂ© fort, la famille tient une place importante pour Narcy. Il a invitĂ© la sienne sur scĂšne Ă  la fin du concert pour saluer le public, l’invitant Ă  venir faire un tour dans sa librairie/bibliothĂšque Maktaba, au Vieux-Port de MontrĂ©al.

Brésil / funk / samba

Céu, entre rétro et mélancolie

par Sandra Gasana

CĂ©u, qui signifie « Ciel Â» en portugais, est arrivĂ©e sur scĂšne toute vĂȘtue de noir, avec un collier assorti Ă  sa robe, de longues bottes noires Ă  lacets et une fleur tatouĂ©e sur l’épaule. Sa prĂ©sence scĂ©nique est remarquable, alors qu’elle alterne entre pas de danse et chorĂ©graphies simplistes.

AccompagnĂ©e de son bassiste Lucas Martins, qui l’accompagne depuis ses dĂ©buts, de Thomas Harres Ă  la batterie, Leonardo Caribe Mendes Ă  la guitare et au cavaquinho et Sthe Araujo, percussionniste hors-pair, la chanteuse a su nous transporter dans son univers particulier, dans lequel elle mĂ©lange la soul, le funk, le jazz mais aussi les rythmes brĂ©siliens tels que la samba, toujours sur un fond rĂ©tro, sa signature. D’ailleurs, tous ses musiciens sont Ă©galement choristes, ce qui permet d’enrichir le spectacle.

Elle a principalement parcouru son plus rĂ©cent album Novela paru cette annĂ©e mais y a ajoutĂ© des succĂšs de ses autres albums, notamment Malemolencia, tirĂ© de l’album CĂ©u.

« J’aurais aimĂ© parler français avec vous mais je vais y aller avec l’anglais Â», nous dit-elle d’emblĂ©e alors que plusieurs BrĂ©siliens dans la salle criaient : « En portugais ! Â».

Mon coup de cƓur restera la chanson Gerando Na Alta, qu’elle chante en duo avec l’artiste française d’origine sĂ©nĂ©galaise anaiis, mais que la percussionniste Sthe a parfaitement interprĂ©tĂ© Ă  sa place. Dans cette chanson, CĂ©u parle de l’importance de cĂ©lĂ©brer l’amitiĂ© entre femmes alors que le mot Novela, tirĂ© du mot telenovela, aborde l’aspect dramatique de nos vies. Certaines chansons n’avaient pas de transition, alors qu’elle interagissait avec le public Ă  d’autres moments. Elle prend le temps de mettre en valeur ses musiciens Ă  tour de rĂŽle et c’est ce qu’elle fait avec Sthe par exemple, avant le morceau Lenda, de l’album CĂ©u, qui dĂ©bute avec des percussions.

À mon grand plaisir, nous avons eu droit Ă  une sĂ©quence reggae, notamment avec High na Cachu suivie de Cangote tirĂ© de l’album Vagarosa. Bien entendu, on ne pouvait pas finir le concert sans des reprises de classiques de la musique brĂ©silienne. Et pour ce faire, elle a choisi deux lĂ©gendes : JoĂŁo Gilberto avec Bim Bom, et Caetano Veloso avec Pardo, tous les deux originaires de Bahia.

Le moment fort de la soirĂ©e restera le rappel avec Concrete Jungle de Bob Marley, qu’elle a interprĂ©tĂ© merveilleusement bien avec le chanteur HaĂŻtien Paul Beaubrun, qui a assurĂ© la premiĂšre partie du concert. Ce dernier a d’ailleurs Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© par son pĂšre, le grand chanteur du groupe Boukman Eksperyans. « Quand j’ai vu Paul chanter, je me suis dit qu’il fallait qu’il chante cette chanson avec moi », nous a confiĂ© CĂ©u. En effet, Paul semble ĂȘtre un grand fan de Bob Marley car durant la premiĂšre partie, il a jouĂ© trois morceaux de l’icĂŽne jamaĂŻcaine, toujours en prenant le soin de rajouter sa touche particuliĂšre. J’aurais toutefois aimĂ© dĂ©couvrir d’autres compositions originales telles que NoyĂ©, qui a ouvert le bal.

Brésil / samba

Jorge AragĂŁo n’a pas déçu les MontrĂ©alais

par Sandra Gasana

Jorge AragĂŁo a peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de moins que Marcos Valles, qui Ă©tait Ă©galement de passage Ă  MontrĂ©al cette semaine, mais il est tout aussi populaire auprĂšs des BrĂ©siliens de MontrĂ©al, voire plus. AccompagnĂ© de ses sept musiciens, dont une femme qui semble ĂȘtre directrice musicale, il a charmĂ© les MontrĂ©alais malgrĂ© le retard important avant le dĂ©but du spectacle. Mais Ă  peine a-t-il fredonnĂ© ses premiĂšres notes, encore dans les coulisses, que la frustration s’est transformĂ©e en excitation, accompagnĂ©e de cris, pour accueillir ce gĂ©ant de la samba et du pagode.

