Mû par la nécessité de brouiller les pistes dans du bruit qui pense, Zouz se submerge de dévolu à recracher et ériger ses propres statues, entre rock abrupt et disproportionné, formes prog tordues et murs jaillissants de fuzz. Officiant depuis 2016, le trio composé de David Marchand, Francis Ledoux et Étienne Dupré a deux EP et un album à son actif.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient de Spotify et de la Sala Rossa et est adapté par PAN M 360.
Depuis que SPIRIT OF THE BEEHIVE a sorti son premier album homonyme en 2014, ils ont acquis la réputation d’être le groupe préféré de votre groupe préféré. Leur musique est celle de l’immersion, de la confrontation, le genre de musique qui pousse l’auditeur à s’arrêter et à se demander : « Comment font-ils ça ? » Et au fil des années, ce sentiment de perplexité a laissé la place à SPIRIT OF THE BEEHIVE pour une ascension discrète mais constante.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient de SPIRIT OF THE BEEHIVE et de la Sala Rossa et est adapté par PAN M 360.
Depuis plus de vingt ans, Efterklang repousse les limites de la musique de chambre expérimentale, électronique et émotionnelle. Annonçant leur sixième album studio Windflowers, leur premier pour City Slang, le trio danois composé de Mads Brauer, Rasmus Stolberg et Casper Clausen poursuit un parcours créatif qui les a rapprochés, même si leurs vies se sont éloignées. En s’inspirant des motifs d’espoir et de changement que représente la flore qui porte son nom, l’album voit leurs nombreuses années de collaboration et d’expérimentation distillées dans certaines de leurs chansons pop les plus concises, les plus directes et les plus sûres du style Efterklang à ce jour.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient d’Efterklang et de la Sala Rossa et est adapté par PAN M 360.
Le compositeur canadien d’origine ukrainienne Marc Sabat est installé à Berlin depuis 1999. Il crée des pièces pour des concerts et des installations, en s’inspirant de ses recherches sur le son et la perception de l’intonation juste. Il associe sa pratique à diverses formes de musique — folk, expérimentale et classique. Dans ses collaborations avec d’autres, il cherche des points d’exploration et de dialogue partagés entre différents modes d’expérience et traditions culturelles.
Compositeur largement autodidacte, Sabat a étudié le violon à l’Université de Toronto, à la Juilliard School de New York et l’informatique musicale à l’Université McGill. Il a également travaillé en privé avec Malcom Goldstein, James Tenney et Walter Zimmermann, entre autres. Avec Wolfgang von Schweinitz, il a mis au point la Notation de hauteur Helmholtz-Ellis JI étendue et est un pionnier de la musique instrumentale écrite et interprétée en Just Intonation microtonale. En 2000, il a cofondé le site web Plainsound Music Edition, conçu comme une édition virtuelle interdisciplinaire d’artistes.
Les œuvres de Sabat sont jouées dans le monde entier. Il enseigne la composition et la théorie et la pratique de l’intonation à l’Universität der Künste Berlin. Avec ses collègues Catherine Lamb et Rebecca Lane, il a co-initié l’Harmonic Space Orchestra en 2019.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient de La Sala Rossa et du Quatuor Bozzini et est adapté par PAN M 360
L’Autrichien Christian Fennesz a lancé l’album Agora chez Touch en mars 2019, il s’est ensuite produit au Suoni per il Popolo en juin. Enregistrement et concert furent tout simplement extraordinaires, une de ces rares expériences sonores dont on sort transformé. Riches sédiments texturaux assortis de formidables effets de saturation, échantillons traités numériquement, guitares électriques, pédales d’effets et autres microvariations, tous les prospecteurs de musiques horizontales, pourront extraire des métaux précieux dans la mine de Fennesz. Le bruitisme total y cohabite parfaitement avec le bruit blanc, comme avec les fréquences plus nettes, échelles mélodiques consonantes en surimpression. Inutile d’ajouter que ce concert de ce maître de retour à Montréal est un archi-must.
PROGRAMME
Fennesz (électro / ambient / glitch / expérimental)
Britton Powell (électro/ expérimental)
Eliza Kavtion (noise / expérimental)
On lui doit deux concerts particulièrement mémorables présentés à la Sala Rossa ces dernières années. Le premier, Grand Jawaka, à l’été 2016, reprenait l’essentiel des albums Waka Jawaka et Grand Wazoo de Frank Zappa. Le second, Ode à l’Infonie, l’été suivant, avec l’ensemble 333 ToutArtBel, revisitait avec une fougue réjouissante quelques-unes des œuvres emblématiques du groupe légendaire. Dans la foulée de son concert de décembre s’intéressant aux principaux représentants du courant appelé « Third Stream » qui alliait musique classique et jazz, à savoir Don Ellis, Robert F. Graettinger, Ken Hanna et Pete Rugolo, Philippe Hode-Keyser nous propose une version nouvelle et améliorée de son projet Don Ellis, présenté avec un ensemble de 28 musiciens en février 2017. Cette fois, c’est avec un collectif de 58 artistes (section rythmique, cuivres, bois, sitar, tablas, chœurs, danse) qu’il rendra hommage au travail du trompettiste, compositeur et chef d’orchestre visionnaire Don Ellis, emporté prématurément par une crise cardiaque en 1978 à l’âge de 44 ans.
PROGRAMME
Brash Brass Bash (1973)
Good Feelin’ (1969)
Fire Dance (1973)
Pussywiggle Stomp (1968)
Star Children (1968)
Thetis (1967)
Wolfgang for All Seasons (1972)
Without Joan (1972)
Hey Jude (1969)
Whiplash (1978)
Crédit photo: Jerome Fino
Le Nigérien Mdou Moctar n’est pas du genre à attendre que les choses arrivent. Ayant grandi dans un village où la musique était interdite, il a construit sa première guitare avec des morceaux de bois. En 2008, il s’est rendu au Nigeria pour enregistrer son premier album, mêlant blues-rock touareg et afro-électro, qui s’est répandu comme une traînée de poudre sur le circuit des téléphones portables d’Afrique de l’Ouest. Il a ensuite produit et joué dans le premier film en langue touarègue, un remake de Purple Rain. À coups de licks de guitare incendiaires, il s’est taillé une place à l’avant-garde du son psyché-désertique nord-africain popularisé par Tinariwen à partir de 2001. Son plus récent album, Ilana : The Creator (le premier avec un groupe convenable et un réalisateur), est une œuvre étonnante, débordante d’énergie où, sa section rythmique toujours sur ses talons, son timbre âpre et brillant et ses envolées incandescentes atteignent des sommets vertigineux.
Mon premier est un compositeur et artiste audiovisuel montréalais du nom de Maxime Corbeil-Perron aux claviers et à l’électronique, mon second un bassiste actif sur la scène musicale indépendante depuis une vingtaine d’années appelé Sylvain Gagné, mon troisième un guitariste connu pour mettre en valeur les possibilités texturales de son instrument nommé Simon Trottier (absent sur la photo), mon quatrième une vocaliste d’origine japonaise répondant au nom de Maya Kuroki et mon tout un nouveau groupe baptisé Siamois Synthesis qui lance ce soir-là Feu Aimant, son premier album, sous étiquette Ambiances Magnétiques, dont le premier extrait est fort prometteur.