Un pandeiro, une guitare, un surdo, plusieurs tambours, une batterie et un cavaquinho, voici les instruments qui l’accompagnaient alors qu’il se contentait de chanter avec sa voix grave reconnaissable. Tout vĂȘtu de noir, il s’adresse Ă  la foule : Â« Je vais chanter de trĂšs vieilles chansons ce soir ». Il commence par le classique Eu e vocĂȘ sempre, et c’est parti pour les cellulaires sortis et la foule entiĂšre qui chante Ă  l’unisson. Sa voix est toujours aussi reconnaissable mais on sent qu’elle perd un peu de sa vigueur. Et sans transition, il enchaine avec un autre classique Lucidez, qu’il a jouĂ© en live avec son ancien groupe Fundo de Quintal, dont il est l’un des membres fondateurs. Ont suivi Novos tempos, De Sampa a SĂŁo Luis, pour ne nommer que ceux-lĂ .

Il avait une machine devant lui, sur laquelle il tapait par moments, tout en faisant quelques pas de danse mais en toute subtilité. Il a aussi parfois tendance à mimer ses paroles, prenant le temps de connecter avec son audience qui est en admiration.
Une bonne amie brésilienne était en larmes durant certaines chansons, tellement la saudade (la nostalgie made in Brazil) était omniprésente au National.

« Ă€ prĂ©sent, je vais vous chanter de la samba Â», nous annonce-t-il, avant Malandro, qui a connu un succĂšs phĂ©nomĂ©nal notamment grĂące Ă  Elza Soares, qui l’a popularisĂ©. En effet, en plus d’ĂȘtre chanteur et multi-instrumentiste, Jorge AragĂŁo est Ă©galement compositeur et parolier.

Il invite le public à frapper des mains sur certaines morceaux pour qu’il contribue à l’ambiance festive. La recette magique de ce grand artiste est bien son talent à raconter des histoires de la vie quotidienne, avec une touche romantique, sur des rythmes rapides ou lents, selon le cas.

AprĂšs une heure debout sur la scĂšne, il a demandĂ© une chaise, la fatigue se faisant ressentir. Et c’était propice pour le morceau qui allait suivre, beaucoup plus calme mais sur lequel on pouvait danser Ă  deux.

Il a poursuivi son enchainement de succÚs tels que Loucuras de uma paixão, Feitio de paixão, Doce amizade ou encore Conselho, une de mes préférées.

On n’a pas eu droit Ă  un rappel cependant on a eu droit Ă  un retour sur scĂšne de la talentueuse danseuse de samba, Daniela Castro. Cette derniĂšre avait fait quelques pas de danse durant la premiĂšre partie, qui Ă©tait assurĂ©e par Roda de Samba Sem Fim. Ce qui nous avait mis dans les bonnes conditions pour accueillir ce gĂ©ant de la musique brĂ©silienne.

Crédit photo: Monica Kobayashi

arabe / chaĂąbi

Festival du monde arabe : Abdelkader Chaou

par Rédaction PAN M 360

L’ultime lĂ©gende de la musique chaĂąbi algĂ©rienne envoĂ»te le public en faisant vibrer le rĂ©pertoire de ses chansons les plus immortelles.
Ce virtuose du mandole Ă  la voix suave et allĂšgre, a renouvelĂ© le genre en lui insufflant une Ă©nergie sans pareille. Sa musique Ă©voque avec passion le souvenir lointain d’une Andalousie mythique, source d’une Ă©ternelle inspiration.

Don’t miss this opportunity to see the living legend of chaabi in a concert of his most beloved songs. This velvet-voiced virtuoso of the Algerian mandole is credited with modernizing the chaabi genre with his unique and dynamic sound. Chaou’s music evokes distant memories of a mythical Andalusia, a timeless source of artistic inspiration.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360

arabe / rap

Festival du monde arabe : Narcy & Omar Offendum

par Rédaction PAN M 360

L’artiste multidisciplinaire montrĂ©alais Narcy s’associe Ă  son collaborateur de longue date, Hakawati Omar Offendum pour une performance hip-hop multimĂ©dia qui fait la part belle Ă  une arabitĂ© enracinĂ©e en AmĂ©rique du Nord. Sur des paysages musicaux multi-genres, les deux rappeurs dĂ©livrent, Ă  travers des flows implacables et accrocheurs, des textes forts qui cĂ©lĂšbrent la vie des humbles et des oubliĂ©s. Un spectacle d’une Ă©nergie revigorante qui, le regard tournĂ© vers la Palestine, dĂ©nonce les injustices du monde. Ce spectacle est un hommage Ă  l’ancien et au nouveau, associant la musique moderne Ă  la poĂ©sie classique de la tradition arabe. Une rĂ©trospective de leurs 20 ans de carriĂšre en tant qu’artistes indĂ©pendants.

A firebrand of the North American urban music scene, MC Narcy teams up with rapper/storyteller/poet Omar Offendum for a multidisciplinary hip hop show that celebrates the Arab experience in the Americas. With an irresistible underground sound infused with Middle Eastern influences, the two rappers deliver hard-hitting flows and powerful lyrics that illuminate the struggles of society’s downtrodden and forgotten. Get ready for an inspiring evening as these electrifying emcees turn their gaze towards an embattled Palestine, in an unabashed performance that calls out the injustices of the world.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360

arabe / électro-pop

Festival du monde arabe : Nour Kamar, Promesse de Carthage

par Rédaction PAN M 360

Le FMA présente en premiÚre en Amérique du Nord la chanteuse Nour Kamar.
Perle rare parmi les voix les plus prometteuses de la relĂšve, l’étoile montante tunisienne subjugue par la justesse de sa tessiture vocale et l’émotion bouleversante qu’elle suscite auprĂšs du public.
À Ă  peine 21 ans, elle s’impose avec une grĂące et une Ă©lĂ©gance rares, reprenant le flambeau perdu des vedettes d’autrefois. En cette Ă©poque aux prĂ©occupations tumultueuses, quoi de mieux pour clĂŽturer cette Ă©dition-anniversaire qu’une lueur de jeunesse, empreinte de beautĂ© et de renouveau, qui augure des lendemains plus ensoleillĂ©s.

The FMA is proud to present the North American debut of Nour Kamar. A standout among the new generation of singers, this rising Tunisian star has garnered legions of fans with her impressive vocal range and emotional depth. Only 21 years old, her elegance, poise and charismatic stage presence is reminiscent of the legendary performers of yesteryear. In these troubling and tumultuous times, what better way to close this anniversary season than with a celebration of youth, beauty, and the promise of a brighter tomorrow.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360

Brésil / samba

Les Gilsons ont conquis les cƓurs des MontrĂ©alais

par Sandra Gasana

Avant l’entrĂ©e sur scĂšne du trio qui fait fureur au BrĂ©sil, Gilsons, leur percussionniste Ricardo Guerra et leur trompettiste Osiel Junior s’installent d’abord avant d’accueillir JosĂ©, JoĂŁo et Francisco Gil, sous les applaudissements d’un public majoritairement brĂ©silien. Tous vĂȘtus de bleus et de blanc pour l’occasion, les trois descendants de Gilberto Gil ont une complicitĂ© indĂ©niable sur scĂšne, ce qui rend l’atmosphĂšre agrĂ©able d’emblĂ©e.

Ils dĂ©butent avec Pra gente acordar, qui figure dans l’album qui porte le mĂȘme nom, paru en 2022. Au centre de la scĂšne, Francisco qui chante la plupart des morceaux, avec JosĂ© et JoĂŁo, parfois aux chƓurs, parfois uniquement Ă  la guitare et/ou Ă  la basse. C’est fascinant de les voir interchanger les guitares tout au long du spectacle, une vĂ©ritable chaise musicale mais avec les guitares. Ils enchaĂźnent avec Algum ritmo, une collaboration avec Jovem Dionisio.

En fait, ils ne sont pas tous fils de Gilberto Gil, comme je pensais, mais seul JosĂ© est le fils, tandis que JoĂŁo et Francisco sont les petits-fils du grand nom de la musique brĂ©silienne. « Nous sommes contents d’ĂȘtre ici, pour la premiĂšre fois au Canada Â», nous partage JosĂ©, avant de poursuivre avec Vento Alecrim, tirĂ© de l’album Varias Queixas, paru en 2018. Cet opus fusionne plusieurs styles tels que la samba, le rap, le funk, l’afoxĂ© mixĂ©s avec de l’électronique.

Pour le morceau Vem de lĂ , c’est JosĂ© qui prend le lead cette fois-ci et les deux autres font les chƓurs, tout en encourageant le public a chantĂ© avec eux sur Devagarinho, sur laquelle ils ont collaborĂ© avec Mariana Volker. La complicitĂ© de trois artistes est palpable tout le long du concert. Ils se taquinent, se parlent parfois Ă  l’oreille en rigolant, se lancent des blagues Ă  tout bout de champ.

Un autre morceau que la foule semblait apprĂ©cier, India, une collaboration avec Julia Mestre. C’est au tour de JoĂŁo de rĂ©pĂ©ter Ă  plusieurs reprises qu’ils sont contents d’ĂȘtre au Canada, qu’ils n’auraient jamais imaginĂ© que leur musique les aurait amenĂ©s jusqu’ici, suivi d’applaudissements. 

Lorsqu’ils jouent les premiĂšres notes de Swing de Campo Grande, la foule se met Ă  crier et Ă  se trĂ©mousser aux rythmes de la musique. Idem avec Love, Love sur laquelle ils font chanter le public avec des lalalala sur fond de trompette dĂ©licieuse Ă  l’oreille.

Ils alternent entre les deux albums, avec A voz, ou Proposta, qui contient des solos de JoĂŁo Ă  tomber Ă  la renverse. Ils ne pouvaient pas clĂŽturer le show sans chanter Varias queixas, le tube qui a mis ce trio sur la map, comme on dit. 

Le rappel est arrivĂ© trĂšs vite, sous les cris « Eu nĂŁo vou embora Â» ou « Je ne m’en vais pas Â», de la foule qui tapait du pied, faisant trembler le plancher du National. Ils reviennent donc pour nous partager Um so, Duas cidades et Voltar na Bahia, en intĂ©grant le cavaquinho de JosĂ©, qui s’amuse aussi sur les percussions par moments, laissant les deux autres dialoguer avec leur guitare. Ils reprennent ensuite quelques classiques de samba, comme AlguĂ©m me aviso, de Dona Ivone Lara, au grand plaisir des spectateurs qui semblent apprĂ©cier le long rappel. Mon coup de cƓur restera certainement JoĂŁo, dont la voix s’apparente le plus Ă  celle de Gilberto Gil, et qui semble ĂȘtre le rebelle du trio. Et on aime tous les rebelles, n’est-ce-pas ?

La premiĂšre partie a Ă©tĂ© assurĂ©e par une chanteuse brĂ©silienne de Toronto, JØY Brandt, qui a partagĂ© plusieurs de ses compositions originales avec le public, telles que son plus rĂ©cent morceau Vem. Elle a aussi fait le plaisir de l’audience lorsqu’elle a repris la chanson classique d’Edson Gomes Árvore qu’elle a revisitĂ© en y mettant sa touche. Elle Ă©tait accompagnĂ©e pour l’occasion par des musiciens tous originaires de Bahia, le percussionniste et batteur The Real WheresBaiano, Bernardo Ă  la guitare et Luciano Vila Nova Ă  la basse. Bien entendu, tout cela n’aurait pas Ă©tĂ© possible sans les Productions Showzaço, plus particuliĂšrement Ulysses de Paula, qui nous ramĂšne des artistes de haut calibre Ă  MontrĂ©al depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ . Entre Emicida, Zeca Pagodinho, Nando Reis et bientĂŽt Jorge AragĂŁo en aoĂ»t, il n’a plus besoin de faire ses preuves. Ce visionnaire est devenu un joueur clĂ© dans la scĂšne artistique brĂ©silienne au Canada.

Publicité panam
rap

Pouya au National

par Rédaction PAN M 360

Pouya, de son vrai nom Kevin Pouya, né le 20 décembre 1994 à Miami, en Floride, est un rappeur américain.

Pouya, real name Kevin Pouya, born December 20, 1994 in Miami, Florida, is an American rapper.


POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Théùtre Le National et est adapté par PAN M 360

rap keb

Ced Auger et Jace Full Band au National

par Rédaction PAN M 360

Auteur-Compositeur-InterprĂšte, originaire de Hull au QuĂ©bec, Ced Auger (CĂ©dric Auger) est nĂ© le 12 FĂ©vrier 1992. C’est aujourd’hui un artiste Ă©mergent dont les talents dans toutes les facettes de la crĂ©ation musicale sont aujourd’hui reconnus et apprĂ©ciĂ©s d’un public de plus en plus large.    Fils de musicien, il se met trĂšs jeune Ă  la guitare et se dĂ©couvre rapidement une voix particuliĂšre qu’il dĂ©veloppe et perfectionne au fil des annĂ©es. Sous le pseudonyme « Elmaniak ». Il produit plusieurs chansons qui ont marquĂ©s son Ă©poques dans le rap QuĂ©bĂ©cois donc ‘’ J’ai Mal ‘’ , ‘’Te souviens tu ‘’ , ‘’MĂ©lodie ‘’ pour nommer que ceux-ci.  Il a fait le tour du QuĂ©bec et a performer sur scĂšne avec plusieurs artiste reconnu du milieu donc Manu Militari, Sans Pression, Rymz, Souldia.

Singer-songwriter Ced Auger (CĂ©dric Auger) was born on February 12, 1992, in Hull, Quebec. Today, he is an emerging artist whose talents in all facets of musical creation are recognized and appreciated by an ever-widening audience. The son of a musician, he took up the guitar at an early age and soon discovered a distinctive voice that he developed and perfected over the years. Under the pseudonym « Elmaniak ». He produced several songs that marked his era in Quebec rap:  »J’ai Mal » ,  »Te souviens tu » ,  »MĂ©lodie » to name but a few. He has toured Quebec and performed on stage with a number of well-known artists, including Manu Militari, Sans Pression, Rymz and Souldia.


POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du National et est adapté par PAN M 360.

Afrique / kora

Sona Jobarteh au National

par Rédaction PAN M 360

“De son jeu virtuose Ă©manent des mĂ©lodies fortes, scintillantes, et une Ă©nergie souvent joyeuse. (
) l’avĂšnement d’une artiste capable de mettre un fin lustre de modernitĂ© sur la tradition ouest-africaine” (La Presse, 2022). La britano-gambienne trĂŽne au centre de la scĂšne avec sa majestueuse kora: une image atypique, mais ĂŽ combien rĂ©jouissante et porteuse d’espoir, de voir une femme jouer avec assurance de cet instrument symbolique ; de la voir incarner la tradition et endosser pleinement son statut de griotte ; de la voir, aussi, assumer avec aplomb son envie de bousculer les conventions d’un souffle Jazz, elle qui compte des dizaines de millions de vues sur les plateformes web. Son 2e album, Badinyaa Kumoo (2022), en gestation pendant 7 ans, inclut notamment une collaboration avec Youssou N’Dour. 

Vivant entre l’Angleterre et la Gambie, Sona Jobarteh jouit du titre de pionniĂšre virtuose de la kora en Afrique. De New-York Ă  Paris, la presse suit ses moindres manifestations, ne se contente pas de la scĂšne pour s’exprimer mais Ă©galement par des confĂ©rences internationalement suivies. Son humanitĂ© sans borne se dĂ©verse dans ses luttes sociales dont son rĂŽle actif dans l’éducation musicale en Gambie. AprĂšs un concert mĂ©morable sur la scĂšne extĂ©rieure du Festival international Nuits d’Afrique en juillet dernier, Sona nous proposera cette fois-ci un concert en salle, accompagnĂ©e de son jeune fils au Balafon. 

« From her virtuoso playing emanate strong, sparkling melodies and an often joyous energy (
) the advent of an artist capable of putting a fine sheen of modernity on West African tradition » (La Presse, 2022). The Gambian-British artist takes center stage with her majestic kora: an atypical image, but one that is full of joy and hope, to see a woman confidently play this symbolic instrument; to see her embody tradition and fully embrace her status as a griot; to see her, too, assume with aplomb her desire to shake up conventions with a breath of Jazz, she who counts tens of millions of views on web platforms. Her 2nd album, Badinyaa Kumoo (2022), 7 years in the making, includes a collaboration with Youssou N’Dour.

Living between England and Gambia, Sona Jobarteh enjoys the title of pioneering kora virtuoso in Africa. From New York to Paris, the press follows her every move, and she expresses herself not only on stage, but also through internationally-attended conferences. His boundless humanity spills over into his social struggles, including his active role in musical education in Gambia. After a memorable concert on the outdoor stage of the Festival international Nuits d’Afrique last July, Sona will this time be performing an indoor concert, accompanied by her young son on Balafon.


POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Mois de l’Histoire des Noirs et est adaptĂ© par PAN M 360

horrorcore / rap / trap

DJ Paul au National

par Rédaction PAN M 360

DJ Paul, de son vrai nom Paul Duane Beauregard, né le 12 janvier 1975 à Memphis, dans le Tennessee, est un rappeur, producteur, disc-jockey et entrepreneur américain. Il est membre fondateur du groupe Three 6 Mafia et le demi-frÚre du rappeur Lord Infamous.

DJ Paul, real name Paul Duane Beauregard, born January 12, 1975 in Memphis, Tennessee, is an American rapper, producer, disc jockey and entrepreneur. He is a founding member of the group Three 6 Mafia and the half-brother of rapper Lord Infamous.


POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du National et est adapté par PAN M 360.

Inscrivez-vous Ă  l'infolettre